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par energy_isere » 01 avr. 2024, 12:27
l'Algérie et le Nigéria veulent encore y croire :
Gazoduc transsaharien passant par l’Algérie : le Nigeria réitère son engagement
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Par Pika O.
Publié le 2 mars 2024
......................
https://econostrum.info/algerie/gazoduc ... rm=1428067
je vois pas comment les deux projets avec celui reliant le Maroc pourront co exister .......
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par energy_isere » 11 févr. 2025, 21:43
Gazoduc transsaharien : l'Algérie passe à la vitesse supérieure
le 11 février 2025 observalgerie.com
Le projet du gazoduc transsaharien, reliant le Nigeria à la Méditerranée via le Niger et l'Algérie, entre dans une nouvelle phase cruciale. Ce projet stratégique, qui vise à renforcer les échanges énergétiques entre les pays du Sahel et à sécuriser l'approvisionnement en gaz naturel de la région, bénéficie désormais d'une accélération notable, portée par la coopération entre l'Algérie et ses voisins.
Le gazoduc transsaharien (TSGP) est l'un des projets les plus ambitieux d'infrastructure énergétique en Afrique. D'une longueur de près de 4 000 kilomètres, il traversera trois pays – le Nigeria, le Niger et l'Algérie – pour acheminer le gaz naturel nigérian vers les marchés méditerranéens et européens. Ce projet vise non seulement à sécuriser l'approvisionnement en gaz pour les pays de la région, mais aussi à stimuler le développement économique et à renforcer les relations diplomatiques entre ces nations.
L'Algérie, en tant que pays clé dans ce projet stratégique, a récemment intensifié ses efforts pour faire avancer sa réalisation. La rencontre récente entre le ministre algérien de l'Énergie, Mohamed Arkab, et son homologue nigérien, Sabahi Oumarou, illustre la volonté de renforcer les échanges et de surmonter les défis logistiques et techniques liés à l'acheminement du gaz à travers le Sahara
Au cœur de l’accélération du projet se trouve la coopération bilatérale entre l'Algérie et le Niger. Ce partenariat, renforcé lors de plusieurs réunions entre les ministres de l'Énergie des deux pays, met en avant des initiatives concrètes pour favoriser la construction du gazoduc. Le suivi des décisions prises lors des réunions trilatérales entre l'Algérie, le Niger et le Nigeria est désormais plus soutenu. Cette dynamique vise à garantir l'efficacité de la mise en œuvre du projet, notamment en ce qui concerne les aspects techniques et financiers.
Dans ce cadre, l'Algérie a également pris l'engagement de partager son expertise dans le domaine de l'énergie. Les programmes de formation destinés aux ingénieurs et techniciens nigériens en matière de gestion des hydrocarbures sont un élément essentiel de cette collaboration. L'Algérie, à travers Sonatrach, met en place des formations spécialisées dans des institutions comme l'Institut Algérien du Pétrole (IAP), contribuant ainsi au renforcement des capacités des pays partenaires.
Les enjeux de la réalisation du gazoduc transsaharien
La construction du gazoduc transsaharien représente un défi technologique et logistique majeur. Le Sahara, avec ses conditions extrêmes, constitue un obstacle non négligeable pour le transport de gaz à haute pression sur de longues distances. Cependant, ce défi est atténué par l'expertise de Sonatrach, la compagnie pétrolière algérienne, qui a accumulé une solide expérience dans la gestion d'infrastructures complexes dans des environnements difficiles.
Les autorités algériennes et nigériennes ont fait part de leur détermination à relever ces défis techniques en modernisant les infrastructures existantes et en investissant dans de nouvelles technologies adaptées. Un aspect crucial de ce projet est la sécurisation des routes du gazoduc, dans une région instable, afin de garantir une fourniture continue et sans rupture vers les marchés internationaux.
L’impact économique du gazoduc pour la région
L’un des principaux avantages du gazoduc transsaharien est son potentiel de développement économique pour les pays traversés, notamment le Niger, qui pourrait voir son secteur énergétique se transformer radicalement. Le projet entraînera des investissements importants dans les infrastructures locales et favorisera la création d’emplois tout au long de sa construction et de son exploitation.
Le gazoduc devrait également jouer un rôle stratégique dans la diversification économique de la région en réduisant la dépendance des pays sahéliens à des sources de revenus uniques, comme le pétrole ou l'agriculture. En augmentant leur production énergétique, l'Algérie et le Niger espèrent renforcer leur position sur le marché mondial de l'énergie.
https://observalgerie.com/2025/02/11/ec ... uperieure/
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par energy_isere » 12 févr. 2025, 08:50
Alger, Abuja et Niamey signent des accords pour accélérer la réalisation du gazoduc transsaharien
AFP le 11 février 2025
L'Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé, mardi à Alger, des accords pour accélérer la réalisation du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), long de plus de 4.000 km, qui doit permettre d'acheminer du gaz nigérian vers l'Europe, selon l'agence officielle APS.
Le TSGP devrait transporter à terme des milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l'Algérie en passant par le Niger. Le gaz pourra ensuite être exporté vers l'Union européenne via le gazoduc Transmed qui relie l'Algérie à l'Italie en passant par la Tunisie, et sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié) transporté par des méthaniers.
Les trois pays ont signé un contrat "de mise à jour de l'étude de faisabilité", un contrat "de compensation" et un accord de "non-divulgation" (NDA) entre leurs sociétés énergétiques.
La mise à jour de l'étude de faisabilité permettra de définir "les moyens nécessaires pour accélérer la réalisation de ce projet important dans un délai raisonnable et à des coûts concurrentiels afin d'assurer l'approvisionnement des marchés énergétiques", a précisé le ministre algérien de l'Energie Mohamed Arkab.
En juillet 2022, Alger, Abuja et Niamey avaient signé lors d'une réunion ministérielle précédente un protocole d'accord pour la construction de ce gazoduc long de 4.128 km, sans fixer de date de mise en route.
Lors du lancement du projet en 2009, le coût du Trans-Saharan Gas-Pipeline (TSGP) était estimé à 10 milliards de dollars.
Le gazoduc doit également permettre l'alimentation des pays du Sahel.
Ce projet avait été réactivé dans un contexte géopolitique, marqué par une forte demande internationale de gaz et pétrole et une flambée des prix, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février 2022.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-250211
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par mobar » 12 févr. 2025, 09:55
Si ce projet voit le jour avant l’epuisement des reserves de gaz nigerian, je paye une biere, mais je ne serais probablement plus de ce monde

https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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par energy_isere » 01 mars 2025, 13:46
Gazoduc transsaharien : des détails sur la mise à jour de l’étude de faisabilité
Agence Ecofin 23 fev 2025
L’Algérie, le Niger et le Nigeria ont paraphé il y a quelques jours trois accords en vue d’accélérer la concrétisation du gazoduc transsaharien (TSGP), réaffirmant ainsi leur volonté d’avancer sur ce projet.
Moins de deux semaines après la signature d’accords entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria pour impulser leur projet commun de gazoduc transsaharien (TSGP), Rachid Zerdani, le directeur-conseiller du PDG de Sonatrach, a précisé les prochaines étapes vers la construction de cette installation estimée à 13 milliards USD.
Selon lui, l’actualisation de l’étude de faisabilité du projet se fera dans un délai de 6 mois, conformément au contrat signé le 11 février à Alger. Penspen, une entreprise britannique spécialisée dans la conception, la maintenance et l’optimisation d’infrastructures énergétiques, pilotera cette mise à jour dont le coût est estimé à plus de 1 million USD à pourvoir par Sonatrach, NNPC et Sonidep, les sociétés publiques des hydrocarbures des 3 pays respectivement.
Il est notamment question de réévaluer les volumes et les spécifications du gaz nigérian à exporter ainsi que la demande en Europe, de réviser le tracé du gazoduc, sa capacité ainsi que le nombre de stations de compression. Un autre volet concerne l’aspect législatif, les exigences environnementales et sociales, la planification et aussi des pistes d’optimisation des coûts.
Ce projet est porté dans un contexte où l’Europe travaille à réduire sa dépendance au gaz russe. Le TSGP pourrait ainsi devenir un axe majeur d’approvisionnement, en concurrence avec d’autres canaux comme le gazoduc Nigeria-Maroc. Une fois l’étude de faisabilité actualisée, la suite dépendra de la mobilisation des financements et des décisions finales des pays partenaires. Une mise en service rapide reste incertaine, mais l’annonce marque tout de même une avancée vers la concrétisation du projet.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... aisabilite