Conséquences économique de la chute des cours du pétrole 2014
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- kercoz
- Hydrogène
- Messages : 13619
- Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
- Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
En fait , la baisse des courts pourrait avoir comme raison ( non unique) de ne pas "gaver" l' EI , qui brade son petrole actuellement à 20 $ .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
- Remundo
- Hydrogène
- Messages : 9608
- Inscription : 16 févr. 2008, 19:26
- Localisation : Clermont Ferrand
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
oué enfin s'il faut foutre un dumping-boxon international sur le prix du pétrole pour concurrencer les trafiquants de Daesh qui vendent à peu près rien en comparaison des majors que sont le Qatar ou l'Arabie Saoudite...
Si on veut écraser Daesh, c'est à coup de canon qu'il faut le faire, pour une fois de manière légitime. Que l'Occident nettoie la merde qu'il a créée en voulant faire le malin en Syrie : les combattants de la liberté démocratique sont maintenant des tyrans sanguinaires islamistes. Pourtant ce sont les mêmes : des mercenaires opportunistes animés par le fanatisme d'Allah et la volonté d'instaurer un "califat".
Si on veut écraser Daesh, c'est à coup de canon qu'il faut le faire, pour une fois de manière légitime. Que l'Occident nettoie la merde qu'il a créée en voulant faire le malin en Syrie : les combattants de la liberté démocratique sont maintenant des tyrans sanguinaires islamistes. Pourtant ce sont les mêmes : des mercenaires opportunistes animés par le fanatisme d'Allah et la volonté d'instaurer un "califat".
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
un point de vue Russe :
lire ici : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/2 ... 281796683/Pressions pétrolières. Veut-on faire imploser la Russie et l’Iran ?
30 décembre 2014, lavoixdelarussie
Le cours du pétrole ne cesse de dégringoler depuis juin. Pis encore ! Sa chute vertigineuse entraîne à sa suite celle du rouble, d’une part, tout en attisant les inquiétudes et les soupçons de l’Opep, d’autre part. Viserait-on à dessein certains pays peu commodes tels que la Russie et l’Iran ?
Aucune raison objective ne saurait en effet expliquer la chute du baril sauf si l’on garde en vue que les pays producteurs ne sont pas ceux qui fixent les prix de cette production. L’or noir, sera-t-il la sauce à laquelle on nous resservira, réchauffée, l’ingérence jusqu’au-boutiste d’un Empire qui selon la très juste métaphore de Pierre Vaudan ne veut pas mourir dans son lit?
S’il est vrai que les dégringolades du pétrole ne semblent guère tenir à une chute de la demande mondiale comme le sous-entend le mainstream médiatique occidental, on pourrait néanmoins s’interroger sur les limites de l’éventuelle connivence du couple USA/Arabie Saoudite. Certains experts évoquent une initiative conjointe visant à noyer l’Axe de la Résistance, la Russie étant plus particulièrement visée vu le rôle aberrant qu’elle a joué d’abord dans le dossier iranien, ensuite syrien. D’autres analystes sont plus prudents considérant que Riyad espérerait plutôt contrer autant que possible l’arrivée sur le marché des huiles de schistes. Les deux hypothèses, se contredisent-elles véritablement ? Après tout, la fracturation hydraulique du schiste présente des conséquences néfastes pour l’environnement, il n’est donc pas certain que les USA soient bien affligés de la riposte saoudienne.
Ce qui est en revanche est flagrant, ce sont les répercussions que cette spéculation fondamentale aura (et a déjà) sur la Russie sachant entre autres que le prix du gaz naturel est largement indexé à celui du pétrole et que, très clairement, le cours du rouble est en principe parallèle à celui du pétrole, spéculatif à l’image du dollar. La dévaluation du rouble entraînant une inflation galopante, les masses pourraient être amenées à réagir en pointant du doigt l’incompétence du Kremlin. Ne serait-ce pas, in fine, l’objectif poursuivi, car nous sommes un peu dans une logique de course contre la montre ? Soit le processus de dédolarisation au coeur des BRICS aboutit et frappe lourdement l’Empire ce qui, faute de moyens, le conduirait à lâcher prise en Iran et en Syrie, soit les tendances s’inversent, la multipolarisation du monde est partie remise (ou annulée ?) et les States prorogent leur durée de vie aux dépens d’une UE vassalisée, d’une Syrie détruite comme l’Irak et d’une Russie affaiblie au maximum.
Ces réflexions formulées, j’ai le plaisir de donner la parole à M. Bassam Tahhan, géostratège de renom très versé dans la réinformation.
........
........
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
Tullow Oil va sans doute licencier 2000 personnes suite à l' effondrement du prix du pétrole.
https://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/ ... rices_BiteTullow To Begin Oil Sector Job Purge As Weak Prices Bite
LONDON, Jan 13 (Reuters)
Oil producer Tullow Oil is planning to cut some of its 2,000-strong workforce, a source familiar with the company said, starting an expected avalanche of job losses in the sector as companies struggle to cope with the slump in oil prices.
Oil companies across the globe have been hit by a 60 percent drop in crude prices in seven months, putting them under pressure to find new areas of their businesses where costs can be trimmed.
"Tullow will be a smaller company," the source said, but gave no indication on the number of jobs likely to be cut.
London-listed Tullow Oil employs more than 2,000 people across 22 countries, with its African operations accounting for half the total workforce.
The company has already cut its capital expenditure plans for this year to $300 million, down from $1 billion invested in the first half of 2014 alone.
It has also placed some of its smaller African offshore drilling projects under review in an attempt to rein in exploration costs.
Ratings agency Moody's said it expected staff reductions at integrated oil companies this year as part of their efforts to rein in costs.
Analysts at Barclays predicted that oil majors' capital expenditure will fall by an average of 7 percent in 2015, with a sharper focus on operating expenses, which include salaries.
British oil major BP has already announced a $1 billion restructuring programme that will involve thousands of job cuts. Rival Shell, meanwhile, has said that it will cut 5-10 percent of workers at its Albian Sands mining project in Canada.
- mobar
- Hydrogène
- Messages : 19835
- Inscription : 02 mai 2006, 12:10
- Localisation : PR des Vosges du Nord
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
Il suffirait que les US ramènent leur production au niveau de celle de 2010 (date du boom de pétrole de roche mère) pour que les cours remontentkercoz a écrit :En fait , la baisse des courts pourrait avoir comme raison ( non unique) de ne pas "gaver" l' EI , qui brade son petrole actuellement à 20 $ .
Ce sont les seuls qui produisent plus qu'a l'époque (4 millions de baril de plus)
http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/10/ ... ssez-cher/
Lorsque le baril était à 100 $, 500 000 bl/jour de plus que la demande suffisait à lui faire perdre 5$
On est dans les clous du jeu de cons, ou tous les producteurs perdent et les consommateurs se frottent les mains
Tant mieux pour nous, on devrait même en profiter pour réduire encore notre consommation
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
http://www.usinenouvelle.com/article/pe ... ur.N307967Pétrole : la crise est une occasion "d’assainir le secteur"
Par Myrtille Delamarche - Publié le 16 janvier 2015, Usine Nouvelle
ENTRETIEN Pour Jean Ropers, président du groupement pétrolier GEP-AFTP (association résultant de la fusion en 2011 du Groupement des entreprises parapétrolières et paragazières et de l’Association des techniciens et professionnels du pétrole), l’indispensable réduction des coûts dans la filière pétrolière va contribuer à assainir le secteur, en mettant fin à certaines dérives.
Comment le secteur pétrolier vit-il la chute actuelle des cours du pétrole ?
Nos adhérents sont inquiets. Certes, les développements lancés seront menés à bien, les champs déjà développés vont continuer à produire et nécessiteront suivi et maintenance, mais la profession est quand même pénalisée par la situation actuelle. D’une part, nous sommes affectés par la réduction des investissements lourds, liée à la volonté, depuis quelques années déjà, de réduire les coûts de développement et de production. D’autre part, nous subissons un coup d’arrêt sur les futurs projets considérés comme pas assez rentables au vu du cours actuel du pétrole.
Il faut se rendre compte que les compagnies internationales ne travaillent pas seules : les champs pétroliers sont généralement opérés par des regroupements de compagnies. Il suffit que l’une d’elles souhaite décaler le démarrage d’un projet pour que celui-ci soit reporté.
Il faut aussi considérer que la saine concurrence entre fournisseurs d’équipements et de services parapétroliers devrait connaitre une vigueur nouvelle. En conséquence, les coûts de développements qui seront lancés dans cette période nouvelle et les coûts opérationnels devraient montrer une baisse sensible.
Qui sont les premières victimes ?
Les effets de la concurrence accrue se ressentent d’abord tout en amont de la filière, dans la géophysique. D’où les difficultés actuelles de CGG et de ses concurrents. Après la phase d’évaluation des bassins sédimentaires vient celle de l’exploration proprement dite des prospects identifiés. Ce sera donc le tour des foreurs.
Doit-on s’attendre à des coupes dans les effectifs ?
Ce n’est pas la première fois que l’on connaît de telles variations du coût du baril. Ces dernières année, de nombreux postes ont été occupés par des consultants, souvent de jeunes retraités qui vont être libérés... Ensuite viendra le tour des CDD, puis éventuellement des CDI. Les impératifs du contenu local (personnel et services régionalisés) ne seront sans doute pas impactés.
Dans la hausse récente des coûts de développement, il y avait une composante matières premières et une composante coût de l’énergie (notamment de fuel pour les bateaux participant au développement offshore), mais il y avait également une importante composante de ressources humaines. Les organigrammes étaient truffés de personnes contractées qui n’avaient pas toujours intérêt à proposer des solutions satisfaisantes aux problèmes qui pouvaient se poser. Cette sortie des contractés est un premier assainissement du secteur, qui va voir se concentrer les expertises professionnelles.
Et en termes de types de gisements ?
A 60 dollars le baril, peu de forages profonds passent la rampe. J’étais moi-même un peu surpris de voir qu’on envisageait des forages à 3000, 4000, voire 5000 mètres d’eau. Généralement, à ces profondeurs, on est hors des zones d’intérêt exclusif des pays limitrophes. La situation actuelle va peut-être permettre un éclaircissement des conditions d’exploration de ces zones, qui sont situées hors des eaux territoriales. Sur l’onshore, où les compagnies nationales sont le plus souvent opératrices et ne devraient pas trop ralentir leurs activités, nos parapétroliers subiront quand même des ralentissements de travaux.
Les huiles de schistes semblent résister mieux que prévu ?
D’abord, il y a une certaine rémanence : les matériels et services contractés ne peuvent pas être libérés sans pénalité avant la fin des contrats. Mais au-delà, les dernières évaluations que nous avons compilées nous laissent penser qu’à 55 dollars, les champs d’Eagle Ford et de Bakken [les principaux gisements de schistes américains], restent rentables, car ils ont développé une véritable exploitation industrielle qui devient de plus en plus compétitive. Par contre, d’autres projets, ailleurs, ne vont pas se réaliser ou vont être reportés, y compris aux Etats-Unis.
Plusieurs analystes évoquent une reprise de la demande au second semestre 2015. Partagez-vous cet espoir ?
La crise que nous connaissons n’en est qu’à son début. En 2004-2005, personne n’avait vu venir la hausse brutale du prix du baril liée à l’explosion de la croissance chinoise. Exactement comme cette fois-ci, bien que la crise soit là, personne n’avait anticipé son ampleur, et l’impact qu’elle aurait sur la consommation chinoise. Il faut tout de même rappeler que la demande (environ 90 millions de barils/jour) ne baisse pas. L’Agence internationale de l’Energie vient certes de revoir ses perspectives 2015, mais la demande resterait néanmoins en croissance. L’impact sur l’offre finira donc par venir. Personnellement, je ne crois pas que cette situation puisse durer plus de deux ans. Si les prix du baril et de l’essence baissent, la consommation va augmenter et fera nécessairement repartir la demande. De même, un retour de la croissance mondiale entraînera une montée de l’appel aux énergies fossiles y compris le pétrole. Or on ne connait pas les véritables surcapacités des grands producteurs, qui ont tout intérêt à les gonfler un peu en période de négociations.
Mais en deux ans, bon nombre de restructurations peuvent s’avérer nécessaires ?
Les restructurations sont inévitables dans notre filière en pareille conjoncture. Ceci dit, la consolidation a déjà démarré : Schlumberger propose depuis longtemps toute la gamme des services disponibles. Halliburton, avec Baker Hugues désormais, compte bien en faire autant.
Propos recueillis par Myrtille Delamarche
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
la suite : http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ir.N308606Les investissements en "pétrodollars" risquent de souffrir
Publié le 19 janvier 2015, Usine Nouvelle
La chute des prix du pétrole risque de contraindre les fonds d'investissement souverains du Golfe à retirer plusieurs dizaines de milliards d'euros des marchés mondiaux cette année.
Nombre d'entre eux devraient toutefois poursuivre leurs investissements à long terme dans les infrastructures et l'immobilier, en particulier dans les pays en développement, jugés plus attractifs que l'Europe.
Les fonds souverains des six Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont devenus ces dernières années des investisseurs financiers de premier plan.
Destinées à diversifier les économies de la région en dehors des hydrocarbures, ces structures ont acquis par exemple des participations dans de grandes multinationales, comme Total ou Volkswagen, ou encore dans l'immobilier européen.
En incluant les actifs étrangers de la banque centrale saoudienne, ces fonds souverains représentent aujourd'hui un total d'environ 2.430 milliards de dollars (2.090 milliards d'euros) selon le Fonds monétaire international (FMI), des sommes dont la majeure partie est investie hors de la région.
Mais la chute de 60% en sept mois du prix du baril risque fort de briser leur élan en réduisant fortement les revenus des exportations pétrolière, des "pétrodollars" qui constituent leur principale source de capitaux.
Capital Economics estime qu'avec un Brent à 60 dollars le baril en moyenne cette année, le CCG accusera un déficit courant de 60 milliards de dollars, le premier depuis 1998. Cela pourrait tarir totalement les flux de pétrodollars vers les fonds souverains.
............
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 60189.htmlLa baisse des prix du pétrole coûte cher à Vallourec
BFM BUSINESS D. L. avec AFP Publié le 29/01/2015
Le fabricant de tubes sans soudure anticipe des pertes nettes plus importantes que prévues. Son PDG annonce un plan de réduction des coûts pour améliorer sa compétitivité.
La chute des prix du pétrole impacte directement Vallourec. Le fabricant de tubes sans soudure a anticipé, ce jeudi 29 janvier, des pertes nettes dans son exercice 2014, après avoir passé une dépréciation pour plus d'un milliard d'euros.
La dépréciation d'actifs, qui devrait se situer entre 1 et 1,2 milliard d'euros, concerne pour moitié la coentreprise brésilienne VSB, inaugurée en 2011, qu'il détient avec Nippon Steel, et dans laquelle il avait investi 1,1 milliard d'euros. Le groupe est fortement pénalisé au Brésil par la chute de la demande de Petrobras, son principal client. Cette usine avait été la première construite par le groupe depuis les années 60.
La seconde partie de cette dépréciation concerne l'Europe, marché où le groupe connaît également d'importantes difficultés.
Le directeur financier, Olivier Mallet, a confirmé lors d'une conférence téléphonique que le groupe allait afficher des pertes nettes dans son exercice 2014, dont les résultats seront publiés le 24 février.
Vers des licenciements?
Après les 9 premiers mois de l'année, le groupe affichait un bénéfice net de 169 millions d'euros. En revanche, le groupe écarte des conséquences de cette dépréciation sur sa trésorerie.
Il confirme également ses objectifs 2014 en matière de chiffre d'affaires et de résultat d'exploitation (Ebitda). Le groupe table donc toujours sur des ventes proches de celles de 2013 et sur un Ebitda en baisse d'environ 10%.
Vallourec a également indiqué avoir travaillé lors des six derniers mois sur un plan visant à améliorer sa compétitivité, qui sera axé sur la réduction de ses coûts et sur l'optimisation de la gestion de trésorerie. "Le prix du pétrole remontera et les forages repartiront, même s'il est impossible aujourd'hui de dire avec précision quand", a noté Philippe Crouzet.
"Mais je considère que notre environnement change et change vite (...), donc Vallourec doit d'adapter." Evoquant un plan qui ira "au-delà de la simple adaptation conjoncturelle à la chute des marchés", déjà en cours, Philippe Crouzet se refuse à préciser si des licenciements sont à prévoir dans le cadre de ce plan de réductions des coûts.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
http://www.agenceecofin.com/gestion-pub ... lon-moodysLa chute des cours du pétrole ne boostera pas la croissance mondiale, selon Moody's
Agence Ecofin 11 fev 2015
L'agence de notation Moody's a annoncé, le 11 février que la chute des cours du pétrole ne ne boostera pas la croissance mondiale, notant que la baisse de la facture énergétiques pour les pays importateurs sera plus que contrebalancée par d'autres facteurs.
Dans une note de recherche, Moody's a maintenu ses prévisions de croissance inchangées pour les pays du G20, qui devraient voir en moyenne leurs économies progresser de moins de 3% en 2015 et en 2016.
« Les prix plus faibles du pétrole, que nous jugeons durables, devraient en principe stimuler de façon significative l'économie mondiale. Cependant cela pèsera sur la croissance des pays exportateurs net de pétrole. Et chez certains pays importateurs net de pétrole, plusieurs facteurs contrebalanceront la rentrée d'argent liée à la baisse des cours du pétrole», a précisé l’agence américaine.
La baisse des prix du pétrole profitera notamment aux Etats-Unis et à l'Inde.
Dans la première économie mondiale, l'environnement économique favorable encouragera les consommateurs et les entreprises à dépenser une partie des gains provenant de la baisse des prix du pétrole, tandis que l’économie indienne bénéficiera d’une baisse de l'inflation qui a plombé sa croissance ces dernières années. Ainsi, l’économie américaine devrait croître de 3,2% alors que le PIB de l’Inde augmentera de 6% en 2015.
En Chine, gros importateur de pétrole, les taxes plus élevées sur l'énergie et le contrôle de l'Etat sur certains prix dans l'énergie et les transports freineront l'impact des prix plus bas du pétrole. Moody's estime en conséquence que le la croissance du PIB chinois devrait tomber sous la barre de 7%, après 7,4% en 2014.
La zone euro, le Japon et le Brésil ne devraient pas aussi tirer profit de la chute des cours de l’or noir en raison d’un environnement économique défavorable, souligne Moody's, citant notamment le niveau élevé du chômage et le retour de l'incertitude politique dans certains pays de la zone euro, ainsi que le resserrement de la politique monétaire et budgétaire au Brésil.
Dans ce contexte, une grande partie des gains provenant des prix plus faibles du pétrole seront épargnés plutôt que dépensés, estime l'agence, qui voit les PIB de la zone euro et du Japon progresser de moins de 1% cette année et le Brésil être proche de la stagnation.
Les pays producteurs de pétrole seront naturellement impactés négativement à l’exception de l’Arabie saoudite, où la hausse des dépenses budgétaires compensera les effets négatifs et aidera à maintenir une croissance positive.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
http://indices.usinenouvelle.com/energi ... llage.5985Etats-Unis : la chute des prix du pétrole entraîne l'emploi dans son sillage
Le 12 février 2015 Usine Nouvelle
La chute des prix du pétrole a constitué, en janvier, le premier motif de destructions d’emplois aux Etats-Unis.
40 % des suppressions d’emplois annoncées en janvier aux Etats-Unis sont liées à la chute des prix du pétrole, estime le cabinet américain d’aide au reclassement Challenger, Gray & Christmas. Les prix du pétrole ont constitué, le mois dernier, le premier motif de licenciement, devant les restructurations et la baisse de la demande.
La filière de l’énergie paie le plus lourd tribut. 20 193 licenciements y ont été recensés en janvier, soit 42 % de plus que l’ensemble des destructions d’emplois enregistrées dans le secteur en 2014. « Les suppressions d’emplois liées au pétrole vont bien au-delà des industries qui participent directement à l’exploration et à l’extraction », ajoute le cabinet. Ainsi, les fabricants de biens industriels ont détruit 4859 emplois au cours du mois de janvier, contre 1429 en janvier 2014. L’industrie pétrolière figure parmi les plus gros clients de ces entreprises, qui fournissent notamment des produits dédiés.
Challenger, Gray & Christmas explique néanmoins que la baisse des prix du pétrole peut aussi produire des effets positifs sur l’économie, comme le prouvent les exemples des compagnies aériennes, qui paient moins cher leur carburant, des transporteurs routiers, ou encore des fabricants de plastique et de peinture.
- mahiahi
- Modérateur
- Messages : 7284
- Inscription : 14 sept. 2004, 14:01
- Localisation : île de France
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
Quelqu'un aurait les chiffres des créations ou simplement l'évolution de l'emploi, pour faire la différence?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
- mobar
- Hydrogène
- Messages : 19835
- Inscription : 02 mai 2006, 12:10
- Localisation : PR des Vosges du Nord
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
Re Gné?Glycogène a écrit :Gné ?Théotrace2 a écrit :après ça les centaines de centrales nucléaires commencées en 2009
Tout juste une dizaine de nouveaux projets en 2014
En une quasi stagnation depuis plus de 20 ans du nombre de réacteurs opérationnels et de la puissance installée
Comme plus de 40% des 438 réacteurs en service auront plus de 45 ans en 2030, le nombre de réacteurs opérationnels baissera significativement d'ici là compte tenu de la durée de montage des projets ... même si on occulte la probabilité croissante d'une nouvelle catastrophe
http://www.google.fr/url?url=http://www ... mfcZUKKLHQ
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
- Alturiak
- Hydrogène
- Messages : 1595
- Inscription : 24 mai 2008, 21:28
- Localisation : Paris
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
mahiahi a écrit :Quelqu'un aurait les chiffres des créations ou simplement l'évolution de l'emploi, pour faire la différence?
http://www.bls.gov/news.release/empsit.nr0.htmTotal nonfarm payroll employment rose by 257,000 in January, and the unemployment rate
was little changed at 5.7 percent, the U.S. Bureau of Labor Statistics reported today.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
suite de ce post viewtopic.php?p=371060#p371060
autres détails sur Vallourec dans Le Monde:
http://www.usinenouvelle.com/article/pl ... 15.N315794Plan d'économie chez Vallourec qui va supprimer 1400 postes en 2015
25 fev 2015 Usine Nouvelle
Le groupe Vallourec a annoncé le 24 février un plan d'économie. Il a réalisé une perte nette au titre de 2014, en raison de dépréciations d'actifs liées à la dégradation des marchés pétroliers. Ce plan se traduira notamment par 1400 suppressions de postes en 2015.
Le producteur de tubes sans soudure en acier, dont les produits sont en particulier utilisés dans les opérations de forage, a précisé dans un communiqué qu'il visait 350 millions d'euros d'économies en 2015-2016, soit 10% de ses coûts hors matières premières, et qu'il réduirait ses investissements à 350 millions par an, contre 450 millions prévus.
DES DÉPRÉCIATIONS D'ACTIFS DE 1,1 MILLIARD D'EURO
.......
autres détails sur Vallourec dans Le Monde:
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html.....Le groupe, dont les hydrocarbures et la pétrochimie pèsent 72 % de son chiffre d’affaires, subit de plein fouet la chute des cours de l’or noir. Elle a entraîné une forte baisse des commandes de grands clients comme le géant brésilien Petrobras, les compagnies américaines exploitant les hydrocarbures de schiste ou les majors (Exxon, Shell, BP, Total, etc.).
....
Vallourec doit s’adapter à une « correction très brutale » de la politique d’investissement des sociétés pétrolières, souligne M. Crouzet : de – 30 % à – 35 % aux Etats-Unis, de – 20 % à
– 30 % en Russie et – 15 % pour les compagnies internationales, tandis que les « capex » (pour capital expenditures) des compagnies nationales des pays producteurs resteront plats.
................
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98250
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Conséquences économique de la chute des cours du pétrole
Usine Nouvelle du 19 fev 2015
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.