L'Inde

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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L'inde, future plaque tournante de l'Occident en Asie et au Moyen Orient ?

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L'Inde

Message par epe » 27 juil. 2005, 18:50

coup dur pour l'Inde

lemonde.fr

Sa principale plate-forme pétrolière détruite par un incendie.
Moins 80 000 barils par jours :-(
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

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L'inde

Message par Inside » 03 mars 2006, 14:14

Pas de sujet sur l'Inde, je crois

Je pense que cette democratie est en passe de devenir un personnage politique majeur a la frontiere de l'asie et du moyen orient
Comme regulateur gepolitique de la zone...

Chirac puis Bush, en Inde..
En plein nucleaire iranien, avec les remous au moyen orient...
Le clemenceau qui fait demi-tour...

Il n'y a pas hasards en geopolitique...

Washington et Delhi signent un pacte nucléaire
Marie-France Calle, Le Figaro
03 mars 2006

L'offre présentée par les Etats-Unis à l'Inde n'est pas censée faire jurisprudence.

Les négociations ont commencé en juillet dernier (Photo AFP)

UN ACCORD nucléaire historique, taillé sur mesure pour l'Inde, et qui ne s'appliquera à aucun autre pays : la visite de George W. Bush à Delhi est d'ores et déjà un succès. Arraché au «finish», le pacte indo-américain est, il est vrai, marqué du sceau du volontarisme. Les deux capitales souhaitaient à tout prix qu'il soit conclu lors de la visite du président américain. Pour cela, les responsables des deux pays ont travaillé jusqu'au bout. «Les négociations ont duré de juillet dernier à environ dix heures trente ce matin. Vous pouvez imaginer combien c'était complexe», avoue Nicholas Burns, le sous-secrétaire d'Etat américain. Les premières rumeurs de la conclusion d'un accord de coopération nucléaire entre Delhi et Washington ont filtré une demi-heure plus tard...

Le pacte est historique en effet, puisqu'il devrait permettre à l'Inde de sortir de son statut de «paria nucléaire». Les Indiens ont procédé à leurs premiers essais atomiques en 1974 et ont déclaré leur pays «puissance nucléaire» en 1998, sans avoir signé le traité de non-prolifération (TNP). «Les Etats-Unis ont réagi avec une extraordinaire colère, avec véhémence, aux essais nucléaires indiens des 11 et 13 mai 1998, se souvient C. Raja Mohan, analyste stratégique. L'Administration Clinton a alors imposé les sanctions obligatoires et mobilisé les autres pays, notamment le Japon, leur demandant de couper leur aide économique à l'Inde.» Même la France et la Russie, pourtant «plus bienveillantes à l'égard de l'Inde, n'ont pas eu les moyens de se mettre en travers du chemin des Américains», poursuit-il.

Elargir à la communauté internationale

Au printemps 2000, lors de sa visite en Inde, Bill Clinton, pourtant accueilli à bras ouverts, n'avait pas fléchi sur le nucléaire. «Aujourd'hui, jubile C. Raja Mohan, pour un seul pays, le nôtre, les Etats-Unis sont prêts à changer leurs lois.» Car il faudra encore, et Bush ne l'a pas caché hier, passer par les fourches caudines du Congrès américain. Convaincre les «ayatollahs» de la non-prolifération, outre-Atlantique, que l'Inde est un allié fiable.

L'accord signé hier devrait aussi permettre à Delhi d'obtenir du combustible et des réacteurs à des fins civiles. La nouvelle gourmandise économique indienne passe par d'énormes besoins énergétiques. «Ce résultat historique va permettre à nos pays d'avancer vers l'objectif commun d'une coopération énergétique nucléaire civile totale entre l'Inde et les Etats-Unis, et entre l'Inde et la communauté internationale dans son ensemble», ont affirmé hier le président Bush et le premier ministre indien Manmohan Singh dans un communiqué commun.

Les Indiens ne pouvaient guère rêver mieux. Même les plus grognons. «Si les Américains ont vraiment accepté que 65% seulement des installations nucléaires indiennes soient placées sous surveillance, et si l'accord ne stipule pas que l'Inde doive faire des concessions supplémentaires, alors ce n'est pas mal du tout», confie Bharat Karnad, l'un des scientifiques nucléaires les plus remontés contre un accord avec les Etats-Unis.

Hier, pourtant, personne ne savait exactement combien d'installations Delhi avait accepté de mettre sous contrôle de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA). De sources indiennes, le fameux surrégénérateur pouvant produire du combustible à des fins militaires n'en ferait pas partie. Cela n'a pas empêché Mohammed ElBaradei, le directeur de l'AIEA, de se réjouir de l'accord conclu hier à Delhi. «Cela fera des Indiens des partenaires plus proches du régime de non-prolifération», a-t-il affirmé.

Les Américains, pour leur part, ont tenu à souligner que ce pacte ne faisait pas jurisprudence. «Cet accord est unique, il est réservé à l'Inde», a affirmé Nicholas Burns. Exit, donc, le Pakistan qui a de «sérieux antécédents de prolifération», a-t-il ajouté. Dans la journée, Islamabad avait exprimé le souhait de conclure avec Washington un accord nucléaire à l'identique de celui signé avec Delhi.

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Message par mahiahi » 03 mars 2006, 14:23

Je vais plus loin : les deux superpuissance de l'avenir sont l'Inde et la Chine, avec l'Himalaya et le Pacifique dans le rôle de l'Europe (terrain de jeu disputé entre les deux)...
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Message par Inside » 03 mars 2006, 14:29

je ne pense pas que la chine aura le meme role d'allié de l'occident
Puisqu'elle se la joue en solo

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Message par mahiahi » 03 mars 2006, 14:53

Je n'ai pas dit que la Chine serait l'alliée de l'Occident ou du bloc musulman (par exemple), j'ai dit qu'elle deviendrait une superpuissance.
Elle et l'Inde remplaceront l'Occident et nous serons peut-être ses alliés ou bien l'axe du mal ;-)
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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Message par Inside » 03 mars 2006, 15:04

en fait le sujet que j'ai posté traite des alliances de l'occident...
Et pas uniquement de poids politique tout court.

En terme de carte geopolitique, on peut penser a un isolement de la Chine...

quant a la russie... elle sera sans doute un arbitre majeur de la raison... mais pas en tant que reel allié de l'occident... plus partenaire solo...

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Message par franck1968 » 08 mars 2006, 20:42

George W. Bush devra batailler au Congrès sur le nucléaire indien
LE MONDE | 07.03.06 | 15h22 • Mis à jour le 07.03.06 | 15h22
WASHINGTON CORRESPONDANTE


Les Indiens vont devoir être patients. Les premières réactions à l'accord de coopération nucléaire civile, signé le 2 mars par le président George Bush lors de sa visite en Inde, laissent présager une bataille difficile au Congrès américain pour lever les obstacles législatifs. Selon les experts, il faut modifier cinq ou six textes de loi dont des "monuments" tels que la loi sur l'énergie atomique de 1954 ou les actes passés après l'explosion de la première bombe indienne en 1974 interdisant les exportations de technologie sensible.

Plusieurs membres du Congrès ont émis des réserves, comme le républicain Duncan Hunter, qui s'est inquiété du coup de pouce que l'accord pourrait donner au programme nucléaire indien, ou le démocrate Ed Markey, qui l'a qualifié de "désastre" pour le traité de non-prolifération (TNP) entré en vigueur en 1970. Les barons du Sénat ont préféré attendre de voir les termes des propositions qui vont être faites par l'administration.
Le numéro trois du département d'Etat, Nicholas Burns, qui s'est rendu cinq fois en Inde en six mois pour négocier l'accord, a indiqué, lundi, que le président Bush et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice allaient employer les deux prochaines semaines à tenter de convaincre les parlementaires. L'administration estime que l'accord aboutit à faire entrer l'Inde dans le régime international qui régit la non-prolifération.
Il devrait aussi permettre aux firmes américaines, telles que General Electric ou Westinghouse Electric, de vendre des équipements de centrale nucléaire. M. Burns a rejeté le parallèle avec l'Iran et l'idée que les Etats-Unis, pour des raisons politiques, récompensent New Delhi, alors qu'ils cherchent à punir l'Iran qui ne fait que se comporter comme l'Inde de 1968 quand elle s'opposait au TNP. "L'Inde est responsable. L'Iran est irresponsable", a-t-il dit.
L'OMBRE DU PAKISTAN
Joseph Cirincione, l'un des principaux experts de la non-prolifération, a fermement condamné l'accord. "S'il tient, le TNP va s'écrouler. Le président a tout simplement accepté ce que ni Richard Nixon ni Ronald Reagan ni son propre père n'avaient accepté. Il a vendu le magasin", a-t-il déclaré. Certes, a-t-il reconnu, l'Inde a fait un geste en acceptant que deux tiers de ses réacteurs soient inspectés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais quatorze de ses installations échapperont aux contrôles. "L'Inde va pouvoir doubler ou tripler le nombre d'armes nucléaires qu'elle est capable de produire chaque année", a-t-il affirmé, en s'inquiétant du risque d'une course aux armements avec le Pakistan. Pour M. Cirincione, la ratification au Congrès pourrait prendre "des années". Son collègue Kurt Campbell, du Center for Strategic and International Studies (CSIS), a parlé de "mois". Il a néanmoins estimé que l'accord était nécessaire, la relation bilatérale avec l'Inde étant appelée à dominer la diplomatie américaine dans les cinquante années à venir. Le Washington Post estime, lui aussi, que le jeu en vaut la chandelle, l'Inde étant un "contrepoids, à la fois à l'islamisme et à la Chine".
Corine Lesnes
Article paru dans l'édition du 08.03.06

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Message par franck1968 » 09 mars 2006, 19:23

Washington s'oppose au projet de gazoduc Iran-Pakistan-Inde


2006-03-08 16:48:06



WASHINGTON, 7 mars (XINHUANET) -- Les Etats-Unis ont déclaré mardi qu'ils s'opposaient à un projet de gazoduc traversant l'Iran, le Pakistan et l'Inde.

"Comme nous l'avons déclaré avant, le gouvernement américain ne soutient pas le gazoduc Iran-Pakistan-Inde,", a affirmé le porte- parole du Conseil de la sécurité nationale de la Maison Blanche, Frederick Jones.

Les Etats-Unis reconnaissent l'augmentation des besoins énergétiques en Inde et au Pakistan, mais "nous avons exprimé à plusieurs reprises nos préoccupations sur la participation internationale aux projets énergétiques avec l'Iran", a signalé M. Jones.

L'Inde et l'Iran discutent actuellement d'un projet de construction de gazoduc de sept milliards de dollars. L'Iran possède l'un des plus importants gisements de gaz naturel dans le monde.

New Delhi et Washington ont conclu un accord de coopération nucléaire civile la semaine dernière lors de la visite du président américain George W. Bush en Inde. Fin

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Message par franck1968 » 09 mars 2006, 20:09

L'Iran, l'Inde et le Pakistan discuteront d'un projet de gazoduc la semaine prochaine


2006-03-09 09:52:20

TEHERAN, 8 mars (XINHUANET) -- L'Iran l'Inde et le Pakistan tiendront les 14 et 15 mars à Téhéran leur première réunion trilatérale sur un projet de gazoduc reliant l'Iran et l'Inde via le Pakistan, a rapporté mercredi l'agence officielle IRNA. De plus, l'Iran et le Pakistan tiendront dimanche une session de négociations bilatérales préparatoires, au cours desquelles les mécanismes de prix et d'autres points liés seront discutés, tandis qu'un projet d'accord sur une coopération trilatérale dans ce projet de gazoduc devrait être réalisé, a indiqué le vice-ministre du Pétrole Hadi Nejad-Hosseinian, cité par l'agence. Ce gazoduc transnational, issu d'un projet de 1996 pour répondre aux besoins croissants en énergie de l'Inde et du Pakistan, est resté sur le papier des années du fait des relations tendues entre l'Inde et le Pakistan. Le récent dégel des relations entre les deux adversaires a ouvert les portes à la mise en oeuvre de ce projet de 4 milliards de dollars. L'Iran, le Pakistan et l'Inde espèrent commencer en 2007 la construction de ce gazoduc de 2700 kilomètres qui devrait être opérationnel pour 2011. L'Iran a les plus importantes réserves de gaz naturel prouvées au monde, avec 27 800 milliards de mètres cubes. Fin

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Message par franck1968 » 11 mars 2006, 01:41

Inde : explosions à Varanasicctv.com 06-03-08 10:15
L'Inde est en état alerte suite à l'explosion coordonnée de plusieurs bombes à Varanasi, dans le nord du pays. Le premier ministre indien Manmohan Singh a lancé un appel au calme. Selon les autorités, au moins 10 personnes sont mortes dans l'explosion de 2 bombes dans une gare, et 5 autres dans un attentat du même type dans un temple situé sur les rives du Ganges. La police a aussitôt renforcé le dispositif de sécurité de la ville. Les dirigeants politiques, notamment des responsables de l'opposition nationaliste Hindoue, sont quant à eux en route pour Varanasi. Ces attentats interviennent peu de jours après les affrontements qui ont eu lieu entre Hindous et Musulmans dans 2 autres villes indiennes. Rédacteur: Baiyun Origine:CCTV.com

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Message par nopasaran » 12 mars 2006, 02:17

Bénarès sous haute tension après des attentats

Les autorités indiennes, qui redoutent des violences inter-religieuses, ont placé le pays en alerte maximale après trois explosions meurtrières mardi à Bénarès, ville sainte de l’hindouisme située sur les bords du Gange, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh (nord du pays). Le bilan s’élève à 23 morts et 68 blessés. Un suspect islamiste a été abattu. Le Premier ministre a appelé dès mardi « à maintenir la paix et le calme », mais mercredi, des fidèles hindous criaient vengeance dans les rues de cette ville de 3,7 millions d’habitants qui compte une forte minorité musulmane.

Bénarès, à qui les Indiens ont rendu son ancien nom de Varanasi, est le plus haut des lieux saints de l'hindouisme en Inde, où les pèlerins viennent en masse se purifier de leurs péchés dans les eaux sacrées du Gange. Les terroristes ont frappé un mardi, sachant que les fidèles hindous seraient nombreux à se rassembler dans le temple Sankat Mochan, l’un des plus révérés de la ville ; les services y sont dédiés ce jour-là au dieu Hanuman, divinité très populaire de l’hindouisme. C’est à l’heure des prières du soir, vers 18h30 locales, que la première bombe a explosé, provoquant un vaste mouvement de panique. « J’étais venu ici pour prier. Il y a eu une énorme déflagration, tout le monde courait, a raconté un témoin sur une chaîne de télévision locale. Il y avait des corps tout autour, les gens avaient vraiment peur. Ils étaient en sang, leurs habits en lambeaux. »

Quelques minutes plus tard, une deuxième explosion se produisait dans la gare de la ville, immédiatement suivie d’une troisième dans une voiture du Shiv Ganga Express, un train bondé en partance pour New Delhi. La police, affirme un inspecteur, a également retrouvé deux bombes prêtes à exploser près du principal site de crémation de la ville sainte. « Dix personnes sont mortes au temple, 11 autres à la gare », a déclaré un responsable local. Le bilan s’est alourdi dans la nuit à 23 morts et 68 blessés.

Des nationalistes radicaux hindous crient vengeance

Ces actions sanglantes, perpétrées une semaine avant Holi, la fête hindoue des couleurs, n'ont été revendiquées par aucun des nombreux groupes islamistes, maoïstes ou tribaux auxquels sont généralement attribués les attentats. Mais les autorités suspectent des « terroristes », terme générique désignant les militants islamistes. Une chasse à l’homme a été immédiatement déclenchée, et mercredi à l’aube, la police antiterroriste abattait un suspect dans la banlieue de Lucknow, la capitale de l’Etat de l’Uttar Pradesh située à 300 km au nord de Bénarès. Il s’agit d’un militant islamiste présumé qui, selon les enquêteurs, était porteur d’un pistolet et de 2,5 kg d’explosifs.

« Il était probablement impliqué dans les explosions de Bénarès », a indiqué le chef de la police régionale. L'homme, nommé Salar, recherché depuis plusieurs années, était soupçonné d'être membre d’un groupe islamiste radical, le Lashkar-e-Taiba, basé au Pakistan et opérant au Cachemire indien. Il avait déjà été suspecté par la police indienne lors du triple attentat de New Delhi qui avait fait 66 morts le 29 octobre 2005. « Si nous soupçonnons les terroristes, poursuit le responsable policier, c’est parce que le mode opératoire est similaire à ce qui s’était passé à Delhi. » A l’époque, les autorités indiennes avaient immédiatement déclaré que les auteurs avaient des liens avec l’étranger, et avaient demandé au Pakistan de faire davantage pour combattre le terrorisme.

Selon le ministre de l’Intérieur Shivraj Patil, qui a placé le pays en alerte maximale, « le temple Sankat Mochan a été manifestement visé pour entraîner des tensions communautaires dans le pays. » Dès mardi soir, le Premier ministre Manmohan Singh appelait au « calme ». Plusieurs attaques contre des sites hindous ont généré dans le passé des violences inter-religieuses en Inde, faisant au total des milliers de morts. Mercredi matin, tandis que les touristes avaient déserté les bords du Gange et se terraient dans leurs hôtels, des groupes de nationalistes radicaux hindous convergeaient vers le temple, criant vengeance et hurlant des slogans contre le gouvernement de centre-gauche, sous l’œil vigilant des policiers et soldats qui quadrillent la ville.
La partie n'est pas joué avant d'être joué.

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Message par franck1968 » 14 mars 2006, 19:50

La géographie des flux gaziers en pleine recomposition en Asie

http://www.rfi.fr/actufr/articles/075/article_42411.asp

Dominique Baillard
(Photo : RFI)
Le gazoduc qui doit transporter le gaz iranien vers le nord de l’Inde et le Pakistan verra t-il le jour comme prévu en 2010 ? Les réunions tripartites qui commencent demain à Téhéran vont sans doute lever un certain nombre d’hypothèques qui pèsent sur ce projet cher aux trois pays et néanmoins encore bien fragile.
Pour démarrer comme prévu en 2007, le chantier doit commencer par répondre aux exigences techniques et tarifaires des deux parties. Une fois ces questions réglées, son avancée dépend d’un dossier diplomatique qu’aucun des trois ne maîtrise tout à fait : comment sera résolue la crise nucléaire qui oppose l’Iran à l’Occident ? En cas de blocage, l’Inde comme le Pakistan se risqueront-ils à conclure un accord avec un pays acculé devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, cloué au pilori par la première puissance mondiale ?
En visite dans ces deux pays, le président américain Georges Bush n’a exprimé aucune objection formelle au gazoduc, ce qui constitue en soi un progrès, puisque jusqu’alors l’administration américaine s’était publiquement prononcée contre. Face à toutes ces inconnues, Islamabad comme New Delhi multiplient les initiatives pour assurer leur approvisionnement énergétique, une question qui semble encore plus cruciale pour l’Inde, concurrencée par la Chine dans la course à l’énergie.
Dans l’espoir d’obtenir un peu du gaz birman produit au large de l’Arakan, à l’ouest de la Birmanie, les dirigeants de la première démocratie du monde sont prêts à pactiser avec la dictature militaire de Rangoon : la semaine dernière le président indien Abdul Kalam a effectué la première visite d’Etat en Birmanie depuis l’arrivée des généraux en 1962.
Au menu des discussions : le gazoduc qui doit relier les deux pays via le Bangladesh. Excédés par les retards provoqués par les atermoiements de Dacca, les Birmans ont fini par signer un accord préliminaire avec les Chinois pour la construction d’un gazoduc reliant la province du Yunnan à l’ouest birman. Stressée à l’idée d’être doublé par Pékin, New Delhi envisage un nouveau tracé en contournant ce voisin jugé trop chicaneur.
Et enfin pour parer à toutes les éventualités, à savoir un échec avec l’Iran comme avec la Birmanie, l'Inde se tourne vers le Turkmenistan, un autre fournisseur de gaz en pleine ascension. Une délégation indienne de haut rang a été envoyée à un rendez-vous déterminant pour la recomposition de la géographie du gaz : le rendez-vous d’Ashgabat, la capitale turkmène où Afghans et Pakistanais discutaient de leur tuyau, le TAP, le sigle reprenant les initiales des trois pays associés. Une venue appréciée des protagonistes qui estiment que sans la participation indienne, le projet pourrait bien péricliter, entre autres, faute de moyens financiers.

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Message par franck1968 » 14 mars 2006, 20:07

Article interessant mais pas un mot sur la difference principale entre la Chine et l'Inde : la chine est riche en hydrocarbures ce qui lui a permis un dévellopement rapide et la possibilité de développer ses infrastructures contrairement à l'Inde.



Le lièvre chinois et la tortue indienne [ 13/03/06 ]

http://www.lesechos.fr/info/rew_inter/4394458.htm


KENNETH ROGOFF


Dans le monde occidental, une si grande importance est accordée aux réussites de la Chine que celles de l'Inde ne viennent à l'esprit qu'après coup. Pourtant, « L'Inde est partout » : tel était le thème du Forum économique mondial de Davos cette année, juste avant les visites de chefs d'Etat occidentaux à New Delhi, à commencer par celle de George W. Bush. Pour bien souligner le fait que la stabilité politique doit triompher sur le long terme, les Indiens avaient couvert les bus suisses de la bannière « L'Inde, la démocratie émergente la plus rapide du monde ».


Le blitz médiatique indien a été un succès monumental. A Davos, tous les orateurs ont repris l'idée que la course entre les deux géants asiatiques allait se jouer sur le long terme à pile ou face, même si la Chine tient actuellement la corde. Pendant quelques jours, la suprématie de l'Inde comme superpuissance, comparée à la Chine, est apparue comme un fait accompli. Mais qu'en est-il réellement de la course entre ces deux économies qui concernent chacune plus d'un milliard de personnes ?


En apparence, la Chine dispose d'une confortable avance sur l'Inde. Il y a vingt-cinq ans, à l'aube du mouvement actuel de mondialisation, les productions nationales indienne et chinoise étaient du même ordre. Désormais, quels que soient les indicateurs économiques, la Chine est deux fois plus riche que l'Inde. La vraie différence ne vient pas d'une réussite plus grande des meilleurs Chinois par rapport aux meilleurs Indiens. L'élite indienne est formée de champions. L'offre audacieuse de 22 milliards de dollars proposée par Lakshmi Mittal pour racheter l'aciériste européen Arcelor le montre. La véritable différence - que nous l'admettions ou non - tient au fait que le gouvernement communiste chinois a réussi à mondialiser une plus large part de la population que le gouvernement démocratique indien n'est parvenu à le faire.


Pour autant, il est impossible de dire que les richesses sont équitablement réparties en Chine. C'est uniquement le long de la côte, où vit un tiers de la population chinoise, que les gens semblent réellement être rentrés dans le XXIe siècle. L'essentiel de la Chine rurale reste encore très pauvre et 150 millions de Chinois ruraux n'ont pas d'emploi. Dans les campagnes, la santé et l'éducation rappellent souvent les pratiques des siècles passés.


Néanmoins, les chiffres de l'exclusion sont encore pires en Inde, à cause du système des castes. Il est vraisemblable qu'à peine une personne sur cinq profite de l'économie mondialisée. Pour un employé dans les « call centers », combien sont les Indiens qui ne font que survivre ! Alors que 450 millions de Chinois participent à la mondialisation de l'économie, seuls 200 à 250 millions d'Indiens en profitent. Plus que toute autre chose, c'est cette différence qui sépare les deux économies.


Que peut faire l'Inde pour combler ce fossé ? Son plus grand défaut réside dans le manque de routes, de ponts, de ports et autres infrastructures. A ce niveau, le contraste avec la Chine est saisissant. Si les produits indiens ne peuvent parvenir sur le marché mondial, comment l'Inde pourrait-elle le conquérir ? Au cours des cinq dernières années, la Chine a quintuplé ses infrastructures routières, avec 50.000 kilomètres de routes nouvelles. Des aéroports ont été construits pour accueillir de plus gros avions, alors que certaines pistes d'atterrissage des aéroports indiens paraissent à l'abandon ou presque. Ce n'est pas qu'une question d'argent : le cash coule à flots à la banque centrale indienne, qui a essentiellement investi dans des bons du Trésor étrangers à faible rendement.


Le vrai problème, c'est que le système autoritaire chinois ne rencontre pas de réelle opposition quand il décide de raser un bidonville qui se trouve sur la route d'un nouvel aéroport. Le gouvernement indien, en revanche, n'a ni le pouvoir ni la volonté d'écraser les pauvres pour enrichir encore davantage les riches. Malheureusement, sans infrastructure, les 800 millions d'Indiens qui n'ont pas encore réussi dans la vie ont peu de chances d'y parvenir. L'Inde ne pourra jamais créer assez d'emplois dans le seul secteur des services. Elle doit aussi pouvoir devenir compétitive dans la fabrication de produits bas de gamme. Sans un meilleur réseau d'infrastructures, la majorité des Indiens restera exclue de la mondialisation.


Ainsi, l'économie indienne est-elle condamnée à rester à la traîne de l'économie chinoise ? Pas forcément. Les domaines dans lesquels l'Inde excelle, les services essentiellement, offrent des marges potentiellement plus élevées que la production industrielle. Sur ce point, les Chinois, handicapés par un système juridique largement inefficient, auront du mal à être concurrentiels. Les entreprises occidentales font davantage confiance aux compagnies indiennes en matière de données financières sensibles ou de brevets. Les compagnies étrangères savent que la délocalisation de leurs procédés de haute technologie en Chine revient pratiquement à les révéler publiquement sur le Web !


L'Inde possède également un système financier beaucoup plus développé que la Chine, atout revêtant une importance de plus en plus grande au fur et à mesure que ces deux économies progressent. La maîtrise et le contrôle des finances (les prêts « affectés », tels que les économistes les appellent) sont efficaces quand il est question de construire des ponts. Ils le sont beaucoup moins quand il faut choisir les entreprises qui méritent d'être sauvées.


Le défi pour les Indiens tout comme pour les autres économies émergentes (Brésil, Russie, Mexique...) consiste à trouver de nouvelles méthodes pour développer les secteurs économiques qui marchent, sans les étrangler. Si l'Inde parvenait à rattraper la Chine, elle devrait inclure un plus grand nombre de ses citoyens dans la mondialisation en leur offrant une meilleure éducation, des structures sanitaires plus performantes et un plus grand réseau d'infrastructures. Ce n'est qu'à ce prix que l'Inde pourra « être partout.»


KENNETH ROGOFF est professeur à l'université de Harvard et ancien économiste en chef du FMI.

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Message par franck1968 » 03 avr. 2006, 19:00

Singapour et l'Inde examinent leur accord de coopération économique

2006-04-02 10:29:10

SINGAPOUR, 1er avril (XINHUA) -- Des responsables singapouriens et indiens ont fait une révision de mi-temps de l'Accord global de coopération économique entre les deux pays (CECA), selon une déclaration conjointe rendue publique samedi à Singapour.

La déclaration a été conjointement publiée par le ministère indien du Commerce et de l'Industrie et le ministère singapourien du Commerce et de l'Industrie.

Les deux parties ont convenu que le CECA, signé en juin de l'année dernière, avait aidé à promouvoir le commerce bilatéral et les investissements.

Soulignant le potentiel immense pour la croissance du commerce bilatéral, les deux parties ont convenu que leurs équipes devraient engager des discussions sur le suivi et l'amélioration du CECA avant le 1er août prochain.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a doublé durant les deux dernières années pour atteindre 16,6 milliards de dollars singapouriens (environ 10,3 milliards de dollars) en 2005 et Singapour est devenu le 3e plus important investisseur en Inde. Fin

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Message par franck1968 » 19 avr. 2006, 00:51

L'Inde refuse une proposition américaine de cesser ses essais nucléaires
Xinhua, publié le lundi 17 avril 2006

L'Inde a refusé d'inclure une interdiction des essais nucléaires dans un projet d'accord de coopération sur le nucléaire civil avec les Etats-Unis, a affirmé lundi le ministère indien des Affaires étrangères.
L'Inde maintient son engagement à un moratoire unilatéral sur les essais nucléaires, a déclaré Navtej Sarna, porte-parole du ministère, lors d'un point de presse.

La partie américaine a présenté il y a quelques semaines à l'Inde un projet d'accord préliminaire sur la coopération nucléaire civile américano-indienne en accord avec l'article 123 de la loi américaine sur l'énergie nucléaire, a-t-il dit. Dans ce projet d'accord, la partie américaine suggère que l'Inde suspende ses essais nucléaires, a-t-il ajouté. "Dans les discussions préliminaires sur ces éléments, l'Inde a déjà signifié aux Etats-Unis qu'une telle disposition n'a rien à faire dans l'accord bilatéral proposé", a indiqué M. Sarna. "La position de l'Inde sur le traité d'interdiction complète des essais est bien connue et reste valide", a-t-il souligné.

New Delhi a refusé de signer le CTBT, affirmant qu'il est discriminatoire et tend à diviser le monde entre les pays disposant de l'arme nucléaire et les autres pays. Il prône à la place un désarmement nucléaire universel. L'Inde a effectué ses premiers essais nucléaires en 1974, et ses derniers en date en 1998.

L'Inde n'est engagée que par un communiqué conjoint émis en juillet dernier par les deux pays, lors de la visite du Premier ministre indien Manmohan Singh à Washington, a dit M. Sarna.

Selon le communiqué, l'Inde accepte de séparer ses installations nucléaires civiles et militaires et de placer les installations civiles sous le coup des sauvegardes internationales, tandis que le gouvernement américain prévoit de lever son interdiction sur l'exportation de combustible et de technologies nucléaires à l'Inde. Pour rendre valide cet accord avec l'Inde, le gouvernement américain demande au Congrès d'adopter un amendement aux lois interdisant au gouvernement de vendre des technologies et du combustible nucléaires aux pays non-signataires du Traité de non- prolifération.

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