[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

[méditation]

Les changements climatiques et les séismes vont faire monter le prix du baril car la demande de pétrole va repartir à la hausse suite aux dégâts causés par ceux ci.

[phyvette]

Ce serait un choc de demande, on verra bien.
Mais pour le moment ce qui est à l'oeuvre sur les prix du baril c'est plutôt un choc d'offre et son anticipation.

[tita]

Mouais...

Je trouve que c'est un peu tôt pour crier à la hausse ou à un choc. Certes, le Brent a franchi un nouveau record depuis la baisse de 2014, mais le précédent record datait de mi-mai... Difficile de prédire une tendance nette.

D'autant que les prédictions font la girouette... Certains analystes parlaient d'une baisse il y a à peine deux semaines. C'est surtout les conséquences concrètes des sanctions contre l'Iran, qui seront effectives en novembre, qui agitent les marchés. Sauf qu'on ne sait pas vraiment ce que ça va provoquer. Bref, c'est de la spéculation pour le moment.

Ce sont surtout les informations sur les inventaires pétroliers qui ont une influence sur les prix. Ils résument l'équilibre entre l'offre et la demande... Tant qu'ils restent stable (ce qui est le cas depuis quelques mois), le prix ne va pas monter rapidement.

[energy_isere]

Pétrole: peut-on produire plus pour calmer les prix?


Par Claire Fages RFI 27 septembre 2018

Les prix du pétrole ont atteint cette semaine leur plus haut niveau depuis quatre ans, et ils restent perchés à plus de 81 dollars. L'Opep n'a pas accepté dimanche dernier d'augmenter sa production, pour compenser la baisse annoncée des exportations iraniennes. Le président Donald Trump, qui voit le prix de l'essence augmenter, en fait le reproche au cartel. Mais peut-on vraiment produire plus ?

Ouvrir grand les vannes pour calmer les prix du pétrole ? C'est théoriquement possible. Mais aujourd'hui que l'Opep est privé d'une grande partie de la production vénézuélienne, libyenne, nigériane, angolaise, et bientôt iranienne, pour des raisons différentes.

Il n'y a guère que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Irak et, hors de l'Opep, la Russie pour fournir des barils supplémentaires. En attendant que le Kazakhstan, le Brésil ou le Canada mettent de nouveaux gisements en production dans les mois qui viennent, et que les Etats-Unis règlent leurs problèmes de logistique pour exporter davantage leur propre pétrole.

2 à 3% de capacités additionnelles

Chacun des grands producteurs a ce qu'on appelle des capacités additionnelles de production, des capacités non utilisées. Sur le papier on aurait selon l'expert Pierre Terzian environ 2,5 à 3 millions de barils jours, c'est à dire 2 à 3% de la demande mondiale de pétrole, c'est très très peu. Le spécialiste rappelle également que beaucoup de pays n'ont pas testé cette capacité maximale et qu'ils ont peur d'avoir des problèmes techniques. « En décembre 1976, raconte-t-il, l'Arabie saoudite avait poussé sa capacité de production au maximum et les infrastructures n'avaient pas résisté. Depuis les Saoudiens n'ont jamais testé les 12,5 millions de barils par jour qu'ils affichent en théorie. »

Ils sont montés à 10,7 millions de barils par jour en novembre 2016, leur record. En ce moment ils en exportent 10,4 millions. Ils ont donc une petite marge. Mais pas forcément la volonté de la mettre sur le marché, l'Arabie saoudite l'a dit, le baril à 80 dollars lui convient.

Recours aux réserves stratégiques ?

Quant aux réserves stratégiques, dans lesquels Donald Trump dit vouloir pomper, c'est normalement le dernier recours, en cas d'urgence. La France a utilisé ses réserves stratégiques pendant les grandes grèves dans les raffineries. Avant cela, l'Europe et le Japon avaient envoyé une partie de leurs réserves stratégiques de carburants aux Etats-Unis après l'ouragan Katrina.

C'est forcément limité dans le temps. On peut davantage voir cette proposition du président américain comme un signal aux électeurs : « Je ferai tout pour faire baisser le prix de l'essence ». Même si il a lui-même provoqué l'envolée des prix du baril en réinstaurant des sanctions contre le pétrole iranien.

http://www.rfi.fr/emission/20180927-pet ... almer-prix

[phyvette]

Sur le papier on aurait selon l'expert Pierre Terzian environ 2,5 à 3 millions de barils jours, c'est à dire 2 à 3% de la demande mondiale de pétrole, c'est très très peu.

Pour rappel en 2008 quand le baril frôlait les 150 us$, les mêmes experts estimaient les capacités additionnelles de production de 0.5 à 1 million de barils jours

[phyvette]

Pétrole Brent
83.13 us$

[phyvette]

83.37 us$ en intraday, les traders sont sont sur le grill.


EDIT : 83.65 us$

[phyvette]

Pétrole Brent
84.20 us$

[GillesH38]

tu comptes dormir cette nuit quand même Phyvette ?

[phyvette]

Dormir ?...
Comment peux tu être aussi trivial alors que le baril se prend plus de 2 Dollars en moins de 8 heures !?

84.73 us$

[moulino51]

A ce rythme tu vas rapidement attraper un coup de sang $




Gé

[phyvette]

Ce soir sera joyeux, j'vais faire un mojito bien tasser pour fêter ça.

[GillesH38]

Dormir ?...
Comment peux tu être aussi trivial alors que le baril se prend plus de 2 Dollars en moins de 8 heures !?

84.73 us$

est ce plus significatif que d'avoir pris 60 % en un an .. ??

[phyvette]

Sait pazs, mais 2 $ ça vaut bien 2 mojitos, c'est meilleur que je ju'd'crane...


A la bonne votre !

[phyvette]

Pétrole Brent
85.36 us$