[Acteurs] Le secteur parapétrolier

[energy_isere]

669 millions de $ de bénefice en 2012 pour Halliburton.

Halliburton fait moins bien que prévu en 2012, mais un dernier trimestre prometteur

.........
Si le bénéfice net a, lui, fondu de 26% à 669 millions de dollars sur un an, c'est parce qu'il a pâti d'une charge exceptionnelle de 300 millions de dollars liée à l'incident du puits Macondo, à l'origine de l'explosion sur la plateforme de BP Deepwater Horizon le 20 avril 2010, responsable de la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.
.......

Chiffre d' affaire de 28.5 milliards de $ selon : lien


et pour Schlumberger :

5,58 milliards de $ de benefice 2012, pour 42,15 milliards de chiffre d' affaire 2012.

Schlumberger annonce ses résultats du quatrième trimestre et de l'exercice 2012

[energy_isere]

Pour Vallourec, le pétrole rit les autres activités pleurent

21 Fev 2013 Usine Nouvelle

Le groupe Vallourec voit la part du pétrole et du gaz croître dans son chiffre d’affaires, tandis que la pétrochimie, la mécanique et l’automobile sont en recul.

La présentation de résultats annuels de Vallourec, le spécialiste mondial des tubes sans soudure, a toujours cette saveur particulière : celle d’être un indicateur large de l’industrie mondiale. Cause en est, le groupe est présent dans l’amont d’une multitude de secteurs : le pétrole et le gaz, la pétrochimie, la production électrique thermique (centrales au charbon, au gaz, nucléaires), la mécanique, l’automobile... La stagnation de son chiffre d'affaires (+1% en 2012 à 5,3 milliards d’euros) ne reflète pas la disparité des résultats des branches du groupe.

Dans le gaz et le pétrole, le français affiche un chiffre d’affaires record de 3,2 milliards d’euros. Cela représente 61 % des ventes du groupe, contre 54 % en 2011 et 46 % en 2008. C’est le reflet, bien sûr, de l’activité élevée aux Etats-Unis en matière de gaz et huile de schiste et de production offshore dans le golfe du Mexique. La nouvelle usine américaine de Vallourec à Youngstown dans l’Ohio, qui vient d’entrer en service, va servir cette activité.

Baisse des demandes allemandes dans la mécanique

Le groupe pense que les énergies fossiles vont continuer à grandir dans son chiffre d’affaires. "Nous ne sommes qu’au début de la découverte des problèmes que posent le développement des énergies renouvelables. Plus on dépend d’énergies intermittentes, plus on a besoin de ressources flexibles comme les centrales à gaz", explique Philippe Crouzet. Le président du directoire de Vallourec juge, par ailleurs, que les pétroliers vont continuer à investir massivement dans l’exploration-production, notamment dans des environnements de plus en plus hostiles, ce qui sera… favorable à la vente de tubes premium du groupe.

Si le pétrole rit, il n’en va pas de même pour les autres activités. Le chiffre d’affaires de la pétrochimie recule de 4 % à 358 millions d’euros. Cela est dû à un marché très concurrentiel lié à une baisse de la demande en Europe, explique Philippe Crouzet. Dans la production électrique, le chiffre d'affaires recule de 9 % à 644 millions d’euros. Il faut y voir un accroissement de la compétition dans le domaine des centrales thermiques classiques. En revanche, le nucléaire limite la baisse des résultats grâce à une très forte demande en Chine et en France. Dans la mécanique et l’automobile, c’est une véritable chute de 21 % à 1 091 millions d’euros qui est constatée. Outre la récession européenne, le groupe pâtit dans l’automobile de la baisse des ventes au Brésil. Dans la mécanique, la cause est la baisse de la demande allemande, liée à une diminution des exportations vers la Chine.

http://www.usinenouvelle.com/article/po ... nt.N192026

[energy_isere]

Technip : Des résultats en forte hausse l’an dernier

25/02/2013 meretmarine.com

Un chiffre d’affaires en augmentation de 20.4%, des prises de commandes qui grimpent de 36.8% et un résultat net en croissance de 6.4%. Pour Technip, 2012 restera comme une bonne année. Le groupe français, l’un des leaders mondiaux des services parapétroliers, a atteint l’an dernier un chiffre d’affaires de 8.2 milliards d’euros, pour un résultat net de 539.7 millions d’euros.
Les prises de commandes ont atteint 11.65 milliards d’euros, portant la valeur des projets en portefeuille à 14.25 milliards d’euros (dont 6 milliards d’euros pour les projets sous-marins). « Notre carnet de commandes, indicateur important dans notre industrie, reste diversifié en termes de zone géographique, de segment de marché et de type de projet. Les projets que nous avons achevés et remportés en 2012 témoignent de notre volonté d’offrir à nos clients des solutions technologiques différenciantes et de nous impliquer très en amont dans le développement de leurs projets », affirme Thierry Pilenko. Selon le président de Technip, le groupe démarre l’année 2013 « avec un carnet de commandes significatif et rentable. Nos marchés, bien que compétitifs et dépendants de l’environnement économique mondial, restent solides et en croissance. Nos clients restent focalisés sur le renouvellement de leurs réserves et la hausse de la production à partir de zones et de réservoirs de plus en plus complexes. Ils cherchent à nouer des relations long-terme avec des partenaires capables de développer et déployer les technologies adaptées en alliant contenu national et exécution locale. Les investissements en amont devraient enregistrer une croissance à deux chiffres et plusieurs projets de développement pétroliers et gaziers de grande envergure dans l’offshore devraient être lancés dans les prochaines années. Le marché aval sera particulièrement dynamique dans la pétrochimie, notamment en Amérique du Nord »

Pour cette année, le groupe anticipe une nouvelle hausse de son chiffre d’affaires de 11 à 16%, soit entre 9.1 et 9.5 milliards d’euros.

On notera que pour accompagner la croissance de son activité et suite aux dernières acquisitions (Global Industries, Stone and Weber Process Technologies…), Technip a vu ses effectifs significativement renforcés. Il comptait, ainsi, 36.500 collaborateurs à travers le monde fin 2012, contre 31.000 un an plus tôt. L’internationalisation du groupe se reflètera dans la composition du nouveau Conseil d’administration, issu de la prochaine assemblée générale annuelle. Ses 12 membres (dont 5 femmes) seront de 7 nationalités différentes.

http://www.meretmarine.com/fr/node/72447

[energy_isere]

Le Bourbon Evolution 803, un nouveau navire IMR sous pavillon français

27/02/2013 meretmarine

3000 mètres sous l’eau, c’est le nouveau cap de l’industrie offshore. Le segment de l’ultra-profond est stratégique et Bourbon, actuel leader des services pétroliers dans le monde, y poursuit ses investissements. La compagnie vient de prendre livraison de son troisième navire de type IMR (inspection maintenance réparation) de type Bourbon Evolution 800. Comme à son habitude, Bourbon a commandé une série de navires. Les 10 Bourbon Evolution 800 l’ont été au chantier chinois Zehjiang de Fenghua, qui les livrés à un rythme soutenu. La tête de série, l'Ungundja, qui est immatriculé sous pavillon français, a été réceptionné par Bourbon fin 2011 et se trouve actuellement en Angola, où il travaille sous contrat avec Total. Le second, le Bourbon Evolution 802, pavillonné au Luxembourg, est entré en flotte fin septembre 2012, il opère actuellement au large du Nigéria. Le Bourbon Evolution 803, qui vient donc d’être livré, sera sous contrat en Malaisie et naviguera sous pavillon RIF (Registre International Français).



Les Bourbon Evolution sont des grands navires : 100 mètres de long, 21 mètres de large et 6.50 mètres de tirant d’eau. Et surtout ce sont des navires qui doivent savoir tout faire : du service offshore, de l’hôtellerie flottante, de l’intervention sur puits (inspection et réparation latéralement ou via un puits central) et même du test de puits (well-testing – où le navire peut se transformer en station de réception du brut extrait). Ils disposent d’un espace de pont de 1200 m², de 2 grues AHC (Active Heave Compensation) haute capacité (150 tonnes et 40 tonnes) capables de travailler en simultané et peuvent être équipés d'un ou deux ROV (robots télé-opérés). Le navire dispose également d’une capacité d’accueil pouvant atteindre 240 personnes.

http://www.meretmarine.com/fr/node/72496

[energy_isere]

BOURBON : résultats 2012 en forte hausse, cessions prévues pour réduire la dette

Bourbon a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires en hausse de 17,7% à 1,19 milliard d'euros, soutenu par l'accroissement de la flotte, l'amélioration des tarifs journaliers et un taux de change favorable. Tous les segments de navires contribuent à cette
croissance et, plus particulièrement, celui des Navires Offshore continental (+39,4%).
L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 35,3% à 406,2 millions, dopé par une plus‐value sur cession de 3 navires. Le résultat opérationnel (Ebit) a bondi de 89,4% à 161,1 millions. Le résultat net a été multiplié par 6 à 41,9 millions.

................

http://www.capital.fr/bourse/actualites ... tte-817283

[energy_isere]

CGG et Louis Dreyfus Armateurs naviguent en couple dans la sismique

16 Avril 2013 Usine Nouvelle

Les deux groupes français viennent de créer une coentreprise pour la gestion de cinq navires d’études sismiques 3D.

L’exploration des fonds marins pour trouver des gisements d’hydrocarbures est une spécialité française. La preuve avec CGG Veritas, le leader mondial de la sismique, qui a récemment acquis, pour 1,2 milliard d’euros, la division géophysique de son concurrent néerlandais Fugro. Aujourd’hui, il fait encore l’actualité en créant une coentreprise avec le groupe Louis Dreyfus Armateurs (LDA). Cet acteur majeur de la logistique portuaire et du transport maritime est devenu un spécialiste des défis technologiques en mer. Depuis des années, il noue des partenariats technologiques industriels pour le remorquage et le sauvetage, mais aussi pour la pose de câbles sous-marins et la recherche sismique offshore. Détenue à parts égales par les deux entreprises, GeofieLD Ship Management Services a pour mission de gérer, en optimisant leurs capacités, cinq navires d’études sismiques 3D de haute capacité appartenant à la flotte de CGG.

Les deux entreprises travaillent ensemble depuis deux décennies mais CGG, qui a signé le même type d’accord il y a deux ans avec l’armateur norvégien Eidesvik Offshore, semble vouloir limiter son nombre de partenaires. Les heureux élus bénéficient de liens resserrés pour affronter la houle concurrente.

http://www.usinenouvelle.com/article/cg ... ue.N195234

[energy_isere]

Le Deep Energy : "nouveau fleuron de la flotte de Technip"

07 MAai 2013 enerzine

La semaine dernière, la société Technip a officiellement baptisé son navire le plus récent de pose de conduites à Florø (Norvège) durant une cérémonie qui s'est déroulée sur le chantier naval de Westcon.

Selon Technip, le Deep Energy demeure le navire de pose de conduites "le plus rapide" et "un des plus grands" jamais construits dans l'industrie pétrolière et gazière, permettant des développements sous-marins dans des eaux peu profondes à ultra profondes, jusqu'à 3.000 mètres.



Par ailleurs, conçu spécifiquement pour des opérations en mer du Nord, dans le bassin Atlantique et pour des projets intercontinentaux, sa vitesse de croisière de 19,5 nœuds lui permet des transits rapides entre les sites de construction, augmentant ainsi sa disponibilité pour les clients.

Le Deep Energy est un navire DP classe 3 principalement élaboré pour la pose en déroulé de conduites rigides mesurant jusqu'à 18" de diamètre. Techniquement, il dispose d'une capacité de tension de pose dynamique maximale de 450 tonnes et est équipé d'un système pour l'installation des PLET*. Ce navire permet également l'installation de conduites flexibles, d'ombilicaux**, d'ombilicaux en acier et de nombreuses structures intermédiaires et de terminaison.

"Le Deep Energy s'inscrit dans la lignée des navires de pointe de la flotte de Technip, le Deep Blue et l'Apache II. Technip est fier d'ajouter ce nouvel actif à sa flotte car les capacités de ce navire de pose viennent étendre la large gamme de services intégrés que nous offrons d'ores et déjà à nos clients et leurs projets" a indiqué Thierry Pilenko, PDG de Technip.

* PLET: (pipeline end termination) structure de terminaison de pipeline sur laquelle se font les opérations de raccordement.
** Ombilical : assemblage de canalisations hydrauliques, de câbles électriques et de fibres optiques. Ce type d'assemblage est utilisé pour le contrôle des installations sous-marines.

http://www.enerzine.com/12/15718+le-dee ... hnip+.html

[energy_isere]

Usine Nouvelle du 20 Juin 2013

[energy_isere]

Veolia veut quadrupler son activité liée au pétrole et au gaz

05 Juillet 2013

Veolia Environnement a annoncé vendredi son intention de réaliser un chiffre d'affaires de 4 à 5 milliards d'euros auprès de l'industrie pétrolière et gazière d'ici à quatre ans, contre un milliard actuellement, pour bénéficier pleinement d'un secteur en forte croissance.

Le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets mise en particulier sur le pétrole et le gaz de schiste pour doper ses activités, qui vont de la gestion de l'eau des puits pétroliers au démantèlement de plate-formes offshore, en passant par le nettoyage des bacs de stockage.

"L'industrie du pétrole et du gaz connaît une croissance rapide, avec des volumes considérables. C'est une industrie riche, et donc pour nous une demande solvable, (...) où nous pouvons espérer une rentabilité attractive", a déclaré son PDG, Antoine Frérot, lors d'une réunion avec la presse.

"Le secteur du pétrole et du gaz ira plus vite que d'autres et le milliard que nous avons aujourd'hui sera plutôt de 4 à 5 milliards (...) dans l'atteinte de nos objectifs à quatre ans", a-t-il ajouté.

Veolia estime en particulier qu'il peut permettre à ses clients - parmi lesquels Royal Dutch Shell, BP, Chevron et Total - d'améliorer leur efficacité en matière d'utilisation de l'eau et donc de réduire leur impact environnemental et de faire des économies.

Ses activités dans l'eau représentent à elles seules 635 millions d'euros sur le milliard de chiffres d'affaires lié au pétrole et au gaz.

L'accent mis sur le secteur du pétrole et du gaz, que le groupe entend "privilégier", illustre sa volonté d'accroître son exposition aux pays émergents et aux industriels d'ici 2018.

Le PDG de Veolia Environnement a précisé que, sur les quelque 25 milliards d'euros de ventes annuelles du groupe, près de 30% étaient aujourd'hui réalisés auprès des industriels, soit 7,5 milliards.

Veolia estime également avoir construit 60% des installations mondiales de traitement de l'eau d'injection pour l'offshore profond et se dit présent sur un tiers du marché de l'eau liée au gaz non conventionnel, à peu près à égalité avec General Electric.

http://www.usinenouvelle.com/article/ve ... az.N200880

[energy_isere]

Technip profite du boom du pétrole brésilien.

Le spécialiste français de la gestion de projets industriels a annoncé ce lundi 12 août avoir remporté huit contrats avec le Brésilien Petrobras. Une belle opération dans une superpuissance pétrolière en devenir

12/08/2013 BFMTV

Bel été pour Technip au Brésil. Ce lundi 12 août, le parapétrolier a annoncé avoir remporté huit contrats auprès de la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras, pour un montant de 1,35 milliard d'euros. En juin dernier, le Français, spécialiste de la gestion de projets industriels, avait déjà décroché un contrat de 500 millions d'euros dans les eaux auriverde. Ces opérations témoignent du boom actuel du pétrole brésilien.

Si les réserves découvertes ces dernières années sont confirmées, le Brésil deviendra une superpuissance pétrolière, à l'égal du Venezuela. "Le Brésil devient majeur", disait ainsi le patron de Total au Brésil. Une petite phrase qui en dit long, car la major française est longtemps restée sceptique sur le potentiel du plus grand pays d'Amérique latine. Aujourd'hui, plus personne n'en doute : le pays est devenu incontournable sur la carte mondiale des richesses pétrolières.
...................

http://www.bfmtv.com/economie/technip-p ... 79926.html

[energy_isere]

600 millions de dollars pour les navires de forage dernier cri.

De nouveaux navires de forage en eaux ultra-profondes pour Pacific Drilling et Ocean Rig

le 04/09/2013 lemarin.fr


De même que le "Pacific Bora" (photo), le "Pacific Khamsin" sera déployé au large du Nigeria.
(Photo Pacific Drilling)

Pacific Drilling a annoncé avoir pris possession de son tout dernier navire de forage, le Pacific Khamsin. Construit par Samsung Heavy Industries, il va opérer au Nigeria pour le compte de Chevron dans le cadre d'un contrat de forage de 2 ans.

Le Pacific Khamsin est doté d'une technologie de pointe. Il peut forer dans des épaisseurs d'eau de près de 3 700 mètres (12 000 pieds) des puits allant jusqu'à 12 000 mètres (40 000 pieds) de profondeur.

La société Pacific Drilling, qui gère actuellement cinq navires de forage sous contrat client, a également trois navires de forage en cours de construction chez Samsung Heavy Industries, dont un sous contrat client.

Son concurrent Ocean Rig vient lui aussi de prendre livraison d'un navire de forage en eaux ultra-profondes. Egalement construit par Samsung Heavy Industries, l'Ocean Rig Mylos adopte le design Saipem 10000. Il est actuellement déployé au large des côtes brésiliennes. Il débute un contrat de 3 ans pour Repsol Sinopec Brazil. Il doit commencer ses opérations de forage en novembre 2013.

Par aileurs, Ocean Rig annonce la commande d'un neuvième navire de forage en eaux ultra-profondes chez Samsung Heavy Industries. C'est un navire de forage de septième génération, ce qui veut dire qu'il répond aux exigences plus sévères des opérateurs, suite à l'accident du puits Macondo.

Il disposera d'un système de positionnement dynamique de classe 3 (DP-3) et de blocs obturateurs de puits à double usage (dual BOPs). Le contrat est d'un montant approximatif de 600 millions de dollars. La livraison est prévue en 2015.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... n-rig.html

[energy_isere]

Pétrole : "une plateforme de forage d'un nouveau genre au large du Pérou"

10 Oct 2013 enerzine

Au large des côtes péruviennes, une plateforme de forage d'un nouveau genre vient d'être mise en service, un tout nouveau concept qui pourrait bien révolutionner l'exploitation pétrolière et gazière dans le monde.
Un nouveau type de plateforme de forage est arrivé dans le Pacifique, au large du Pérou. Celle-ci devrait réduire les coûts et délais d'installation d'une exploitation de forage.

« La tour flottante a été imaginée dans le but de raccourcir l'intervalle de temps qui sépare la prospection offshore et le début de l'exploitation. La solution passe par la construction et la pose d'une structure de forage et de production dans un délai court et pour un coût moindre », a expliqué Bao Nguyen, ingénieur projet chez GMC, l'une des entreprises impliquées dans le nouveau concept et la gestion du projet.

Ceci pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de plateformes plus simples à construire, plus faciles et moins chères à installer, transférables d'un lieu à un autre, n'importe où dans le monde.

En effet, il aura fallu seulement 13 mois pour concevoir, construire et acheminer la plateforme de production CX-15 de BPZ Energy, première à mettre en œuvre le principe de la tour flottante, au milieu du champ de Corvina, dont la production est estimée à 12.200 barils de pétrole et 362.000 m2 de gaz par jour.



La coque de la tour flottante est constituée de quatre tubes cylindriques et d'un pieu d'aspiration central. Chaque cellule mesure 8,4 m de diamètre et 60 m de longueur. Le pieu d'aspiration central, intégré dans la coque, fixe la structure au fond marin. La tour flottante de 2 500 tonnes est surmontée d'un pont de 1.500 tonnes qui supporte l'équipement de forage.

Le « floatover », à savoir la pose du pont de production sur la tour, est une opération délicate. Trelleborg a fourni les amortisseurs de pose (Leg Mating Units, LMU) ainsi que les absorbeurs de chocs (Deck Support Units, DSU) pour le projet. Ils ont pour fonction d'amortir les charges pendant le floatover. « Le service clients du Groupe et les références ont été décisifs dans notre choix », précise Bao Nguyen.

"La rapidité de la phase d'étude a été un élément critique pour coller avec le planning d'installation. La pose a eu lieu en pleine mer où les conditions peuvent être difficiles et la houle forte. De plus, la période propice au floatover était très limitée. En tenant compte de ces facteurs critiques, les formes des LMU et DSU ont été calculées avec précision à l'aide de notre propre méthode d'analyse par éléments finis" a expliqué JP Chia, directeur technique chez Trelleborg Offshore & Construction à Singapour.



Trelleborg a mené le processus de conception et de livraison en quatre mois, ce qui constitue un record" a ajouté Vincent Tan, directeur ventes et marketing chez Trelleborg.

Bao Nguyen a précisé qu'un seul bateau suffit pour la pose de ce type de plateforme, ce qui représente un atout très important en termes de coût : "Le navire intervient à la fois dans le transport et l'installation. Les structures fixes ont besoin d'un bateau transporteur et d'une barge-grue coûteuse pour les opérations de levage. Ce projet a été la première opération de floatover réalisée à partir d'un bateau transporteur. Les mouvements de celui-ci et la conception de la structure en porte-à-faux avaient été minutieusement calculés."

"Ce genre de structure est adapté à des profondeurs de 50 à 280 m et convient à tous les types de champs : pétrolifères, ressources en gaz ou combinaison des deux. L'équipement de forage et/ou de production peut être modulaire pour mieux correspondre aux besoins des activités. La tour flottante est apte à servir dans les régions sismiques car elle supporte mieux les charges sismiques que les plateformes fixes. De plus, elle est transférable, ce qui réduit le coût global d'investissement dans un nouveau gisement."

La conception de la tour est basée sur la technologie S.P.A.R. qui semble avoir fait ses preuves dans les exploitations offshore de par le monde. Vu le succès du projet péruvien, l'extension de ce concept aux principales régions d'exploitation du monde est actuellement à l'étude.

http://www.enerzine.com/10/16349+petrol ... erou+.html

[energy_isere]

Fos-sur-Mer : Eiffage livre deux modules de plate-forme pétrolière au groupe Total

15 Oct 2013 lemarin.fr



Le savoir-faire français en matière d’offshore pétrolier a aussi des retombées industrielles en France. Le groupe Eiffage Construction Métallique vient de livrer à Total deux modules destinés à une nouvelle plate-forme pétrolière devant opérer au Nigéria, dans le cadre du projet Ofon. Le premier module est dédié à la restauration, aux vestiaires, aux salles de réunion. Le deuxième module accueille les systèmes électriques, la production d’eau douce, la climatisation. La plus grosse réalisation en France d’Eiffage Construction Métallique pour l'offshore, qui y a consacré 3,3 milions d’heures de travail.

Les deux modules quitteront Fos par barge le 27 octobre pour rallier le golfe de Guinée. Relevant d’un jeu de construction géant, ils seront installés sur place par Saipem, avec l’aide d’une autre entreprise française, Ponticelli. La plate-forme de production est, quant à elle, construite en Corée Hyundai. Au total, afin d’assurer la hausse de production du projet Ofon, qui doit passer de 30 000 à 90 000 barils par jour, 24 nouveaux puits vont être forés. Quatre plate-formes seront installées : une pour les quartiers « vie », deux plate-formes satellites de forage et une plate-forme principale de production.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... total.html

[energy_isere]

Sismique: CGG va restructurer sa flotte

lemarin.fr 18/12/2013


Le "CGG Princess" pourrait être concerné par la restructuration.

Le champion français des études sismiques CGG annonce une nouvelle restructuration de sa flotte dans les trois ans à venir. Celle-ci compte 21 navires après la reprise de l’activité géosciences du néerlandais Fugro. CGG indique souhaiter se recentrer sur ses navires "haut de gamme", sans préciser combien et lesquels, et sur les activités "à forte valeur ajoutée technologique".

Ces activités "à forte valeur ajoutée technologique" sont des contrats demandant une grande quantité de streamers, un positionnement dynamique 3D et 4D, les solutions les plus récentes développées par la filiale équipements Sercel, et une acquisition à large bande de fréquences.

Les Pacific Finder et Princess, les plus petits navires de la flotte, sont probablement sur la sellette. Tous les autres navires affichent des capacités élevées. Ils sont soit récents, soit récemment bénéficiaires de lourds investissements. On peut imaginer aussi que CGG privilégiera ses partenariats revus récemment avec Eidesvik et LD Armateurs.

L’acquisition marine, très gourmande en investissements, reste le secteur d’activité qui délivre la plus faible marge opérationnelle du groupe, autour de 5 % contre plus de 25 % pour Sercel. Mais l’intégration verticale garantit une forte présence auprès des clients.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... lotte.html

[energy_isere]

Une plateforme pétroliere en construction dans un chantier naval Sud Coréen coule ..... à quai !

Couler est un grand mot puisque qu' elle repose au fond du quai et que la plate forme n' est pas submergée.

Ca va étre un beau bazar pour la remettre à flot, souvenez vous du ferry qui avait la méme chose dans le port de marseille cette année.
Le client est BP.

Rig Under Construction Sinks at Daewoo Shipyard in South Koreaby Reuters

Rigzone news December 30, 2013

A rig under construction at a Daewoo shipyard in South Korea, ordered by Norway's Odfjell Drilling and intended for use by BP, sank on Saturday, a contractor who had staff working on board at the time of the accident told Reuters.

The incident was at a shipyard owned by Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering (DSME) off Geoje Island on the south coast.

"The rig has sunk and lies on the seabed by the quay. It is not submerged," said Tor Henning Ramfjord, chief executive of National Oilwell Varco Norway.
................

http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... outh_Korea