L'économie des USA en difficulté

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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sceptique
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par sceptique » 23 févr. 2012, 10:28

Tovi a écrit :En France aussi, on dépense 1 milliard d'euros par pour détruire des logements sociaux qui auraient pu être réhabilités. Mais celà permet de détruire, par exemple, 1000 logements pour en reconstruire 500 flambants neufs. Et dégager 500 foyers pauvres ailleurs.
Ainsi, la demande se maintien et profite au marché de la construction et aux gros promoteurs.
Il y a aussi un problème purement technique : la rénovation peut coûter plus cher que tout raser et reconstruire à neuf. De plus, même rénové, un ancien bâtiment est, par exemple, moins efficace thermiquement qu'un nouveau conçu pour cela.

Enfin, pourquoi ne reconstruire que 500 logements au lieu des 1000 initiaux ? Surtout que pour avoir des performances optimales au niveau chauffage mais aussi au niveau déplacements la densification urbaine est la solution.
Les villes américaines avec leurs banlieues immenses sont très étalées et entrainent entre autres de longs déplacements en voiture : les transports en communs sont peu rentables au niveau économique et énergétique en habitat dispersé. Raser ces banlieues et reconstruire dans le centre ville dense avec donc des transports en communs efficaces est la solution.
Et donc sur une surface équivalente (mais pas au même endroit) au lieu des 1000 logements initiaux on va construire non pas 500 nouveaux logements mais plutôt 2000 ou 4000 (voire plus).
Enfin, les terres libérées en périphérie peuvent être converties en cultures maraîchères pour nourrir la ville. Au début du 20° siècle il y avait des maraîchers aux portes de Paris qui venaient y vendre leurs produits en les transportant dans des carrioles sur à peine quelques kilomètres. Pour ceux qui connaissent c'était le cas de Charentoneau (Maisons-Alfort) qui n'était qu'un grand jardin maraîcher aujourd'hui totalement urbanisé (et fort cher). Je connais bien car mon grand père fût un des premiers à y construire sa maison. Les photos de l'époque (vers 1910) sont saisissantes : quelques maisons isolées plantées au milieu de nulle part. Evidemment sans électricité ni eau : un puits pourvoyait aux besoins. Ce puits, je l'utilisais encore enfant dans les années 1950.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par phyvette » 23 févr. 2012, 12:15

sceptique a écrit : c'était le cas de Charentoneau (Maisons-Alfort) qui n'était qu'un grand jardin maraîcher aujourd'hui totalement urbanisé (et fort cher).
Tu parles de Charentoneau, c'est vrais, mais à Paris 20ème il y a une station de Métro "Maraîchers", et bien ce n'est pas par hasard, tout le quartier était dédié au maraîchage encore dans la deuxième moitié du 19è siècle.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par paradigme » 28 févr. 2012, 21:37

Avant Fukushima il y avait 53 centrales nucléaire en fonctionnement au Japon, aujourd'hui moins de 5 !
Au USA il y en a 104 qui fonctionnement aujourd'hui combien demain ?

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... aines.html

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Superus » 29 févr. 2012, 14:07

ce que j'aimerai savoir c'est la quantité de charbon que le Japon brule en plus pour compenser sa sortie du nucléaire.

Il doit y avoir une fameuse augmentation. Quid du pic du charbon si l'Europe et les USA s'y mettent aussi?
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 29 févr. 2012, 14:37

L’économie américaine remet les gaz

Le taux de chômage, les bénéfices et les ventes de voitures ont meilleure mine de l’autre côté de l’Atlantique qu’au Royaume-Uni.

Comme l’une des nombreuses villes de la grande campagne américaine, Steubenville dans l’Ohio était un lieu sans espoirs : une ville aux aciéries fermées. La moitié des magasins avaient baissé leurs rideaux et le marché de l’immobilier était en décrépitude. La crise financière était un coup de plus dans une ville frappée par la désindustrialisation. Avec un taux de chômage de presque 15 %, beaucoup de familles ont déménagé par désespoir. Après avoir été le cœur prospère de l’industrie américaine, il n’y avait plus de futur.
Mais c’était il y a deux ans. Depuis, une nouvelle industrie est arrivée dans la ville, amenant des investissements, des milliers d’emploi et la prospérité. Steubenville est l’une de ces douzaines de nouvelles villes champignons le long des montagnes Appalaches, depuis l’Ohio et le Maryland, jusqu’à la Virgine Occidentale, la Pennsylvanie et l’état de New York. Toutes bénéficient de la révolution du gaz de schiste, une nouvelle technologie permettant d’avoir accès aux énormes réserves de gaz naturel bloquées dans la roche.
Les résultats sont surprenants. Il ne s’agit pas d’une bulle spéculative. Pour la première fois depuis 40 ans, les Etats-Unis d’Amérique sont proches de leur but : l’autosuffisance énergétique. Le coût de cette énergie a si brusquement baissé que la « Methanex Corporation », le plus grand fabricant de méthanol au monde, va relocaliser son usine du Chili vers la Louisiane, peut-être le plus bel exemple à ce jour de la nouvelle façon de travailler « à terre » (NdT: contraire de Offshore).
C’est l’une des nombreuses décisions provenant de la révolution des gaz de schiste. Dow Chemical a prévu une nouvelle unité de fabrication de propylène en 2015. Formosa Plastics a proposé simultanément un investissement d’un milliard et demi de dollars dans une usine de fabrication d’éthylène dans le même état. Dans le même temps, US Steel et Vallourec (NdT: une entreprise française, on pourra peut-être un jour nous aussi en profiter!) planifient des investissements de plusieurs millions de dollars dans de nouvelles aciéries pour faire face à la demande pour l’extraction des gaz de schiste.
Pourtant, les gaz de schistes ne sont qu’une partie de la renaissance économique des Etats-Unis. Partout à travers le pays, l’économie américaine reprend vie. Cette semaine par exemple, General Motors, presqu’au-delà de la faillite il y a trois ans, a annoncé les meilleurs bénéfices de toute son histoire.
Les ventes d’automobiles sont au plus haut depuis le début de la crise financière. Il y a même des signes que le marché immobilier se retourne. Les ventes aux enchères, un chiffre clé dans la santé du marché immobilier américain, repartent dans le bon sens. Dans certains états, les prix de l’immobilier sont en train de monter à nouveau.
Il y a encore beaucoup de raisons de s’inquiéter de la durabilité de la reprise américaine. Mais, comparés aux performances moribondes de l’économie britannique et du reste de l’Europe, les Etats-Unis semblent un modèle de reprise. Le taux de chômage diminue. La croissance, bien qu’en légère baisse après un quatrième trimestre en forte expansion, reste robuste. La production est de retour aux USA, et confortablement au-dessus du niveau maximum d’avant crise.

En Grande-Bretagne, par contraste, l’économie ne va nulle part depuis plus d’un an. La production reste bloquée à 4% de moins que le maximum de 2007. De plus, le chômage continue d’augmenter. Et, avec les baisses massives de dépenses publiques à venir, il va continuer de monter plus avant qu’il ne commence de baisser. (NdT: les dépenses publiques continuent en réalité d’augmenter en Grande-Bretagne cf. l’article de Contrepoints) .
Je devrais faire attention à ne pas tomber dans un pessimisme sombre. Il y a des signes encourageants dans les données macroéconomiques anglaises. Les ventes de détail ont brusquement augmenté en janvier, selon les chiffres publiés hier, battant à plat de couture le sombre consensus (NdT: de même les chiffres du budget de l’Etat ont été meilleurs que prévus). De même, la vue d’ensemble n’est pas aussi maussade que les chiffres globaux le suggèrent. En enlevant le secteur pétrolier, où la production a nettement décliné – certainement à cause de la tentative du gouvernement de taxer plus la mer du Nord – le reste de l’économie est en croissance. Certes la croissance est faible, mais ce n’est pas si mal.
Le plus important est la nette amélioration du commerce extérieur. La Grande-Bretagne a enregistré un record de plus de 10 ans dans sa balance commerciale, ce qui est notable puisque 40% de notre commerce extérieur est fait dans la zone euro.
Malgré tout, peu de personnes ici pensent qu’il y aura de la croissance économique cette année, bien que les choses s’améliorent aux USA. Le pays, où la crise économique est née, est en train de sortir bien plus rapidement que nous de ses conséquences économiques catastrophiques.

Pourquoi cela ? Pourquoi est-ce que les USA revoient le jour, alors que la Grande-Bretagne est toujours coincée au fond du trou ?
Pour l’ancien secrétaire au trésor américain, Larry Summers, le parti Travailliste, et la plupart des autres partisans de Keynes, les raisons sont claires. C’est largement à cause des politiques fiscales. Quand la Grande-Bretagne et la plupart des pays de la zone Euro appliquent des politiques d’austérité, les Etats-Unis ont laissé ouverts les robinets de la dépense publique pendant beaucoup plus longtemps. Il y a eu apparemment une grande tolérance aux déficits et une autorisation d’augmentation de la dette, s’opposant aux conséquences défavorables de la baisse de la demande privée et du désendettement de ce secteur.
La position de George Osborne, le Chancelier [NdT Ministre des Finances britanniques], a été assez différente. Tant que nous ne sortirons pas de notre endettement élevé, a-t-il expliqué, notre économie ne retournera pas à une croissance significative. Tant que les déficits ne seront pas correctement jugulés, l’économie continuera d’avoir des difficultés. Nous avons besoin de réduire les déficits pour permettre la croissance, continue-t-il. Mr Summers a fait une critique virulente de cette stratégie. L’idée d’une « austérité expansionniste fiscale », a-t-il dit dans une conférence à Davos le mois dernier, n’est pas seulement « oxymoronique », mais c’est débile (NdT : moronic veut dire débile en Anglais, c’est donc un jeu de mots intraduisible puisque Mr Summers propose de supprimer le préfixe du terme « oxynomoronique » pour qualifier cette politique…).
Aucun pays n’est sorti de la Grande Dépression dans les années 1930, a-t-il expliqué, sauf en quittant l’étalon-or et ensuite en se réarmant pour la Seconde Guerre Mondiale. Dans son esprit, c’est une leçon puissante. La croissance légitime ne reviendra pas d’une absence de demande. Dans des circonstances ou le secteur privé ne peut ou ne veut pas la fournir, c’est à l’état de se mettre dans la brèche. L’austérité ne peut pas être une stratégie de croissance durable, comme la zone Euro est en train de le découvrir à ses frais. (NdT: Une affirmation hautement contestable comme nos lecteurs le savent bien, voir cet article).
C’est un argument que je trouve très peu convaincant. D’abord parce que il n’est pas clair que les USA ont en fait réalisé une relance par les dépenses. Les effets d’annonce du stimulus fédéral de Barack Obama ont été partiellement, voire totalement, effacés par les baisses des dépenses des gouvernements fédéral et locaux. La plupart des Etats sont obligés d’avoir des budgets en équilibre. Ainsi, il y a eu des coupes sombres dans les dépenses au fur et à mesure de la baisse des recettes fiscales dues à la récession. La deuxième raison pour laquelle les choix fiscaux ne pèsent pas beaucoup est que la Grande-Bretagne n’avait pas d’autres choix que de baisser les déficits.
Si les gouvernements étaient aussi surs que l’augmentation des dépenses n’entraine pas de pénalités sur les taux d’intérêts, alors certainement même George Osborne aurait mis de côté ses croyances sur un Etat limité et aurait laissé filer les déficits. Mais bien sûr, nous savons qu’ils ne peuvent pas.
La taille anormalement élevée du secteur bancaire britannique, combiné avec le haut niveau d’endettement des ménages, rend la Grande-Bretagne particulièrement vulnérable à la crise des dettes souveraines et à sa contagion sur tous les marchés financiers de la zone Euro. Au vu de l’énorme niveau d’endettement, le Chancelier ne peut pas se permettre de prendre des risques avec les taux d’intérêt.
C’est ce niveau élevé de dettes qui fournit la meilleure explication sur l’absence de redémarrage de l’économie britannique. La Grande-Bretagne vient à peine de commencer de rembourser ses dettes. Aux USA, où la crise a commencé, le processus est plus avancé. La dette des ménages et du secteur financier a plus baissé que la dette du gouvernement américain n’a augmenté.
Deux autres facteurs ne sont pas négligeables. Le premier, les USA ne sont pas aussi exposés à la crise de la dette de la zone Euro que le Grande-Bretagne. Le destin du Royaume-Uni est complètement lié à la zone Euro à travers son commerce extérieur et son système bancaire. Le second est que l’Amérique est simplement bien plus flexible que l’Europe. Le secteur privé américain est bien plus grand en pourcentage de PIB, comparé à la Grande-Bretagne et à l’Europe. De plus, il est plus rapide et moins sentimental pour nettoyer les détritus de la dernière crise.
Les mauvaises dettes ont été amorties, les employés licenciés, et les entreprises non compétitives ont été autorisées à faire faillite ou, dans le cas des constructeurs automobiles, restructurés rapidement. Contrairement à l’Europe et au Royaume-Uni, où la préservation des emplois a amené à de sérieuses pertes de compétitivité, les USA ont grandement amélioré la leur pendant la crise.
Les gaz de schiste ont été la cerise sur le gâteau. Parfois, il semble que le choc brutal et rapide est meilleur que le très long ajustement.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 01 mars 2012, 17:25

Tovi a écrit : L’économie américaine remet les gaz

Le taux de chômage, les bénéfices et les ventes de voitures ont meilleure mine de l’autre côté de l’Atlantique qu’au Royaume-Uni......
Effectivement ca se confirme.
Hausse des ventes auto en février aux Etats-Unis, menées par Chrysler

Les ventes de voitures ont augmenté aux Etats-Unis en février avec une envolée de 40% pour Chrysler et une hausse modeste de 1% pour General Motors, dans un contexte d'envolée des prix de l'essence.

..........

Ces résultats du troisième plus grand constructeur américain, allié à l'italien Fiat, ont été réalisés en dépit de la hausse du prix de l'essence. Ils dépassent largement les attentes du cabinet spécialisé Edmund's qui avait tablé sur une progression de 32,5%.

"Notre gamme comprend certains des véhicules les moins gourmands en essence de notre histoire, qui ont porté nos ventes à un niveau en hausse de 40% en février", a souligné dans un communiqué le responsable des ventes aux Etats-Unis Reid Bigland.

"Il y a quelques années des prix de l'essence plus élevés représentaient une grande menace pour nos ventes totales, alors qu'aujourd'hui ils posent bien moins de problème", a ajouté M. Bigland.

.................
http://www.boursorama.com/actualites/ha ... 4ffb5cab1c

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 01 mars 2012, 17:55

En France, c'est plutôt -20% en février.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Angelus68 » 01 mars 2012, 18:37

USA : baisse de régime pour l'industrie

L'activité de l'industrie manufacturière a décéléré aux Etats-Unis en février, selon l'indice des directeurs d'achats du secteur publié jeudi par l'association professionnelle ISM, qui s'est établi à 52,4%.
Cet indice, qui était à 54,1% en janvier, est inférieur aux prévisions des analystes, qui tablaient sur une légère hausse, à 54,7%.

Les dépenses de construction aux Etats-Unis ont baissé en janvier pour la première fois en six mois, selon des chiffres publiés jeudi à Washington par le département du Commerce.
Elles ont reculé de 0,1% par rapport à décembre, en données corrigées des variations saisonnières et en rythme annualisé, a indiqué le ministère, alors que l'estimation médiane des analystes les donnait en hausse de 1,0%. La baisse précédente de l'indice remontait au mois de juillet. Elle avait alors été de 3,3%.
Le secteur du BTP américain est durement frappé par la crise. Les dépenses consacrées au bâtiment et aux travaux publics ont reculé en 2011 pour la cinquième année d'affilée aux Etats-Unis.
En janvier, elles ont augmenté de 7,1% en glissement annuel, précise le ministère. La légère baisse des dépenses en glissement mensuel ce mois-là ne suffit pas à remettre en cause la tendance d'amélioration lente observée depuis l'été. Par rapport à décembre le recul de l'indicateur a été entraîné par une baisse des dépenses publiques (de 0,2%), seules responsables de son recul en 2011.
Selon les chiffres officiels, les dépenses privées, qui représentent environ les deux tiers du total, ont stagné en janvier, la hausse de celles consacrées au logement ayant compensé les effets de la baisse de celles affectées aux autres secteurs.
http://www.europe1.fr/International/USA ... ie-970643/
<< La décennie 2010-2020, c'est la décennie de tous les dangers. >>

Yves Cochet

http://www.youtube.com/watch?v=Ulxe1ie-vEY

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 09 mars 2012, 19:20

L'économie américaine "en voie de guérison"

09 Mars 2012 Usine Nouvelle

La Maison Blanche publie vendredi 9 mars de bons chiffres pour l'emploi en février.

C'est une bonne nouvelle : 227 000 emplois ont été créés aux Etats-Unis en février. Cette bonne performance n'a pas suffi à faire baisser le chômage, qui stagne à 8,3%.

"Les chiffres du jour sur l'emploi apportent un nouveau signe que l'économie est toujours sur la voie de la guérison après la pire crise économique depuis la Grande dépression", se félicite Alan Krueger, le président du Conseil économique national.

"Il est essentiel que nous continuions de mener les politiques économiques qui nous aident à sortir de l'ornière après la récession qui a commencé fin 2007", affirme-t-il.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... on.N170424

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par nemo » 10 mars 2012, 00:11

Je parie que d'ici 6 mois c'est rebelote.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Philippe » 10 mars 2012, 00:24

Pas si sûr. L'industrie pétrolière a créé, à elle seule, 9% des emplois de l'année 2011 : 37 000 emplois directs, et 111 000 emplois indirects. Source : Oil & gas Journal (http://www.ogj.com/articles/2012/03/oil ... March82012). Une tendance longue est engagée. Et ces emplois sont bien payés, ce qui a des retombées sur d'autres secteurs économiques.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par loup romain » 10 mars 2012, 09:31

Oui les etats unis sont sur le retour grace a une renaissance energetique.....
Mais ne survivraient pas a une devaluation de l euro....

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par nemo » 10 mars 2012, 10:55

Philippe a écrit :Pas si sûr. L'industrie pétrolière a créé, à elle seule, 9% des emplois de l'année 2011 : 37 000 emplois directs, et 111 000 emplois indirects. Source : Oil & gas Journal (http://www.ogj.com/articles/2012/03/oil ... March82012). Une tendance longue est engagée. Et ces emplois sont bien payés, ce qui a des retombées sur d'autres secteurs économiques.
Oui mais je ne crois pas qu'ils soient dégagé de la tempête financière. Voir les problèmes de l'immobilier. Maintenant les gaz de schiste joue le même rôle que la mer du Nord pour le Royaume Unis dans les années 70 c'est vrai. Mais la situation est fort différente. On en reparle d'ici à la fin de l'année.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 10 mars 2012, 11:14

Je ne vois pas comment on pourra se passer des gaz de schiste en France. :cry:
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par SuperCarotte » 10 mars 2012, 11:53

Nouveau record d'inscrits aux food stamps...
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et consommation d'essence et d'éléctricité en baisse...curieuse reprise
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