Libéralisation de l'énergie en France

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 19 déc. 2015, 19:36

EDF a perdu des clients professionnels partis vers d'autres concurrents en France

18 dec 2015

L'électricien EDF a indiqué vendredi qu'environ 30% de ses clients professionnels avaient résilié leur contrat pour s'abonner à d'autres offres concurrentes dans le cadre de la fin prochaine des tarifs réglementés,
confirmant une information parue auparavant dans le quotidien les Echos.

Au 1er janvier 2016, EDF devra mettre fin à son sytème de tarifs réglementés pour les prix de l'électricité à destination des entreprises et des collectivités locales. A cette date, ces dernières devront avoir souscrit une nouvelle offre, soit auprès d'EDF, soit auprès d'un autre fournisseur d'électricité.

Sur tous les clients qui ont renouvelé leur contrat, seulement 70% d'entre eux ont décidé de rester avec EDF, a indiqué une porte-parole du groupe, confirmant le chiffre publié dans les Echos.
EDF, contrôlé à 84,5% par l'Etat français et qui détenait jusqu'ici un monopole sur le marché français de l'électricité, estime que le manque à gagner lié à la fin des tarifs réglementés, particuliers et professionnels confondus, est de 1,3 milliard d'euros en 2016, selon les Echos. La porte-parole d'EDF n'a pas souhaité faire de commentaires sur ce chiffre.
http://investir.lesechos.fr/actions/act ... 515072.php

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 19 févr. 2016, 12:59

L'UGAP a attribué des marchés d'électricité pour un volume de 3,3 TWh / an

19 fev 2016

EDF, ENGIE, Energies Strasbourg, Gaz Electricité de Grenoble ont respectivement remporté différents lots au terme d'un appel d'offres regroupant les besoins de 3 000 personnes publiques sur 52 000 points de livraison pour un volume de 3,3 TWh par an.

La centrale d'achat public (UGAP) a mis en place en 2015 un dispositif Electricité afin d'accompagner les personnes publiques confrontées à la fin des tarifs réglementés de vente d'électricité, leur permettant ainsi de s'affranchir d'une procédure d'appel d'offres complexe.

Suite à la publication d'un accord-cadre, les marchés subséquents ont été attribués par l'UGAP fin 2015 pour une durée de fourniture de 3 ans à compter du 1er janvier 2016. Les fournisseurs titulaires sont :

♦ EDF pour 5 lots concernant les points de livraison qui étaient aux « tarifs jaune et vert » (11 000 sites, 2 400 GWh par an)

♦ ENGIE pour 3 lots « tarifs bleus » et 1 lot « tarifs vert » (41 000 sites, 850 GWh par an)

♦ Energies Strasbourg pour 1 lot « tarifs jaune et vert » (65 sites, 17 GWh par an)

♦ Gaz Electricité de Grenoble pour 1 lot « tarifs jaune et vert » (46 sites, 17 GWh par an).

L'écart par rapport aux derniers tarifs réglementés de vente en vigueur fin 2015 est de l'ordre de 43 M€ HTT par an pour la totalité des marchés, soit un gain moyen sur l'ensemble de la facture HTT (acheminement et fourniture) de 15%.

Tous les lots permettaient de disposer d'électricité garantie d'origine renouvelable selon le choix de chaque bénéficiaire (mix énergétique standard, 50%, 75% et 100% d'électricité renouvelable).

Et vient d'ouvrir la phase de recensement de son dispositif Gaz 3

Afin d'assurer la continuité du dispositif Gaz 1 ayant rassemblé en 2014, 1 800 bénéficiaires pour un volume annuel de 4,4 TWh, l'UGAP publiera un nouvel accord-cadre de fourniture de gaz naturel en 2016 pour une durée de 3 ans.

La vague 3, permettant aux bénéficiaires de la vague 1 de se déclarer pour le renouvellement de leur marché, est également ouverte à de nouveaux bénéficiaires. Le nouveau marché aura une durée de 3 ans pour un début de fourniture à compter du 1er octobre 2016. Le recensement des besoins est en cours jusqu'au 11 mars 2016.

Pour en savoir plus sur les modalités pratiques et date de clôture du recensement des besoins : www.ugap.fr/gaz.

** L'UGAP est un établissement public de l'Etat placé sous la double tutelle des ministres chargé du budget d'une part, et de l'Education nationale d'autre part. Seule centrale d'achat public généraliste nationale, l'UGAP est un acteur spécifique de l'achat public qui a reçu 2,44 milliards d’euros HT de commandes en 2015.
Ses clients sont principalement les collectivités territoriales, les administrations et les établissements publics de l'Etat, le secteur social et les établissements publics de santé.
L’UGAP, au travers des achats qu'elle réalise, constitue un outil de la mise en œuvre des politiques publiques, en matière de rationalisation de la dépense, de développement durable, de soutien aux PME et à l’emploi local et à l'innovation. 535 entreprises sont titulaires d'un marché dont 63% sont des TPE et PME et 32% d'ETI. Depuis 2013, l'UGAP est attributaire du label "Relations Fournisseur Responsables", décerné par la Médiation interentreprises et la Médiation des marchés publics.
http://www.enerzine.com/15/19092+lugap- ... h-an+.html

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Message par energy_isere » 19 juin 2016, 14:04

LES PARTS DE MARCHÉ DES CONCURRENTS D'EDF SONT EN HAUSSE

capital.fr et Reuters 08/06/2016

La fin des tarifs réglementés pour les plus gros consommateurs français d'électricité a accéléré la hausse des parts de marché des concurrents d'EDF au premier trimestre, selon des données publiées mercredi par la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Cette part de marché des fournisseurs alternatifs atteint ainsi 15,7% au 31 mars contre 11,7% à fin 2015 pour les clients non résidentiels (en nombre de sites), indique la CRE dans son observatoire des marchés de détail de l'électricité et du gaz naturel.

La fin des tarifs réglementés "jaune" et "vert" pour les grands consommateurs (industriels, hôpitaux, hypermarchés, grands immeubles, etc.) et les moyens (PME) survenue le 1er janvier ainsi que la baisse des prix de gros de l'électricité en Europe ont renforcé ces derniers mois les fournisseurs alternatifs tels que Engie (ENGI-14,12 € 1,95 %) ou Direct Energie.

Toujours selon les données de la CRE, sur un total de 4,9 millions de sites non résidentiels en France, 1,4 million étaient en offre de marché au 31 mars, soit une augmentation de 45,1% par rapport au trimestre précédent.

Concernant les clients résidentiels, l'augmentation du nombre de sites en offre de marché s'est poursuivie avec 157.000 clients supplémentaires (soit +4,2%) à la fin du premier trimestre. La part de marché des concurrents d'EDF sur ce segment s'établit à 12,0% à fin mars contre 11,6% à fin 2015.
http://www.capital.fr/bourse/actualites ... se-1135911

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Message par energy_isere » 28 juin 2016, 17:59

Baisse attendue de 0,5 % du tarif réglementé de l’électricité

LE MONDE | 28.06.2016 Par Jean-Michel Bezat

Le prix de l’électricité devrait légèrement baisser au 1er août (hors rattrapage sur 2014-2015). Chargée depuis 2016 de fixer le tarif réglementé concernant 28 millions de clients particuliers d’EDF (« tarifs bleus »), la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé, lundi 27 juin, qu’elle proposerait à la mi-juillet une baisse d’« environ 0,5 % ». Une baisse qui reflète le fort recul des prix de marché constatée depuis plusieurs mois. Le gouvernement peut, dans un délai de trois mois, s’opposer à cette proposition, qui ne fera pas les affaires d’EDF.

En 2014, il avait modifié le mode de calcul des « tarifs bleus ». Chaque année, la CRE recalcule ce prix en additionnant les coûts de l’énergie (prix sur le marché de gros et prix du nucléaire des centrales en service), de l’acheminement par les réseaux de transport (RTE) et de distribution (Enedis) et de commercialisation. « Cette méthode reflète les coûts supportés par un fournisseur alternatif [autre qu’EDF] pour approvisionner les clients de son portefeuille, lui assurant ainsi la possibilité de proposer des offres de marché plus compétitives que les tarifs réglementés », explique le régulateur de l’énergie.

Rattrapage tarifaire rétroactif


Cette baisse attendue intègre un rattrapage tarifaire au titre de l’année 2012. En revanche, les consommateurs devront acquitter une facture rétroactive. Le Conseil d’Etat a en effet jugé, à la mi-juin, que la hausse pour la période allant du 1er août 2014 au 31 juillet 2015 était insuffisante. Ségolène Royal, ministre de l’environnement et de l’énergie, a estimé ce rattrapage à « un euro et demi par mois sur dix-huit mois », soit 30 euros au total.

Depuis juillet 2007, le marché de l’électricité (et du gaz) est totalement ouvert. A ce jour, 3,85 millions de clients ont renoncé aux tarifs réglementés de l’électricité et souscrit auprès d’EDF ou de ses concurrents (Engie, Direct Energie, ENI, Enercoop, Lampiris...) une offre de marché plus intéressante. Les consommateurs commencent à bénéficier du fort recul des prix sur le marché de gros européen lié à un excédent d’offre. Un prix de gros désormais beaucoup moins élevés que celui auquel EDF vend son électricité nucléaire aux autres fournisseurs, qui ne lui achètent plus ce courant.
http://www.lemonde.fr/economie-francais ... 56968.html

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Message par energy_isere » 25 juil. 2016, 09:24

Voila l'offre actuelle en France (Mon Nouvel Obs papier de la semaine).

Il y a des noms que je connaissais pas.

Image

pour Ekwateur :
ekWateur fournit de l'énergie renouvelable à 54 services de l'Etat

08 juillet 2016 | Actu-Environnement.com

Le jeune fournisseur d'énergie ekWateur a remporté le quatrième lot de l'appel d'offre de l'Etat concernant les petites puissances. Les trois premiers avaient été remportés par Total Energie Gaz. ekWateur va donc fournir de l'électricité renouvelable pour 54 services de l'État dont l'Ademe, l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) et la Sorbonne. Ce contrat de trois ans atteint une valeur de 4,5millions d'euros et concerne la fourniture de plus de 2.600 sites à partir du 1er janvier 2017.

Sa licence de fourniture acquise en 2016, ekWateur se veut fournisseur d'énergie collaboratif. Son modèle, tourné vers Internet et l'analyse de données, permettra aux utilisateurs de suivre leur consommation énergétique et de la comparer avec celle passée. Des solutions leur seront proposées pour réduire leur consommation.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 27177.php4

et pour Lampiris , on se souvient qu' il s'est fait vampiriser par TOTAL à mi Juin ( 200 000 clients en France) :
http://www.la-croix.com/Economie/Entrep ... 1200768593

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Message par energy_isere » 24 sept. 2016, 13:35

Lampiris casse les prix du gaz et de l’électricité

Jean-Claude Bourbon, le 22/09/2016

L’opérateur belge a remporté les enchères de l’opération lancée par l'UFC-Que choisir

Les responsables de l’association de consommateurs l'UFC-Que choisir ont réussi une belle opération avec « Énergie moins cher ensemble » visant à obtenir des offres attractives en électricité et en gaz. L’opérateur belge Lampiris, qui vient d’être racheté par Total, a remporté les enchères, organisées jeudi 22 septembre, avec des prix extrêmement attractifs.

« C’est du jamais vu. Les opérateurs ont joué le jeu, les enchères ont été très animées et les résultats vont au-delà de toutes nos attentes », souligne Cédric Musson, le directeur d’UFC Que Choisir.

En tout, 270 282 consommateurs se sont inscrits pour participer à cette action groupée, la plus importante jamais réalisée en France. Les deux précédentes initiatives, lancées en la matière par l’UFC ne concernaient que le gaz et avaient rassemblé 150 000 et 170 000 personnes. Elles avaient été remportées par Lampiris.

Des prix canons

Dans l’électricité, Lampiris a proposé un prix représentant 23 % d’économies sur le tarif réglementé. C’est beaucoup plus que ce que proposent actuellement les opérateurs alternatifs, qui sont plutôt autour de – 10 %. Pour un ménage, l’économie annuelle représente en moyenne 67 €, selon les calculs de l’UFC Que Choisir. S’il se chauffe à l’électricité, le gain atteint 156 € en moyenne.

Dans le gaz, l’offre de Lampiris est 17 % moins cher que l’actuel tarif réglementé, soit une économie de 118 €, estime l’UFC. Pour un consommateur qui utilise le gaz et l’électricité, le gain annuel « dépassera en toute logique les 200 € », affirme le communiqué de l'UFC-Que choisir.

Selon nos informations, la bagarre a surtout opposé l’italien Eni et Lampiris dans le gaz. Pour l’électricité, les deux finalistes étaient Lampiris et Engie. Un groupe comme Direct Energie a préféré jeter l’éponge. « Au prix proposé, Lampiris ne peut pas gagner d’argent. Il ne fait qu’acheter très cher une part de marché », souligne un concurrent, en mettant en avant les nouveaux moyens financiers dont dispose le petit opérateur belge, depuis qu’il est adossé à Total.

De plus en plus de consommateurs font jouer la concurrence


L’initiative de l'UFC-Que choisir montre en tout cas que l’ouverture à la concurrence du gaz et de l’électricité commence à s’installer sur le marché des particuliers, neuf ans après sa mise en place effective. À la fin du premier trimestre, dans l’électricité, 12 % des clients, soit 3,8 millions, avaient quitté les tarifs réglementés (TRV) et 42 % dans le gaz, soit 4,5 millions de ménages, selon les statistiques de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), au 31 mars 2016.

Le mouvement s’est amplifié ces deux dernières années, avec un rythme moyen de 150 000 à 200 000 nouveaux clients qui se tournent chaque trimestre vers un fournisseur alternatif. Dans l’électricité, la hausse régulière des tarifs réglementés a poussé les consommateurs à chercher des offres moins chères. Dans le même temps, la baisse des prix de gros de l’électricité à permis aux opérateurs alternatifs de s’approvisionner directement sur le marché plutôt que chez EDF, ce qui leur a permis d’être plus agressifs sur les prix.

De plus en plus d’opérateurs sur le marché


En face des opérateurs historiques, qui proposent eux aussi des offres de marché (dans le gaz pour EDF, dans l’électricité pour Engie), de nombreux fournisseurs alternatifs arrivent sur le marché. Il y a en aujourd’hui une quinzaine, même si tous ne proposent pas des offres duales (gaz et électricité). Mais le marché reste difficile avec des faibles marges et des coûts d’acquisition de clientèle assez élevés. C’est ce qui explique sans doute en grande partie le succès de l’opération lancée par l'UFC-Que choisir, qui permet rapidement de gagner une part de marché.

Jean-Claude Bourbon
http://www.la-croix.com/Economie/Monde/ ... 1200791014

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 02 déc. 2016, 17:45

Gaz-électricité : l'offre de l'UFC-Que Choisir souscrite par 107.000 consommateurs

Boursorama avec AFP le 01/12/2016

L'UFC-Que choisir a fait les comptes : selon l'association de consommateurs, près de 107.000 ménages français ont souscrit à l'offre d'électricité et de gaz groupée négociée auprès de l'électricien belge Lampiris.

L'offre de Lampiris, lauréat de cette campagne d'achat groupé organisée par l'association de consommateurs, permet une économie de 23% dans l'électricité (tarifs réglementés hors taxes) et de 17% dans le gaz par rapport aux tarifs réglementés en vigueur en septembre.

"Ces rabais historiques ont abouti à une économie individuelle moyenne par souscripteur de 227 euros pour l'électricité, 117 euros pour le gaz seul et 190 euros pour les deux énergies. En agrégeant toutes les économies individuelles opérées, c'est très exactement 15.672.361 euros de pouvoir d'achat gagné par et pour les consommateurs", a indiqué l'UFC-Que Choisir ce jeudi 1er décembre.

Au total, 271.282 consommateurs s'étaient inscrits à la campagne d'achat, dont 106.784 ont concrétisé leur engagement par la signature d'une offre auprès de Lampiris, racheté par le géant pétro-gazier français Total.
http://www.boursorama.com/actualites/ga ... d3defee7bb

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 11 mars 2017, 13:09

Gaz et électricité: la concurrence s'est accrue en France en 2016

AFP le 09 mars 2017

La concurrence a progressé sur les marchés français du gaz et de l'électricité en 2016, les particuliers et les professionnels ayant continué de se détourner des tarifs réglementés au profit d'offres dites de marché (à prix libres), a indiqué la Commission de régulation de l'énergie (CRE) jeudi.

En électricité, 336.000 consommateurs résidentiels ont quitté les tarifs réglementés d'EDF sur le seul quatrième trimestre, portant à 4,56 millions sur 32 millions (soit 14%) le nombre de sites en offre de marché à la fin 2016.

La quasi-totalité d'entre eux (4,55 millions) ont opté pour un fournisseur alternatif à l'opérateur historique, qui propose également des offres de marché.

Dans le gaz, 4,8 millions de sites sur 10,6 millions (soit 47%) avaient choisi une offre de marché à la fin de l'année, dont 2,48 millions chez un fournisseur autre qu'Engie (ex-GDF Suez). Sur les trois derniers mois de l'année, 241.000 ont franchi le pas.

« L'augmentation des parts de marché des concurrents des fournisseurs historiques s'explique en partie par l'implication des associations de consommateurs qui ont organisé des groupements d'achat », l'UFC-Que Choisir par exemple, a expliqué le régulateur de l'énergie dans un communiqué.

Concernant les clients professionnels (PME, commerces, etc.), 31% des 5 millions de sites étaient en offre de marché dans l'électricité à la fin 2016, et 88% des 664.000 sites dans le gaz.

Les tarifs réglementés ont été supprimés pour les professionnels ayant une puissance électrique souscrite supérieure à 36 kVA ou dont la consommation gazière excède 30 mégawattheures (MWh) par an, dans un marché totalement ouvert à la concurrence depuis 2007 pour la fourniture d'énergie.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... 016-170309

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 28 mars 2017, 15:47

France : Eni entre sur le marché de l'électricité pour les ménages

28 Mars 2017 investir.lesechos.frREUTERS

Eni vise un million de clients dans l'énergie en France fin 2017
Objectif de doublement du CA en quatre ans
Le groupe parie sur une dépolitisation du marché en France (Actualisé avec conférence de presse et précisions)



Eni a annoncé mardi son entrée sur le marché français de l'électricité pour les particuliers, le groupe visant dans le pays un million de clients dans le gaz et l'électricité à fin 2017 et 2,1 millions en 2020, avec un doublement de son chiffre d'affaires en quatre ans.

L'énergéticien italien avait déjà pris pied sur le marché de l'électricité pour les entreprises et les collectivités en France en novembre 2016 (plus de 1.500 sites clients) et, dans le gaz, revendique plus de 700.000 clients dans le pays après avoir lancé une gamme d'offres sous sa propre marque en 2012.


Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros en France l'an dernier et affiche une croissance de ses ventes de 35% entre 2014 et 2016.

Le marché français de l'électricité pour les particuliers "offre des opportunités et un incroyable potentiel de croissance dans un contexte où le budget énergie pèse sur le consommateur", a estimé Eni dans un communiqué.

"Nous parions sur une dépolitisation du marché", a également déclaré Daniel Fava, directeur général d'Eni Gas & Power France, lors d'une conférence de presse organisée au premier étage de la Tour Eiffel.

"En France, contrairement à beaucoup d'autres grands pays européens, l'énergie est un marché très fortement politisé", a-t-il ajouté, en reprochant à l'Etat de "freiner la concurrence".

Eni estime notamment que la possible suppression des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité en France, sur laquelle le Conseil d'Etat doit se prononcer au cours des prochains mois, accélérerait le développement des concurrents d'Engie et d'EDF.

Daniel Fava a également indiqué qu'Eni attendrait de connaître l'issue de l'élection présidentielle, et son impact sur le mix de production électrique, avant de décider d'investir ou non dans des centrales en France.

Le groupe italien, qui s'approvisionne notamment auprès d'EDF dans le cadre de l'accès au nucléaire de l'opérateur historique (Arenh), proposera à partir de mercredi trois types d'offres basées sur le principe d'un "bonus deux énergies" consistant à accorder à ses clients une remise pour une souscription simultanée à des abonnements à l'électricité et au gaz.

Eni vend également deux nouveaux services: la fourniture d'électricité "verte", certifiée d'origine à 100% renouvelables, ainsi qu'un audit sur l'éclairage de ses clients couplé à des propositions de rénovation.

A fin 2016, la part de marché d'EDF auprès des particuliers dans l'électricité en France s'élevait à 85,8% en nombre de sites.
https://investir.lesechos.fr/actions/ac ... 657733.php

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 15 juin 2017, 20:23

Electricité, gaz... EDF et Engie perdent du terrain en France

Le 15.06.2017 Challenges

Une décennie après l'ouverture totale du secteur de l'énergie à la concurrence, les opérateurs historiques continuent de perdre des parts de marché, même s'ils restent très largement en tête des fournisseurs.

Les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité ont continué de perdre du terrain au premier trimestre en France, près de dix ans après l'ouverture totale du secteur à la concurrence, a indiqué la Commission de régulation de l'énergie jeudi. Chez les particuliers, "le nombre de sites en offre de marché continue de progresser à un rythme élevé", a indiqué la CRE dans son observatoire trimestriel du marché de détail, même si la marge de progression reste importante.

En électricité, 318.000 consommateurs résidentiels supplémentaires ont quitté les tarifs réglementés d'EDF sur les trois premiers mois de l'année. Cela porte à près de 4,88 millions sur 32,1 millions (soit 15,1%) le nombre de sites en offres de marché (c'est-à-dire à prix libres), généralement moins chères. La quasi-totalité d'entre eux (4,85 millions) ont opté pour un fournisseur alternatif à l'opérateur historique.

Dans le gaz, l'ouverture du marché est plus avancée. Près de la moitié des sites (5,27 millions) sur 10,6 millions avaient choisi une offre de marché à la fin mars, ce qui représente 217.000 clients supplémentaires sur trois mois. Parmi ces sites, 2,56 millions avaient opté pour un fournisseur alternatif (25% de parts de marché) au géant français Engie (ex-GDF Suez), qui propose à la fois des tarifs réglementés ou des prix de marché.

Une concurrence plus avancée chez les professionnels

Chez les clients professionnels (entreprises, commerces, etc.), l'ouverture à la concurrence a également progressé après un dernier semestre "relativement stable" en 2016, a souligné le gendarme de l'énergie. En électricité, environ un tiers des 5 millions de sites étaient en offre commerciale, soit une nette progression de 100.000 sites pour atteindre 1,65 million. Quelque 18,6% du total étaient chez des concurrents d'EDF.

Dans le gaz, 88,7% des 663.000 sites s'étaient détourné des tarifs réglementés à la fin mars, dont 265.000 (39,9%) chez des fournisseurs alternatifs qui continuent à gagner des parts de marché.

Pour les clients non résidentiels, les tarifs réglementés ont été supprimés pour ceux ayant une puissance électrique souscrite supérieure à 36 kVA ou dont la consommation gazière excède 30 mégawattheures (MWh) par an, dans un marché ouvert à la concurrence pour tous les consommateurs depuis le 1er juillet 2007.

(Avec AFP)
https://www.challenges.fr/entreprise/en ... nce_480381

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 21 sept. 2017, 14:28

Butagaz entre à son tour sur le marché de l’électricité pour les particuliers

Par Dominique Pialot 21/09/2017

Présent sur le marché des professionnels après son rachat de Gaz européen en début d’année, le spécialiste du gaz en bouteille mise sur la force de sa marque et la simplicité de ses offres pour prendre sa part du marché des particuliers.

« Quand Bob arrive en ville... » Cette boutade d'Emmanuel Trivin, PDG du groupe Butagaz, pourrait presque faire office de nouveau slogan pour la marque à l'ours bleu. Tous les Français (85% d'entre eux) connaissent les bouteilles de propane et butane distribuées par l'entreprise née en 1931.

Vendu par Shell à l'irlandais DCC en novembre 2015, cet acteur historique, naguère leader de ce marché jusqu'au rachat de Totalgaz par Antargaz, accélère ces derniers mois dans l'innovation et l'extension de sa palette d'offres. Il annonce ce 21 septembre son arrivée sur le marché du gaz naturel et de l'électricité pour les particuliers, ce qui va lui permettre d'étendre sa clientèle majoritairement rurale aux zones urbaines.

Des consommateurs restés fidèles aux fournisseurs historiques

L'ouverture des marchés de gaz et d'électricité pour les particuliers a fêté son dixième anniversaire, mais une immense majorité des Français sont restés fidèles aux tarifs réglementés proposés par les opérateurs historiques, en gaz comme en électricité. La fin de ces tarifs réglementés de vente (TRV) demandée par Bruxelles et approuvée par le Conseil d'État en juin dernier pour le gaz et très probable à plus ou moins long terme pour l'électricité, constitue une période favorable pour faire de la pédagogie auprès des consommateurs. Interrogés par Butagaz, ces derniers invoquent en effet la complexité des démarches à accomplir pour changer de fournisseur, leur refus de travaux pour changer leur compteur - une démarche inutile - ou encore leur manque de confiance dans les fournisseurs alternatifs encore mal connus.

À l'aube d'une importante campagne de communication, Butagaz mise donc sur la force de la marque, sur la compétitivité de ses offres (jusqu'à 10% moins chères que les tarifs réglementés) et surtout sur leur simplicité. Le client n'aura en effet le choix qu'entre une offre indexée et une offre fixe pour un ou deux ans, le tout sans engagement.

Innovation et simplicité des offres

Côté innovation, la possibilité d'obtenir une première estimation en deux clics et même de souscrire en cinq minutes à partir de n'importe quel appareil (tablette, téléphone portable, ordinateur, mais aussi téléphone pour ceux qui préfèrent), de faire identifier son compteur à partir d'une photo envoyée depuis son smartphone (évitant ainsi la saisie fastidieuse de 14 caractères) et de pouvoir échanger avec un chatbot 24h/24, devrait également séduire quelques clients.

Mais la marque à l'ours bleu peut aussi compter sur son réseau de 17.000 points de vente et son partenariat avec la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) pour garantir la proximité avec ses clients.

En se rapprochant de Gaz européen en début d'année, Butagaz avait pénétré le marché « professionnel » du gaz naturel, puis celui de l'électricité en juin dernier, toujours sous la marque Gaz européen.

Désormais, outre le GPL liquéfié en bouteilles ou en citernes et le gaz naturel, c'est sous la marque Butagaz qu'il leur proposera à compter du 1er octobre prochain de l'électricité, mais aussi des granulés de bois. 600.000 poêles à bois sont installés en France, et plus de 100.000 de plus chaque année depuis 2013. Mais « l'offre reste très parcellaire », observe Emmanuel Trivin.

Un million de nouveaux clients d'ici 5 à 7 ans

Outre cette énergie 100% renouvelable pour laquelle Butagaz entend se positionner sur le milieu-haut de gamme, il devrait également être le premier fournisseur français à pouvoir livrer dans les prochains mois du GPL vert biosourcé, grâce à un partenariat noué avec Global Bioénergies. Cette startup de la chimie verte qui produit des hydrocarbures à partir de végétaux, exploite en Allemagne un pilote industriel avant d'implanter une unité commerciale en Champagne à l'horizon 2020.

En revanche, contrairement à Engie, Eni et depuis peu EDF, sans compter les alternatifs tels qu'Enercoop ou ekWateur positionnés sur ce créneau et probablement Total qui devrait lancer ses offres en électricité d'ici la fin de l'année, Butagaz ne propose pas encore d'électricité verte.
Globalement, le groupe, qui se revendique « un acteur multi-énergies incontournable en France », espère séduire un million de nouveaux clients dans les 5 à 7 prochaines années (sur un marché qui en compte 35 millions), en plus des quelque 5 millions de foyers chez qui la marque Butagaz est aujourd'hui présente.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 51190.html

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 14 oct. 2017, 13:34

Total vient sur le terrain d'EDF et Engie avec une offre aux particuliers

AFP parue le 05 oct. 2017

Le géant pétrolier Total a dévoilé jeudi une offre de gaz et d'électricité pour les particuliers français, comptant devenir le numéro deux sur ces deux marchés, libéralisés voici dix ans mais toujours écrasés par les ex-monopoles EDF et Engie.

Baptisée "Total Spring", l'offre ne part pas de rien, puisque Total possède déjà le belge Lampiris. Mais ses ambitions sont démultipliées par rapport aux quelque 400.000 clients que détient actuellement la filiale en France, partagés presque équitablement entre gaz et électricité.

"On a l'ambition (de) convaincre assez rapidement trois millions" de clients, a annoncé lors d'une conférence de presse Patrick Pouyanné, PDG de Total, promettant de ne "pas attendre cinq ans" pour atteindre ce chiffre.

Total, qui proposera une électricité issue à 100% d'énergies renouvelables, compte "devenir le plus gros opérateur alternatif en France", a souligné son PDG, sans détailler ses objectifs respectifs dans le gaz et l'électricité.

Autrement dit, si M. Pouyanné reconnaît ne pas être en mesure de concurrencer les anciens monopoles sur leurs terrains - EDF dans l'électricité et Engie (ex-GDF) dans le gaz -, Total veut prendre l'ascendant sur Direct Énergie et l'italien Eni, principaux concurrents des opérateurs historiques en France et respectivement troisièmes dans l'électricité et le gaz.

Surtout, il compte s'introduire dans le chassé-croisé entre EDF et Engie: passer devant le premier dans le gaz et devant le second dans l'électricité, prenant ainsi la deuxième place sur chaque terrain avec près de 10% de part de marché.

Libéralisé en 2007, le marché français de l'énergie reste écrasé par les opérateurs historiques, par Engie dans le gaz avec 75% de parts de marché, et surtout par EDF dans l'électricité avec une part de 84%.

- "Pas un grand électricien" -

"Après dix ans d'existence du marché", la faible part des distributeurs alternatifs "est incroyable", a noté Tom Van de Cruys, directeur général de Lampiris, qui continuera par ailleurs à gérer ses activités sous son nom en Belgique. "C'est un pouvoir d'achat immense qui est gâché."

Ce n'est pas faute d'offre car une trentaine de fournisseurs s'affrontent dans chacune des énergies. Fin septembre, encore, Butagaz, spécialiste des bouteilles de gaz propane et butane, a annoncé une offre de distribution dans le gaz comme l'électricité.

Dans ce contexte, Total, qui propose déjà des services aux entreprises en Europe, est resté évasif quant au montant de ses investissements dans sa nouvelle offre: si la production de gaz fait partie de ses activités historiques, il va devoir se mettre à niveau dans l'électricité.

M. Pouyanné a rappelé que le groupe est en plein renforcement dans les énergies renouvelables, avec encore deux acquisitions en septembre et 400 millions d'euros d'investissements annuels dont "une partie" va être consacrée à l'électricité.

"On ne sera pas un grand électricien", a-t-il néanmoins reconnu.

Au-delà de ses infrastructures, Total promet surtout de se différencier grâce à son nom - "on n'a pas à investir lourdement pour établir une marque", souligne son PDG - et l'argument le plus frappant pour le client: le prix.

Mais sur ce terrain, Total ne promet que 10% de moins que les tarifs réglementés pendant un an garanti, ne se différenciant guère de ses concurrents comme Direct Energie.

"On fait un vrai effort (...), on verra s'il faut que l'on aille plus loin", dit M. Pouyanné, s'abstenant au passage d'entrer dans le débat sur l'existence des tarifs réglementés, dont le conseil d'Etat a exigé cet été la suppression dans le gaz et dont Engie demande la fin dans l'électricité.

Finalement, l'annonce de Total "n'est pas une (...) grande surprise", estime François Lévêque, économiste spécialiste de la concurrence et des marchés de l'énergie.

"La stratégie de Total est très clairement sur la transition: faire en sorte que le groupe ne soit pas uniquement un producteur de carbone", a-t-il souligné.

Qui plus est, "Total historiquement est sur l'amont, mais aussi sur l'aval avec les stations-service", a-t-il conclu. "Il y a cette idée qu'il est important de maintenir un contact avec les clients."
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-171005-1

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Message par kercoz » 24 oct. 2017, 11:03

C discount frappe fort :
https://www.quechoisir.org/actualite-en ... te-n47792/

"""""Pas de doute, Cdiscount frappe fort pour son arrivée sur le marché de l’énergie en tant que fournisseur d’électricité. Avec - 15 % sur le prix du kilowattheure, il écrase la concurrence."""""

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 01 déc. 2017, 19:33

Les rivaux d'EDF augmentent leur demande de nucléaire

Publié le 01/12/2017 Infos Reuters PARIS

Les concurrents d'EDF ont demandé 94,6 térawatts-heure (TWh) d'électricité d'origine nucléaire au groupe public pour 2018 à l'occasion du dernier guichet de souscription relatif à l'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh), a annoncé vendredi la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Les volumes demandés au titre de la fourniture des pertes aux gestionnaires de réseaux d'électricité s'élève à 9,2 TWh et à 85,4 TWh pour les consommateurs finals, a précisé le régulateur dans un communiqué.

Le volume pour les consommateurs finals est ainsi en hausse de 4 TWh par rapport au niveau de l'année dernière mais reste inférieur au plafond de 100 TWh fixé par le code de l'énergie.

Mis en place en 2011, l'Arenh permet aux opérateurs alternatifs d'acheter à EDF des volumes d'électricité d'origine nucléaire à un prix fixé à 42 euros par mégawatts-heure pour approvisionner leurs propres clients.

Les concurrents de l'opérateur historique avaient délaissé ce système fin 2015 et mi-2016, préférant s'approvisionner sur des marchés de gros à des prix inférieurs, mais la donne a changé fin 2016 avec la remontée des prix, alimentée par une faible disponibilité du parc nucléaire français.

EDF souligne régulièrement l'impact négatif de l'Arenh sur ses comptes, critiquant un prix de vente trop bas et les possibilités d'arbitrage de ses concurrents dans le cadre du dispositif.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... re.N621843

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Re: Libéralisation de l'énergie en France

Message par energy_isere » 05 déc. 2017, 19:39

Energie: EDF continue de perdre des clients

Par Le Figaro.fr avec AFP le 05/12/2017

Les consommateurs de gaz et d'électricité sont de plus en plus nombreux à quitter les tarifs réglementés, en particulier pour l'électricité où EDF continue de perdre des clients, selon les chiffres du régulateur publiés mardi.

Chez les particuliers, "le développement des sites en offre de marché (c'est-à-dire à prix libre, NDLR) continue de progresser à un rythme soutenu en électricité", a détaillé la Commission de régulation de l'Energie (CRE) dans son observatoire trimestriel du marché de détail.

Dans l'électricité, 302.000 clients supplémentaires ont ainsi abandonné les tarifs réglementés de vente pour choisir une offre de marché au cours du troisième trimestre.

Cela porte à plus de 5,5 millions, sur un total de 32,2 millions (soit 17%), le nombre de sites (foyers et tout petits commerces) en offres de marché, généralement moins chères. La quasi-totalité d'entre eux ont choisi un fournisseur alternatif à l'opérateur historique EDF.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/1 ... lients.php

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