Libye

[yvesT]

Une analyse de Bernard Lugan sur les "printemps Arabes" :

http://www.dailymotion.com/video/x14e4u ... mbediframe

Pour lui la Libye, c'est avant tout une guerre civile entre la Cyrénaique et la Tripolitaine (sur fond de multitude de tribus ou clans).

Note : à mon avis il se plante complétement sur la "volonté" des US de se retirer du moyen Orient, surtout basé sur l'argument "les US ou Amérique du Nord n'ont plus besoin du pétrole du moyen Orient ..."
Si ce désengagement se produit, ce sera du fait de ne pouvoir faire autrement.

Assez impressionnant comme la propagande " les US bientôt énergy independent" a pris.

Par exemple récemment dans le monde :

Les Chinois sont toujours des drogués de la voiture, que délaissent les jeunes Américains. Les Etats-Unis, qui vont bientôt recommencer à exporter du pétrole, connaissent des goulots d'étranglement dans leurs transports.

http://abonnes.lemonde.fr/economie/arti ... rie&xtcr=5

Quand les Etats Unis reste aujourd'hui le 1er importateur mondial : 8,4 millions de barils par jour. La Chine 5,4 (chiffres BP stats review 2013) Pour l'Europe (definition BP, très large) : 9,5 Et 8,4 sur une consommation totale de 18,5 , Chine 10,2 , Europe 18,5

Et sans compter le fait que le rôle "sécuritaire" des US au moyen Orient (ou en général), c'est aussi en contre partie marché du pétrole en $, $ monnaie de réserve, capacité des US à exporter des $ ..

[energy_isere]

....Note : à mon avis il se plante complétement sur la "volonté" des US de se retirer du moyen Orient, surtout basé sur l'argument "les US ou Amérique du Nord n'ont plus besoin du pétrole du moyen Orient ..."
Si ce désengagement se produit, ce sera du fait de ne pouvoir faire autrement.

Assez impressionnant comme la propagande " les US bientôt énergy independent" a pris.

. ..

oui, je lisais hier un article dans le Nouvel Obs papier ou le journaliste s' était aussi fait intoxiquer par cette propagande.

[nemo]

qui vont bientôt recommencer à exporter du pétrole

C'est vrai que ça c'est pas piqué des vers. A ce point c'est tout de même grave. Je suppose que d'ici 2020 ils auront déchanté.

[yvesT]

Libye: Seif al-Islam, le fils de Khadafi, pourrait être livré aux autorités

Par LEXPRESS.fr, publié le 18/09/2013 à 21:58, mis à jour à 22:05

Toujours détenu par le groupe d'ex- rebelles qui l'avait capturé en 2011, Seif al-Islam devrait normalement être transféré à Tripoli pour y être jugé. Mais les incertitudes persistent.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 83105.html

[marc0]

en tout cas si on arrive a se passer des 1 500 000 barils libyens du jour au lendemain c'est que le peak production est loin d'etre la...

[Rod]

en tout cas si on arrive a se passer des 1 500 000 barils libyens du jour au lendemain c'est que le peak production est loin d'etre la...

Ouais, sans compter ceux de l'Iran...

[yvesT]

1 mois ou 1 mois et demi ça reste "étalable" avec les stocks, et ne pas oublier que le pic pour la France (et toute l'OCDE), si on regarde côté consommation, il est clairement passé et depuis un moment.

[yvesT]

Sur RFI :

Le secteur pétrolier bloqué en Libye

Les combattants rebelles prennent position près du port pétrolier à Ras Lanouf, le 7 mars 2011.
Reuters/Asmaa Waguih
Par Marine Casalis

Depuis l'été, le secteur pétrolier libyen est quasi à l'arrêt. Après la révolution, il avait pourtant rapidement retrouvé son niveau d'avant-guerre de 1,6 million de barils par jours, mais, début septembre, la production a chuté jusqu'à moins de 100 000 b/j. La semaine dernière, les principaux champs pétroliers de l'Ouest ont réouvert, mais la situation reste bloquée dans l'Est du pays, la Cyrénaïque. Les mouvements fédéralistes de l'Est, soutenus par les gardes chargés de la sécurité des installations pétrolières, bloquent les sites depuis le 17 août. Rencontre avec le dirigeant d'un de ces mouvements.

Avec interview du dirigeant à écouter :
http://www.rfi.fr/emission/20130923-lib ... cyrenaique

[energy_isere]

La Lybie posséde encore en stock 6400 ''barils'' de Yellow cake d' Uranium, dont elle se demande quoi en faire.

Fate of Libya's 'Yellowcake' Uranium Still in the Air

National Journal September 23, 2013

Libya still has not decided what to do with uranium ore concentrate amassed under its late dictator, Agence France-Presse reported on Monday.

The country was reportedly holding 6,400 barrels of the "yellowcake" uranium at a warehouse in Sabha.

Foreign Minister Muhammad Abdul Aziz said his country "is trying to determine if the concentrated uranium can be used for peaceful nuclear energy purposes or sold to countries which use the product for peaceful purposes."

An independent think tank in Tripoli, though, has reportedly advised the government to use the material in its nascent nuclear-power program, as well as for "industrial and agricultural development."

http://news.yahoo.com/fate-libyas-yello ... itics.html

[yvesT]

Des pétroliers occidentaux se détournent de l'Afrique du Nord
04/10 | 17:10

L'instabilité politique héritée du "printemps arabe" et une réglementation plus contraignante incitent des compagnies pétrolières internationales à se poser la question du maintien de leur présence en Afrique du Nord, voire à envisager un départ.

La Libye et l'Algérie font partie des quatre plus gros producteurs de pétrole du continent africain et sont avec l'Egypte les principaux fournisseurs de gaz à destination de l'Europe.

Mais, contrairement à ce qu'espéraient certaines sociétés occidentales, ces Etats ne se sont pas transformés en pays de cocagne.

Le ratio peu favorable entre le coût de l'investissement et les bénéfices envisageables les ont incitées à se tourner vers des pays plus stables politiquement, comme la Tanzanie.

Au moins sept entreprises, dont cinq américaines, ont abandonné leurs projets, gelé leurs activités ou vendu pour plusieurs milliards d'avoirs en Libye, Algérie et Egypte au cours des 18 derniers mois.

"La situation politique a rendu les choses plus difficiles au Proche-Orient et en Afrique du Nord pour toutes les entreprises et les compagnies américaines n'ont pas d'attaches avec l'Afrique du Nord", explique John Hamilton, spécialiste de la région chez Cross-border Information, cabinet de consultants.

"Pour des compagnies comme Repsol, Eni, Total et même BP les choses sont différentes. Pour elles, ces larges réserves se trouvent sur le pas de leur porte et il est logique de s'accrocher", ajoute-t-il.

"Pour ExxonMobil, pourquoi se prendre la tête en Libye, dépenser des fortunes pour forer des puits dans une situation politique aussi complexe ? Si vous pouvez aller ailleurs et obtenir un bon retour (sur investissement) avec des risques politiques moindres, pourquoi ne pas le faire ?"

LA LIBYE EST COÛTEUSE

Exxon a annoncé en septembre une réduiction de ses activités en Libye. Royal Dutch Shell y a stoppé deux unités d'exploitation l'an passé. D'autres compagnies ne se sont pas pressées de reprendre leurs programmes d'exploration depuis la fin de la guerre civile de 2011.

Plusieurs exploitations et ports de transit ont vu leurs activités perturbées par des grèves et des blocus imposés par des activistes politiques ou des miliciens depuis juillet.

Repsol et Eni, opérant dans l'ouest de la Libye, ont vu leur production revenir à un niveau quasiment normal depuis la réouverture des sites le mois dernier.

En revanche, dans l'est de la Libye, certaines entreprises sont confrontées à un troisième mois de fermeture totale de plusieurs terminaux d'exportation.

"La Libye est un pays coûteux pour faire des affaires. Pour justifier ces conditions difficiles, les compagnies pétrolières ont besoin de découvrir de très bons gisements. Mais même avant la révolution, les résultats de la prospection ne répondaient pas aux attentes d'une manière générale", rappelle Beth Hepworth, codirectrice de Frontier Research and Advisory, société de conseil aux entreprises pétrolières.

LOGIQUE DE RESTER

En Algérie, l'attaque menée en janvier contre le site gazier de Tiguentourine dans le Sahara s'est traduite par un exode des expatriés et un renforcement des mesures de sécurité.

Avant cet incident, les conditions étaient déjà peu favorables. L'Américain ConocoPhillips avait annoncé l'an passé qu'il entendait vendre son exploitation algérienne à l'Indonésien Pertamina pour 1,75 milliard de dollars.

Hess cède l'un de ses deux sites en Algérie à Cepsa et le Britannique BG Group envisage de quitter le pays. Les coûts liés à un renforcement de la sécurité n'ont pas été compensés par un assouplissement de la législation sur les hydrocarbures.

La situation n'est pas plus prometteuse en Egypte, où deux années d'instabilité politique font craindre aux entreprises que le gouvernement ne soit pas en mesure de payer pour la production de ses besoins en gaz, sans parler de permettre le développement de nouveaux gisements.

Apache a annoncé en août avoir vendu ses possessions égyptiennes à Sinopec pour 3,1 milliards de dollars, répondant ainsi aux inquiétudes des investisseurs.

Mais pour ceux qui sont déjà trop investis, notamment les Européens, l'option de rester obéit à une certaine logique.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 613873.php

Libye: les conséquences de la crise pétrolière
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REUTERS/Ismail Zitouny
Par Marine Casalis

Depuis l'été, la production pétrolière libyenne a traversé de nombreuses crises et le pétrole est devenu une véritable arme de négociation politique. Or plus de 90% des revenus de l'Etat proviennent de la manne pétrolière. À court terme, les conséquences de cette crise ne se font pas encore sentir mais beaucoup s'inquiètent du long terme et remettent en question le dogme d'une Libye riche, surtout si elle ne retrouve pas rapidement son niveau de production proche de 1,6 millions de barils par jour.

http://www.rfi.fr/emission/20131004-lib ... ise-budget

Libye : 15 soldats tués dans une attaque contre un point de contrôle (Défense)

AFP | 05/10/2013 | 14h45

Quinze soldats ont été tués samedi dans une attaque contre un point de contrôle situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Tripoli, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'armée libyenne en cours de constitution.

"Un point de contrôle de l'armée au niveau de la région d'Al-Malti, entre Tarhouna et Bani Walid, a été attaqué samedi à l'aube par un groupe d'inconnus. Quinze soldats ont été tués et quatre autre ont été blessés", a déclaré Ali Cheikhi.

http://www.lorientlejour.com/article/83 ... fense.html

aussi :
http://abonnes.lemonde.fr/libye/article ... 96980.html

[yvesT]

Libye, Somalie : Washington "poursuit ses ennemis", malgré le "shutdown"

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 06.10.2013 à 10h07 • Mis à jour le 06.10.2013 à 13h49


"Shutdown" ou pas, les Etats-Unis ne baissent pas la garde, a fait savoir dimanche 6 octobre le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, après les raids des forces spéciales américaines contre deux chefs islamistes en Libye et en Somalie. "Les Etats-Unis ne cesseront jamais leurs efforts pour que les responsables d'actes de terrorisme rendent des comptes", a-t-il déclaré à la presse, en marge de réunions préparatoires au sommet de l'APEC (Asie-Pacifique) qui s'ouvre lundi sur l'île indonésienne de Bali.

Les raids lancés en Somalie et en Libye montrent que "ces membres d'Al-Qaida et d'autres organisations terroristes, même s'ils s'enfuient, n'arriveront jamais à nous échapper", a ajouté M. Kerry. "Nous allons continuer à essayer de les traduire devant la justice de manière appropriée avec pour l'objectif ultime de faire en sorte que ce genre d'actions cesse", a-t-il dit. Les forces spéciales américaines ont mené deux raids visant deux chefs islamistes soupçonnés d'actes terroristes, l'un en Libye, où ils ont capturé un des leaders présumés d'Al-Qaida, et l'autre en Somalie.

Des membres des forces spéciales américaines ont capturé en Libye Abou Anas al-Libi, l'un des leaders présumés d'Al-Qaida, recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Un autre raid, lancé cette fois en Somalie, a visé un autre islamiste non identifié appartenant lui au groupe somalien Chabab, dont on ne sait s'il a été capturé ou tué.

A lire : Les forces américaines capturent un leader d'Al-Qaida en Libye

Capture écran du site du FBI.

CONTRE LA PROLONGATION DU "SHUTDOWN"

Même si l'Etat fédéral reste paralysé par le "shutdown", un danger contre lequel le secrétaire d'Etat a mis en garde, le Pentagone a annoncé la réintégration de la plupart de ses employés civils en congé sans solde. Alors qu'aucun accord n'a encore été trouvé pour débloquer la situation, le Pentagone a annoncé la réintégration dès la semaine prochaine de "la plupart" des 400 000 employés civils du ministère de la défense qui étaient en congé sans solde.

Auparavant Barack Obama avait enjoint samedi ses adversaires républicains de cesser "cette farce" et d'adopter un budget alors que l'absence d'un budget pour l'année 2014 entamée le 1er octobre provoque la quasi paralysie de l'administration. Très impliqué dans le dossier, Barack Obama s'en est pris avec véhémence à ses adversaires républicains. "Allez-y et votez. Arrêtez cette farce. Mettez fin maintenant à la fermeture", leur a-t-il lancé dans son allocution radio-télévisée hebdomadaire.

A lire : "Shutdown" : Obama accuse les républicains de mener une "croisade idéologique"

La paralysie des services fédéraux américains, entrée dimanche dans son sixième jour, "affecte les affaires", a averti de son côté dimanche la secrétaire américaine au commerce, Penny Pritzker peu avant le sommet APEC. "Nous représentons une très importante source d'information pour les entreprises américaines et c'est un problème... Cela affecte les affaires et cela affecte l'aptitude des entreprises et des commerces à obtenir des informations", a ajouté le ministre, faisant en particulier référence aux données normalement disponibles sur le site du ministère du Commerce, fermé en raison de la paralysie. "J'espère donc qu'une solution sera vite trouvée. Cela a bien entendu des répercussions", a-t-il dit.

http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/art ... _3222.html

note : peut-être mieux dans un fil sur les US

Et :

Raid américain en Libye : Tripoli demande des explications

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 06.10.2013 à 13h31 • Mis à jour le 06.10.2013 à 14h22
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Le gouvernement libyen affirme, dimanche 6 octobre, ne pas être au courant de la capture sur son territoire de Nazih Al-Ragye, plus connu sous le nom d'Abou Anas Al-Libi, un leader présumé d'Al-Qaida, par des forces américaines. "Le gouvernement libyen suit les informations sur l'enlèvement d'un des citoyens libyens recherché par les autorités des Etats-Unis (...) Dès qu'il a entendu l'information, le gouvernement libyen a contacté les autorités américaines pour leur demander des explications à ce sujet", a indiqué le gouvernement de transition dans un communiqué publié à Tripoli.

Lire : "Libye, Somalie : Washington 'poursuit ses ennemis', malgré le 'shutdown'"

Le gouvernement libyen a par ailleurs exprimé son "souci de voir les citoyens libyens jugés dans leur pays, quelles que soient les accusations à leur encontre". Il a rappelé que la Libye était liée aux Etats-Unis par un "partenariat stratégique", en particulier dans les domaines de la sécurité et de la défense. "Le gouvernement espère que ce partenariat stratégique ne sera pas pénalisé par cet incident", a-t-il ajouté.
[....]

[yvesT]

ENI : la situation en Libye est inquiétante, le gisement de Wafa toujours fermé

23/10/13 à 14:27 - Dow Jones 0 Commentaire(s)


ROME (Dow Jones)--Les troubles en Libye sont préoccupants, dans la mesure où le gisement de gaz naturel de Wafa reste fermé, a déclaré mercredi l'administrateur délégué d'Eni (ENI . MI), Paolo Scaroni.

"Nous sommes inquiets du fait que le gisement de Wafa soit fermé [...] car il joue un rôle fondamental dans le projet gazier de Libye occidentale", a expliqué Paolo Scaroni lors d'une conférence à Rome. "Il n'y a aucune prévision quant à la date de son redémarrage", a-t-il ajouté au sujet du gisement exploité conjointement avec National Oil Company of Libya.

La Libye constitue un marché important pour Eni, et représentait environ 15% de la production totale de la compagnie basée à Rome avant l'éclatement de la guerre civile en 2011 qui a abouti au renversement du régime du colonel Kadhafi.

Les perturbations de la production pétrolière et gazière en Libye ont pesé sur les résultats du deuxième trimestre d'Eni. Les résultats du troisième trimestre sont attendus mercredi prochain.

Paolo Scaroni a aussi annoncé séparément qu'Eni allait enchérir sur deux blocs d'hydrocarbures offshore, pour lesquels sera lancé un appel d'offres le mois prochain en Birmanie. Les résultats de ces enchères sont escomptés au début de 2014. Eni s'est vu attribuer des contrats d'exploration sur deux blocs terrestres dans le pays, a également ajouté le dirigeant.

-Liam Moloney, Dow Jones Newswires

(Version française Céline Fabre)

Dow Jones Newswires

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseil ... 923004.php

Ou :
http://peakoil.com/business/eni-ceo-say ... y-worrying

[energy_isere]

Repsol annonce une découverte ''majeure'' de pétrole en dans le désert Lybien.

Sur un forage qui est le troisiéme de 8 puits d'exploration prévus.

Spain’s Repsol announces major oil find in Libya

The Associated Press Oct. 23, 2013

Spain's oil company Repsol has announced a high quality light oil find in Libya's Sahara Desert.

Repsol says the find was made in the Murzuq basin, located 800 kilometers (500 miles) south of the Libyan capital, Tripoli.

The company says in a statement Monday that the well was drilled to a total depth of 1,836 meters (3,280 feet) and has produced good oil flow during initial testing. It says the well gave 513 barrels of oil per day.

It's the third of eight wells that the Madrid-based company will drill in the 4,400 square kilometer (1,699 square mile) desert area.

Major international oil companies that operated in Libya before the 2011 uprising against Moammar Gadhafi have been working to restore the oil fields amid continued unrest in the country.

http://www.lasvegassun.com/news/2013/oc ... libya-oil/

[yvesT]

Après l’occupation de terminaux pétroliers, la Libye face à un "gouvernement local" en Cyrénaïque



A l’est de la Libye, les défenseurs du fédéralisme reviennent à la charge en annonçant, sur fond de persistance de blocage des terminaux pétroliers de la région, la formation d’un gouvernement local en charge de la gestion des affaires courantes de la région orientale. A Tripoli, le gouvernement central, très faible, semble minimiser l’importance de l’évènement.

Le gouvernement « local » de la Cyrénaïque, annoncé jeudi, à Ajdabiya (est), est composé de 24 ministres. Le gouvernement local couvre tous les domaines sauf la défense et les affaires étrangères. Le chef de ce gouvernement Abd Rabou al-Baraassi, a affirmé que l’annonce n’avait pas pour but « une partition mais la construction de la Libye dans le cadre d'un système fédéral". Mais ce ne sera pas un gouvernement désarmé puisque selon Baraassi, il est appuyé par la création d’une "Force de défense de la Cyrénaïque" et une division administrative de la région en quatre provinces. C’est un remake mais dans des conditions différentes de la proclamation de l’autonomie, le 6 mars 2012, par des chefs de tribus et des milices ont proclamé l’autonomie de la Cyrénaïque, région très riche en pétrole. Le chef du CNT (conseil national de transition) Moustapha Abdeljalil, avec réagit avec vigueur contre des « séparatistes » et avait accusé des pays arabes, sans les nommer, de « financer la sédition ». Un « Conseil intérimaire de Cyrénaïque » avait été annoncé sous la direction de Cheikh Ahmed Zoubaïr el-Senoussi, cousin de l'ancien roi Idriss al-Sénoussi 1969, mais il est resté sans lendemain malgré les craintes qu’il a suscité. En raison surtout de leur faible poids à Benghazi où les milices dominantes étaient hostiles au fédéralisme. La situation ne semble pas avoir fondamentalement changé à Benghazi, ce qui explique pourquoi les autonomistes font aujourd’hui de Barka leur capitale. Le fait que les partisans du fédéralisme bloquent des terminaux pétroliers dans l’est du pays n’est pas de nature à rendre leur cause défendable à Tripoli.

«Des terminaux pétroliers pris en otages »

L’annonce d’un « gouvernement local » ne semble pas constituer un problème immédiat pour Tripoli, mais la faiblesse du gouvernement central face aux milices rend la situation politique très volatile. Selon Abd Rabou al-Baraassi, le but de la création d’un gouvernement local est une «meilleure répartition des richesses » et à remettre en cause la gestion « centralisée » suivie par Tripoli. « Dire que ceux qui défendent le fédéralisme ne cherchent que le pétrole n’est pas logique. Le pétrole est à tous les libyens, nous ne faisons que demander le droit de Barka dans cette manne conformément à la Constitution de 1951 ». Les défenseurs de l’autonomie de la Cyrénaïque prônent un retour à la Constitution de 1951 qui organisait le pays en trois régions administratives historiques: la Cyrénaïque, la Tripolitaine (ouest) et le Fezzane (sud), avant la suppression du système fédéral en 1963. Mais la situation s’est aggravée ces derniers mois avec la « prise d’otages », selon la formule d’Ali Zeidan, de terminaux pétroliers par ceux qui en assurent la garde. Le blocage des sites a entrainé, selon les estimations, des pertes de 6 milliards de dollars depuis trois mois. Le chef de ces gardes, Ibrahim Jodhrane, s’est proclamé « président du Bureau politique » de la Cyrénaïque et a poussé vers la formation d'un gouvernement local. Pour alimenter les difficultés du gouvernement libyen, Ibrahim Jodhrane a déclaré qu’on lui a remis 30 millions de dinars (17,41 millions d'euros) en contrepartie de la levée du blocus des sites pétroliers. Tripoli a démenti, mais la polémique reste vive.

60% de la production pétrolière sous contrôle des milices

Des milliers de miliciens dirigés par Al Jordhane contrôlent des installations qui produisent environ 60% de la production pétrolière du pays. Le gouvernement de Tripoli n’a pas réagi officiellement. Un responsable, anonyme, cité par Esharqalawssat, affirme que les auteurs de ce « pas ne représentent pas tous les habitants de la région orientale. « Ce sont des illusions, ils ne représentent qu’eux-mêmes ». Abd Rabou al-Baraassi affirme que la création d’un gouvernement local vise à une «meilleure répartition des richesses ». « Dire que ceux qui défendent le fédéralisme ne cherchent que le pétrole n’est pas logique. Le pétrole est à tous les libyens, nous ne faisons que demander le droit de Barka dans cette manne conformément à la Constitution de 1951 », a-t-il déclaré. Le chef du « BP de la Cyrénaïque » affirme que le slogan du mouvement est « Barka est le début et la Libye est l’objectif ».

http://www.maghrebemergent.com/actualit ... aique.html
et :
http://www.letempsdz.com/content/view/104937/1/

[energy_isere]

Libye-Les salaires des employés du pétrole relevés de 67%

31/10

Le gouvernement libyen a ordonné un relèvement de 67% des salaires des employés du secteur public pétrolier dans l'espoir de mettre fin à trois mois de grèves et de troubles qui ont fortement réduit les exportations du pays.
Dans un communiqué diffusé jeudi sur son site internet, la National Oil Corp (NOC) précise que la hausse sera effective à partir du début 2014.
Le décret gouvernemental autorisant cette augmentation est daté du 27 octobre, jour où des manifestants ont bloqué les ports pétroliers de Zaouiya et Mellitah, dans l'ouest du pays.
La plupart des terminaux d'exportation dans l'est de la Libye sont fermés depuis juillet et les autorités s'appuyaient ces dernières semaines sur les ports de l'Ouest pour maintenir un minimum de ventes.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 624556.php