qu'il ne soit pas question d'argent entre nousSilenius a écrit :A 100€ la tonne, une petite fortune qui passe sous le nez chaque jour.

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qu'il ne soit pas question d'argent entre nousSilenius a écrit :A 100€ la tonne, une petite fortune qui passe sous le nez chaque jour.
On revient toujours à la phrase de Bossuet ........la pouffe est plus obscène que les déchets puisque c'est sont modèle de vie qui induit ces déchets.energy_isere a écrit :
Surfer sur les détritus. Un cauchemar pas très éloigné de la réalité sur les rivages des Maldives, où la surfeuse et cinéaste Alison Teal, choquée de voir les plages idylliques de sable fin souillées par des tonnes de plastiques a décidé de se mettre en scène pour éveiller les consciences.
(ALISONS ADVENTURES/CATERS/SIPA)
Publié le 08-10-2014 par Le Nouvel Observateur
par contre la plastique de la surfeuse me ravit.
long article : http://www.lemonde.fr/pollution/article ... 52666.htmlA l’assaut des grands vortex de déchets dans les océans
Le Monde.fr | 15.05.2015
Par Audrey Garric
On la considère comme la plus grande poubelle du monde, des milliards de déchets qui dérivent dans les océans hors de tout contrôle. En réalité, ce « 7e continent de plastique », comme il est surnommé, ne ressemble pas à un gigantesque amas compact de sacs, de bouteilles, de filets et autres bidons, mais à une « soupe » plus ou moins concentrée, constituée de quelques macrodéchets épars et surtout d’une myriade de microfragments, d’un diamètre inférieur à 5 millimètres. Documenté depuis une quinzaine d’années, le phénomène fait l’objet d’une recrudescence d’expéditions aux visées scientifiques – et à la communication – ambitieuses.
Vendredi 15 mai, l’une d’entre elles, l’expédition « 7e continent », s’élancera de Martinique pour un périple d’un mois afin d’explorer la mer des Sargasses et l’Atlantique Nord et prolonger un programme lancé l’an dernier, qui avait avorté en raison d’avaries techniques. A bord d’un catamaran de 18 mètres, 10 navigateurs et scientifiques procéderont à des prélèvements, des mesures et des cartographies.
« Notre objectif est d’améliorer la recherche fondamentale sur le sujet, explique Patrick Deixonne, le chef de l’expédition. Il s’agit de tenter de cartographier par satellite les zones polluées, d’étudier comment se déplacent les microplastiques dans les courants marins, d’analyser des nanoparticules et de savoir si la prolifération de méduses et de sargasses [des algues brunes qui envahissent les Antilles] a un lien avec les plastiques. Nous développons un volet scientifique unique au monde. »
A terre, l’équipe de cinq personnes de l’association française Expédition 7e continent organise, en complément, des actions de pédagogie et de sensibilisation sur la gestion et la limitation de nos poubelles. Des étapes de nettoyage et de collecte des déchets sont ainsi programmées le long de l’arc antillais, du 18 au 23 mai, tandis qu’une caravane sera installée sous le pont Alexandre-III à Paris, du 5 au 8 juin, pour informer le public.
Goélette d’exploration ou drones de repérage
Cette expédition, si ambitieuse puisse-t-elle paraître, est loin d’être une première en son genre. Mi-mars, un trimaran de 21 mètres, financé par la fondation suisse Race for Water, a de son côté quitté Bordeaux pour une exploration de deux cent soixante-dix jours. Direction : les cinq grands vortex. Dans ces zones, également nommées gyres océaniques, des milliards de détritus s’amoncellent en raison des courants marins et de la force centripète qui les aspire lentement vers le centre de la spirale.
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avec vidéo de 3mn50 dans la source : http://www.lematin.ch/monde/asie-oceani ... y/17037450Barrage maritime géant pour piéger les déchets
Japon 11 Juin 2015
L'île de Tsushima au Japon va tester un type révolutionnaire de barrage flottant en pleine mer pour éliminer bouteilles, sacs et autres déchets en plastique.
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Une île japonaise s'est portée volontaire pour tester un type révolutionnaire de barrage flottant en pleine mer. Il s'agit d'éliminer les bouteilles, sacs et autres déchets en plastique qui souillent les côtes de l'Archipel.
L'île de Tsushima (sud du Japon) doit commencer une étude de faisabilité du projet d'ici la fin juin et prendra une décision finale vers février, après avoir eu le feu vert des pêcheurs et des habitants, a indiqué jeudi un fonctionnaire local.
Cette expérience-pilote doit être conduite avec le concours de la Fondation néerlandaise de nettoyage des océans (Ocean Cleanup Foundation) qui espère installer ce barrage au deuxième trimestre 2016. On évalue à 5250 milliards le nombre de détritus qui polluent les océans.
L'idée est d'installer une plate-forme et des barrières flottantes au large de l'île de Tsushima, située entre le Japon et la Corée du Sud, et de récupérer les déchets grâce aux courants marins.Le système est prévu pour être déployé sur une distance de deux kilomètres, ce qui en ferait la plus longue structure flottante jamais mise en place en mer, a précisé jeudi la fondation néerlandaise sur son site.
Tester l'efficacité et la durabilité
Le déploiement des barrières au large de Tsushima permettrait à l'Ocean Cleanup Foundation d'en étudier «l'efficacité et la durabilité». Si ce test était un succès, il représenterait une étape majeure pour le projet de nettoyage de l'océan Pacifique via la mise en place d'une structure similaire de 100 kilomètres de long entre Hawaii et la Californie.
Constitué de barrières sous lesquelles peuvent passer les poissons - et non de filets - le dispositif ne représente pas une menace pour la faune marine, selon la fondation. Les autorités locales de Tsushima espèrent, elles, pouvoir recycler en source d'énergie le plastique récupéré.
Éliminer signifie faire disparaitre, façon puzzle comme dirait l'autre, il s'agit plutôt de collecter, non?energy_isere a écrit :Barrage maritime géant pour piéger les déchets
Japon 11 Juin 2015
L'île de Tsushima au Japon va tester un type révolutionnaire de barrage flottant en pleine mer pour éliminer bouteilles, sacs et autres déchets en plastique.
Ils peuvent toujours espérer, ça va leur couter un bras et un oeil ... ils doivent surtout penser qu'on va financer le bouzinLes autorités locales de Tsushima espèrent, elles, pouvoir recycler en source d'énergie le plastique récupéré
Incinération avec récupération de chaleur et éventuellement cogénération electrique, non ?mobar a écrit :......Ils peuvent toujours espérer, ça va leur couter un bras et un oeil!Les autorités locales de Tsushima espèrent, elles, pouvoir recycler en source d'énergie le plastique récupéré
Quand on connait les couts de l'incinération pour des flux de déchets collectés par centaines de milliers de tonnes par an sur des durées de plus de vingt ans avec des usagers qui payent sans rechigner, on imagine le cout de traitement d'un gisement de quelques centaines de tonnes collectés pendant un an ou deux financé par trois pelés et un tondu, il doivent être milliardaires les iliens ou avoir des sponsors qui ont du pognon comme les chiens ont des pucesenergy_isere a écrit :Incinération avec récupération de chaleur et éventuellement cogénération electrique, non ?mobar a écrit :......Ils peuvent toujours espérer, ça va leur couter un bras et un oeil!Les autorités locales de Tsushima espèrent, elles, pouvoir recycler en source d'énergie le plastique récupéré
Faut peut étre dessaler pour éviter le chlore (du sel) dans la combustion.
Une expérimentation présentée comme une solutionenergy_isere a écrit :mobar, on est bien d' accord, mais ce truc c'est une expérimentation.
Ca permetra de determiner en usage réel comment une telle collecte permet quel tonnage et quels couts d'exploitation et de traitement.
Et puis si ca trouve il y a déjà un incinérateur ménager pas si loin. De toute facon si on parle de centaines de tonnes ça n 'est jamais que quelques dizaines de camions poubelles à faire circuler.
mobar a écrit : .......Une expérimentation présentée comme une solution
.....toute la problématique des journaleux en mal de copie qui pissent des articles complètement nuls pour justifier leur salaire de misère me gave
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Ouai..... yaka changer les comportements pour que les gens jettent pas le plastique....mobar a écrit : Le marketing devrait plutôt porter sur la modification des comportements qui sont la cause pas sur les tentatives pitoyables de corriger un pouillème des conséquences
Quand les déchets sont ramassés, c'est un moindre mal, il y a des pays ou on ne jette pas ses déchets n'importe ouenergy_isere a écrit : Ben pourtant ca fait des dizaines d' années que méme dans nos pays on paye des gens à conduire des balayeuses (qui coutent un bras) dans la rue pour ramasser les mégots, papiers gras et autres saletés dans les caniveaux. Yaka pas jeter les mégots et les papiers chewing gum.
J' ai une conaissance qui travaille dans l' entretien des bords de route et voies rapides, il me dit que c' est invraisemblable la quantité de déchets qui est ramassé en bord de route. C 'est tout ce que les gens balancent par la fenétre des autos.
http://www.futura-sciences.com/magazine ... ans-59531/Où vont les « continents » de déchets plastiques des océans ?
Flottant en surface sur les océans du globe et se désagrégeant, les déchets de matière plastique s’accumulent dans cinq zones. C’est ce que montre une vidéo de la Nasa, réalisée en images de synthèse grâce à 35 ans d’observations de bouées et à un modèle reproduisant les courants océaniques. Les résultats des deux sont semblables et permettent de mieux appréhender cette pollution.
Le 27/08/2015 à 17:29 - Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
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http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 149634.phpD’ici 2050, 99% des oiseaux marins auront avalé du plastique
Les Echos | Le 01/09/2015
Au début des années 1960, 5 % des oiseaux marins étaient concernés.
La majorité des oiseaux marins à travers le monde a déjà ingurgité du plastique, mais d’ici 2050 quelque 99% des albatros, manchots, mouettes et autres volatiles des mers seront touchés par cette pollution, rapporte une étude publiée lundi.
Les chercheurs ont passé en revue des études réalisées entre 1962 et 2012 sur 135 espèces d’oiseaux marins. En comparaison, une étude datant du début des années 1960 montrait qu’à cette époque moins de 5% des oiseaux marins étaient concernés.
La pollution au plastique, qui selon les scientifiques atteint en certains endroits le taux record de 580.000 morceaux de plastique par km2, représente un danger pour les oiseaux qui confondent leur surface colorée avec des aliments. Les oiseaux peuvent développer des maladies ou mourir s’ils ingèrent trop de plastique.
Les chercheurs « prévoient une augmentation de l’ingurgitation de plastique par les oiseaux marins, qui touchera 99% de toutes les espèces d’ici 2050 », selon les Comptes rendus de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS).
« Une gestion efficace des déchets peut réduire cette menace », notent toutefois les auteurs.
90 % des oiseaux marins ont déjà avalé du plastique
« Pour la première fois, nous disposons d’une prévision globale montrant à quelle échelle la pollution au plastique peut avoir des répercussions sur les espèces marines -- et les résultats sont frappants », a estimé Chris Wilcox, chercheur à l’Agence nationale australienne pour la science (CSIRO).
« Les estimations, basées sur des observations historiques, montrent qu’environ 90% des oiseaux marins ont déjà avalé du plastique. C’est énorme et cela montre l’omniprésence de la pollution au plastique », a-t-il ajouté.
Depuis la commercialisation du plastique dans les années 1950, la production a doublé tous les 11 ans, rappelle l’étude.
« Toutefois, entre 2015 et 2026, la quantité totale de plastique produite sera équivalente à tout ce qui a déjà été fabriqué » depuis le début de la production de plastique, ajoutent les chercheurs.
La menace « est géographiquement étendue, généralisée et augmente rapidement » estiment-ils, précisant que les zones les plus à risques se situent « aux limites de l’océan Austral, dans la mer de Tasman entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande », en raison de la forte pollution au plastique et de la grande diversité d’oiseaux marins dans ce secteur.
http://www.franceinter.fr/emission-plan ... osmetiquesLes Nations-Unies se prononcent pour l'interdiction des micros billes de plastiques dans les cosmétiques.
Lorsque vous vous démaquillez ou que vous appliquez une crème sur votre visage, vous vous rendez responsable, sans le savoir, d'une pollution devenue planétaire.
Cela fait 50 ans que l'on incorpore des micros billes de plastique dans les produits de beauté. Elles ont une double fonction. Une fonction de gommage, il s’agit de lisser la peau et d'exfoliation pour enlever les cellules mortes.
6% des cosmétiques en contiennent, à raison de 0,05 à 10% du volume d'un flacon.
Ces microbilles sont à base de polyéthylène. Donc de pétrole. Elles ont remplacé des produits naturels comme le sel, le sucre, la pierre ponce ou les noyaux d'abricot. Abandonnés parce qu'ils étaient trop agressifs pour la peau d'après la Fédération française des entreprises de beauté.
Mais une fois rincées, les micros billes de plastique se retrouvent dans les cours d'eau puis dans les océans.
Et elles peuvent entrer dans la chaîne alimentaire...
Reprenez-donc un peu de poisson, du cabillaud à la sauce plastique. N'exagérons pas, répond la Fédération des entreprises de beauté, les micros billes ne représentent que 1% des déchets plastiques qui empoisonnent le milieu naturel. Les stations d'épuration des eaux usées arriveraient à en intercepter la majorité : à la sortie il y en aurait dix fois moins.
Mais si l'on considère la capacité des macros déchets plastiques à se fragmenter, à finir en confettis, il est peut être utile de ne pas en rajouter.
D'ailleurs les entreprises se sont lancées dans une course de recherche et de développement pour trouver des alternatives au plastique. Le produit miracle devra répondre à trois exigences :
L’efficacité, l'absence de risque pour la peau et être économiquement viable.
L'enjeu est tel que pas une entreprise ne veut dévoiler ses pistes de recherche.
Des pays et des états ont déjà décidé de réduire l'usage des micros billes de plastique.
C'est le cas de trois états aux États-Unis et du Canada. Les Pays-Bas, l'Autriche, le Luxembourg, la Belgique et la Suède ont appelé à l'interdiction progressive.
En attendant, les associations comme Surfrider Foundation ont lancé une application, Plastics!, qui permet aux consommateurs de scanner le produit pour vérifier s’il contient ou pas des microbilles de plastique. Elle est disponible en cinq langues et peut être utilisée partout dans le monde.