http://www.agenceecofin.com/hydrocarbur ... le-petroleLibye : Total en manœuvre dans l’onshore et l’offshore pour le gaz et le pétrole
Agence Ecofin 23 Avril 2013
En marge d’une conférence sur le pétrole et le gaz, lundi à Tripoli, le directeur de la filiale libyenne de la compagnie Total, Bernard Avignon, a exprimé la volonté de la société française de débuter, sur le champ de Mabrouk onshore qu’elle exploite déjà, des études sismiques pour des forages d'exploration entre fin 2014 et début 2015, selon une dépêche de l’AFP rapportée par maghrebemergent.com.
« Nous essayons d'avoir une vision plus précise sur les parties de la concession que nous n'avons pas encore explorées », a expliqué M. Avignon qui estime à 76 000 barils par jour la production globale d'hydrocarbures de la société Total en Libye dont 41 000 issus de l’offshore d'Al-Jurf.
Selon M. Avignon, Total veut également investir 130 millions de dollars d’ici la fin de l’année 2013 dans le forage de deux puits d'exploration dans le bloc d'Al-Jurf où la compagnie est déjà installée. Les travaux de forage dans cet offshore devraient débuter mi-mai. « Nous espérons découvrir plus de gaz. Nous en avons déjà découvert dans cette zone là », a précisé Bernard Avignon.
Libye
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Re: Libye
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... r=RSS-2007Libye-Production de pétrole en chute de 70%, ports fermés
31/07
La production de pétrole de la Libye a chuté de 70% et est tombée à 330.000 barils par jour (bpj), des agents de sécurité ayant fermé quatre terminaux d'exportation, a déclaré mercredi le ministre libyen du Pétrole, Abdelbari al Aroussi.
"La production de la Libye a reculé de 70%", a-t-il dit à la presse, en ajoutant que les ports d'Es Sider, Ras Lanouf, Marsa al Brega et Marsa al Hariga étaient désormais fermés. Seul celui de Zaouiyah est encore en activité.
Les hommes en armes censés assurer la sécurité des ports en question entendent ainsi protester à l'appui de revendications salariales.
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Re: Libye
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/0 ... pertes.phpPétrole libyen: 2 mds de dollars de pertes
leFigaro 16 Aout 2013
Le secteur pétrolier libyen a enregistré 2 milliards de dollars de pertes sur les sept premiers mois de l'année 2013, a révélé hier le vice-ministre libyen du Pétrole Omar Chakmak. "Les pertes enregistrées par la Libye au cours des sept premiers mois de 2013 ont atteint 2 milliards de dollars", a indiqué M. Chakmak lors d'une intervention à la télévision Libya al-Ahrar, ajoutant que "le déficit de la production de pétrole a été de 24 millions de barils" pour cette période.
La production quotidienne, qui s'établit depuis début août à 700.000 barils par jour, était tombée fin juillet à 330.000 b/j à cause de mouvements de protestation dans les principaux terminaux pétroliers du pays. "La chute de la production pétrolière à 700.000 b/j s'explique par les sit-in répétés d'employés sur les sites pétroliers à Jadabia et les terminaux de Brega et Ras Lanouf (est)", a expliqué mardi le ministre du pétrole Abdelbari al-Aroussi. Une production de 700.000 b/j reste cependant faible pour la Libye, qui exportait en moyenne ces derniers mois 1,42 millions de b/j, selon des chiffres communiqués fin juillet par le ministère du Pétrole.
L'économie libyenne est extrêmement dépendante de la production d'hydrocarbures, qui représentent plus de 80% du PIB et jusqu'à 97% des exportations du pays. Les exportations du pétrole ont rapporté en 2012 à la Libye environ 50 milliards de dollars.
Selon le vice-ministre du Pétrole, malgré la situation actuelle dans le secteur, "les revenus du pétrole ont atteint au cours du premier semestre de 2013 plus de 30 milliards de dinars (23,6 milliards de dollars), dépassant les projections établies".
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Re: Libye
http://www.lepopulaire.fr/france-monde/ ... 60516.htmlLa Libye veut rétablir l'ordre au sein de son secteur pétrolier
18/08/2013
Le gouvernement libyen menace de faire usage de la force pour rétablir l'ordre dans le secteur pétrolier, poumon économique du pays agité par des mouvements de protestation qui ont fait chuter la production de brut.
Un groupe de gardes des installations pétrolières, en conflit ouvert avec le gouvernement, a décidé de saisir des navires "et d'exporter le pétrole pour leur profit personnel", a annoncé vendredi le Premier ministre libyen Ali Zeidan.
En retour, M. Zeidan a menacé de bombarder tout bateau qui s'approcherait des ports pétroliers sans être lié par un contrat avec la Compagnie nationale de pétrole (NOC).
Depuis plusieurs semaines, ces conflits affectent la production libyenne, tombée à 500.000 barils par jour contre 1,5 million b/j auparavant. Fin juillet, la production est même descendue jusqu'à 330.000 b/j.
Les groupes de gardes ferment régulièrement des terminaux pétroliers à Brega, Zoueitina, Ras-Lanouf et Sedra (est), et empêchent les bateaux de charger leur cargaison, selon M. Zeidan.
Les gardes, qui dépendent du ministère de la Défense, accusent depuis plusieurs semaines le Premier ministre et le ministre du Pétrole d'avoir commercialisé du brut de façon irrégulière.
La NOC a volé au secours du gouvernement, assurant que toutes les transactions de pétrole avaient été régulières. Une commission composée de juges doit être crée "afin d'enquêter sur ces accusations", a annoncé Ali Zeidan.
Mais les gardes, souvent d'ex-rebelles qui se sont illustrés dans la lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, n'ont pas rouvert tous les terminaux pour autant.
Leur unité a été formée après la chute du régime pour sécuriser les installations pétrolières du pays, situées essentiellement dans des zones désertiques, mais les ex-rebelles n'hésitent pas à recourir aux armes pour défendre leur existence ou leurs intérêts.
Pertes colossales
.....................
....................
La manne pétrolière rapporte entre 55 et 60 milliards de dinars libyens (entre 43,5 et 47,5 milliards de dollars) par an, selon le ministère du Pétrole.
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Re: Libye
suite du post ci dessus.
http://www.lesoir.be/302907/article/act ... ce-majeureLibye: la Compagnie nationale de pétrole déclare l’état de force majeure
Afp 21 Aout 2013
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a décrété mercredi l’état de force majeure dans les principaux terminaux pétroliers bloqués par des hommes armés, accusés par le gouvernement de vouloir détourner le brut.
« En raison des protestations de certains gardes des installations pétrolières provoquant la fermeture des terminaux de Zueitina, Ras Lanouf, al-Sedra, et Brega (est) et conduisant à une incapacité d’honorer ses engagements, la NOC a décidé de déclarer l’état de force majeure dans ces ports » a indiqué la compagnie sur son site.
La force majeure permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole, si elle invoque des circonstances exceptionnelles. Le gouvernement, en conflit ouvert avec un groupe de gardes des installations pétrolières qu’il accuse de chercher à détourner du brut, a menacé le 15 août de faire usage de la force pour empêcher toute vente de pétrole qui ne passerait pas par les circuits officiels. De leur côté, ces gardes accusent les autorités de corruption en vendant le brut sans quantifier les cargaisons exportées. La NOC a affirmé que toutes les transactions de pétrole avaient été régulières tandis que le gouvernement a formé une commission composée de juges pour enquêter sur ces accusations.
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Re: Libye
Mais un peu moins surprenant quand on sait qui contrôle la presse française. Bernard-Henri Lévy siège au conseil de surveillance du Monde et préside le directoire d'ARTE. Il est actionnaire de Libération et il dispose d’une chronique hebdomadaire dans Le Point. On connaît la responsabilité de BHL concernant la situation actuelle en Libye.yvesT a écrit :Assez impressionnant le peu d'écho dans la presse de ces histoires en Libye je trouve.
Arnaud Lagardère est propriétaire de Paris-Match, entre autres. C'est un ami proche de Sarkozy, qui fut à l'origine de la guerre de Libye.
On pourrait dire la même chose concernant quasiment toute la presse française et le petit cercle de ceux qui en sont les propriétaires.
Dans ces conditions, et vu les difficultés à retrouver du travail pour un journaliste au chômage, je ne suis pas impressionné le moins du monde par le quasi silence radio de la presse française...
Heureusement qu'on a Internet, sinon question information on serait descendu au niveau de la défunte URSS...
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Re: Libye
http://www.independent.co.uk/news/world ... 97041.htmlSpecial report: We all thought Libya had moved on – it has, but into lawlessness and ruin
Libya has plunged unnoticed into its worst political and economic crisis since the defeat of Gaddafi
Patrick Cockburn Author Biography
Tuesday 03 September 2013
A little under two years ago, Philip Hammond, the Defence Secretary, urged British businessmen to begin “packing their suitcases” and to fly to Libya to share in the reconstruction of the country and exploit an anticipated boom in natural resources.
Yet now Libya has almost entirely stopped producing oil as the government loses control of much of the country to militia fighters.
Mutinying security men have taken over oil ports on the Mediterranean and are seeking to sell crude oil on the black market. Ali Zeidan, Libya’s Prime Minister, has threatened to “bomb from the air and the sea” any oil tanker trying to pick up the illicit oil from the oil terminal guards, who are mostly former rebels who overthrew Muammar Gaddafi and have been on strike over low pay and alleged government corruption since July.
As world attention focused on the coup in Egypt and the poison gas attack in Syria over the past two months, Libya has plunged unnoticed into its worst political and economic crisis since the defeat of Gaddafi two years ago. Government authority is disintegrating in all parts of the country putting in doubt claims by American, British and French politicians that Nato’s military action in Libya in 2011 was an outstanding example of a successful foreign military intervention which should be repeated in Syria.
In an escalating crisis little regarded hitherto outside the oil markets, output of Libya’s prized high-quality crude oil has plunged from 1.4 million barrels a day earlier this year to just 160,000 barrels a day now. Despite threats to use military force to retake the oil ports, the government in Tripoli has been unable to move effectively against striking guards and mutinous military units that are linked to secessionist forces in the east of the country.
[...]
Et sur France24/AFP, mais en anglais :
http://www.france24.com/en/20130902-lib ... 100000-bpdLibya oil production slumps to 'below 100,000 bpd'
AFP - A weeks-long blockade by guards at key Libyan oil terminals has sent production plunging to under 100,000 barrels per day in a major blow to the economy, an official said Monday.
...
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Re: Libye
La Libye a déployé sa marine de guerre pour imposer un blocus à ses propres portsTRIPOLI - La marine libyenne a empêché lundi un pétrolier d'entrer illégalement dans le terminal d'al-Sedra dans l'est du pays, a indiqué l'état-major de l'armée, alors que le gouvernement accuse des gardes des installations pétrolières de chercher à détourner du brut.

Toujours moins.
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Re: Libye
Ben ce sont des tribus différentes qui se disputent le pétrole... comme prévu depuis le déclanchement de la guerre.
Rien d'étonnant quand on voit l'état de délabrement de l'appareil politique et ses divisions.... D'ailleurs que contrôte réellement le pseudo-gouvernement en place? Tripoli? Quelque villes proches où l'armée se trouve, puis ailleurs ce sont des milices... Là où se trouvent les terminaux pétroliers et les champs. En gros le pouvoir central libyen n'a plus aucun contrôle sur son économie. D'où la tentative de blocus d'un de ses propre port.

Sinon effectivement pas trop moyen de trouver des infos, il y a ce compte rendu (russe) du 02 septembre:
http://www.cameroonvoice.com/news/artic ... 12330.html
Si on parle pas de la Libye, c'est parce qu'on parle de la Syrie ou de l'Egyptes avant tout.
Rien d'étonnant quand on voit l'état de délabrement de l'appareil politique et ses divisions.... D'ailleurs que contrôte réellement le pseudo-gouvernement en place? Tripoli? Quelque villes proches où l'armée se trouve, puis ailleurs ce sont des milices... Là où se trouvent les terminaux pétroliers et les champs. En gros le pouvoir central libyen n'a plus aucun contrôle sur son économie. D'où la tentative de blocus d'un de ses propre port.
je suppose donc que si commerce du pétrole il y a encore entre l'europe et la Libye, celà se fait avec des milices armées locale?Pour l’envoyé spécial de The Independent en Libye, le pays traverse sa plus grave crise économique et politique depuis la chute de Kadhafi. «Le pays ne produit presque plus de pétrole et le gouvernement a perdu tout contrôle des milices armées». En l’absence de revenus pétroliers, les fonctionnaires ne seront bientôt plus payés et l’Etat, qui vit sur ses réserves, est virtuellement en faillite. «C’est un terrible démenti pour les politiciens américains, britanniques et français qui voyaient dans l’intervention militaire en Libye l’exemple à suivre pour la Syrie», conclut The Independent.

Sinon effectivement pas trop moyen de trouver des infos, il y a ce compte rendu (russe) du 02 septembre:
http://www.cameroonvoice.com/news/artic ... 12330.html
Les autorités libyennes ont promis de juger le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam, en septembre. Le ministère public a annoncé qu’il comparaîtra devant le tribunal de première instance de Tripoli le 19 septembre. Cela aura-t-il lieu pour autant ? Là est la grande question.
Le fils de Kadhafi a été capturé par les insurgés en novembre 2011 et était détenu depuis lors dans la prison de Zintan. Les autorités locales ont ignoré les demandes du gouvernement d’envoyer Saïf al-Islam dans la capitale. Les régions libyennes sont de facto indépendantes et ne se soumettent pas au pouvoir central.
Zintan est loin d’être la seule ville qui n’obéit pas aux autorités officielles libyennes. Pour Oleg Fomine, coprésident du Comité russe de solidarité envers le peuple libyen, le fait est que, aujourd’hui, il n’y a pas vraiment de pouvoir unique en Libye.
« La Libye est scindée en différentes régions qui ne se soumettent pas au pouvoir central. Il y a même une fragmentation à un niveau moins élevé. En fait, ce sont des groupes de bandits, des bandes armées qui dirigent le pays. Ils dictent leur loi dans les régions où ils se trouvent. Cela veut dire qu’il n’y a pas de pouvoir central, et que le pouvoir est dans les mains de ces groupes armés, qui s’opposent régulièrement. »
Une des régions les plus problématiques est la Cyrénaïque. 80 % du pétrole libyen provient de là. Les revenus de sa vente ne remplissent pas les caisses de l’État parce qu’il est volé par les groupements des tribus locales et les islamistes. Mohamed Khalifa al-Cheikh, le ministre de l’Intérieur, a tenté de les combattre. Cependant, ayant pris conscience de l’inutilité de ses essais, il a récemment démissionné. Les experts prévoient que la situation va s’aggraver.
« Le pouvoir central s’affaiblit. Cela concerne surtout les relations entre Tripoli et la Cyrénaïque. En 1950, lorsque la Libye a obtenu son indépendance, le pays était composé de trois régions : la Cyrénaïque, la Tripolitaine et le Fezzan. Le Fezzan est une grande région déserte du Sud. La Tripolitaine, où se trouve la capitale Tripoli, et la Cyrénaïque, et son centre Benghazi, sont toujours en concurrence, » explique Benyamin Popov, directeur du Centre de partenariat des civilisations de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou.
Mouammar Kadhafi est originaire de Syrte, une ville de la Tripolitaine. Au temps de la Jamahiriya, les habitants de la Cyrénaïque pensaient que le dirigeant était plus bienveillant envers ses compatriotes et ils se sentaient donc défavorisés. Il n’est pas étonnant que les premières actions contre Kadhafi aient commencé à Benghazi justement. Cependant, après sa chute, il est apparu qu’il était l’élément qui maintenait la Libye unie. Benyamin Popov remarque que le système a commencé à s’effondrer une fois cet élément parti.
« Le pays se désintègre lentement sous nos yeux. Le fait que Zintan ne veuille pas donner Saïf Kadhafi le montre bien. Cela fait déjà trois fois que les tribus de la Cyrénaïque annoncent qu’ils veulent que Barka (c’est le nom de la région en arabe) devienne semi-autonome ou même totalement autonome. L’important pour eux est que la région ait ses propres lois et qu’elle dépende moins de Tripoli. »
Il faut ajouter que l’opération des forces de l’OTAN, qui a mené à la destitution de Kadhafi, n’a pas poussé que la Libye au bord du désarroi. Le fait est que des Touaregs servaient dans l’armée du chef de la Jamahiriya. Ce peuple vit dans la région à la charnière de la Libye, du Niger, du Burkino-Fasso, du Maroc, de l’Algérie et du Mali. Après la chute de Kadhafi, ces combattants très bien formés sont retournés dans leur patrie, au nord du Mali, et y ont créé leur propre État, l’Azawad. Les islamistes ont rapidement pris aux Touaregs le contrôle de plusieurs villes sur le territoire de l’Azawad, dont la capitale Tombouctou. Les séparatistes ont pu être maîtrisés seulement après l’intervention militaire française au Mali.
Artem Kobzev
Si on parle pas de la Libye, c'est parce qu'on parle de la Syrie ou de l'Egyptes avant tout.
Dernière modification par Superus le 05 sept. 2013, 13:07, modifié 1 fois.
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Re: Libye
Il y a aussi :
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... urite.htmlPana
jeudi 5 septembre 2013 11:14
Libye - Mise en place d'une Commission de crise pour régler les questions de sécurité
Le Congrès national général (Parlement) a décidé de la création d'une Commission de crise pour régler les questions de sécurité auxquelles la Libye fait actuellement face, a annoncé le porte-parole officiel du CNG, Omar Ahmeidani, lors d'une conférence de presse mardi à Tripoli.
La Commission sera composée de treize membres qui se réuniront quotidiennement pour prendre à bras-le-corps les problèmes sécuritaires qui plombent la relance du pays sur tous les plans.
Il s'agira notamment pour la Commission, dont la mission ne doit pas empiéter sur les tâches dévolues à l'armée, d'adopter les mesures nécessaires pour protéger les ports pétroliers, les sources d'eau et les postes frontaliers.
Elle est autorisée à faire appel 'aux médias et à prendre des contacts avec les chefs religieux, coutumiers et traditionnels des régions en troubles pour trouver des solutions à l'amiable aux problèmes'.
Selon le porte-parole du CNG, 'les agressions contre les attributs de souveraineté que sont l'eau et le pétrole menacent l'unité des Libyens et leur sécurité, tout en exposant le pays à des dangers réels'.
Il a mis en garde 'ceux qui donnent la priorité à leurs intérêts partisans et personnels au détriment de l'intérêt général'.
Les terminaux pétroliers sont depuis quelque temps le théâtre de sit-in et protestations, qui ont bloqué la production et l'exportation à partir de nombreux ports, entraînant des pertes financières estimées officiellement à cinq milliards de dollars.
Pana
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Re: Libye
La Libye importe du carburant à cause des troubles...
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 600142.php
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 600142.php
La Libye doit importer du carburant en raison de troubles
02/09 | 13:17
La Libye a entrepris d'importer du gazole et du mazout pour maintenir en activité ses centrales électriques, en raison d'un mouvement social qui s'est soldé par la fermeture de la plupart des gisements d'hydrocarbures de la partie orientale du pays, a déclaré lundi un responsable du secteur énergétique.
Aucune issue n'est en vue dans ce conflit, qui vise à réclamer l'autonomie de la Cyrénaïque et occasionne les plus graves perturbations dans l'industrie libyenne du pétrole depuis la guerre civile de 2011.
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Re: Libye
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... qaida.htmlLa nébuleuse islamiste qui a profité de l'anarchie provoquée par les événements annonciateurs de la chute de Mouammar El Gueddafi a mis à sac les arsenaux de l'ex-Jamahiriya libyenne.
La conjoncture politique qui régnait en Libye en 2011 avait permis à la branche maghrébine d'Al Qaîda de renouveler ses stocks d'armes et de munitions. De se doter d'un arsenal militaire ultrasophistiqué qui lui a servi à se redéployer au Sahel et dans la région du Maghreb pour mettre à genoux le Mali, le menacer d'implosion et faire preuve d'une audace sans précédent en s'attaquant au site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Algérie). Pour mener des actions de cette envergure, il est inutile de souligner qu'il faut trouver des sources de financement particulièrement colossales.
Les groupes terroristes qui ont fait des prises d'otages et essentiellement des enlèvements d'étrangers, leur terrain de chasse de prédilection, n'ont certainement pas perdu de vue qu'ils pouvaient bourrer leur coffre-fort à moindres frais en s'adjugeant une part des formidables revenus que constitue la commercialisation informelle du pétrole libyen.
Un scénario qui est loin de constituer une simple vue de l'esprit ou une hypothèse farfelue. Qui dit qu'il n'est déjà pas en train de se jouer? Au mois d'août dernier, le Premier ministre libyen avait déclaré que «la marine libyenne ouvrirait le feu sur tout cargo pétrolier - même sous pavillon étranger - s'il tentait de pénétrer dans les eaux territoriales sans contrat officiel avec une compagnie pétrolière». Ali Zeidan avait accusé les gardiens des ports de vouloir «exporter le pétrole pour leur propre profit». Qui sont ces gardiens chargés de la sécurité des exportations de pétrole libyen? «Dans l'Est, ces groupes se sont constitués sur des bases claniques et idéologiques, dans la mouvance islamiste», explique Patrick Haimzadeh, ancien diplomate à Tripoli et spécialiste de la Libye. Pas besoin de douter sur les accointances de ces groupes jihadistes. Qui mieux qu'Al Qaîda peut les incarner? La plupart d'entre eux portent son ADN et lui demeurent inféodés.
Comme ceux de l'Est libyen qui ont fait main basse sur un trafic qui a ses bases en Cyrénaïque. Une région qui produit près de 80% du pétrole libyen. Un business qui profite aussi aux tribus locales qui se sont soulevées contre Mouammar El Gueddafi en 2011, aux organisations islamistes qui y sont implantées et aux unités de garde-côtes dans les ports disposant de terminaux pétroliers à l'instar de Ras Lanouf, Brega, Sedra et Zoueitina. C'est par ces canaux que transite la majeure partie du pétrole libyen, avant de «s'évaporer». A qui est-il destiné? A qui profite t-il? Aux trafiquants s'accordent à dire des observateurs avertis de la scène politique libyenne. Les trafiquants de Cyrénaïque ont pris le contrôle de la situation et du flux pétrolier écrit sur son site Ria Novosti. «Ce n'était pas difficile: cette province de l'est, là même où la révolte contre Kadhafi a commencé en février 2011, n'est plus contrôlée depuis longtemps par les autorités centrales.
Les véritables 'patrons'' sont les tribus locales et les organisations islamistes radicales», souligne l'agence russe d'information internationale. Les Occidentaux quant à eux s'inquiètent. La production du brut libyen a chuté à moins de 100 000 barils par jour alors qu'elle tournait autour de 1,5 à 1,6 million de barils par jour en temps normal.
Dans un communiqué commun, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie ont exprimé leur inquiétude de plus en plus profonde et ont réitéré leur soutien aux «efforts du Premier ministre, Ali Zeidan et de son gouvernement pour trouver, le plus rapidement possible, des solutions pacifiques au blocage des exportations pétrolières libyennes». Pendant ce temps-là, Al Qaîda doit se frotter les mains.
Quand même bizarre ce silence quasi complet sur la Libye, par exemple je ne trouve aucune mention de ce "communiqué" dans la presse "mainstream" ...
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/2201a3c0 ... z2f8W5uR5FHigh quality global journalism requires investment. Please share this article with others using the link below, do not cut & paste the article. See our Ts&Cs and Copyright Policy for more detail. Email ftsales.support@ft.com to buy additional rights. http://www.ft.com/cms/s/0/2201a3c0-1a51 ... z2f8XFyj7V
“Once it became clear that this was about something more than money, we’ve assumed Libyan production will be disrupted for a while,” says one.
A prolonged disruption poses very different problems for individual companies, depending on the scale of their commitment to the country.
For Eni of Italy, Repsol of Spain and OMV of Austria, Libya accounts for 10 per cent or more of global production. Announcing second-quarter results Eni said that it would struggle to increase production this year if its African output remained subdued. Since then the situation in Libya has only deteriorated.
Encouraged by their domestic governments, European companies have also invested heavily in key Libyan infrastructure. In the past decade, Eni, for example, has opened a new field in the southern desert, built the Greenstream pipeline to export gas direct to Italy and developed a new export terminal at Mellitah, west of Tripoli.
“European companies do not have the option of walking away from Libya – it is too important a part of their global portfolio,” says Rebecca Fitz, director of upstream at PFC Energy, a unit of IHS.
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Re: Libye
http://www.lorientlejour.com/article/83 ... onale.htmlLe Premier ministre libyen demande une aide internationale
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Reuters | 17/09/2013 | 19h26
Le Premier ministre libyen Ali Zeidane a demandé mardi l'aide de la communauté internationale pour rétablir la sécurité dans son pays miné par l'instabilité politique et les manifestations dans le secteur pétrolier.
Le chef du gouvernement libyen s'est entretenu à Londres avec son homologue britannique David Cameron, qui avait été il y a deux ans l'un des artisans, avec Barack Obama et Nicolas Sarkozy, de la campagne militaire occidentale contre Mouammar Kadhafi, tué en octobre 2011 par les révolutionnaires.
LONDON (Reuters) – Libya’s prime minister on Tuesday appealed to the outside world to help restore security, as it combats political chaos and tries to restart oil exports crippled by protesters at a cost of $130 million a day in lost income. Ali Zeidan met with his British counterpart David Cameron, who two years ago was a driving force behind a Western military campaign that helped topple Muammar Gaddafi and aimed to encourage a stable democracy in Libya. That has yet to emerge. A combination of strikes, militias and political activists have blocked the majority of Libya’s oilfields and ports since end July but the government’s fledging army and police force are ill-equipped to deal with armed protesters. “If the international community does not help in the collection of arms and ammunition, if we don’t get help in forming the army and the police, things are going to take very long,” Zeidan said at a Libya investment conference in London. “The situation is not going to improve unless we get real and practical assistance.” Zeidan and Cameron discussed reducing the supply of arms in Libya and reintergrating militia members into normal life, a British statement said. Zeidan insisted that he still wanted to solve the crisis through dialogue rather than force. “We are going to work on solving this problem,” he said. “When blood is shed, the loss will be greater”. Tripoli has had some success with the restart of its biggest south-western oilfield on Monday but the bulk of oil production in the east is still paralysed. NOC was able to lift force majeure on its western ports of Zawiya and Mellitah as a result. The General National Congress’ crisis committee negotiated a deal with an armed group to allow the resumption of the El Sharara oilfield, which is expected to reach full capacity by Friday. The nearly two month disruption has led to loss of $7.5 billion in revenue for Libya and its foreign oil partners, Mustafa Sanalla, executive board member at the state National Oil Company (NOC) said. EXXON MOVE Western oil companies, which jostled for the chance to join Libya’s oil sector revival after the fall of Gaddafi, are losing faith. ExxonMobil (XOM.N), the world’s largest publicly-traded energy company, said on Tuesday it would cut back its staff and operations there as growing instability no longer justified a major presence. Royal Dutch Shell suspended drilling and abandoned exploration on two Libya blocks last year due to disappointing results and other firms have postponed exploration due to concerns about safety since the 2011 war. Marathon is considering the sale of its stake in a key Libyan oil consortium, sources told Reuters in July. The restart of El Sharara is expected to increase Libyan oil output to 400,000-450,000 barrels per day (bpd), Libya’s deputy oil minister Omar Shakmak said. “Before Sharara (resumed production) it was around 230,000 bpd, now we’re expecting 400,000-450,000 bpd,” Shakmak said. Once the 130,000 bpd El Feel ramps up, NOC board member Sanalla said he hoped output would reach 700,000 bpd by the end of the week. The El Feel field, operated through a joint-venture with Italy’s Eni (ENI.MI), was taking a bit longer to restart than El Sharara as additional equipment and power supply checks needed to be made. Libya’s pre-war capacity was around 1.6 million bpd. The El Sharara field operated through a joint-venture with Repsol (REP.MC) has a capacity of around 350,000 bpd, and flows were already starting to feed the 120,000 bpd Zawiya refinery, which has been running on alternative Brega oil from the east in recent weeks due to the shutdown. Despite the disruption and waning enthusiasm for new investment in Libya’s upstream, NOC hopes to raise production to 2 million bpd by 2017 while more than doubling the capacity of its Zawiya refinery, Sanalla said. (Editing by William Hardy)
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