
On sait si les investissements sont plus élevés que l'an dernier ou s'ils sont comparables ?...
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Le patron du groupe Roussneft, se disant "traqué" par les autorités, renonce à son poste
Le patron du groupe Roussneft, un important producteur russe de pétrole, a quitté son poste lundi et devrait céder ses parts à l'oligarque Oleg Deripaska au terme de ce qu'il dépeint comme une "traque sans précédent" par les autorités, qui rappelle la chute de Ioukos.
"J'ai pris la décision de quitter notre entreprise. Je cède le contrôle du holding à un nouveau propriétaire avec qui il est certain que tous les problèmes seront résolus progressivement", écrit Mikhaïl Goutseriev dans cette lettre à ses salariés, parue dans le journal de l'entreprise il y a quelques jours, et publiée par le quotidien Vedomosti de lundi.
"On m'a proposé de quitter le secteur pétrolier à l'amiable. J'ai refusé. Alors, afin de me rendre plus docile, la compagnie a été soumise à une traque sans précédent", indique-t-il.
"L'attaque a commencé dans toutes les directions", souligne-t-il. Le groupe fait l'objet de plusieurs enquêtes, notamment du parquet général pour "activités illégales" de ses filiales, et du ministère de l'Intérieur pour non paiement des impôts.
M. Goutseriev et certains de ses collaborateurs ont eux aussi été accusés de fraude fiscale et d'activités illégales. Enfin, le fisc conteste certaines transactions du groupe, raconte le patron démissionnaire dans sa lettre.
Roussneft a confirmé dans un communiqué lundi le départ de son patron qui "suspend" son activité d'entrepreneur et entend désormais se consacrer "à des activités scientifiques en Russie".
Le contrôle du groupe devrait à présent passer rapidement aux mains du holding Basic Element, propriété du milliardaire Oleg Deripaska.
Une demande en ce sens a été déposée auprès du service antimonopole, ont indiqué les deux groupes. Sa réponse est attendue d'ici à un mois.
Plusieurs chiffres circulent dans la presse quant au montant de la future transaction, s'échelonnant entre 6 et 9,6 milliards de dollars, dont environ 3 milliards reviendraient à M. Goutseriev. L'acheteur devra également éponger une dette de 2,8 milliards de dollars et des arriérés fiscaux de près de 800 millions de dollars, selon Vedomosti.
Roussneft se classe parmi les 10 plus importantes entreprises russes de production de pétrole : elle a extrait l'an dernier 17 millions de tonnes de pétrole et ses réserves récupérables sont évaluées à 630 millions de tonnes.
L'affaire, qui fait lundi les gros titres de la presse économique, rappelle à bien des égards la débâcle de l'empire de Mikhaïl Khodorkovski, l'ancien numéro un du pétrole Ioukos, dont les vestiges doivent être cédés aux enchères d'ici à deux semaines, au terme d'une descente aux enfers qui aura duré 4 ans.
Les deux affaires sont d'ailleurs liées, relève Kommersant, qui souligne que les ennuis de Roussneft sont devenus "chroniques" à partir du moment où le groupe a acquis la moitié d'un gisement de Ioukos, l'an dernier.
Comme Khodorkovski, Goutseriev peut se prévaloir de la réussite de son affaire (son activité, créée à partir de rien, a décuplé en 5 ans, selon lui). Et comme le patron déchu, Goutseriev avait ouvertement fait part de ses ambitions politiques, rappelle Kommersant.
"Si Goutseriev avait continué à résister, il aurait connu le même sort que Khodorkovski", actuellement emprisonné, estime le député d'opposition Guennadi Seleznev, cité par Vedomosti. Quant au groupe lui-même, "je n'exclus pas que ses actifs se trouvent aujourd'hui chez Deripaska et demain chez Rosneft", souligne-t-il.
La Russie réduit ses exportations de pétrole vers l'Allemagne
Des groupes pétroliers en Allemagne connaissent des difficultés d'approvisionnement en pétrole russe, révèle vendredi le quotidien Süddeutsche Zeitung, huit mois après la fermeture de l'oléoduc de Droujba qui avait déjà privé l'Allemagne de pétrole russe.
Les groupes pétroliers ont indiqué au journal qu'ils connaissaient des "fluctuations de livraison", mais sans en donner l'ampleur. Une porte-parole de la filiale allemande du français Total a précisé que les livraisons de pétrole en provenance de Russie avaient été moins importantes que d'habitude en juillet.
Du coup, la raffinerie située dans la ville de Schwedt (est), près de la frontière polonaise, et qui appartient à BP, Shell, Agip et Total, a dû trouver d'autres sources d'approvisionnement, par exemple en provenance de la mer du Nord. Elle traite près de 10 millions de tonnes de pétrole brut chaque année.
Il n'est pas question de problème de livraison, fait-on pourtant savoir côté russe. "Nous remplissons tous nos devoirs", s'est défendu le vice-président de la société nationale russe de transport du pétrole Transneft, Sergueï Grigorev, interrogé par le journal. "S'il y a des problèmes sur Droujba, ils seront vite résolus", a-t-il promis.
Interrogé vendredi à Moscou par l'agence russe Ria Novosti, M. Grigorev a ajouté: "il n'y a pas eu de réduction du fait de Transneft. C'est (le groupe) Loukoïl qui n'a pas livré environ un tiers (du volume), de même que plusieurs petites compagnies ne livrent pas leur pétrole en Allemagne".
Loukoïl, l'un des tous premiers producteurs de pétrole russe, s'est refusé vendredi à tout commentaire, indiquant qu'il s'exprimerait "dans quelques jours".
Mais une source chez Loukoïl citée par l'agence Interfax fait valoir que les exportations vers l'Allemagne sont devenues moins rentables depuis le début de l'année en raison de la hausse des tarifs du transit du pétrole russe décidée par le Bélarus. Des négociations sont prévues dans les jours à venir entre les parties concernées, a ajouté la source.
L'oléoduc Droujba avait été brutalement fermé en janvier pendant plusieurs jours, privant cinq pays européens de pétrole russe, dont l'Allemagne et la Pologne, en raison d'un différend entre Moscou et Minsk sur le transit de brut par le territoire bélarusse.
Boursorama
« Au début il y avait la bourgeoisie russe, puis le prolétariat a émergé. De l’extérieur, tout le monde savait que quelque chose devait changer en Russie. La situation actuelle n’est pas si différente. Nous devons tenter notre chance, développer notre système éducatif, notre couverture médicale, la recherche et les nouvelles technologies. C’est la ligne de Poutine depuis plusieurs années et je la soutiens. Il est impossible d’imaginer que nous allons tout changer du jour au lendemain. Mais les Russes, peu à peu, commencent à sentir la différence, à commencer par le niveau des salaires qui progresse. »
A voir si il revient vivant, il y aurait une menace d' attentat suicide contre lui : http://www.20minutes.fr/article/187729/ ... outine.phpVladimir Poutine se rend mardi à Téhéran pour renforcer son contact personnel avec son homologue Mahmoud Ahmadinejad et cultiver les relations particulières avec ce pays, dans le collimateur de l'Occident. Cette visite intervient officiellement dans le cadre d'un sommet des pays riverains de la mer Caspienne.
La Russie, un des rares pays hors du Proche-Orient, à entretenir de bonnes relations avec l'Iran, est opposée à une nouvelle vague de sanctions diplomatiques contre Téhéran. Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.
AFP/Itar-Tass/PPS/Arch. ¦ Le président russe Vladimir Poutine
Vladimir Poutine en Iran pour parler nucléaire et pétrole
Vladimir Poutine est arrivé ce mardi en Iran et a qualifié d'inacceptable tout recours à la force dans la région. Le sénateur de l'Arizona, John Mac Cain, candidat à l'investiture républicaine, souhaite que la Russie soit exclue du G8. Le président russe doit signer avec les pays riverains de la Caspienne une déclaration commune.
En dépit de menaces d'attentat, Vladimir Poutine est arrivé ce mardi à Téhéran pour des entretiens avec les dirigeants iraniens dominés par le contentieux sur le nucléaire opposant les puissances occidentales à la république islamique. Intervenant devant le sommet des pays riverains de la mer Caspienne, le président russe a qualifié d'inacceptable tout recours à la force dans la région et rappelé que Moscou prônait le dialogue comme moyen de régler des divergences.
La Russie est le dernier pays, avec la Chine, à s'opposer à l'adoption d'une troisième résolution du Conseil de sécurité de l'ONU infligeant des sanctions à Téhéran à cause de son refus de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium. Les Iraniens, accusés par une bonne partie de la communauté internationale de chercher à de doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme énergétique civil, nient ces allégations. Ils voient dans ce voyage l'occasion de briser leur isolement sur la scène diplomatique. Le maître du Kremlin doit rencontrer son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad ainsi que le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
Vladimir Poutine, dont le pays possède un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, est considéré comme un soutien de poids à des Iraniens soucieux avant tout d'échapper à un durcissement des sanctions internationales. Moscou, allié historique de Téhéran qui participe à la construction de centrales nucléaires en Iran, a jusqu'ici résisté aux efforts des Occidentaux visant à durcir les sanctions à l'encontre de la république islamique. Le sénateur de l'Arizona, John McCain, candidat à l'investiture républicaine, a proposé que la Russie soit exclue du G8 en raison de son attitude envers ses voisins de l'ancien glacis soviétique.
L'enjeu de la visite de Vladimir Poutine est également pétrolier. Le président russe est venu en Iran pour participer à un sommet sur la Caspienne. Les cinq pays riverains (Russie, Kazakhstan, Turkménistan, Iran, Azerbaïdjan) s'opposent sur le statut de la Capsienne (mer ou lac ?) entravant le développement des ressources en hydrocarbures. Ce sommet devrait permettre de faire "un pas vers l'élaboration d'une approche commune" sur la question du statut de la mer Caspienne, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il ne faut donc attendre de percée significative sur ce thème. L'Iran et le Turkménistan défendent un partage de la Caspienne en cinq zones d'influence égales alors que les trois autres riverains veulent qu'il soit basé sur la longueur de leurs rives respectives.
LaTribune
et pour Honseini, la menance d' attentat est pure guerre psychologique :Putin's visit is the first by a leader in the Kremlin to Iran since Joseph Stalin's World War II conference meeting with U.S. President Franklin D. Roosevelt and British Prime Minister Winston Churchill.
dans CNN : http://edition.cnn.com/2007/WORLD/europ ... utin.iran/
dans CNN toujours.Hosseini blamed the rumor on Western media, particularly the U.S. media, saying the report was "made up by the enemies of relations between Iran and Russia to create a psychological war."
Aucune puissance, même la plus grande n'est à même de résoudre, à elle seule, tous les problèmes du monde, car elle n'aura pas les ressources financières, économiques, matérielles et politiques suffisantes pour cela, et c'est parfaitement évident aujourd'hui. Les exemples de l'Afghanistan et de l'Irak ne font que le confirmer", a fait remarquer le chef de l'Etat russe.
"Aussi, proposons-nous de renforcer le rôle et l'importance de l'organisation internationale universelle qu'est l'Organisation des Nations Unies, de renforcer le rôle et l'importance du droit international, de respecter strictement les principes du droit international et de la souveraineté des Etats, en cherchant à obtenir un consensus lors de la prise de décisions. C'est un travail dur, mais c'est seulement à l'issue d'un tel travail qu'on pourra obtenir des résultats à long terme et la stabilité dans la politique mondiale", a souligné Vladimir Poutine.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4785628L'Allemagne a accepté vendredi de transférer à terme les escales des avions cargo de Lufthansa du Kazakhstan vers la Russie, cédant ainsi aux exigences de Moscou, qui leur interdisait de survoler son territoire.
Après cinq jours de conflit avec la Russie, que certains parlementaires allemands avaient qualifié de "chantage", le ministre allemand des Transports, Wolfgang Tiefensee, a annoncé que le principal objectif des pourparlers avec Moscou serait désormais la mise au point d'un "calendrier pour le déménagement de Lufthansa Cargo vers l'aéroport russe de Krasnoïarsk".
On dit " Petit père de la Russie " quand on est poli.pascal47 a écrit :Le parti de notre ami Poutine vient de remporter la majorité à la douma.
Il est bien ce Poutine peu etre bientot "Père de la Nation Russe".
Il est juste tout sauf "con".energy_isere a écrit :J' entendais hier soir à France Inter que Poutine était trés populaire en Russie, et en particulier auprés des femmes.
Certaines le disent "gendre idéal".
C'est rassurant de savoir qu'un pays tel que la Russie sait gérer son énergie.MathBreizh a écrit :D'un autre côté c'est pas forcément super rassurant...rurbain a écrit :C'est le seull type qui sait où il mène son pays.