L'Irak

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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ecorage
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Message par ecorage » 27 janv. 2006, 11:19

Suite à l'émission d'hier sur les soldats US en Irak, je n'ai pas bien compris la nécessité de foutre le feu aux jerricanes d'essence des irakiens (même issues du marché noir) pour diffuser la démocratie !

Ce qui est positif dans cette émission est je pense :
- Le constat du raz le bol des soldats engagés dans le conflit.
- La prise de conscience que plus grand monde sur cette terre les aprécie.
- Qu'ils enculent les français.
- Que certains d'entre-eux comprennent qu'il est extrèmement difficile d'exporter une culture, ausssi bonne et réussie soit-elle :-D , à un autre peuple ... qui en possède une différente.

ILS NE GAGNERONT JAMAIS LA GUERRE !

On peut mourir pour son pays, sa terre, sa famille, mais pourquoi crever à l'autre bout de la terre pour que d'autres s'en mettent plein les fouilles !
Le militaire de base commence à se poser des questions entre deux bierres (à prendre dans le sens que l'on veut). Image

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Message par mehdiclean » 27 janv. 2006, 11:23

c'est vrai c'était un bon reportage, on voit bien quelle dévastation terrible les américains ont fait subir à l'Irak, on voit bien aussi qu'ils ne pourront jamais vaincre le peuple irakien, parce que les irakiens savent pourquoi ils se battent, alors que les soldats US, non !
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

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Message par manager » 27 janv. 2006, 16:58

Ce ne serait pas la carte de l'IRAK page 45

http://orion.ttsw.com/orionpdf/positron ... enneth.pdf

les guerres leur permettent de tester leur matos dernier cris et de remplir les poches des entreprises du lobby militaro économique

les soldats qui vont au front, ils s'en foutent...

le rêve serait qu'un jour tous les soldats sans exceptions désobéissent
que feraient alors les donneurs d'ordres ?... rien... ils ne seraient plus que des petits péteux... en train de brailler.

plus personne ne les écouterait.

je rêve, je rêve.

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Message par Tiennel » 29 janv. 2006, 23:08

L'Irak veut augmenter ses exportations de pétrole de 300.000 bpj
sam. janv. 28, 2006 9:54 CST

DAVOS, Suisse (Reuters) - L'Irak a pour objectif d'augmenter ses exportations de pétrole d'environ 300.000 barils par jour pour les porter à 1,5 million de bpj d'ici six semaines, a déclaré à Reuters le vice-Premier ministre irakien Ahmad Chalabi, en marge du Forum économique mondial, à Davos.

Il a expliqué que les améliorations apportées concernant l'injection d'eau dans les puits de pétrole du sud et le règlement de certains problèmes techniques concernant les exportations au départ de Bassorah devraient permettre d'augmenter les exportations.

Les livraisons sont tombées en décembre de leur plus haut de l'après-guerre - 1,8 million de bpj début 2005 - à leur plus bas de l'après-guerre: 1,1 million de bpj. [Pourquoi ? Sabotages ?]

Chalabi avait par ailleurs déclaré samedi que les exportations atteignaient actuellement 1,2 million de bpj.

Une augmentation de 200% du prix de détail de l'essence à la pompe a réduit la consommation irakienne de plus de 30.000 bpj, en grande partie à cause de la diminution de la contrebande, a dit Chalabi.

Il a ajouté que l'augmentation des prix devrait permettre au gouvernement irakien d'épargner en 2006 3,5 milliards de dollars en subventions au prix des combustibles.


Ces subventions devraient coûter environ 2,5 milliards de dollars contre six milliards de dollars l'an dernier, a précisé Chalabi
Pour ceux qui n'avaient pas encore compris comment les USA vont faire pour passer le Peak sans dommage : tout le monde a le droit d'acheter autant de pétrole qu'il veut... à condition d'y mettre le prix. C'est pour le bien des pauvres ! Si le pétrole n'est pas assez cher, ils consomment et endettent leur pays :-D
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par jerome » 30 janv. 2006, 10:17

ecorage a écrit :Suite à l'émission d'hier sur les soldats US en Irak, je n'ai pas bien compris la nécessité de foutre le feu aux jerricanes d'essence des irakiens (même issues du marché noir) pour diffuser la démocratie !
Pour faire ch... ! C'est, pour l'irakien "pris la main dans le sac" en train de faire du marché noir (parce que c'est aussi la seule façon qu'il a de nourrir sa famille), psychologiquement plus traumatisant de voir son argent partir en fumée (au propre comme au figuré), que de le voir confisqué (ça dure moins longtemps et les autres ne le voient pas)!
ecorage a écrit :Ce qui est positif dans cette émission est je pense :
- Le constat du raz le bol des soldats engagés dans le conflit.
- La prise de conscience que plus grand monde sur cette terre les aprécie.
- Qu'ils enculent les français.
- Que certains d'entre-eux comprennent qu'il est extrèmement difficile d'exporter une culture, ausssi bonne et réussie soit-elle :-D , à un autre peuple ... qui en possède une différente.
Je retiens de ce trés bon reportage les points suivants :
- l'évolution de la mentalité des GI au fur et à mesure que le temps passe :on apporte la démocracie, on les aide --> si il s'approche trop près je le bute, p'tain "Dont move! don't move asshole..." (résultat il lui a cassé le bras) --> J'en peu plus je veux rentrer (vivant) chez moi, en fin de compte on les a envahis, moi à leur place je ferais pareil!
-Pour la remarque sur les Français, j'y ai senti une pointe d'ironie : "putain ses enfoirés avaient raison, et on les a pas écouté".
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé,
Alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas
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Message par mehdiclean » 31 janv. 2006, 12:41

Le Japon va retirer ses 600 soldats d'Irak entre mars et mai !
http://www.french.xinhuanet.com/french/ ... 211915.htm
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Message par MadMax » 31 janv. 2006, 20:50

Emission ce soir sur Arte/hertzien - 20H40 : "Le nerf de la guerre", ou comment l'industrie s'empare de la guerre.

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Message par energy_isere » 31 janv. 2006, 23:12

oui, j'ai regardé cette émission.

Le président Eisenhower qui avait prédit et prévenu le peuple Américain du danger du complexe militaro-industriel. Trés Instructif.
Boeing, Nothrop-Grumman, Lockheed-Martin , ca vous parle ?

Et ensuite le reportage sur les "mercenaires" ou forces de sécurités privées en Irak, incroyable !

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Message par phylippe » 01 févr. 2006, 17:38

Plan américain « Grand Moyen-Orient »
L’OLÉODUC KURDE

vendredi 27 janvier 2006, par Gilles Munier


Le hold up américain sur le pétrole irakien se poursuit non sans difficulté. Les espoirs placés en Ahmed Chalabi qui avait promis monts et merveilles au lobby pétrolier US et aux Israéliens, ont été déçus ; il s’avère que le pipeline qui devait acheminer le brut irakien vers Haïfa est impossible à protéger. De plus, les Arabes et les Turcomans ne se laissent pas expulser facilement de Kirkouk (1).
Le projet néo conservateur de « zone de prospérité » au Proche- Orient financé par l’or noir irakien, dont Israël aurait été le principal bénéficiaire, a été balayé par les réalités. Les Etats-Unis ont bien une solution de rechange, mais elle est toute aussi incertaine. Elle passe en effet par le renversement du Président Bachar Al-Assad et la création d’un Etat kurde au nord de l’Irak.


En mai 2001, l’« Energy Policy Development Group » du Vice-président Dick Cheney a demandé que la « sécurité énergétique » soit une priorité du commerce et de la politique étrangère américaine, justifiant par là au nom d’« intérêts vitaux » la programmation de l’agression contre l’Irak. Depuis, les Etats-Unis sont en guerre... et ils le seront, d’après James Woolsey, directeur de la CIA sous Bill Clinton, « pour plusieurs décades... pour le pétrole » (2). Aujourd’hui, bien que sa production pétrolière soit en chute libre, c’est au tour de la Syrie d’être dans la ligne de mire. Motif : elle est sur le passage des oléoducs kurdes destinés à faire de Haïfa la Rotterdam de la Méditerranée, et ses dirigeants ne sont pas disposés à reconnaître Israël.

Israël et le pétrole irakien

Les dirigeants israéliens rêvent depuis 1948, date la création de l’Etat hébreu, le la réouverture de l’oléoduc Kirkouk-Haïfa. Pour y parvenir ils ont tout essayer, y compris de traiter avec le « diable », c’est-à-dire... avec Saddam Hussein (3).

La fermeture de l’oléoduc Kirkouk-Banyas par la Syrie en 1982, pour soutenir l’Iran en guerre avec l’Irak, donna l’occasion à Yitzhak Shamir de proposer à Bagdad d’exporter son pétrole par Haïfa. Le Président irakien refusa.

Hanan Bar-On, sous-directeur au ministère des Affaires étrangères israélien revient à la charge deux ans plus tard en appuyant la proposition de Bechtel de construire un pipeline Kirkouk-Aqaba qu’un certain Donald Rumsfeld est allé « vendre » en décembre 1983 et mars 1984 à Saddam Hussein. Nouveau refus du Président irakien.

En 1987, Moshe Shahal - ministre israélien de l’Energie - fait étudier cette fois la possibilité d’exporter le pétrole irakien vers Haïfa, mais via le Golan. Le projet est abandonné en raison du déclenchement de guerre du Golfe de 1991.

Il fallu attendre le vote de l’Iraq Libération Act par Bill Clinton en octobre 1998 pour que la question de l’acheminement du brut irakien revienne à l’ordre du jour. L’opposition à Saddam Hussein est ainsi financée officiellement. Les Israéliens jettent leur dévolu sur Ahmed Chalabi qui a été lâché par la CIA et le Département d’Etat, et qui cherche à relancer sa carrière. Ils l’invitent à Tel Aviv où il s’engage à établir des relations diplomatiques avec Israël s’il arrive au pouvoir, et à rouvrir le pipeline Kirkouk-Haïfa. Son neveu Salem - futur responsable de la débaassification - se lie à Benyamin Netanyahou avec qui il s’entend pour octroyer des compensations aux juifs ayant quitté l’Irak dans les années 50. Le chiffre avancé est de 30 milliards de dollars, montant faramineux devant être payé en pétrole.

Opérations « Shekhinah » et « Matador »

Parallèlement au bombardement de Bagdad en 2003, l’Etat-major US lance l’opération « Shekhinah » (Présence de Dieu, en hébreu) (4) pour s’emparer de la bretelle de l’oléoduc de Haïfa. Des SAS britanniques et australiens, et une compagnie des Forces Spéciales américaines, prennent position près des stations de pompage H1 et H3 situées entre Al-Haditha et la frontière jordanienne. Après le renversement de Saddam Hussein, leurs campements sont transformés en bases militaires. H1 (rebaptisée Haïfa 1), H2 (surnommée « Corean Village ») et H3 (Haïfa 3), sont dotées d’un petit aéroport.

Mais en Irak, rien ne se déroule comme les néo conservateurs l’avaient imaginé. L’étoile d’Ahmed Chalabi décline, son neveu Salem quitte précipitamment Bagdad, accusé de meurtre. L’établissement de relations diplomatiques entre l’Irak et Israël n’est plus à l’ordre du jour. La montée en puissance de la résistance compromet la réfection du pipeline vers Haïfa. Les Israéliens révisent alors leurs plans. Ils misent désormais sur « l’option syrienne », c’est-à-dire le changement de régime à Damas. Deux projets sortent des tiroirs : celui de l’oléoduc Mossoul- Haïfa, et celui de la bretelle reliant le terminal au Kirkouk- Banyas, Elle serait branchée juste après la frontière syrienne ou au niveau de Homs.

En juin 2005, les Américains lancent l’opération « Matador » près de la frontière syrienne, dans la région d’Al-Qaïm, ainsi qu’au nord le long de l’axe Mossoul - Tell Afar - Sindjar. Sous prétexte d’éliminer « Zarqaoui » et ses partisans, ils ratissent les alentours des bases H1, 2 et 3 qui devraient servir en cas d’invasion de la Syrie. La bataille de Tell Afar dirigée contre les Turcomans hostiles à la main mise kurde sur les ressources de leur région, tournera au massacre de civils comme à Falloujah.

Le Kurdistan, 6ème puissance pétrolière mondiale ?

La création d’un Etat kurde au nord de l’Irak fait partie du plan américain « Grand Moyen Orient ». Mais, tout le monde sait qu’un Kurdistan indépendant n’est viable qu’avec Kirkouk, ses champs pétroliers et ses gisements gaziers. Pour Massoud Barzani et Jalal Talabani - les deux chefs kurdes provisoirement réconciliés - les priorités sont donc les suivantes : intégrer la cité pétrolière dans la région kurde, « nettoyer ethniquement » la zone Soulimaniya -Sindjar, et développer la recherche pétrolière.

Pour commencer, les milices kurdes terrorisent les populations indésirables - Arabes, Turcomans, Assyriens, bédouins Chammars - et leur font comprendre qu’elles n’ont pas leur place dans le Kurdistan de demain. Un terrain d’entente est recherché avec les Yézidis, que Barzani considère comme kurdes, mais surtout qui contrôlent les monts Sindjar surplombant le tracé du pipeline Mossoul-Haïfa.

A Kirkouk, l’équilibre ethnique est déjà modifié en prévision du référendum local prévu en décembre 2007 sur l’avenir de la cité. Mais on voit mal comment - autrement que par la violence - les Kurdes pourront expulser les Turcomans du reste de leur région. Ils sont entre 2 et 3 millions sur un territoire - baptisée Turkmeneli - qui s’étend sur 25 000 km2 de la frontière iranienne - au sud de Halabja - et de Kut jusqu’à Tell Afar (5). La Turquie ne l’accepterait jamais.

Le nouvel Etat kurde, s’il voit le jour, sera la 6ème puissance pétrolière du monde... C’est du moins ce que disent les experts pétroliers kurdes. Pour y parvenir, la mise en valeur des champs répertoriés par l’Iraq Petroleum Company(IPC) dans les années 50 et 60 (6) est menée au pas de charge, sans concertation avec Bagdad, notamment à Chamchamal (à l’est de Kirkouk), Raq Taq 1 et 2 (près de Koi Sinjak), et Demir Daagh (à 15 km au nord ouest d’Erbil).

Dès mai 2003, Jalal Talabani qui contrôle la région de Soulimaniya, avait autorisé Petoil et General Energy - deux sociétés turques - à s’installer à Taq Taq. Depuis, elles se sont associées au groupe kurde Eagle et à Heritage Oil Corporation - une société canadienne dirigée par Micael Gulbenkian, le petit fils du légendaire Callouste Gulbenkian, surnommé « Monsieur 5% » - pour étendre leurs recherches. En novembre 2005, une nouvelle étape a été franchie quand Massoud Barzani a donné à la société norvégienne DNO l’autorisation de prospecter à Tawuke, un champ qui s’étend sur une quarantaine de kilomètres à l’est de Zakho, et qui est considéré comme très prometteur.

La menace brandie par Hussein Al-Sharistani (6), conseiller de l’ayatollah Sistani et porte parole de l’ « Assemblée nationale », de considérer comme sans valeur les contrats de prospection et de production signés sans l’accord du ministère irakien du Pétrole (7), laisse Jalal Talabani, par ailleurs « Président » de la République, totalement indifférent : il sait qu’il bénéficie du soutien officieux des Etats-Unis et d’Israël.

Déstabiliser la Syrie

La campagne de déstabilisation de la Syrie s’explique mieux quand on prend en considération les plans américano-israéliens d’acheminement du pétrole irakien. La position de la France aussi. Comme en Afghanistan, où l’enjeu réel de la guerre était le passage d’un pipeline, les Etats-Unis veulent installer au pouvoir à Damas un régime allié, c’est-à-dire permettant l’alimentation du terminal de Haïfa en pétrole « kurde ».

Dans ce contexte, on est en droit de se demander si le pétrole est totalement étranger à l’assassinat de Rafic Hariri. Une bretelle du Kirkouk-Banyas a pour terminal Tripoli, où les Américains veulent construire une base militaire stratégique. On sait que l’ancien Premier ministre libanais était hostile au projet (8). Le cheikh Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite du Liban, a eu raison de dire au Juge belge Serge Brammertz, successeur de Detlev Mehlis, d’« ouvrir tous les dossiers et dans toutes les directions, sans que l’enquête ne porte sur une seule partie » (9).

(26/1/06)

P.S.

Notes :
(1) La poudrière de Kirkouk, par Gilles Munier (AFI-Flash n°40 - 27/1/05)
(2) Report on the Annual Policy Forum of The American Council On Renewable Energy (ACORE)
(3) The Pipeline to Haifa, Israeli Minister Dreams of Iraqi Oil par Akiva Eldar (Avril 2001)
http://www.counterpunch.org/eldar04012003.html
(4) L’opération était inspirée d’un projet israélien ajourné en 2001. C’est la raison pour laquelle son nom de code est tiré de la Torah, rappelant la « Shekhinah » qui serait remontée aux cieux lors de la destruction du Temple de Jérusalem par le roi mésopotamien Nabuchodonosor en 567 avant JC.
(5) Lettre du Docteur Hassan Aydenly - Président du Comité de Défense des Droits des Turkmènes irakiens -au journal « Le Monde ». http://members.lycos.nl/soitum/Le_monde.pdf
(6) Conseiller de la Commission irakienne pour l’énergie atomique jusqu’en 1979. Il a apporté son soutien à Colin Powell qui accusait Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive. Dans Al-Sharq Al-Awsat (15/4/01) il affirmait que sans la guerre du Golfe de 1991, l’Irak aurait « à six mois près » possédé la bombe atomique. http://www.voltairenet.org/article9210.html
(7) Kurds challenge Baghdad over oil-exploration rights, par David Axe (The Washington Times - 14/1/06) http://www.uruknet.info/ ?s1=2&p=19630&s2=15
(8) Mais qui a assassiné Rafic Hariri ? par Gilles Munier (AFI-Flash n°42 - 21/2/05)
(9) L’Orient-Le Jour (21/1/06)
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Message par mehdiclean » 01 févr. 2006, 17:53

Bravo pour cette analyse Phylippe !
on voit bien que c'est Israël (et son bras droit les USA) qui est le facteur n°1 d'instabilité, de guerre, et de malheurs, au Moyen-Orient depuis 60 ans !
Dernière modification par mehdiclean le 01 févr. 2006, 18:52, modifié 1 fois.
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

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Message par phylippe » 01 févr. 2006, 18:36

Heuu, bravo Gilles Munier. Moi je la propose juste comme source d'info. Après, on peut en débattre.
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Message par energy_isere » 01 févr. 2006, 23:53

Quand un texte n'est pas de soi, outre mettre l'auteur , un moyen simple de le faire apparaitre est de mettre l'ensemble du message entre [quote]
;-)

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Message par phylippe » 02 févr. 2006, 01:16

energy_isere a écrit :
phylippe a écrit :Heuu, bravo Gilles Munier. Moi je la propose juste comme source d'info. Après, on peut en débattre.
Quand un texte n'est pas de soi, outre mettre l'auteur , un moyen simple de le faire apparaitre est de mettre l'ensemble du message entre
;-)
Oui, mais c'est beaucoup moins lisible.
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Message par MadMax » 11 févr. 2006, 10:02

Reconstruction de l'Irak: des milliards de dollars disparus

2006-02-11 16:14:42


WASHINGTON, 11 février (XINHUANET) -- Environ 8,8 milliards de dollars débloqués pour la reconstruction de l'Irak ont disparu, a rapporté vendredi la chaîne CBS News.

Un responsables américain, cité par CBS News, a attribué la disparition de ces fonds au gouvernement provisoire irakien.

Stuart Bowen, inspecteur général pour la reconstruction de l'Irak, a indiqué que 8,8 milliards de dollars ont disparu en Irak, parce que l'Autorité provisoire de la coalition qui gouvernait l'Irak après la guerre "était relativement inexistante".

Franc Willis, l'ex-numéro 2 du ministère des Transports de l'Autorité provisoire, a dit que l'Irak n'avait pas de système de comptabilité.

Sans infrastructures financières, la comptabilité et les transferts de l'argent étaient impossibles, a-t-il affirmé, ajoutant que c'est la raison pour laquelle l'Autorité provisoire de la coalition gardait des milliards de dollars en espèce pour financer ses projets.

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Message par matthieu25 » 19 févr. 2006, 10:58

L'industrie pétrolière irakienne a déploré en 2005 un manque à gagner de 6,25 milliards de dollars à cause des sabotages des infrastructures par des insurgés, alors que quatre Irakiens ont été tués par la violence.
"Les pertes de revenus et les réparations des installations se sont élevées en 2005 à 6,25 milliards de dollars à cause des opérations de sabotage", a affirmé à l'AFP Assem Jihad, porte-parole du ministère du Pétrole.
Selon une source du ministère, depuis la chute du régime de Saddam Hussein, en avril 2003, le manque à gagner s'élève à plus de 20 milliards de dollars. L'ancien ministre du Pétrole, Thamer Ghadbane, avait estimé les pertes en 2004 à 7 milliards de dollars.

Le porte-parole a précisé que les insurgés avaient mené 186 attaques contre les infrastructures pétrolières en 2005, tuant 47 ingénieurs et techniciens et 91 policiers et gardes de sécurité.

Selon lui, les pertes et réparations se répartissent ainsi: 400 millions de dollars à cause des attaques contre les champs pétroliers, 2,710 milliards contre les oléoducs d'exportation, 12 millions contre les oléoducs reliant les champs pétroliers aux raffineries et 3,120 milliards de dollars contre les oléoducs et gazoducs intérieurs.
Quelle idée d'installer des puits de pétrole pres de camps de terroristes... :-)
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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