TOTAl , discussions en cours sur une raffinerie saoudienne
Total avance de 1,24% à 212,70 euros, après avoir annoncé être en discussions avec le géant pétrolier public saoudien Aramco sur le projet d'une raffinerie commune à Djoubaïl, d'une capacité de 400.000 barils par jour. "Les discussions durent depuis quelques mois", a en effet déclaré le PDG du groupe pétrolier, Thierry Desmarest, en marge d'une conférence de presse de Jacques Chirac, organisée au terme de sa visite d'Etat de trois jours en Arabie saoudite, rapporte l'agence "Reuters".
[Acteurs] La compagnie TOTAL
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TOTAL: je vous rapelle les chiffres
resultats operationnels:
amont:10mds +37% sur 2004
aval:3,6 mds +25% sur 2004
chimie:1,2 mds +25%sur 2004
resultats nets :12 mds +31%
bon si j'ai un peu compris, l'amont c'est la prospection l'extraction du brut
l'aval c'est le raffinage
la chimie c'est la chimie
ce qui rapporte le plus d'argent c'est l'amont; la prospection et l'extraction ,ce sont des couts mais une fois que le brut est la ce qui semble faire l'argent c'est le transport de ce brut?( pas avec l'Erika, mais je m'égare)
donc si ppo du pétrole qui affectera surtout les transports de la planète et que la "gestion" du problème se fait par le prix suivant l'usage en vigueur, c'est le TRANSPORT du pétrole qui enrichira de telles compagnies au point d'etre plus puissante que bq d'états moyens?
paradoxal non?
amont:10mds +37% sur 2004
aval:3,6 mds +25% sur 2004
chimie:1,2 mds +25%sur 2004
resultats nets :12 mds +31%
bon si j'ai un peu compris, l'amont c'est la prospection l'extraction du brut
l'aval c'est le raffinage
la chimie c'est la chimie
ce qui rapporte le plus d'argent c'est l'amont; la prospection et l'extraction ,ce sont des couts mais une fois que le brut est la ce qui semble faire l'argent c'est le transport de ce brut?( pas avec l'Erika, mais je m'égare)
donc si ppo du pétrole qui affectera surtout les transports de la planète et que la "gestion" du problème se fait par le prix suivant l'usage en vigueur, c'est le TRANSPORT du pétrole qui enrichira de telles compagnies au point d'etre plus puissante que bq d'états moyens?
paradoxal non?
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique
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Je ne suis pas sûr de te suivre.
Le transport est assuré par l'aval, comme le dit cette page de leur site.
Les gains de l'amont sont simplement dûs à la vente du brut à des clients raffineurs.
Le transport est assuré par l'aval, comme le dit cette page de leur site.
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oui, les gains semblent provenir de ce qui s'appellele shipping dans ton lien. c'est à dire le trading du transport du brut vers les points de raffinage où commence l'aval. cf les chiffres
car sinon l'amont ne représenterait que des couts(prospection et extraction)
http://www.total.com/static/fr/medias/t ... ultats.pdf
car sinon l'amont ne représenterait que des couts(prospection et extraction)
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et si le prix du barril continue d'augmenter, c'est toujours ce transport du pétrole qui rapportera le plus d'argent.
on aurait pu supposer qu'avec la depletion,les compagnies pétrolieres deviendraient moins rentables du fait d'un débit moindre et de cout plus élevés dans l'extraction; mais si le prix reste la variable d'ajustement face au ppo ces couts resteront négligeable par rapport aux revenus du transport.
on aurait pu supposer qu'avec la depletion,les compagnies pétrolieres deviendraient moins rentables du fait d'un débit moindre et de cout plus élevés dans l'extraction; mais si le prix reste la variable d'ajustement face au ppo ces couts resteront négligeable par rapport aux revenus du transport.
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Je comprends pas là : TOTAL ne raffine-t-il pas tout le pétrole qu'il extrait ?Tiennel a écrit :Je ne suis pas sûr de te suivre.
Les gains de l'amont sont simplement dûs à la vente du brut à des clients raffineurs.
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Ce sont des business séparés. La branche amont extrait et vend le brut, la branche aval en achète (pas forcément chez Total, et quand c'est chez Total, pas forcément à un prix inférieur au marché). C'est effectivement bizarre à première vue mais pas inhabituel !
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Tiennel a écrit :Ce sont des business séparés. La branche amont extrait et vend le brut, la branche aval en achète (pas forcément chez Total, et quand c'est chez Total, pas forcément à un prix inférieur au marché). C'est effectivement bizarre à première vue mais pas inhabituel !
Les BU; Business Units; découpage comptable des groupes au sein d'une entreprise. C'est très pratique pour plaire aux actionnaires et pour licencier…
Par exemple : une société divisé en business units peut déplacer d'une BU à une autre les besoins de R&D en fonction du bouc émissaire du moment qui sera accusé de pas être rentable.
Dernière modification par john le 10 mars 2006, 15:03, modifié 1 fois.
Si moi parler toi dans ta langue toi penser moi pas tres intelligent car moi pas bien parler.
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C'est classique et le découpage peut être fait selon n'importe quel "pointillé" du moment que les actionnaires s'y retrouvent.
Exemple : IBM il y a quelques années qui a séparé sa branche industrielle de sa branche service.
Mais aussi la grande distribution qui segmente entre logistique et magasin
Exemple : IBM il y a quelques années qui a séparé sa branche industrielle de sa branche service.
Mais aussi la grande distribution qui segmente entre logistique et magasin
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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C'est aussi très pratique pour vendre une partie de son activité.
M'enfin, cela dit, c'est quand même assez pratique du point de vue opérationnel : les usines d'une BU font toutes à peu près le même métier, la R&D travaille sur des produits d'une même famille, les commerciaux peuvent passer plus de temps à comprendre les besoins de leurs clients.
M'enfin, cela dit, c'est quand même assez pratique du point de vue opérationnel : les usines d'une BU font toutes à peu près le même métier, la R&D travaille sur des produits d'une même famille, les commerciaux peuvent passer plus de temps à comprendre les besoins de leurs clients.
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Iran: Gaz de France négocie entrée dans Pars GNL aux côtés de Total (presse)
Gaz de France est en discussions avec le géant pétrolier français Total et les autorités iraniennes pour prendre une participation dans le gigantesque projet de production de gaz naturel liquéfié Pars GNL, affirme le quotidien Les Echos dans son édition à paraître mardi.
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Total se renforcerait en Iran
Total pourrait prochaînement se renforcer en Iran. La société de prospection pétrolière japonaise Inpex, qui détient 75% des droits de développement du gisement pétrolier iranien d'Azadegan, souhaite limiter les risques en en vendant environ 20% à des sociétés étrangères, et notamment à Total, selon le quotidien japonais Asahi. Le groupe français serait parmi les favoris.
Une porte-parole de Total a déclaré jeudi que le groupe était effectivement intéressé par le gisement d'Azadegan, sans autre commentaire.
Inpex commencera probablement la mise en oeuvre du gigantesque gisement iranien l'année prochaine, malgré l'inquiétude des Etats-Unis au sujet du programme nucléaire de Téhéran.
I – Potentiel du gisement
Avant le début des travaux, l'Iran doit déminer la région, ce qui devrait être achevé au printemps prochain, précise le journal japonais. La mise en oeuvre du gisement coûtera 850 millions à 1,7 milliard de dollars, dans la perspective d'une entrée en production en 2008, retardée d'un an par rapport aux prévisions initiales.
Les réserves d'Azadegan sont estimées à 26 milliards de barils, le positionnant ainsi comme le deuxième gisement pétrolier du monde. Inpex vise une production de 150.000 barils par jour en 2009, puis de 260.000 bl/j en 2013.
II – Position américaine
La compagnie semi-publique japonaise Inpex va commencer à développer en 2006 l'immense champ pétrolier iranien d'Azadegan, malgré les pression des Etats-Unis pour que Tokyo s'abstienne de collaborer avec un pays de "l'axe du mal". "Les Etats-Unis considèrent cette question comme essentielle. La mise en oeuvre ne pourra être effectuée tant que la question du nucléaire iranien ne sera pas résolue", selon un membre du ministère japonais du Commerce.
En février 2004, Inpex avait signé un contrat de deux milliards de dollars en Iran, le plus important accord pétrolier jamais conclu par le Japon, pour développer le gisement situé dans le sud-ouest du pays. Mais le gouvernement japonais, principal actionnaire du groupe, hésite jusqu'à présent à donner son accord pour le démarrage des travaux en raison de l'hostilité affichée par Washington.
Le Japon, qui ne dispose d'aucune ressource naturelle et doit importer tout le pétrole qu'il consomme, a en effet développé sa propre diplomatie pétrolière au Moyen-Orient, quitte à mécontenter parfois son allié américain.
III – Position du japonais INPEX
Inpex "craint de perdre ses droits sur le champ pétrolier s'il ne démarre pas le projet bientôt", plusieurs groupes chinois et européens étant également sur les rangs, a déclaré un haut fonctionnaire du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie.
L'accord pour le développement du champ d'Azadegan, d'une durée de douze ans et demi, avait été conclu entre Inpex et la National Iranian Oil Company (NIOC), qui détiennent respectivement 75% et 25% du projet.
La Constitution iranienne de 1979 interdit de céder totalement ou partiellement les secteurs gazier et pétrolier aux compagnies étrangères. Mais des contrats dits de "buy-back" peuvent être passés entre les compagnies étrangères et la NIOC pour une durée limitée et une rémunération à taux fixe, par une partie de la production, afin d'exploiter de nouveaux gisements et financer les investissements.
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Total "ne comprend pas bien" la fermeture (temporaire) de ses bureaux au Venezuela
Le groupe pétrolier Total a dit jeudi ne "pas bien comprendre" la décision du fisc vénézuélien de fermer pour deux jours les bureaux de sa filiale locale en raison d'un différend sur des arriérés d'impôts de 108 millions de dollars et assure que des négociations sont "en cours".
"Nous ne comprenons pas bien cette décision dans la mesure où les négociations sont encore en cours", a affirmé jeudi un porte-parole du groupe français.
Mardi, le Seniat, organisme de collecte des impôts, avait accordé deux jours supplémentaires à Total Oil pour régler ses arriérés après une première mise en demeure envoyée le 8 mars, qui fixait la date limite au 14 mars.
"Il y a eu des réunions ces derniers jours, hier et encore aujourd'hui", a assuré Total. "Nous espérons que les bureaux rouvriront lundi", a poursuivi le porte-parole.
Le Venezuela réclame à Total 232 milliards de bolivars (environ 108 millions de dollars) d'impôts que la firme aurait omis de régler entre 2001 et 2004, auxquels se sont ajoutés des pénalités et intérêts jusqu'au 31 décembre 2005.
Le Seniat a récupéré des arriérés d'impôts auprès de 22 entreprises pétrolières qui, selon l'organisme, avaient enfreint une nouvelle loi sur les hydrocarbures entrée en vigueur en 2001 et prévoyant un impôt sur les recettes de 50%.