
ITER le cahier des charges en deux mots :
Produire une énergie abondante avec un minimum de déchet
Permettez moi de citer un passage de texte lu sur le site « technologie environnement ».
« « Produire moins de déchets radioactifs, c'est ce qu'affirment les défenseurs du projet ITER. Ceci n'est pas totalement vrai, car même s'il ne s'agit pas là d'uranium 238 (période de vie : 4.5 milliards d'années) et/ou de plutonium 239 (période vie : 24 000 ans), le sort des déchets tritiés (période de vie : 12.4 années) n'est toujours pas réglé :
Contrairement aux autres radionucléides, le tritium se présente sous trois formes : solide (dans les métaux), liquide (sous forme d'eau tritiée), gazeuse (sous forme de tritium gazeux ou encore de vapeur d'eau tritiée).
Le traitement des déchets tritiés conduit à la production d'eau tritiée difficile à gérer.
De part sa diffusion élevée, le tritium pose de gros problèmes de décontamination des matériaux utilisés.
L'incinération de ces déchets n'est même pas envisageable, car les effluents gazeux résultants de cette opération se répandraient automatiquement dans l'atmosphère en polluant toutes vies et matières voisines.
Actuellement plus de 6 000 fûts de 100 et 200L (sans compter la quantité de ferraille contaminée), plus de 800 L d'eau tritiée sont entreposés (faute de meilleure solution) sur un des sites de recherche en France. (remarque : entreposage ? stockage) » »

Ce texte ne me semble pas d’une grande clarté mais je l’ai proposé comme base de réflexion.
Difficile de se faire une idée précise du potentiel de pollution de la fusion à base de tritium deutérium. A mon sens il serait plus judicieux de faire le bilan des substances obtenues après la réaction puis de décrire les dites difficultés de gestion. Ensuite, il faudrait donner la quantité de déchets radioactifs produits par Mégawatt [kg/MW]. => qu' on peu connaitre la quantité de déchet produits pour une consommation donnée.
Ce qui est tout de même alléchant avec Iter c’est la moindre quantité de déchets produits et la période de vie de 12 années en regard des 4 milliards de l’uranium. Mais cela n’est pas suffisant car en considérant la quantité quasi inépuisable en matière première permettant la fusion, cela implique une vision à long terme l’impacte écologique.
