nemo a écrit :FOWLER a écrit :Autrement...tu peux développer ?? Mais si tu ne peux pas développer, je comprendrais quand même....
PS : Le temps se venge toujours de ce que l'on fait sans lui...
On a pas mal développer au cours des années sur ce forum certains aspects de cet "autrement" : démocratie qui ne soit pas confisqué par quelques uns, organisation sociale qui repose sur autre chose que des marchés de dupes, une économie faites pour les humains et pas l'inverse...
Une solution pas encore essayée
https://collectif-roosevelt.fr/wp-conte ... Peuple.pdf
Nous avons besoin d'un QE alternatif qui profite aux peuples
Avec plus de 18 millions de personnes actuellement sans emploi, et avec un chômage des jeunes de
plus de 40% en Espagne, en Grèce et en Italie, la zone Euro n'a pas besoin de QE pour le secteur
financier. Elle a plutôt besoin d'argent qui soit injecté directement dans l'économie réelle pour améliorer la vie des gens en stimulant l'emploi et les dépenses. Un certain nombre d'économistes ont plaidé pour le «quantitative easing pour le Peuple».
Il existe une variété de propositions concrètes sur la façon dont le QE pour le Peuple (QEP) pourrait
être mis en œuvre. Selon ces propositions, la création monétaire de la Banque Centrale Européenne devrait être donné directement aux citoyens de la zone Euro et/ou dépensé pour des investissements publics vitaux tels que la transition énergétique, le logement pour tous-te – ou pour toute autre projet visant à contribuer au développement véritable de l'économie réelle
http://revenudebase.info/2016/02/29/bru ... le-peuple/
Pourquoi le mécanisme actuel de création monétaire a t'il fait la preuve de son inefficacité?
Parce qu'il est foncièrement pervers en accordant un avantage concurrentiel exorbitant à un seul acteur économique
Aujourd’hui, la monnaie est créée par les banques, quand elles achètent à leurs clients soit des actifs (biens, titres, dont titres de crédit bancaire, actions, obligations, devises,…), soit des biens consommables ou des services. Par exemple au moment où une banque fait un crédit bancaire à un client (gouvernement, entreprise, ménage ou autre banque), elle ne mobilise pas de la monnaie qu’elle a dans ses caisses, elle crée “de toute pièce” la monnaie qu’elle crédite. Bref, contrairement à ce que tout le monde croit, une banque n’accorde aucun “prêt” (on ne peut prêter que ce que l’on a), elle fabrique “magiquement” de la monnaie !
Cette monnaie est un revenu en soi, comme toute fausse monnaie est un revenu pour le faussaire. En plus, les banques se rémunèrent en jouant avec ce que cette monnaie leur permet d’acheter, par les intérêts sur la location des crédits bancaires, ou par la spéculation sur les titres. Au final, toute la monnaie en circulation parmi les non-banques, c’est-à-dire dans toute l’économie sauf les banques, provient de ce mécanisme de création par les banques.
Ce mécanisme de création monétaire a des conséquences dans tous les domaines. Deux inconvénients majeurs peuvent être résumés ainsi :
1) Il est inégalitaire car les premiers qui créent la monnaie prennent le pouvoir, font payer aux suivants ce qui est gratuit pour eux, et finalement achètent le travail des autres sans travailler eux-mêmes. Ainsi la forme que prend aujourd’hui la création monétaire rend mécaniquement les créateurs “riches”, de plus en plus, et les non-créateurs “pauvres”, de plus en plus.
2) Il entraîne mécaniquement des bulles spéculatives. En effet, la création monétaire est principalement investie sur le marché des actifs (boursiers ou immobiliers) afin d’augmenter leur valorisation. Ceci incite toujours plus d’opérateurs à s’endetter afin de bénéficier de ces hausses de prix. En parallèle, la dilution de la valeur relative de chaque unité monétaire baisse la valeur de tous les biens et services, y compris des salaires de l’économie réelle, puisque les prix “faciaux” ne sont pas augmentés en compensation de la dilution de la monnaie. Cette création bancaire, invisible des non-initiés, conduit à une survalorisation des actifs financiers bien au-dessus de ce que reflètent les fondamentaux de l’économie réelle, en particulier parce que l’appauvrissement de la population, qui ne bénéficie pas de la création monétaire gratuite, devient telle que celle-ci ne peut rembourser les crédits bancaires dont elle a pourtant besoin pour son activité économique.
Lorsque les investisseurs se rendent compte que les actifs qu’ils ont achetés sont survalorisés, ils cherchent à les revendre au plus vite, ce qui diminue encore plus le prix de ces actifs conduisant à une spirale déflationniste : c’est l’explosion de la bulle qui débouche sur la crise. Les agents ayant des titres trop dévalorisés en comparaison de leurs dettes préfèrent se désendetter plutôt que de consommer, ou bien se retrouvent en cessation de paiement, ce qui accélère le processus dépressif. Et le désendettement est d’autant moins efficace que plus les agents veulent se désendetter, plus ils vendent leurs actifs et plus la valeur de ces actifs chute. Dans ces périodes de reflux du crédit bancaire et de hausse des remboursements, la masse monétaire se contracte. C’est ce qu’a montré l’économiste Irving Fisher dès 1933.
http://revenudebase.info/comprendre-le- ... nancement/
