yvesT a écrit :La réalité est surtout que "mobar" est un sombre ignare
En effet, ses propos sont complètement pipo.
L'atmosphère à -50°C en moyenne ? Alors que 50% de la masse de l'atmosphère se trouve en dessous de 5000m, tranche dont la moyenne est à plus de 0°C (iso 0°C moyen entre 2500m et 3000m en France, et une colonne d'air en France représente grosso modo la moyenne des colonnes selon un méridien).
Autre chose : -50°C est proche de la température minimale sur toute la hauteur de l'atmosphère aux latitudes moyennes. Ca ne peut donc pas être la température moyenne !
Je ne perd pas de temps à faire un calcul plus précis.
mobar a écrit :Cette chaleur de condensation libérée en altitude, elle, rayonne lors du changement de phase et réchauffe les particules qui à proximité immédiate sont plus froides qu'elle, de proche en proche cette chaleur est évacuée dans le vide sidéral plutôt que vers la terre plus chaude
Mais la chaleur de condensation est émise dans le volume des nuages, alors que son rayonnement ne s'échappe que par la surface des nuages.
La chaleur de condensation n'a pas le temps de rayonner énormément avant que les vents et les précipitations brassent la masse d'air et répartissent cette chaleur sur 10km d'atmosphère (et la plus grande partie est répartie sur les 5km inférieur, là où il y a la plus grande masse de nuage).
La répartition dans la troposphère se fait en conservant le gradient de température assez faible en moyenne pour conserver une atmosphère stable (si ce n'est pas le cas, ça fait des orages généralisés qui abaissent le gradient et rétablissent la stabilité).
Il y a donc bien de la convection qui réchauffe l'atmosphère, mais toute l'atmosphère (enfin plutôt toute la troposphère).
Mais le mécanisme avec le sol qui réchauffe de l'air humide, qui monte au sommet de la troposphère sans aucune perte, où il se refroidit par rayonnement vers l'espace uniquement en perdant toute la chaleur acquise au sol, est faux. Il y a des pertes tout le long, et ça réchauffe tout.
Par une atmosphère claire, même saturée de vapeur d'eau, le refroidissement se produit comme si l'air était sec
C'est faux.
Une atmosphère humide limite bien plus le refroidissement de l'eau liquide qu'une atmosphère sèche, que l'eau liquide soit à la surface ou en gouttelette dans les nuages, car les infrarouges émis par l'eau liquide sont absorbées par l'eau gazeuse.
Et heureusement que Météo France tient compte de cela pour prévoir les températures minimales au petit matin, sinon les prévisions seraient tout le temps fausses.