Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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ex-océano
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Message par ex-océano » 15 mars 2006, 15:47

:-D Ben quoi ? C'est vachement pratique un mouton radioactif la nuit pour le garder. On le voit briller ! ;)

Lansing
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Message par Lansing » 15 mars 2006, 16:55

Mais non, c'est fait exprès, c'est pour faire des pulls luminescents. Les Néozelandais devraient y réfléchir.

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 17 mars 2006, 14:43

Un point sur la situation en Grande-Bretagne sur

http://www.theoildrum.com/story/2006/3/ ... 3/305#more


La vitesse à laquelle les réserves sont consommées est effarante. A ce rythme la, les réserves de court et moyen terme sont épuisées dans une semaine. Un incendie sur un centre de stockage du gaz en Mer du Nord a précipité la crise. Le gazoduc des Pays Bas ne peut pas plus fournir parce que les contrats sont deja signés ailleurs.

Un article du Guardian aussi

http://business.guardian.co.uk/story/0,,1730310,00.html

"The inability of traders to obtain new gas in Europe will infuriate British politicians and give further ammunition to the European commission which last week called for faster deregulation of continental markets. A lack of transparency means it has been hard to discover exactly where the bottlenecks are and why suppliers on the continent are not switching gas to Britain."

"L'incapacité des fournisseurs à obtenir plus de gaz de l'Europe va rendre encore plus furieux les politiciens britanniques et donner plus de munitions contre la commission européenne, qui a appelé la semaine dernière à une dérégulation plus rapide des marchés continentaux. Un manque de transparence signifie qu'il a été difficile de découvrir où étaient les goulets d'étranglement et pourquoi les fournisseurs continentaux ne basculaient pas plus de gaz vers la Grande Bretagne"

Venant des Anglais, une telle critique du libre marché est savoureuse, n'est-il pas ?
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Message par MadMax » 19 mai 2006, 10:21

Centrica perd 350.000 clients, son titre trébuche à Londres

LONDRES, 19 mai (Reuters) - Le groupe britannique de services aux collectivités Centrica , qui a relevé ses tarifs de 22% en mars, a annoncé vendredi avoir perdu 350.000 clients depuis le début de l'année.

Centrica a également prévenu que sa filiale British Gas Residential Energy afficherait une perte au premier semestre car ses coûts d'approvisionnement en gaz et électricité ont continué de grimper après le relèvement des tarifs.

...

Centrica, qui fournit 11 millions de foyers en Grande-Bretagne, a annoncé en février un relèvement des tarifs de 22% à compter du 1er mars, la facture annuelle moyenne d'un foyer dépassant pour la première fois les 1.000 livres.

Centrica avait déjà relevé ses tarifs de 14,2% en septembre, expliquant cette décision par l'envolée des coûts.

Les prix d'approvisionnement avaient atteint alors des niveaux records du fait de l'accroissement de la demande avec l'hiver et de la baisse de la production des gisements britanniques en mer du Nord.

Plusieurs projets visant à importer du gaz sont actuellement en cours mais seulement 2 d'entre eux ont été lancés à temps pour contribuer à répondre aux besoins en 2005/06.

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Message par sceptique » 13 juin 2006, 18:34

D'ailleurs dans les années 60, avant le pétrole de la Mer du Nord la France avait une croissance bien supérieure au Royaume Uni. D'ailleurs, depuis que la Mer du nord baisse, le Royaume Uni commence à hoqueter ... Il semble meme intéressé par nos centrales nucléaires :-D :-D

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DTI quaterly energy trends

Message par psychic » 10 juil. 2006, 20:49

Chris Vernon sur TOD UK : http://uk.theoildrum.com/story/2006/7/5/15249/17646

Extrait :
La production de charbon a augmenté de 8% par rapport à l'année dernière, 29% supérieure pour les imporations de charbon. La demande en charbon pour les générateurs d'électricité a augmenté de 17%.
La vitesse de basculement vers le charbon de l'économie britannique a bluffé Chris Vernon qui pensait plutôt à des interruptions de services et d'électricité pour l'hiver dernier. Taux de déclin de production de Pétrole 8%, de Gaz 4%.
La France a vendu (chèrement) de l'électricité via un cable de 2GW correspondant à 1,7% de l'électricité fourni - équivalent de 2 centrales nucléaires.
Le dernier graphe montre une tendance qui se confirme : les UK consomment plus d'énergie qu'ils ne produisent.

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Re: DTI quaterly energy trends

Message par energy_isere » 12 juil. 2006, 14:08

Oil furthers UK May trade deficit

The UK's trade deficit with the rest of the world grew unexpectedly in May, new figures show, with oil seeing its greatest deficit since January.
The UK trade gap with the rest of the world hit £6.8bn ($12.41bn), from April's revised number of £5.6bn.

Oil imports rose sharply amid falling production in the UK and moves to increase oil stocks, the Office for National Statistics (ONS) said.

Analysts fear that rising oil costs could dampen the economy.

Rising energy costs can dent firms' profits as well as hamper consumer spending - thus causing the economy to cool.

There have been fears that the UK, which decided to maintain interest rates at 4.5% in early July for the 11th time, could raise rates to temper inflation.

In May, the oil deficit was £320m compared to a surplus of some £200m in April.

Oil prices have been increasing in recent months, with crude oil tipping over the $75 mark in early July.

"Even allowing for the fact that the oil balance swung back into deficit, the trade deficit was significantly larger than expected in May," said Howard Archer of Global Insight.

Excluding oil, the deficit widened to reach its highest level since February.

The total goods deficit, excluding oil and other one-off items, widened to £6.1bn in May from 5.6 in April, as more cars were imported and fewer capital goods were exported.

The trade deficit with non-EU countries was also wider than expected reaching £3.7bn in May up from April's figure of 3.3bn in April.

However not all analysts were gloomy.

"The deficit remains sustainable, and therefore a change in interest rates is unlikely until at least the end of the year," said Simon Wallace at the Centre for Economics and Business Research.

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Message par zoneautonome » 28 juil. 2006, 20:25

British Gaz augmente ses tarifs de 12.4% pour le gaz et de 9.4% pour l'électricité http://business.guardian.co.uk/story/0,,1832233,00.html

Conséquence : 200 000 personnes supplémentaires ne pourront faire face à leurs besoins de chauffage. Chaque augmentation de 10 % précipite 200 000 personnes dans la « fuel poverty », essentiellement des personnes âgées. Un million de personnes sont déjà touchées par ce phénomène.
"Every 10% rise in energy prices puts a further 200,000 people into fuel poverty - most of whom are older people. Over a million pensioner households in the UK live in fuel poverty, despite ours being the fourth largest economy. Unless the government invests more money in energy efficiency schemes such as Warm Front, the rates of fuel poverty, which we have seen increase recently, will get even worse."
La sécurité nucléaire est une chose trop grave pour être confiée à des actionnaires.

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Message par lionstone » 29 juil. 2006, 13:53

Angleterre Problèmes d'énergie

Les Londoniens ont dû affronter cette semaine à la fois l'annonce de nouvelles hausses massives des prix du gaz et de l'électricité dans le pays, et des coupures de courant de plusieurs heures dans le principal quartier commerçant de la ville. Des milliers de clients d'EDF Energy, filiale britannique d'EDF, ont fait face jeudi à des coupures de plusieurs heures, dans le quartier de Soho, Picadilly Circus, Regent Street et Oxford Street, un des plus animés de la capitale, particulièrement fréquenté par les touristes en cette période de soldes. L'importante station de métro d'Oxford Circus a été fermée pendant une heure et demie. EDF Energy a imputé le problème à « une série de défauts d'approvisionnement hautement inhabituels, aggravée par la forte pression causée sur le réseau par la persistance de la canicule ».
Hausse des tarifs

Peu habitués aux températures record actuelles dans la capitale, les Londoniens font en effet marcher à fond la climatisation dans les bureaux et les commerces. Ces problèmes arrivent trois jours après l'annonce par EDF Energy d'une deuxième vague de hausse de ses tarifs cette année, de 19 % pour le gaz et de 8 à 9,1 % pour l'électricité. De son côté, le premier distributeur d'énergie au Royaume-Uni, Centrica, a annoncé jeudi une troisième augmentation en un an de ses propres tarifs. Outre EDF Energy, les quatre autres principaux fournisseurs du pays avaient aussi augmenté leurs prix en début d'année. L'Ofgem, le régulateur du secteur, assure que l'ouverture du marché à la concurrence a fait baisser les prix, mais les hausses surprennent encore, surtout comparées à des pays comme la France où l'électricité est à 80 % d'origine nucléaire, contre 19 % seulement au Royaume-Uni. Les Londoniens font, dans le même temps, face à des restrictions sur l'utilisation de l'eau à cause de la sécheresse, Les économistes soulignent régulièrement que les Britanniques sont étranglés par leurs factures, ce qui explique en partie, selon eux, que la consommation des ménages soit devenue le maillon faible de l'économie du pays après avoir été le moteur de sa croissance.

putride Albion :-D
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Message par Sens » 05 août 2006, 10:25

Non ,non :-D

Je confirme, les Anglais , le peuple , se fichent totalement du PO.

La seule chose qui compte ici , c'est le Fashion. ;)

Et la devise nationale : Buy one , get one for Free.

:lol:

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Re: Politique énergétique et transport en Grande Bretagne

Message par energy_isere » 14 août 2006, 12:53

on a pu en parler ailleurs, mais sur ce fil c'est en bonne place :
Quotas CO2 : la Grande-Bretagne réfléchit à des "tickets de rationnement" énergétiques

16 novembre 2005

D'ici une dizaine d'années, tous les résidents britanniques pourraient se voir doter d'une carte de « crédit personnel de carbone », l'équivalent d'un « permis à points » de droits d'émission de gaz à effet de serre. Rendue public et examinée depuis quelques mois par l'administration Blair, la radicalité de la proposition fait débat.


Formulée pour la première fois en 1996, le principe des « domestic tradable quotas » - quotas domestiques négociables (DTQs) - consiste à attribuer à chaque habitant du Royaume-Uni une quantité identique de droit d'émission de gaz à effet de serre ou d'équivalent carbone. Ce plafond individuel, matérialisé par une carte de paiement valable un an et fractionné en unités carbone (chacune égale à 1 kg de gaz carbonique), est ensuite dépensé au quotidien. En fonction des achats et consommations d'énergies contribuant à l'effet de serre : plein de carburant, facture d'électricité ou de gaz, billets d'avion, etc ...., on retire de la carte un certain nombre de points.
site officiel à propos des dtqs : http://www.dtqs.org

Un budget démocratique, réparti équitablement
Le calcul de l'allocation repose sur un « budget carbone » annuel. Un plan-cadre fixé à (très) long terme - pour les 20 ans à venir - et bâti à partir des réductions d'émissions convenus lors des réunions internationales. Tous les ans, ce montant converti en unités carbone est ensuite réparti entre les organisations (industries, hôpitaux, collectivités…) et les résidents du pays, selon la part que les ménages représentent dans la consommation d'énergie nationale.

Si besoin, pour acheter de nouveaux points ou vendre leurs surplus, les petits porteurs de carbone ont accès à une place boursière. Un marché des droits d'émission similaire à celui d'ores et déjà prévu pour les industries (et déjà en activité à Londres) et où les titres et unités individuelles se négocient au cours du jour, d'après les lois de l'offre et de la demande.

Bien plus égalitaire et responsabilisante qu'une « taxe carbone » imposée - une mesure impopulaire qui en augmentant les prix défavoriserait surtout les bas salaires, la solution des DTQs s'avère sur le papier particulièrement flexible. Libéral même. A chacun de s'organiser pour respecter ou non son quota. L'initiative individuelle est préservée. L'intervention de l'état limitée à la distribution des unités carbone. Même si d'un an sur l'autre, les quotas seraient progressivement revus à la baisse.

Côté logistique, le suivi de ces transactions continuelles suppose la création d'une gigantesque base de données. Une comptabilité informatique, chargée de suivre, débiter, enregistrer en temps réel l'ensemble des unités carbones dépensés ou échangés par les détenteurs de cartes. De quoi alarmer les défenseurs de la vie privée, qui pointent le risque de dérive liberticide d'un tel système, capable de pister les comportements économiques de l'intégralité de la population. Résidents temporaires inclus.

Une mesure d'urgence ?
D'autres dénoncent un scénario de rationnement énergétique irréaliste, difficile à mettre en pratique. Comment par exemple, outre le chauffage et les transports, décompter précisément la valeur carbone du panier de la ménagère ? L'exercice n'est pourtant pas impossible. En 2003, l'ingénieur consultant Jean-Marc Jancovici a fait son propre bilan, estimant les émissions de sa maisonnée à 6 tonnes par an. Dont 234 kg d'équivalent carbone liés aux fruits et légumes, 134 dus aux yaourts et 400 aux déchets de sa poubelle.

Depuis peu, ce qui n'était qu'une recommandation d'experts est devenu l'affaire des politiques. Après un projet de loi - The Domestic Tradable Quotas Act - déposé en juillet 2004 par le député travailliste Collin Challen, puis un débat à la chambre des communes, l'influente Commission Développement Durable a recommandé à son tour, cet été, à l'exécutif anglais de « considérer sérieusement » une mesure de ce type. Et d'émettre un avis « dans les 2 ans ».

« Les allocations personnelles de carbone sont une idée intellectuellement très séduisante » a déclaré Elliot Morley, le ministre de l'environnement du gouvernement Blair. Interrogé par la presse britannique, il a confirmé qu'un plan était bien à l'étude, mais à un stade très préliminaire. « La mise en place sera potentiellement très coûteuse, mais cela ne doit pas nous nous empêcher d'en évaluer les bénéfices. (…) Il faudra sans doute 10 ans de débat avant d'arriver à quelque chose. »

De 2003 à 2004, les émissions de gaz à effet de serre ont encore augmenté de 1,5 % en Grande-Bretagne. Un niveau jamais atteint. Mais peut-être assez élevé pour rendre un plan DTQs acceptable.
source http://www.futurinc.lautre.net/article. ... article=84

Lo
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Re: Politique énergétique et transport en Grande Bretagne

Message par Lo » 14 août 2006, 15:14

Dix ans de discussion ça fait long. Avec les retards, on ne verra pas les quotas individuels avant 2020. D'ici là, le PPP et la hausse du prix du baril qui va avec fera mieux, tout de suite et sans tergiversation.

Quotas=CAMISOL (CAche MIsère du libéraliSme ObsessionneL)

th
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Message par th » 11 sept. 2006, 22:45

Un article sur le projet de quota dans "le monde".
L'idée avance. :D :D :smt038 :smt041
Extraits :
es sujets britanniques seront-ils les premiers aux monde à devoir payer s'ils polluent trop ? Le projet est bel est bien à l'étude outre-Manche. Pour lutter contre le réchauffement climatique, les chercheurs londoniens de la Royal Society for Encouragement of Arts, Manufactures & Commerce (RSA) lancent, début octobre, une recherche afin d'évaluer la faisabilité d'un système insolite : des "droits à polluer" individuels, à l'image de ce qui se fait pour les entreprises.

Le projet s'appuie sur une simple statistique : plus de 50 % des émissions de gaz carbonique (CO2) en Europe proviennent de la consommation individuelle d'énergie, essentiellement le transport automobile et aérien, l'électricité et le chauffage domestique. Selon le principe imaginé, chaque citoyen se verrait allouer un "quota" annuel d'émissions. En fait, un nombre de "points carbone" - une unité représentant une émission de 1 kilo de CO2 - qui seraient versés sur un compte individuel. Lors d'un achat d'essence ou d'un billet d'avion, par exemple, le compte de points serait débité sur une carte électronique ad hoc.

Tout citoyen disposerait du même "droit à polluer" en début d'année. Les plus vertueux pourraient se retrouver en excédent et les pollueurs en déficit. D'où l'idée d'une "Bourse au CO2" où chacun pourrait acheter ou vendre ses "unités carbone", cotées au jour le jour.

L'idée a été qualifiée, mi-juillet, par le secrétaire britannique à l'environnement, David Miliband, de "passionnante expérience de pensée". Mais, avant un éventuel coup d'envoi, une gigantesque base de données doit être constituée afin de suivre la consommation d'énergies polluantes des ménages. "Notre ambition est d'explorer le potentiel de ces quotas individuels, explique Matt Prescot, directeur du projet Carbon Limited à la RSA. La mise en oeuvre au niveau national est tout à fait envisageable : la technologie existe. Son coût serait important mais inférieur aux grands projets en cours comme la nouvelle carte d'identité. Et le changement climatique est une vraie menace. Chaque Britannique produit 9,3 tonnes de CO2 par an !"

Avant même d'avoir vu le jour, ce système suscite des critiques : il pourrait pénaliser par exemple les ruraux qui utilisent plus souvent leur véhicule que les citadins. "Carbon Limited doit souligner ces problèmes et aider les politiques à trancher. Avec une volonté politique ferme, un ou deux ans seront suffisants pour mener à bien ce projet", précise M. Prescot, qui prévoit que ces quotas "seront une réalité d'ici à 2012".
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 382,0.html

"the greatest shortcoming of the human race is our inability to understand the exponential function"- Bartlett.

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Message par Tiennel » 12 sept. 2006, 08:44

Comme ça, les esprits seront préparés le jour où on instaurera des droits à se nourrir, échangeables démocratiquement en Bourse :smt077
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par Krom » 12 sept. 2006, 16:02

Mauvaise langue. Le droit de se nourrir existe déjà. Si t'as pas de fric, tu n'as le droit qu'à de la m.. (modéré Schlumpf).

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