Pêche. Daniel Carrot : « Les trésoreries vont exploser »
« Hormis le problème des quotas, l’arrêt de l’assurance gazole dont Bruxelles a dénoncé l’existence, car non eurocompatible, risque de nous conduire droit dans le mur », dénoncera ce matin à Morlaix, lors de l’assemblée générale de la caisse du Crédit Maritime, le président Daniel Carrot. Ce 1e r avril s’arrête la dotation d’Etat. La bonne gestion du Fonds de prévention des aléas de la pêche pourrait permettre de tenir jusqu’à la mi-mai. La hausse du gazole (0,45 euro le litre hier) représente pour les équipages des chalutiers, qui engloutissent en moyenne de 25 à 30.000 litres par marée de 15 jours, une perte sèche pour les équipages de 25 % de leurs revenus, et pour les bateaux une perte de rentabilité brute de 42 %. Cela risque d’avoir un effet d’entraînement sur les coopératives d’avitaillement et toute la filière. » Sur les quais, la tension est palpable. Surtout que s’annonce le plan de casse pour les flottilles en difficulté : « Il est par exemple aberrant de sortir de flotte les bateaux qui traquent l’anchois, alors que la ressource va se reconstituer. » « Il nous faut du temps. Faute d’aides compensatrices immédiates et sans propositions, on va dans le mur. Si on ne fait rien, nombre de bateaux ne seront plus là à fin 2006. Les trésoreries vont exploser. » Et d’ajouter : « On ne parle plus de renouvellement des outils, ni d’installation de jeunes. L’intention de Bruxelles est de réduire de 30 % la capacité de pêche de la France. »
[Société] Les marins pêcheurs en difficultés
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- greenchris
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Ressources naturelles - Le prix du pétrole menace la crevette malgache
Près de 50 % des charges d'exploitation des bateaux de pêche sont engagés dans le carburant.
La menace vient d'ailleurs. L'incessante hausse du prix du pétrole sur le marché mondial remet en cause l'avenir de la filière crevette à Madagascar. D'après les opérateurs du secteur, les coûts engagés pour les carburants des bateaux de pêche sont devenus trop importants pour l'exploitation. Une situation ira encore en s'empirant dans les années à venir. “Le contexte mondial veut que le prix du pétrole continue sur la pente ascendante”, a-t-on commenté face à l'appréciation du prix du baril sur le marché mondial.
“Avec le prix actuel du pétrole, près de 50 % des charges d'exploitation des bateaux de pêche sont engagés dans le carburant”, explique un opérateur. Le prix du baril culmine aujourd'hui à 70 dollars américains. “Une hausse de plus de 100 % est enregistrée en trois ans”, continue-t-il. Dans cette ligne d'idées, une restructuration de la filière devra être entamée dans les prochaines années, aussi bien pour préserver les intérêts sur l'or rose, mais surtout pour permettre aux acteurs de la filière de survivre. Dans d'autres pays, les gouvernements ont mis en place des caisses de compensation pour encourager les pêcheurs.
Un mois après l'ouverture de la campagne crevettière de cette saison, l'ombre de la mauvaise performance de l'année dernière plane encore sur les autorités et les opérateurs. Un contexte mondial défavorable et une mauvaise gestion au niveau local placent la crevette dans une situation plutôt précaire. Des négociations sont, actuellement, en cours pour essayer de mettre au point une stratégie de préservation des ressources naturelles.
Une mauvaise année.
“Un effort de pêche trop important a entraîné une exploitation démesurée des ressources”, a-t-on expliqué. Les conséquences immédiates en sont la diminution de la taille et de la quantité des crevettes capturées. Au niveau du volume, 2005 a connu une regression palpable. De près de 8 000 tonnes en 2004, il est tombé à 6 500 l'année suivante.
Les conséquences s'enchaînent. Le tonnage de produits finis exportés en 2004 s'est élevé à environ 6 800 tonnes contre seulement 5 300 en 2005. En parallèle, les réalisations en valeur de l'exportation de crevettes, pêches industrielle et artisanale confondues, ont suivi la tendance. De 44 millions euros en 2004, elles ont regressé à 34 millions euros l'année dernière. L'exportation de crevettes figure, pourtant, parmi les principales sources de devises pour Madagascar. Durant l'année 2004, l'exportation de crevettes a rapporté environ 32 millions Dts au pays.
D'un autre côté, le cours mondial subit les affres de la loi de l'offre et de la demande. “Avec une augmentation des produits de l'aquaculture, l'offre est en train d'exploser et dépasse la demande sur le marché mondial”, a expliqué Mamy Andriantsoa, directeur de la pêche et des ressources halieutiques au ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche. Actuellement, la production de crevettes en aquaculture atteint les deux millions de tonnes par an. “La Chine à elle seule peut produire jusqu'à 700 000 tonnes, soit l'équivalent de la production mondiale en 1999”, a expliqué Georges Ramorasata.
Près de 50 % des charges d'exploitation des bateaux de pêche sont engagés dans le carburant.
La menace vient d'ailleurs. L'incessante hausse du prix du pétrole sur le marché mondial remet en cause l'avenir de la filière crevette à Madagascar. D'après les opérateurs du secteur, les coûts engagés pour les carburants des bateaux de pêche sont devenus trop importants pour l'exploitation. Une situation ira encore en s'empirant dans les années à venir. “Le contexte mondial veut que le prix du pétrole continue sur la pente ascendante”, a-t-on commenté face à l'appréciation du prix du baril sur le marché mondial.
“Avec le prix actuel du pétrole, près de 50 % des charges d'exploitation des bateaux de pêche sont engagés dans le carburant”, explique un opérateur. Le prix du baril culmine aujourd'hui à 70 dollars américains. “Une hausse de plus de 100 % est enregistrée en trois ans”, continue-t-il. Dans cette ligne d'idées, une restructuration de la filière devra être entamée dans les prochaines années, aussi bien pour préserver les intérêts sur l'or rose, mais surtout pour permettre aux acteurs de la filière de survivre. Dans d'autres pays, les gouvernements ont mis en place des caisses de compensation pour encourager les pêcheurs.
Un mois après l'ouverture de la campagne crevettière de cette saison, l'ombre de la mauvaise performance de l'année dernière plane encore sur les autorités et les opérateurs. Un contexte mondial défavorable et une mauvaise gestion au niveau local placent la crevette dans une situation plutôt précaire. Des négociations sont, actuellement, en cours pour essayer de mettre au point une stratégie de préservation des ressources naturelles.
Une mauvaise année.
“Un effort de pêche trop important a entraîné une exploitation démesurée des ressources”, a-t-on expliqué. Les conséquences immédiates en sont la diminution de la taille et de la quantité des crevettes capturées. Au niveau du volume, 2005 a connu une regression palpable. De près de 8 000 tonnes en 2004, il est tombé à 6 500 l'année suivante.
Les conséquences s'enchaînent. Le tonnage de produits finis exportés en 2004 s'est élevé à environ 6 800 tonnes contre seulement 5 300 en 2005. En parallèle, les réalisations en valeur de l'exportation de crevettes, pêches industrielle et artisanale confondues, ont suivi la tendance. De 44 millions euros en 2004, elles ont regressé à 34 millions euros l'année dernière. L'exportation de crevettes figure, pourtant, parmi les principales sources de devises pour Madagascar. Durant l'année 2004, l'exportation de crevettes a rapporté environ 32 millions Dts au pays.
D'un autre côté, le cours mondial subit les affres de la loi de l'offre et de la demande. “Avec une augmentation des produits de l'aquaculture, l'offre est en train d'exploser et dépasse la demande sur le marché mondial”, a expliqué Mamy Andriantsoa, directeur de la pêche et des ressources halieutiques au ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche. Actuellement, la production de crevettes en aquaculture atteint les deux millions de tonnes par an. “La Chine à elle seule peut produire jusqu'à 700 000 tonnes, soit l'équivalent de la production mondiale en 1999”, a expliqué Georges Ramorasata.
- MadMax
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Quel titre ridicule.Ressources naturelles - Le prix du pétrole menace la crevette malgache
Il faut lire : Le prix du pétrole sauve la crevette malgache ou Le prix du pétrole menace les pêcheurs de crevettes malgaches. Discours politiquement correct à la noix.
"Bouh, le vilain prix du pétrole qui va tuer des crevettes"
- greenchris
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Cela fait pas mal d'années que je fai le boycot de la crevette et pour cause :
J'avais vu un reportage sur cette pêche, je ne sais en quel endroit du globe, où, les bateaux ramassaient des tonnes de poissons.
Une fois remplis, les pêcheurs faisaient le tri et rejetaient les poissons à la mer.
La majorité était crevée.
Pour la pêche à la crevette, ils utilisaient des filets à petites mailles. Donc ils tuaient des poissons jeunes.
Bref un massacre écoeurant !
Vive la fin du pétrole !
J'avais vu un reportage sur cette pêche, je ne sais en quel endroit du globe, où, les bateaux ramassaient des tonnes de poissons.
Une fois remplis, les pêcheurs faisaient le tri et rejetaient les poissons à la mer.
La majorité était crevée.
Pour la pêche à la crevette, ils utilisaient des filets à petites mailles. Donc ils tuaient des poissons jeunes.
Bref un massacre écoeurant !
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- MadMax
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Ils manifestent contre les quotas, mais pour réclamer du fric, ils se font moins agressifsPrix du pétrole. Les pêcheurs français demandent des aides à Bruxelles.
Le comité national des pêches maritimes et des élevages marins a demandé hier que Bruxelles prenne des mesures en faveur des pêcheurs français et européens victimes de la forte hausse des prix du pétrole . Sans mesures de la Commission européenne, le comité estime que « les flottilles s’arrêteront les unes après les autres » .

- energy_isere
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Le comité des sages représentant la population des anchois du pays Basque s'est réuni en conclave par 1000 m de fond ce matin pour comprendre pourquoi les bateaux ravageurs qu' on voyait en haut à la limite avec le mode extra aquatique sont moins visible ces derniers jours.
Certains groups d'anchois de tandence "planétaire" disent que la lune est défavorable
un groupe d' anchois Maltusien crie à l'eventualité d'une surpopulation en l'absence de prédation extérieure
d'autre parlent d'un mystérieux liquide magique "noiratre" qui aurait été apercu dans une forme trés agressive pour eux et les oiseaux lorsque un gros bateau avec les lettres E R I K A est apparu en 2 morceaux il y a quelques années lors d'une tempéte dans un fond marin. Ce liquide magique serait devenu rare pour les étres extra aquatiques qui existeraient prédtendument.
Mais cette théorie est encore contestée par la fédération des moules sauvages qui soutient que les EA (Extra Aquatiques) n'existent pas.
Mais la majorité de la population d' anchois du plateau continental est bien contente de pouvoir voir à nouveaux de grandes familles prospérer.
et c'est pour ca que leau est sale, tous les poissons baisent dans l'eau.
Certains groups d'anchois de tandence "planétaire" disent que la lune est défavorable
un groupe d' anchois Maltusien crie à l'eventualité d'une surpopulation en l'absence de prédation extérieure
d'autre parlent d'un mystérieux liquide magique "noiratre" qui aurait été apercu dans une forme trés agressive pour eux et les oiseaux lorsque un gros bateau avec les lettres E R I K A est apparu en 2 morceaux il y a quelques années lors d'une tempéte dans un fond marin. Ce liquide magique serait devenu rare pour les étres extra aquatiques qui existeraient prédtendument.
Mais cette théorie est encore contestée par la fédération des moules sauvages qui soutient que les EA (Extra Aquatiques) n'existent pas.
Mais la majorité de la population d' anchois du plateau continental est bien contente de pouvoir voir à nouveaux de grandes familles prospérer.

et c'est pour ca que leau est sale, tous les poissons baisent dans l'eau.
- MadMax
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Gazole pêche. Le fonds «gelé»
Hier, Philippe Mérabet, président du Fonds de prévention des aléas pêche, a averti ses adhérents du gel des versements d’aides au gazole pour les navires. Pour les comités locaux des pêches, les quais vont devenir «une poudrière».
Dans son courrier, Philippe Mérabet indique : « Le FPAP, qui devait initier les versements à partir du 15 avril 2006, gèlera ceux-ci dans l’attente du versement de la quatrième avance de 12 millions d’euros ». « Cette décision est motivée par l’incertitude quant aux modalités de versement de cette avance (...) si le FPAP devait finalement financer cette indemnisation avec les reliquats budgétaires initialement affectés à la couverture des mois d’avril et mai 2006 ». Le FPAP a donc proposé à ses adhérents « d’attendre la prochaine séance du conseil d’administration le 3 mai prochain pour modifier cette position ». Joint hier, Philippe Mérabet ajoutait d’ores et déjà que « ce gel signifie pour nous que le fonds gazole a cessé de fonctionner. Ceci parce qu’on est dans le flou le plus artistique sur ce dossier. On n’a aucune indication de la part du Ministère ou de la direction nationale des pêches qui puisse nous laisser espérer du mieux à venir. » Egalement patron-pêcheur, Philippe Mérabet se dit «pessimiste pour la profession. Vu la flambée du pétrole qui continue, on n’aura bientôt pas d’autre solution que de laisser nos bateaux à quai.»
Comités en alerte
Une perspective que les comités locaux des pêches du Guilvinec, de Concarneau et de Lorient n’imaginent pas.
Informés du projet de gel des aides, ils ont tiré la sonnette d’alarme depuis Le Guilvinec hier matin : « Pourquoi avoir annoncé cette prolongation d’aides si elle n’est pas tenue ? Cette mesure, ajoutée aux contrôles et aux hausses des charges, va transformer les quais en une vraie poudrière. D’ici le 3 mai, il y aura des actions des professionnels. C’est à prévoir ! ».
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Le problème, c'est qu'on ne pourra pas tout subventionner : les marins-pêcheurs, les routiers, les maraîchers qui doivent chauffer leurs serres, les taxis, etc.ça va chauffer en France...Je parie sur une paralysie du pays d'ici la fin de l'année....
Chauffer les bâtiments publics, les logements sociaux va revenir de plus en plus cher. Si la paupérisation gagne du terrain au sein de la population française, il y aura de plus en plus de gens qui demanderont à être aidés...
Cela va effectivement sans doute craquer quelque part.
Une attitude responsable serait peut-être de dire à certaines catégories : "nous allons vous aider un peu dans l'immédiat mais vous devez savoir que votre activité, telle que vous la pratiquez, est condamnée sur le long terme, et voici pourquoi...". Mais qui osera le faire ? Bon courage à celui (ou à celle

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Bon courage à celui (ou à celle ) qui sera élu(e) en 2007 !
Pour éviter de parler des sujets qui fachent, d'ailleurs, à écouter BFM, on se demande pourquoi ils facheraient.
Même à 85$ la croissance mondiale serait moins forte, mait serait présente cependant. Donc pas de panique.
Non, l'inquiétude vient des islamistes de de Roissy.
Heureusement Sarko avait pris les devants sur De Villiers etc ...
Ressortons un petit coup de Ben Laden, tremblez, sécurisons etc ...
Le bon peuble que l'on protège maintenant saura être reconnaissant le moment venu.
Pourquoi l'inquiéter avec ces histoires de Baril, Brutes, Brent etc ..
Les avions volent, ont du kérozène et vous pourez volez vers les îles cet été sans aucun problème !
Pour éviter de parler des sujets qui fachent, d'ailleurs, à écouter BFM, on se demande pourquoi ils facheraient.
Même à 85$ la croissance mondiale serait moins forte, mait serait présente cependant. Donc pas de panique.
Non, l'inquiétude vient des islamistes de de Roissy.
Heureusement Sarko avait pris les devants sur De Villiers etc ...
Ressortons un petit coup de Ben Laden, tremblez, sécurisons etc ...
Le bon peuble que l'on protège maintenant saura être reconnaissant le moment venu.
Pourquoi l'inquiéter avec ces histoires de Baril, Brutes, Brent etc ..
Les avions volent, ont du kérozène et vous pourez volez vers les îles cet été sans aucun problème !
- Sylvain
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Une aide de 80 millions d'euros pour soutenir les pêcheurs
26 avril 2006
26 avril 2006
Dominique Bussereau (Ministre de l'Agriculture et de la Pêche) a annoncé un plan d'aide de 80 millions d'euros visant à soutenir la filière française de la pêche maritime, touchée par la hausse des prix du carburant.
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.