Que faire de son argent/son épargne ?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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ni chaud ni froid
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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par ni chaud ni froid » 23 juil. 2013, 18:01

Pour ma part je liquide mon livret A, cause Achat Immo et taux ridicule par rapport à d'autres placements.
lock-out pending...

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par osas09 » 01 août 2013, 12:52

La baisse du livret A c'est maintenant :lol:
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rico
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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par rico » 01 août 2013, 14:05

Ca tombe bien on va pouvoir vider ses comptes pour alimenter la hausse des tarifs de l'électricité en vigueur dès aujourd'hui aussi. =D>

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par Tovi » 01 août 2013, 15:01

Petit rappel , le rendement financier du PV tourne autour de 5%.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par energy_isere » 01 août 2013, 15:11

Tovi a écrit :Petit rappel , le rendement financier du PV tourne autour de 5%.
Merci la CSPE. =D>

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par osas09 » 01 août 2013, 18:42

pour ceux qui ont du mal avec les abréviations
CSPE?
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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par Remundo » 05 août 2013, 20:01

contribution au service public de l'électricité.

Attention aux raccourcis hâtifs, Energy, la part du PV est faible dans la CSPE...

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par energy_isere » 06 août 2013, 10:58

osas09 a écrit :pour ceux qui ont du mal avec les abréviations
CSPE?
infos de base ;) :
Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE)

ligne de facturation qui apparaît sur votre facture d' électricité, que ça soit EDF ou un autre.

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par energy_isere » 26 sept. 2013, 20:29

Collecte : le livret A fait un flop en août, l'assurance vie aussi

Pour la première fois depuis octobre 2010, la collecte du livret A a été nulle au mois d'août, à la suite, sans doute de la baisse de son taux de rémunération. On aurait pu penser que l'assurance vie allait profiter de cette désaffection. Il n'en a rien été. Si les réseaux ont collecté 7,1 milliards d'euros d'épargne, les rachats de contrats (retraits) ont été presque équivalents, à 7 milliards, selon l'Association française de l'Assurance.

Des évolutions erratiques

Auparavant, on pouvait relever un phénomène de vases communicants entre ces deux placements phare des Français. Ce ne semble plus être le cas. Après un début d'année en fanfare, lié à des facteurs techniques (transferts de l'épargne en actions vers l'assurance vie en raison de la hausse de la fiscalité sur les plus-values financières), ce placement connaît des évolutions erratiques.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... aussi.html

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par Tovi » 27 sept. 2013, 10:02

Le vase communiquant se fait en direction du Trésor Public désormais :-D
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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par energy_isere » 28 sept. 2013, 11:42

encore un tour de vis fiscal
PEA, assurance-vie, PEL, le coup de massue surprise

le 28/09/2013

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté la semaine dernière, a réservé une bien mauvaise surprise aux épargnants.

En effet, le gouvernement à modifié sensiblement la fiscalité de plusieurs produits d'épargne, comme le PEA, le PEL ou encore l'assurance-vie.

Ces derniers sont exonérés d'impôt sur le revenu sous certaines conditions de détention. Par contre, les épargnants payent les prélèvements sociaux sur les bénéfices. Néanmoins, la règle qui prévalait jusqu'à maintenant était d'appliquer le taux des prélèvements sociaux en fonction de la date d'antériorité des bénéfices.

Le taux de la CSG n'ayant cessé de flamber au cours de ces dernières années, elle touchait les revenus de ces produits de manière progressive. Ainsi, les gains réalisés entre 1990 et 1995 n'étaient pas assujettis aux prélèvements sociaux, à partir de 1997 la taxe était de 3,9 % puis progressivement elle montait jusqu'au taux actuel de 15,5 % en fonction de la date des gains réalisés sur ces différents produits d'épargne.

Désormais, la règle a bien changé et va pénaliser fortement ceux qui avait investi leur épargne à long terme. En effet, le gouvernement a proposé de supprimer la progressivité des prélèvements sociaux et d'assujettir l'ensemble des gains réalisés depuis 1997 au taux unique de 15,5 % !

Pour l'État, la mesure devrait rapporter environ 600 millions d'euros dès l'an prochain. Une mesure qui sort de nulle part et à laquelle personne ne s'attendait.

Les contribuables sont en outre totalement piégés puisque cette mesure s'applique depuis le 26 septembre c'est-à-dire le jour de son annonce. La communication du gouvernement laisse par ailleurs pantois, ce dernier indique qu'il a choisi cette voie pour une plus grande simplification... Peut-être faudra-t-il de remercier au passage de nous faciliter les calculs de prélèvements sociaux...
http://www.abcbourse.com/marches/pea-as ... _PX1p.aspx

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par energy_isere » 15 oct. 2013, 13:03

Pas de sortie de crise sans euthanasie des rentiers

Par Jean-Marc Vittori | 15/10 | Les Echos

Pour guérir d'un excès de dettes, un endettement encore plus grand est une impasse. Des économistes cherchent d'autres solutions, qui passent par l'impôt ou le défaut. Dans les deux cas, l'épargnant est le perdant.

Un drogué peut-il lutter contre une overdose avec un shoot encore plus puissant ? Evidemment non. Un ivrogne contre le coma éthylique en ouvrant une nouvelle bouteille ? Pas plus. Une économie contre un excès de dettes en empruntant encore plus ? Sans doute pas… sauf que les gouvernants des pays avancés racontent aujourd'hui le contraire. Cinq ans après avoir connu une terrible crise de surendettement, le monde occidental serait aujourd'hui reparti sur la voie de la croissance avec une dette encore plus élevée (à l'exception notable de l'Allemagne). Le fardeau dépasse pourtant désormais deux années de PIB. La faute à la dette publique, bien sûr, mais aussi à la dette privée. Dans un pays comme la France, la dette des entreprises et des particuliers a augmenté de 30 points de PIB en une décennie - autant que celle de l'Etat.

Au risque de se répéter, il n'y a que quatre moyens de se débarrasser de ce satané excès de dette. Le premier est la croissance, qui donne des moyens supplémentaires pour honorer ses engagements. Mais elle est plombée, à la fois par le fardeau financier, les destructions de capital humain et physique provoquées par la crise et des gains de productivité amoindris. Le deuxième est l'inflation, qui érode la valeur réelle de la dette et de son service. Mais le surplomb de dette freine les prix et les banques ont trop besoin d'argent pour faire circuler les énormes quantités fabriquées par les banques centrales. Sans oublier le vieillissement de la population, qui induit une préférence accrue pour une stabilité des prix préservant l'épargne. Le troisième moyen est la rigueur. On se serre la ceinture pour rembourser. Mais, à trop serrer, on risque l'étouffement, comme l'a montré l'histoire de l'Europe ces trois dernières années. Reste alors… le défaut.

Au début de la crise, il relevait de l'impensable - et de l'impensé. Le défaut était certes dans le champ du possible pour un particulier ou une entreprise, mais pas pour un Etat développé. La sphère financière a mobilisé tous ses canaux d'influence - déclarations publiques de dirigeants, lobbying dans les coulisses, doctes analyses d'économistes - pour expliquer qu'un défaut public mettrait par terre tout le système bancaire, et qu'il était donc inconcevable. Que le contribuable paie ! Le contribuable a donc payé. Et, tout en affirmant l'impossibilité du défaut, les banques privées s'y sont préparées en se délestant des obligations venant d'Etats jugés fragiles, tombées d'une manière ou d'une autre dans le giron public (symétriquement, les Etats ont adopté de nouvelles réglementations contraignant les banquiers à conserver des montagnes d'obligations publiques dans leurs bilans).

Malgré tout, trois défauts d'Etat ont eu lieu. Après des négociations homériques, les investisseurs privés ont dû accepter de perdre plus de 100 milliards d'euros en Grèce. Ils ont subi une restructuration de la dette en Irlande, d'une telle complexité qu'elle a échappé à la plupart des observateurs. Et à Chypre, les détenteurs de comptes bancaires ont été proprement ratiboisés sur leurs encours au-delà de 100.000 euros. Le défaut est désormais dans le paysage. Il est même envisagé pour la première puissance financière du monde ! A vrai dire, rien de neuf sous le soleil. Keynes avait envisagé le défaut pour la France des années 1920, surendettée par la guerre, avant de préconiser finalement l'inflation. A l'époque, le salut vint de la croissance…

Un défaut d'Etat a toutefois deux coûts majeurs. D'abord, le failli ne trouve plus de prêteur, au moins pendant un certain temps. Ensuite, une faillite pourrait déclencher un effet domino dans un système bancaire trop enchevêtré pour être lisible. Du coup, les économistes cherchent d'autres solutions, d'autres façons de voir. Dans un article académique paru le mois dernier, signé notamment par le prix Nobel 2011 Thomas Sargent, des chercheurs de la New York University et de Princeton ont bâti un modèle où le niveau de la dette publique n'a parfois aucune importance. Tout dépend des inégalités de revenus et de détention de la dette publique. « Pendant les récessions accompagnées d'inégalités accrues, il est optimal d'accroître les impôts, les transferts et la dette publique », estiment ainsi les auteurs.

Les experts du FMI sont aussi en quête. Dans leur dernier « Moniteur des finances publiques » titré « Taxing Times », ils explorent systématiquement les hausses d'impôt envisageables pour ramener les pays développés vers des trajectoires budgétaires soutenables. Ils recommandent une hausse de la TVA, un impôt inventé par la France, qui pratique un taux moindre que nombre de ses voisins. Ils estiment aussi qu'il y a de la marge pour l'impôt sur les patrimoines et sur le revenu des plus aisés. La France a ici moins de champ, les 10 % les plus aisés payant 54 % des impôts sur le revenu et cotisations contre 35 % en moyenne dans les pays avancés. Le FMI envisage enfin, dans un petit encadré logé après la conclusion, une taxe exceptionnelle de 10 % sur le patrimoine privé des Européens (net d'emprunts). Dans un article publié en 2011 , deux consultants du BCG, David Rhodes et Daniel Stelter, envisageaient un prélèvement analogue, de 11 à 30 % selon les pays. Keynes, lui, avait évoqué en 1926 un prélèvement général sur le capital. Ici, l'impôt n'est plus très éloigné du défaut. Pour sortir vraiment de la crise de la dette, il n'y a pas d'autre solution qu'une nouvelle euthanasie des rentiers. Elle reste à venir.

Jean-Marc Vittori
http://www.lesechos.fr/opinions/chroniq ... xtor=CS3-5

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par navidad » 15 oct. 2013, 15:26

Il y a quand même une grosse différence entre une euthanasie, et une réduction de 11 à 30 % des comptes d'épargne.

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par energy_isere » 15 oct. 2013, 15:37

navidad a écrit :Il y a quand même une grosse différence entre une euthanasie, et une réduction de 11 à 30 % des comptes d'épargne.
C 'est du journalisme grandiloquent.
;)

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Re: Que faire de son argent/son épargne ?

Message par Flora » 15 oct. 2013, 16:06

energy_isere a écrit :
navidad a écrit :Il y a quand même une grosse différence entre une euthanasie, et une réduction de 11 à 30 % des comptes d'épargne.
C 'est du journalisme grandiloquent.
;)
"L'euthanasie des rentiers", c'est surtout une citation d'une formule de Keynes... ;)

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