Un peu normal que le charbon baisse, on a delocalise la plupart des activites qui fonctionnaient au charbon vers la chine et l’inde
Pour le petrole ca baisse beaucoup moins vu qu’on ne peut pas delocaliser les transports
Europe, mesures de réduction des émissions de C02
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
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« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f59ffbe304Climat: l'UE en passe d'atteindre ses objectifs, la France critiquée
Boursorama avec Media Services •28/05/2025
La Commission européenne s'est montrée optimiste quant à la réalisation des objectifs climatiques de l'UE pour 2030. Cependant, des disparités subsistent entre les États.
Une bonne nouvelle sur le front climatique. L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi 28 mai, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.
Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.
"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique" , a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.
"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer" , a-t-il réclamé.
Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.
Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.
Des forêts pour capter le carbone
Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite" , a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.
L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.
Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée" .
Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.
Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.
Tensions sur l'objectif 2040
Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.
Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.
Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.
Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040 , peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.
L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.
Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes , qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.
Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.
Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de Donald Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.
Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".
Nouvelle donne politique
Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.
La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.
"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.
Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.
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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5220a67b31Climat: l'UE met enfin son objectif 2040 sur la table
AFP •02/07/2025
Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des "flexibilités" face aux réticences de certains pays.
L'exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l'Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules.
Comme elle le recommandait il y a plus d'un an déjà, la Commission devrait maintenir l'objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.
Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l'exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.
A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l'acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l'Europe, selon un document de travail consulté par l'AFP.
Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l'appui, elles remettent en cause l'impact "réel" de tels crédits sur les réductions d'émissions de CO2.
"3%, ce n'est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l'étranger au lieu de financer la transition" en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.
"Mais il y a un compromis politique à trouver", concède ce spécialiste du climat. "L'enjeu, ce sera que l'Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce".
- Calendrier serré avant Belem -
Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l'Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.
Bruxelles espère toujours que l'objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l'ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.
Mais le calendrier est très serré, et les négociations s'annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.
Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.
Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l'Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.
L'Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s'en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.
D'autres soutiennent la Commission, comme l'Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l'UE pour six mois.
Les "flexibilités" de 3% envisagées par l'UE correspondent également aux exigences de l'Allemagne, dans l'accord de coalition du nouveau gouvernement.
La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s'oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.
Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L'Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l'industrie et un soutien à l'énergie nucléaire, l'une des clés de cette négociation.
Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l'UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.
"Ne nous surcontraignons pas", "si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le", a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.
2040 est une étape cruciale pour l'Europe qui ambitionne d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments...