Jeuf a écrit : ↑19 nov. 2024, 12:06
En revanche là comme partout, on aura toujours la notion de coût bénéfice. Dans l''exemple du voisin, le complément d'information est qu'il existe d'autres comportements qui ont un surcout négligeable (les amener à la déchetterie ou à une jardinerie)
Justement, pour certains voisins, aller en décheterie, quelle corvée alors qu'il suffit de vider son bidon là, même si ça ne semble être rien pour toi.
je n'ai pas d'objection à ça, mais la tu réponds à ma demande : tu précises la fonction de dommages du voisin (au moins celle que tu imagines dans ton exemple) , qui considère donc que son confort personnel vaut beaucoup plus que le danger d'atteinte grave à la santé de ses voisins ou d'inconnus contaminés par la nappe phréatique. Evidemment d'autres personnes ne donneraient pas la même importance relative à ces coûts (et bien sûr la loi est là pour imposer des coûts financiers si on la transgresse, qui peuvent faire changer le voisin d'avis).
Demander la fonction de dommages ne veut pas dire qu'on la partage et qu'on est d'accord avec elle. C'est juste de comprendre la motivation de l'autre pour échanger ensuite justement sur ce qui est le plus grave. C'est un préliminaire à la discussion. C'est ça que je demande de préciser quand on prétend "qu'il faut faire" quelque chose.
Jeuf a écrit : ↑19 nov. 2024, 12:06
Ben non, on ne sait pas bien voir les effets du mercure sur la santé, sauf quand ils est concentré en grande quantité en un endroit comme à Minamata.
là je pense que tu te trompes, sinon je ne vois pas commenti on aurait fixé des seuils numériques. Evidemment les seuils sont pris avec des marges de sécurité qui par définition ne sont pas précises. Mais encore une fois , tu discutes d'autre chose là, tu discutes des valeurs numériques. Moi je demandais le critère retenu pour définir la fonction de dommage. Pour le mercure c'est évidemment la santé publique et les risques de maladies dues à la pollution. Le problème de la mesure quantitative vient après.
Jeuf a écrit : ↑19 nov. 2024, 12:06
Je penses que tu ne trouvera pas de calcul de fonction dommage (et coûts d'évitement) précis qui justifient la réglementation internationnale (que je ne connais pas), je t'invite à étudier ce genre de cas similaire avant de t'acharner sur le RC.
encore une fois tu parles de la "précision" qui est un tout autre problème, qui n'est pas celui que j'abordais - qui était celui du GENRE de coût qu'on prenait en compte (si tu dis par exemple "c'est pas le PIB", alors c'est quoi ? et pourquoi alors on a donné le prix Nobel à un économiste qui a pris cette estimation si c'est pas ça qu"'il faut faire ?)
Mais si ce qui te gêne est le manque de précision, en fait il est tout à fait possible de prendre des décisions sans avoir des données "précises". Il peut etre tout à fait évident que le bénéfice est positif même si on ne sait pas si c'est par un facteur 60, 200 ou 3000, ça ne change pas la décision finale. Il es§ tout à fait évident que si on a des substituts moins toxiques que les alliages au mercure pour soigner les caries, sans gros surcoût, il faut les employer. Il n'y a pas besoin de "précision" pour justifier ça.
En revanche l'argument qu'il est "évident" que le bénéfice de supprimer les fossiles est bien supérieur à celui de gérer le RC m'échappe, et si il y a des gens pour qui ça parait évident, je leur demande juste de m'expliquer pourquoi et de me dire ce qui a pu m'échapper (ce qui est tout à fait possible).
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".