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Les réserves de change de la Russie : -1,9 milliard de dollars en huit jours
22-06-2006 11:19 MOSCOU, 22 juin - RIA Novosti. Le volume des réserves de change de la Fédération de Russie s'élevait à 246 milliards de dollars US au 16 juin 2006, contre 247,9 milliards au 9 juin 2006, a annoncé jeudi le Département des relations extérieures et publiques de la Banque centrale de Russie.
Donc si je comprends bien la Moldavie paye (en dette) le gaz russe, puis le fournit en Transnistrie, mais la Transnistrie ne paie pas?MadMax a écrit :la dette globale moldave pour les approvisionnements russes s'élevant à 687,13 millions de dollars, dont 565,3 millions pour la république autoproclamée de Transnistrie.
Secteur pétro-gazier: Gazprom et Téhéran pourraient créer une coentreprise
11:29 | 26/ 06/ 2006
MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti. Le géant gazier russe Gazprom et Téhéran examinent la possibilité de créer une coentreprise d'extraction de pétrole et de gaz, indique un communiqué de Gazprom.
Une décision en ce sens a été adoptée au cours de la rencontre du président du conseil d'administration de Gazprom, Alexeï Miller, avec le vice-ministre iranien du Pétrole Mohammad-Hadi Nejad Hosseinian.
Les deux responsables ont examiné les éventuels domaines de la coopération entre Gazprom et les entreprises pétrolières et gazières iraniennes pour s'entendre sur les mesures concrètes visant à intensifier le travail dans ces domaines, précise le communiqué.
La prospection et la mise en valeur de gisements pétroliers et gaziers, le transport, l'utilisation et la distribution de gaz naturel ont été choisis comme domaines prioritaires de la coopération bilatérale.
MOSCOU (Reuters) - La Russie va fusionner l'ensemble de ses entreprises nucléaires civiles au sein d'un groupe unique sur le modèle du géant gazier Gazprom, pour mieux rivaliser avec les grands acteurs mondiaux du secteur, annonce Sergueï Kiriyenko, le directeur de Rosatom, l'agence russe de l'énergie atomique.
Le président Vladimir Poutine a approuvé il y a moins d'un mois la restructuration du secteur du nucléaire civil et des responsables du secteur ont expliqué que le projet visait à augmenter la production russe d'électricité nucléaire et à renforcer l'influence des grandes entreprises du secteur sur le marché mondial.
Le nouvel ensemble sera baptisé Atomprom et la consonance de son nom avec celui de Gazprom n'est pas un hasard, a souligné Kiriyenko, expliquant qu'il existait aussi une analogie de stratégie avec le monopole russe du gaz naturel
"On assiste à une renaissance de l'énergie atomique dans le monde et notre devoir est d'y participer", a-t-il déclaré dans un discours publié par Rosatom.
L'énergie sera en tête de l'ordre du jour du sommet du G8 à Saint-Pétersbourg le mois prochain. Et pour le Kremlin, le secteur, qu'il s'agisse du pétrole, du gaz ou du nucléaire, constitue une arme géopolitique supplémentaire pour la Russie.
UN GAZPROM DE L'ATOME
Atomprom serait directement concurrent de groupes tels que l'allemand Siemens ou le japonais Toshiba, a ajouté Kiriyenko, cité par l'agence de presse RIA.
"La Russie doit concurrencer sur le marché mondial non pas des entreprises nationales mais des entreprises transnationales comme Toshiba et Siemens", a-t-il expliqué. "Nous devons créer une structure unique, comparable à elles et capable de les surpasser."
Une source du secteur de l'énergie nucléaire ayant eu connaissance du projet a expliqué mardi à Reuters qu'Atomprom regrouperait toutes les activités de production d'électricité, de production et d'enrichissement d'uranium ainsi que de production et d'exportation de produits nucléaires.
Si un tel schéma est appliqué, Atomprom intégrera notamment la compagnie d'électricité Rosenergoatom, qui contrôle les centrales nucléaires russes, et les activités civiles de Rosatom.
Parmi ces dernières se trouve les groupes publics Tekhsnabexport (Tenex), spécialiste du négoce d'uranium, TVEL, producteur de combustible nucléaire, et Atomstroïexport, spécialisé dans la construction de centrales à l'étranger.
Gazprom prêt à mener une guerre du gaz sur 2 fronts
11:50 | 30/ 06/ 2006
MOSCOU, 30 juin - RIA Novosti. Gazprom a interrompu hier ses pourparlers avec le Turkménistan. Il n'est pas exclu que le monopole russe du gaz ait décidé de donner une leçon au Turkmenbachi (le président Saparmourat Niazov, petit père de tous les Turkmènes) et se prépare à une guerre du gaz, rapporte le journal Gazeta.
Achkhabad avait promis que le contrat de livraison à Gazprom de 30 milliards de mètres cubes de gaz serait entièrement rempli avant début septembre, après quoi les livraisons de gaz à la Russie cesseraient. Cela coûterait au Turkménistan de 400 à 600 millions de dollars par mois. La perspective de ces pertes pourrait obliger M. Niazov à réduire un peu le prix et à abandonner la barre psychologique des 100 dollars.
Aussitôt après qu'Alexeï Miller, président de Gazprom, a quitté Achkhabad, l'Ukraine a décidé d'y envoyer sa délégation. Le ministre ukrainien du Combustible et de l'Energie Ivan Platchkov tente de s'entendre avec le Turkmenbachi sur l'achat de gaz turkmène en contournant Gazprom.
En tous les cas, il est impossible d'acheminer le gaz turkmène en Ukraine en contournant la Russie. Mais un contrat direct ukraino-turkmène renforcerait la position de Kiev dans ses négociations avec Gazprom. D'ailleurs, il est peu probable que les Ukrainiens se décident à payer le gaz turkmène à un prix plus élevé que celui payé aujourd'hui par la Russie. D'autant que l'Ukraine a une dette d'environ 60 millions de dollars envers Achkhabad correspondant à des livraisons de gaz. En 2006 également, l'Ukraine consomme du gaz turkmène à crédit. Par conséquent, la nouvelle demande de Kiev ne sera probablement pas satisfaite.
N'importe quel résultat des pourparlers ukraino-turkmènes fera l'affaire de Gazprom. Même si Kiev accepte, en principe, de payer plus cher que la Russie, le gouvernement Timochenko devra mener de longues négociations avec Gazprom, et ne pourra simplement renoncer aux accords gaziers de janvier.
Les possibilités de Gazprom de mener une guerre sur les fronts occidental et asiatique s'expliquent non seulement par la bonne conjoncture des prix, mais aussi par le soutien du Kremlin. Lorsque l'Etat a reçu le bloc de contrôle de Gazprom, même les réunions des actionnaires sont devenues des procédures formelles sans importance.
Une nouvelle guerre du gaz cet hiver?
Le géant russe Gazprom est à nouveau confronté au risque d'une guerre du gaz, avec l'Ukraine (pays client) et avec le Turkménistan (pays fournisseur). Le patron de Gazprom a dénoncé hier les déclarations ukrainiennes sur une éventuelle révision du prix du gaz: "Sans aucun doute, a-t-il prévenu, les déclarations de Kiev peuvent conduire à une nouvelle et sérieuse crise gazière."
Il y a huit jours, Ioulia Timochenko, possible futur Premier ministre ukrainien, a promis de tout faire pour réviser les accords qui fixent pour l'instant à 95 dollars le prix de mille mètres cubes de gaz. Elle veut une baisse pour la fin de l'année.
Mais les négociations ne seront pas faciles, surtout que l'Ukraine est de nouveau plongée dans une incertitude politique. L'opposition pro-russe bloque depuis mercredi les travaux du Parlement pour empêcher l'élection de Ioulia Timochenko à la tête du gouvernement.
Par ailleurs, Gazprom a interrompu les pourparlers avec le Turkménistan. Actuellement, la Russie achète le gaz turkmène à 65 dollars les mille mètres cube. Mais le Turkménistan souhaite que ce prix soit porté à 100 dollars dès octobre. Gazprom refuse. Du coup, le Turkménistan menace d'arrêter de lui livrer du gaz et discute directement avec l'Ukraine, qui reçoit du gaz russe mélangé à du gaz turkmène. Ce qui lui permet jusqu'à présent de payer moins cher.
Russie et Italie ont signé « un accord stratégique d'une qualité nouvelle », a résumé d'Alema à l'issue de son entretien avec Lavrov. Concrètement, a-t-il poursuivi, Rome «envisage d'ouvrir son marché à Gazprom» pour que celui-ci «puisse y vendre directement du gaz, sans passer par des intermédiaires».
En contrepartie, l'Italie devrait pouvoir participer à l'exploration d'hydrocarbures en Russie. Le groupe italien de pétrole et de gaz «ENI veut pouvoir participer à la recherche des matières premières et pas seulement les acheter», précise Massimo d'Alema.
Selon le quotidien allemand Handelsblatt, Eni, qui se fournit en gaz auprès de Gazprom, pourrait prendre une participation dans l'immense champ gazier sibérien de Ioujno-Rousskoïe. Un gisement convoité depuis des mois par l'allemand E.ON, qui pourrait donc se faire doubler par Eni.
En marge de cet accord, le géant gazier russe poursuit les négociations dans d'autres projets. Jeudi, le prince héritier Philippe de Belgique était à Moscou pour discuter avec les dirigeants de Gazprom. Selon le groupe, «les deux parties ont discuté des perspectives de développement de la coopération russo-belge dans le secteur gazier et pétrolier. Les participants à cette rencontre ont entre autres examiné les questions de livraisons de gaz naturel russe à la Belgique et son transit vers des pays tiers». En pratique, le prince et Gazprom ont évoqué les « perspectives de recherches communes des possibilités de stockage souterrain de gaz à Poederlee» en Wallonie.
Gazprom envisage d'acheter le gazoduc Iran-Arménie
Dépêche publiée le 30/06/2006
Par Jean GRANOUX, d'après Panarmenian.net et Trend.az
Moscou, 30 juin 2006 - Lors de l'assemblée générale des actionnaires de Gazprom, le vice-président du directoire du géant gazier, Alexandre Ryazanov, a déclaré que Gazprom allait acheter le gazoduc en construction Iran-Arménie.
Selon lui, l'achat du gazoduc est nécessaire pour assurer la sécurité durable des approvisionnements de l'Arménie, à cause de l'instabilité des livraisons via la Géorgie, qui s'en octroie une partie (les "pertes en ligne").
La mise en service du gazoduc est prévue pour 2007, pour une capacité de 1,2 milliards de mètres cubes par an.
Alors que les Anglo-saxons occupent l’Irak pour s’emparer de son pétrole, la question de la sécurité énergétique mondiale dominera le sommet du G8 à Saint-Petersbourg. La paix n’est en effet possible que si les ressources énergétiques des grandes puisances militaires leur sont garanties. Dans cette optique, la Russie -premier pays exportateur du monde en ce domaine- souhaite présenter une palette de solutions possibles. Parmi celles-ci, une alliance économique entre l’Union européenne et la Russie. Elle assurerait la développement pacifique des deux blocs. C’est le sens d’un rapport secret co-rédigé par Total et l’Académie des sciences de Russie dont nos confrères de Ria-Novosti ont eu connaissance.
lienGazprom et Rosneft négocient le transport de gaz du projet Sakhaline-1
10:29 | 03/ 07/ 2006
MOSCOU, 3 juillet - RIA Novosti. Gazprom et Rosneft entament lundi des négociations sur le problème du transport de gaz du projet Sakhaline-1, a annoncé vendredi aux journalistes le chef du holding gazier Alexeï Miller.
"Rosneft ne nous a rien proposé de concret", a-t-il ajouté.
"Le comité de coordination s'est mis au travail. Des ententes sérieuses sont intervenues hier mais d'autres ententes, encore plus importantes, doivent suivre", a déclaré Alexeï Miller.
Interrogé sur les plans de Gazprom concernant le projet Sakhaline-1, il a déclaré: "Nous voudrions ne pas nous limiter au seul transport. Nous avons des plans très ambitieux".
Le projet Sakhaline-1 concerne la mise en valeur des gisements de Tchaïvo, d'Odoptou et d'Arkoutoun-Dagui situés dans le secteur nord-est du plateau continental de l'île Sakhaline. Leurs réserves extractibles sont estimées à 307 millions de tonnes de brut et à 485 milliards de mètres cubes de gaz. Le coût de l'ensemble du projet est estimé à plus de 12 milliards de dollars. Les partenaires sont Exxon Neftegas Limited (30%), Rosneft (20%), la compagnie indienne ONGC (20%) et la japonaise SODECO (30%).
lienPétrole: la Russie relève sa taxe à l'exportation à 216,4 dollars la tonne
15:39 | 03/ 07/ 2006
MOSCOU, 3 juillet - RIA Novosti. La Russie doit augmenter à partir du 1er août prochain sa taxe à l'exportation de pétrole qui s'élèvera au niveau record de 216,4 dollars la tonne, contre 199,8 actuellement, a déclaré lundi un haut responsable du ministère russe des Finances.
Pour les produits pétroliers blancs et noirs, la taxe à l'exportation pourrait se monter respectivement à 158,1 et à 85,2 dollars la tonne à partir de la fin août, a précisé Alexandre Sakovitch, qui dirige le département des règlements douaniers.
La taxe à l'exportation de pétrole est révisée tous les deux mois en fonction du suivi des prix de la marque Urals sur les marchés internationaux au cours des deux mois précédents. En mai-juin 2006, le prix moyen de l'Urals était de 64,46 dollars le baril.
Le 7 juillet prochain, la Douma doit examiner en deuxième lecture un projet de loi prévoyant de synchroniser la révision des taxes à l'exportation pour le pétrole et les produits pétroliers.
Pétrole : la production russe a atteint un record en juin
La production pétrolière de Russie s'est redressée après un hiver rigoureux pour atteindre un record de 9,69 millions de barils par jour (bpj) au mois de juin, dépassant ainsi le précédent plus haut de décembre 2005, a annoncé lundi le ministère russe de l'Energie.
En glissement annuel, la production de pétrole a progressé de 2,7 %, un chiffre conforme aux prévisions des analystes. Elle était tombée à 9,43 millions de bpj en janvier, en raison des températures glaciales extrêmes enregistrées en Sibérie. Le pays a mis six mois à rattraper le record établi en décembre dernier (9,65 millions de bpj).
Le ministère de l'Energie a indiqué qu'il s'attendait à ce que la production s'accélère au troisième trimestre pour s'établir à 122 millions de tonnes, soit 9,72 millions de bpj.
Reuters
