Faire décroitre les 1 % , pour commencer, donnerait un peu d'air à tout le monde....

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Si ça ne t'embête pas, j'aimerais bien que tu étayes ton propos. Parce qu'ici il me semble que pas mal de monde est d'accord pour considérer l'énergie comme étant à la base de notre confort (inconfort en cas de manque d'énergie) matériel, alimentaire, thermique, notre capacité de voyager, etc.EPE_bel a écrit :Je ne pense pas que l'émission de GES soit un bon critère.Alturiak a écrit :Que veux-tu dire par là ? Car en prenant pour référence de richesse l'émission de GES (actuelle mondiale) et en la répartissant équitablement on obtient pour chaque terrien la moitié des émissions d'un français ou d'un suisse. Ca me paraît bien plus (riche) que de la survie.
Je suis bien conscient qu'une telle misère existe, et est loin d'être marginale. Simplement la moyenne c'est 50% du niveau de vie d'un français ou d'un suisse. Pas la mort, ni même la survie.EPE_bel a écrit :Par exemple il y a plusieurs centaines de millions de chinois qui vivent comme des européens ou presque. Mais la majorité vit encore comme au 19ème siècle. Ne parlons même pas de l'Afrique. Et même, ici, en Europe, une part pauvre de la population en est juste à se demander ce qu'ils vont bouffer demain ou comment il vont payer le loyer. Les besoins primaires. A ceux là pas la peine de parler de consommation responsable, de panneaux solaires ou de chaudière à condensation. Ils achètent de la bouffe industrielle premier prix et se chauffent avec un poêle à pétrole.
Je suis d'accord avec toiFowler a écrit :+ 1,
Faire décroitre les 1 % , pour commencer, donnerait un peu d'air à tout le monde....
Demande à l'ouvrier chinois sous-payé qui habite sous les cheminées des centrales électriques au charbon si ses émissions de GES contribuent à son confort. L'Iphone ou la paire de Nike qu'il fabrique contribue certainement au confort de quelqu'un, mais rarement dans son pays. Ou, pris dans l'autre sens, l'européen moyen profite d'un confort qui a émis des GES ailleurs, puisque la plupart des grosses industries émettrices ont été délocalisées.Alturiak a écrit :Si ça ne t'embête pas, j'aimerais bien que tu étayes ton propos. Parce qu'ici il me semble que pas mal de monde est d'accord pour considérer l'énergie comme étant à la base de notre confort (inconfort en cas de manque d'énergie) matériel, alimentaire, thermique, notre capacité de voyager, etc.
Retire 50% du salaire moyen français et vois ce qu'il reste hors des besoins primaires. Les premières économies sont relativement faciles à supporter, on ne voyage plus, on se sort plus, on se passe de resto, on achète moins de viande, on descend en gamme sur tous les éléments de confort. Mais à un moment ça coince, on arrive à l'os, juste le nécessaire, se loger, se vêtir, se chauffer, s'alimenter, se soigner. Si ce n'est pas encore la mort, ça commence à ressembler au mode survie. Et les plus misérables sont déjà en plein dedans.Je suis bien conscient qu'une telle misère existe, et est loin d'être marginale. Simplement la moyenne c'est 50% du niveau de vie d'un français ou d'un suisse. Pas la mort, ni même la survie.
Tout à fait d'accord, même si tu es HS (par rapport à notre discussion).EPE_bel a écrit :Demande à l'ouvrier chinois sous-payé qui habite sous les cheminées des centrales électriques au charbon si ses émissions de GES contribuent à son confort. L'Iphone ou la paire de Nike qu'il fabrique contribue certainement au confort de quelqu'un, mais rarement dans son pays. Ou, pris dans l'autre sens, l'européen moyen profite d'un confort qui a émis des GES ailleurs, puisque la plupart des grosses industries émettrices ont été délocalisées.
Je ne savais pas que dans les années 50 on était en mode survie en France.Retire 50% du salaire moyen français et vois ce qu'il reste hors des besoins primaires. Les premières économies sont relativement faciles à supporter, on ne voyage plus, on se sort plus, on se passe de resto, on achète moins de viande, on descend en gamme sur tous les éléments de confort. Mais à un moment ça coince, on arrive à l'os, juste le nécessaire, se loger, se vêtir, se chauffer, s'alimenter, se soigner. Si ce n'est pas encore la mort, ça commence à ressembler au mode survie.
EPE_bel a écrit :Retire 50% du salaire moyen français et vois ce qu'il reste hors des besoins primaires.
Alturiak, tu ne prends pas en compte 50 ans d'inflation.Alturiak a écrit :Je ne savais pas que dans les années 50 on était en mode survie en France.
Effectivement, ce n'est pas agréable d'habiter sous les cheminées d'une centrale à charbon, mais ce n'est pas de la faute du CO2, mais des autres polluants (particules, NOx, Soufre) ! Le CO2 n'a aucun impact en termes de santé, de qualité de l'air percue, bref de qualité de vie immédiate.EPE_bel a écrit : Demande à l'ouvrier chinois sous-payé qui habite sous les cheminées des centrales électriques au charbon si ses émissions de GES contribuent à son confort.
Je ne savais pas que la tonne de CO2 était soumise à l'inflation.phyvette a écrit :EPE_bel a écrit :Retire 50% du salaire moyen français et vois ce qu'il reste hors des besoins primaires.Alturiak, tu ne prends pas en compte 50 ans d'inflation.Alturiak a écrit :Je ne savais pas que dans les années 50 on était en mode survie en France.
En 1960 une famille vivait très bien avec 150 € net par mois. Une 2CH neuve coûtée autour de 1000 €. Un appat de trois pièces dans le 75013 se vendait 3 millions de centimes, soit dans les 5000€ si je ne m'abuse, l'once d'or valait ; pour l’anecdote 35 us$.