[Production] L'Arctique, une alternative ...

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Message par rico » 29 mars 2007, 20:29

d'ici 2040 ou 2050, on aura deja passé le pic depuis 30 ans !
Donc : 30 ans de réduction des gaz à effet de serre ça sera autant de prétextes pour lancer la deuxième révolution industrielle dans l'histoire de l'humanité.
voilà la projection climatologique pour 2016. La glace a quasiment disparue permettant du même coup le passage des navires de commerce vers l'Asie mais aussi l'exploitation de ressources inatteignables jusqu'alors.
Ah oui ben non finalement c'est bien ce que je disais : oléocène bientôt aux oubliettes....

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Message par energy_isere » 23 juil. 2007, 12:34

Shell ordered to suspend Arctic drilling

ANCHORAGE, Alaska - A federal appeals court has ordered Shell Oil to stop its exploratory drilling program off the north coast of Alaska at least until a hearing in August.

The order, issued Thursday by the 9th U.S. Circuit Court of Appeals, comes after the federal Minerals Management Service in February approved Shell's offshore exploration plan for the Beaufort Sea.

"Vessels currently located in the Beaufort and Chukchi seas shall cease all operations performed in furtherance of that program, but need not depart the area," the order said.

Opponents contend that the Minerals Management Service approved Shell's plan without fully considering that a large spill would harm marine mammals, including bowhead and beluga whales. They say polar bears could also be harmed, and they question whether cleaning up a sizable spill would even be possible in the icy waters.

Company officials are obviously disappointed, said Shell spokesman Curtis Smith.

"But the court has asked for more information, and we will provide it. We will comply with the court order and continue to welcome discussions with the North Slope communities," he said. "Alaska is a long-term investment for Shell."

Shell was the high bidder in two recent lease sales for offshore tracts in the Arctic. In 2005, Shell Exploration & Production Co., part of Royal Dutch Shell PLC, spent more than $44 million for offshore leases in the Beaufort Sea.

In April, the company intensified its program by bidding $39 million for offshore leases, including more than $14 million for Flaxman Island northwest of the Arctic National Wildlife Refuge.

The plan submitted by Shell Offshore Inc. proposed to drill as many as 12 exploration wells on 12 tracts over three years, including four exploration wells this summer. That prompted a lawsuit by the North Slope Borough, several conservation groups and a group of American Indians and Alaska Natives.

source : http://news.yahoo.com/s/ap/20070721/ap_ ... tAr.mAsnsA

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Message par tolosa » 31 juil. 2007, 18:43

L’administration Bush pourrait bien manquer sa chance de mettre la main sur une quantité non négligeable de pétrole et d’autres ressources venant de l’Arctique. À moins que le Congrès approuve un traité qui permettrait de déterminer qui possède les droits sur le territoire.


La glace de la mer de l’Arctique a diminué de 20 % en deux décennies à la suite du réchauffement climatique, ce qui permet d’y avoir accès plus facilement. Les huit pays qui bordent la région en revendiquent maintenant les droits, mais surtout les ressources.
Le U.S Geological Survey estime que le sol et les mers environnantes de l’Arctique contiennent au moins 25 % des ressources pétrolières pas encore découvertes dans le monde. Des ressources comme le nickel et le diamant sont aussi présentes.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 23/CPMONDE
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).

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Message par energy_isere » 31 juil. 2007, 21:12

tolosa,

oui mais l' administration Bush va se faire contrer par les Russes, regarde ca :
(résumé : les Russes vont envoyer deux sousmarin afin de collecter des échantillons et prouver que le plancher océanique appartient à la Russie par prolongement du plateau continental Russe)
Russia makes North Pole bid

A Russian expedition plans to deploy two submersibles to the ocean floor beneath the North Pole to collect samples and data that could result in Russia extending its borders under international law all the way to the North Pole itself.


But this is no simple land grab: below the ice and beneath the Arctic sea bed, scientists believe there exists hydrocarbon and mineral riches that may one day be extractable.

The melting polar ice cap is another victim of global warming, but with the Arctic region becoming more accessible Russia races to stake its claim, Al Jazeera's Jonah Hull reports.


The expedition will use two submersibles to reach the North Pole sea bed
Setting off from the port of Murmansk, a Russian expedition, on Sunday, aims to explore new depths of the Arctic sea bed, and prove Russia's rights to untold deposits of minerals, oil and gas.

Artur Chilingarov, an expedition leader, said: "We have to prove that it belongs to Russia, that it is the northern border of Russia's continental shelf. But we can't do it just with words".

Under international law, the five Arctic countries each control a 200 mile economic zone extending from the edge of their continental shelves.

This expedition intends to prove Russia's shelf extends much further, allowing a claim to territory right up to the North Pole. It is an area the size of Germany, France and Italy put together.

Vladimir Chukov, a polar explorer, is convinced the area is rich in natural resources.

"In the future, he says, without doubt there is economic benefit. Why? Because these territories are a continuation of geological zones that today are rich in natural resources. So they must be too," Chukov said.


It is risky and has never been done before. Sea-bed samples will then be used to establish a connection between the North Pole via an underwater ridge to the Russian mainland, he said.

One UK environmentalist said the irony is that rather than thinking how we are going to deal with these catastrophies or how to prevent or cope with them, people are thinking how they can extract more resources, namely fossil fuels.

Beyond concerns about global warming, this is an ambitious and controversial mission. And Russia is not alone.

Canada and Denmark also claim continental connection to the North Pole. Both are exploring ways to prove it. As more and more of the ice cap melts, the scramble for arctic territory is heating up.

source aljazeera : http://english.aljazeera.net/NR/exeres/ ... B97CF4.htm
Il va y avoir du sport dans les 10 années à venir dans cette région ....

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Message par energy_isere » 01 août 2007, 18:03

Le Monde parle de l' info du post précedent :
La Russie s'apprête à planter son drapeau... sous la banquise du pôle Nord

LEMONDE.FR avec AFP | 01.08.07

Une expédition russe va tenter d'effectuer une plongée de plus de 4 200 mètres à la verticale du pôle Nord, mercredi 1er août, dans le cadre d'une mission aux visées aussi bien scientifiques que territoriales.

En effet, au-delà du geste symbolique qui consiste à planter un drapeau russe, les scientifiques espèrent prouver qu'une partie du fond sous-marin de l'océan Arctique potentiellement riche en pétrole et en gaz, connue sous le nom de "dorsale Lomonossov", serait en réalité une extension géologique du territoire russe.

"L'ARCTIQUE EST À NOUS"

Epaulés par le navire de recherche Akademik-Fedorov et le brise-glace à propulsion nucléaire Rossia, les explorateurs plongeront à bord de deux mini sous-marins durant quatre heures, de 16 heures à 20 heures (14 heures à 18 heures, heure de Paris), selon l'Institut russe de recherches sur l'Arctique et l'Antarctique de Saint-Pétersbourg. "Selon les prévisions des spécialistes, des conditions météorologiques favorables sont prévues dans la région de la plongée. Il y a une visibilité sur 20 km et le vent est faible", a ajouté l'Institut.


"Toucher le fond à une telle profondeur, c'est comme faire le premier pas sur la Lune", s'est entousiasmé Artour Tchilingarov, le parlementaire qui dirige cette opération bâptisée Arctique 2007. A la télévision russe, M. Tchilingarov avait bien plus les pieds sur terre, estimant que le but de l'expédition était également de signifier que "l'Arctique est à nous et nous devrions y montrer notre présence".

Si Moscou parvient à prouver que la dorsale Lomonossov fait partie de son territoire, il pourra la revendiquer dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Une procédure avait déjà été engagée en 2001, sans succès.

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Message par energy_isere » 03 août 2007, 22:33

Les Russes ont donc fait ce qu' ils avaient annoncés :

Image

Le Canada et les Etas-Unis s'inquiètent des appétits russes en Arctique

LEMONDE.FR avec AFP | 03.08.07

Loin des manifestations d'autosatisfaction de Moscou, le drapeau russe planté, jeudi 2 août, au fond de l'océan Arctique fait grincer des dents. Le jour même de l'expédition, Washington et Ottawa exprimaient leurs réticences devant le "spectacle" donné par la Russie, laissant transparaître leur inquiétude face à ses velléités territoriales sur l'Arctique et ses hydrocarbures.

Dans une interview accordée jeudi à la chaîne de télévision CTV, le ministre des affaires étrangères canadien, Peter MacKay, a jugé que planter un drapeau au fond de l'océan Arctique ne donnait pas à la Russie de droits particuliers sur les richesses que son sous-sol pourrait receler. "Nous ne sommes plus au XVe siècle. On ne peut aller n'importe où dans le monde, planter des drapeaux et dire 'nous revendiquons ce territoire'", a ironisé M. MacKay.

Dans la foulée, les Etats-Unis ont affirmé que la réussite de l'expédition ne donnait pas à la Russie de droits particuliers sur le sous-sol arctique. "Je ne sais pas s'ils ont planté un drapeau métallique, un drapeau en plastique ou couvert le fond de l'océan avec un drap. Mais cela n'a aucune signification", a estimé Tom Casey, le porte-parole du département d'Etat. "Nous ne semons pas nos drapeaux", lui a répliqué vendredi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, exprimant sa "surprise" devant ces critiques.

REVENDICATIONS CANADIENNES SUR L'ARCTIQUE

Washington et Ottawa s'inquiètent que le succès scientifique de Moscou n'aiguise les appétits russes, alors que la Russie a déjà déposé devant une commission de l'ONU, en 2001, une requête visant à faire valoir ses droits sur les fonds arctiques.

Côté canadien, M. MacKay a fait valoir que les revendications canadiennes sur l'Arctique étaient "bien établies". Depuis son arrivée au pouvoir début 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a, à de nombreuses reprises, souligné sa volonté de défendre la souveraineté canadienne dans le Grand Nord et l'Arctique.

Les Etats-Unis, non signataires de la convention de l'ONU sur le droit de la mer, ont quant à eux expliqué que d'éventuelles revendications territoriales devaient être fondées sur des éléments scientifiques de nature géologique pour démontrer qu'un fond marin est une extension naturelle du plateau continental d'un Etat. Or, a fait remarquer M. Casey, planter un drapeau ne constitue pas une preuve scientifique.

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Message par energy_isere » 04 août 2007, 23:44

La Russie a planté son drapeau sous la banquise, à la verticale du pôle Nord. Pour André Liebich, professeur à l'Institut universitaire des Hautes études internationales de Genève, «c'est une comédie». Explications:

Quelle est la signification de cette expédition?

C'est d'abord une aventure digne de Jules Vernes! Alors que l'on minimise sans cesse les compétences techniques des Russes, ils réalisent le même type de prouesse que le Spoutnik en 1956. C'est un exploit et je vois déjà Vladimir Poutine distribuer des médailles en grands nombres aux marins ayant participé à l'expédition.

Ce geste signifie aussi que les Russes sont capables d'exploiter eux-mêmes les hydrocarbures dont recèle probablement le sous-sol polaire.

Mais il y a aussi un message politique...

Cette histoire de drapeau, c'est une comédie, ce n'est rien. Les Etats-Unis ont bien planté la bannière étoilée sur la Lune, ils n'en revendiquaient pas la propriété! Ce n'est pas parce que les Russes ont planté un drapeau au fond de l'Océan qu'ils en réclament le contrôle.

Le Pôle Nord est d'ailleurs sous la surveillance d'un condominium international. Avec cette expédition, la Russie exprime ses revendications sur le très long terme. Les Russes cherchent à prouver par des expéditions qu'il y a continuité de la plaque continentale sous les glaces du pôle pour étendre leur territoire et avoir accès aux ressources naturelles du sous-sol.

Pourquoi avoir choisi la mer de Barents pour mener cette expédition?

La mer de Barents demeure une région très sensible, très proche de la frontière américaine. Jusqu'à maintenant, elle était presque inaccessible. Durant la guerre froide, les missiles devaient passer par là pour aller frapper l'adversaire.

C'est aussi une région aux sous-sols très riches. Cette expédition représente un premier pas vers l'exploitation des ressources polaires. Et quand ces ressources deviendront disponibles, alors ce sera un grand enjeu qui nécessitera beaucoup d'arbitrages...

20Minutes.fr, éditions du 03/08/2007
<<Ce geste signifie aussi que les Russes sont capables d'exploiter eux-mêmes les hydrocarbures dont recèle probablement le sous-sol polaire.>>
Ca c'est vite dit ! Quel arpport entre une expédition sous marine et une exploitation pétroliére ... on se demande un peu.

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Message par energy_isere » 13 août 2007, 19:39

Le Danemark lance sa propre expédition vers le pôle Nord


Après les Russes et les Canadiens, c'est au tour du Danemark de chercher à asseoir ses prétentions sur le pôle Nord, alors que selon des spécialistes de l'US Geological Survey, l'Arctique abrite un quart des réserves de pétrole et de gaz naturel restant à découvrir sur la planète.

Copenhague a annoncé, lundi 13 août, le lancement d'une expédition visant à cartographier les fonds marins de l'Arctique : quarante-cinq chercheurs ont embarqué dimanche à bord d'un brise-glace suédois afin de passer au crible, pendant cinq semaines, les fonds compris entre les latitudes 83° et 87° nord.

CONVOITISES

Une zone fait particulièrement l'objet de convoitises : la dorsale de Lomonossov, une chaîne de montagne sous-marine qui s'étend du Groënland à la Sibérie. Plusieurs puissances la revendiquent. Selon le Danemark, la dorsale est une extension du Groënland, île qui lui appartient ; la Russie prétend qu'il s'agit d'un prolongement de la Sibérie ; enfin, le Canada considère qu'elle est une extension de son plateau continental.

Les revendications ont été relancées le 2 août par une expédition russe qui a planté un drapeau à ses couleurs à plus de 4 000 mètres sous la banquise, à l'aide de deux submersibles. Depuis, le premier ministre canadien, Stephen Harper, a effectué un voyage très symbolique de trois jours dans le Grand Nord canadien, y annonçant un renforcement de sa présence militaire.


La convention de l'ONU sur le droit de la mer donne aux pays signataires, jusqu'à dix ans après sa ratification, la possibilité de déposer des revendications sur les fonds marins s'ils veulent étendre leur souveraineté au-delà de leur zone des 200 milles. La Russie, qui avait ratifié la convention en 1997, a déjà déposé un dossier concernant le fond marin arctique, incluant la dorsale de Lomonossov.

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Message par energy_isere » 20 août 2007, 20:44

dans les Echos du jour :

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Message par MathBreizh » 21 août 2007, 13:07

L'ambiance commence à être chaude au Pôle Nord !... :-D
"Les clés de la connaissance se trouvent dans la communication sans censure et l'interaction sans barrières avec ses congénères..."
"Vive Internet !"

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Message par energy_isere » 31 août 2007, 12:58

L' USGS Etats-Unienne donne quelques chiffres sur la ressource en pétrole du Groénland :

Ils citent le chiffre de 30 Milliard de barils.
USGS Greenland Survey Shows Much Lower Resource Potential

The northeastern shore of Greenland could provide the U.S. with significantly fewer billions of barrels of oil and gas resources than previously thought, the U.S. Geological Survey said Tuesday.

The lower resource estimate will mean that, as domestic production declines, the U.S. will have to increasingly rely on other major producers such as Russia, Venezuela, West African states and the Middle East.


The USGS published the first review of the hydrocarbon potential of the region in seven years, estimating more than 30 billion barrels worth of petroleum reserves.
The government agency said it believed the area - which lies under massive sheets of ice in water depths up to 500 meters - holds 9 billion barrels of oil, 86 trillion cubic feet of natural gas and 8 billion barrels of natural gas liquids that are undiscovered but recoverable.

The 2000 survey estimated 47 billion barrels of oil, 81 trillion cubic feet of gas, and 4 billion barrels of natural gas liquids.

"Knowing the potential resources of the Arctic - an area of tremendous resource potential, environmental sensitivity, technological risk and geological uncertainty - is critical to our understanding of future energy supplies to the United States and the world," said USGS Director Mark Myers. "This is the first systematic and comprehensive analysis of the undiscovered petroleum resources of the Circum-Arctic in the public domain," he said.

The USGS said there is no current technology for exploring or developing oil and gas accumulations under sea ice such as those thought to lie in reservoirs in northeastern Greenland.

As the last major survey of the geologic potential of the Arctic estimated that 25% of the world's remaining undiscovered hydrocarbon resources lay within the Arctic circle, the U.S. government was hoping to supplant other crude imports with future supplies from the Arctic. Greenland, although the country governs itself, is part of the Kingdom of Denmark, and it is thought it would be a politically stable and a reliable supplier.

The USGS said Greenland is the prototype for its USGS Circum-Arctic Resource Appraisal, and the USGS will be releasing assessments of all the Arctic provinces over the next year.

source : http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=49572
et Energybulletin de commenter qu' en 2000 l' USGS pensait qu' il y aurait la 47 Milliards de barils.
The 2000 survey estimated 47 billion barrels of oil, 81 trillion cubic feet of gas, and 4 billion barrels of natural gas liquids.

source : http://www.energybulletin.net/34105.html

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Message par GillesH38 » 31 août 2007, 14:03

ce qui eclaire la premiere phrase
The northeastern shore of Greenland could provide the U.S. with significantly fewer billions of barrels of oil and gas resources than previously thought,
"la cote nord-est du Groenland pourrait fournir aux Etats-Unis significativement moins de milliards de barils de pétrole et de ressources gazières qu'on ne pensait auparavant..."

l'information nouvelle n'est donc pas dans les 30 milliards, mais dans les 17 de moins que prévu ;-).....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par parisse » 31 août 2007, 16:05

GillesH38 a écrit :
l'information nouvelle n'est donc pas dans les 30 milliards, mais dans les 17 de moins que prévu ;-).....
en fait c'est meme 36 de moins que prévu si je ne me trompe pas dans les équivalences entre Tcf et en tenant compte du contenu énergétique d'un baril de NGL
(les 30 Gbblep equivalent estimés contiennent le gaz et le NGL).

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Message par GillesH38 » 31 août 2007, 16:48

ah ben oui t'as raison, en fait c'est meme 38 de moins de pétrole, et un peu plus de gaz et de NGL pour compenser ! (9 au lieu de 47, c'est juste un facteur 5 d'erreur et ça datait que de 2000.... :shock: :shock: )

au fait l'année derniere, les reserves mondiales n'ont augmenté que de 1,9 Gb, et uniquement a cause de la réévaluation des sables bitumineux du Canada (+ 6,4 Gb), sinon elles auraient baissé de 2,1 %.

http://www.canada.com/nationalpost/fina ... 52&k=93003

le coup des sables bitumineux, ils vont peut etre le faire encore un peu, mais va falloir bientot trouver autre chose...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 07 oct. 2007, 09:44

Une "petite" compagnie US s'est lancée dans l'exploitation d' un "petit" champ de 90 millions de barils de pétrole au Nord de l' Alaska sur le "North slope".

A 3 miles ( 5 km) dans l' océan artique en construisant une petite ile artificielle pour y poser le puit.
L' ile est maintenant terminée et l' exploitation va commencer.
Small Oil Co. Makes Big Arctic Gamble

OOOGURUK ISLAND, Alaska (AP)

Drilling in a field capable of yielding as much as 90 million barrels of oil seemed just right for Pioneer Natural Resources Co. - except for one thing. The field sits about three miles offshore in the Arctic Ocean.

Undaunted, the Irving, Texas, company had a solution. Build a gravel island, equip it with a drilling rig and then ship the oil through eight miles of pipeline to a processing center onshore.

Easier said than done, maybe, but today the 10-year-old company sits poised to begin drilling wells from Oooguruk Island in a few weeks and producing oil by the first half of next year.

Pioneer will be the first independent operator to produce oil on the North Slope, a market cornered primarily by major producers such as BP PLC, Exxon Mobil Corp. and ConocoPhillips for 30 years.

source : http://ap.google.com/article/ALeqM5gZAY ... QD8S3ILK00
un peu plus loin dans le texte on apprend que BP avait déja fait ca en 2001 :
BP, the North Slope's largest operator, in 2001 completed a five-acre island named Northstar about six miles off shore.

Pioneer's island sits about 150 miles southeast of Point Barrow, about three miles from the nearest coastline.

Bon, n'allez pas penser que je crois que ce genre d' exploitation aille nous sauver du peak oil :roll:

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