
Parce que pour le reste l'E85 c'est pas vraiment ça

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L'EROIE est toujours le critère pertinent à plus ou moins long termeLe rendement d’une chaîne de traction thermique est 4 fois inférieur à celui d’une chaîne de traction électrique (du puits à la roue), ce qui fait triompher la voiture électro-solaire (2015) face aux biocarburants d’un facteur 3,2. Dès que l’EROEI des carburants pétroliers (énergie primaire) tombe en dessous de 16 (ce qui est le cas actuellement) l’électro-mobilité solaire PV devient plus intéressante.
Un peu d’histoire de l’EROEI.
Il y a 150 ans, vous pouviez creuser un trou à la pelle en Pennsylvanie, éponger le pétrole avec quelques vieux chiffons et produire seul du pétrole. En 1930, vous ne pouviez plus le produire seul car vous aviez besoin d’effectuer un forage de plusieurs centaines de mètres pour atteindre le pétrole. Pour Cutler Cleveland, de l’université de Boston, en 1930 il fallait utiliser un baril de pétrole (énergie, acier, transport, travail…) pour produire cent barils de pétrole conventionnel (EROEI de 100). En 1970, il faut partir dans le golf persique et pour un baril de pétrole vous en produisez vingt à trente (EROEI de 20-30). Aujourd’hui vous devez partir au large du Brésil, voir même en Antarctique et pour un baril de pétrole vous produisez huit à dix barils (EROEI 8-10). Pour le pétrole non conventionnel le ratio est encore plus faible ex. les sables bitumineux. Cela n’a finalement pas beaucoup d’importance de consommer plus de dollars ou d’€ pour produire du pétrole, c’est dans l’ordre des choses avec la croissance exponentielle de la masse monétaire. Ce qui compte vraiment, le cœur du problème, c’est le rapport entre l’énergie consommée et l’énergie produite. Le jour où il faudra deux barils pour en produire un, même à 1000 000$ le baril, cela ne marchera plus. La véritable question n’est pas combien de dollars pour un baril (« no limite » vue la vitesse à laquelle augmente la masse monétaire) mais combien de baril pour un baril !
http://www.electronique-eci.com/news/la ... _id=103825La voiture électrique déjà en panne par manque de Lithium et de Cobalt?
15 mars 2018 // Par A Delapalisse
Le lithium et le cobalt sont des composants essentiels des batteries lithium-ion. La demande croissante de lithium et de cobalt comme matériaux de base pour les batteries lithium-ion actuelles entraînera une pénurie croissante, selon une analyse de chercheurs de l'Institut Helmholtz Ulm (HIU), fondée par l'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT). Selon les scientifiques, la situation pourrait bientôt devenir critique. Mais la bonne nouvelle est qu'il existe des alternatives.
Les matériaux de stockage d'énergie sans cobalt et les technologies post-lithium basées sur des éléments non critiques comme le sodium ou le magnésium, mais aussi le zinc, le calcium et l'aluminium, ouvrent des voies pour réduire la pression sur les ressources et l'éviter à long terme selon leur analyse publiée dans Nature Reviews Materials.
A côté du lithium, le cobalt est un composant essentiel de l'électrode positive dans les batteries lithium-ion (LIBs) actuelles et il est déterminant pour la densité d'énergie et de puissance ainsi que pour la durabilité. Cependant, la faible disponibilité et la toxicité élevée du cobalt sont problématiques. "En général, la pénétration rapide des LIB pour les applications mobiles et stationnaires, entraînera une demande croissante de matières premières en particulier pour le lithium et le cobalt", explique le professeur Stefano Passerini, qui a mené l'étude avec le Dr Daniel Buchholz à l'Institut Helmholtz Institute (Ulm, Allemagne).
Au moyen d'une analyse basée sur des scénarios couvrant la période jusqu'en 2050, les chercheurs ont montré pour diverses applications de batteries qu'une augmentation des prix et des pénuries de cobalt sont susceptibles de se produire parce que la demande de Cobalt pour les batteries pourrait être deux fois plus élevée que les réserves identifiées aujourd'hui. La situation avec le lithium est assez différente: les réserves de ce matériau identifiées aujourd'hui sont suffisantes, mais la production devrait être multipliée par 10 pour répondre à la demande future, selon le scénario.
Les réserves pour ces deux éléments sont également très concentrées géographiquement et se trouvent dans des pays considérés comme politiquement moins stables. Cela pourrait conduire à des pénuries de LIB et à une augmentation de prix connexe dans un avenir proche, préviennent les scientifiques. "Afin de réduire ces risques et la pression sur les réserves de cobalt et de lithium, il est essentiel d'augmenter les activités de recherche dans les technologies de batteries alternatives", explique M. Buchholz.Les systèmes post-lithium sont particulièrement intéressants pour l'électromobilité et les applications stationnaires et il est urgent d'exploiter leur potentiel et de développer ces batteries innovantes à haute énergie en produits commercialisables », souligne M. Passerini.
Un autre scénario global pour les applications de batteries dans le domaine de l'électromobilité, également développé chez HIU, confirme ces résultats. "Le fait que la disponibilité future du cobalt pour la production de masse des batteries puisse être qualifiée de très critique est également démontré par l'augmentation des prix de plus de 120% en un an (2016-2017)", souligne l'analyste du système HIU Marcel Weil. Sa proposition d'action: Établir une économie de batterie circulaire avec un taux de recyclage élevé permettant de réduire la pression sur les matériaux critiques.
Lire la suite : https://energieetenvironnement.com/2018 ... ransports/Les batteries limiteront l’électrification des transports
L’électrification des transports se fera-t-elle à l’échelle et à la vitesse suggérée par les partisans des véhicules électriques? Rien n’est moins sûr, a expliqué Fabien Perdu, chercheur en génie au CEA Grenoble, lors du Troisième séminaire international sur l’énergie, un discret rassemblement d’experts indépendants sur l’énergie, tenu en mars 2016 à l’École de Physique des Houches, en France. Selon lui, les batteries demeurent le maillon faible de l’électrification.
Ses travaux révèlent au moins deux grandes failles dans les plans actuels : d’abord, dans son état actuel, l’industrie n’est pas du tout capable de fournir les batteries nécessaires au rythme voulu; et ensuite, le ressources rares qui servent à les fabriquer ne sont pas disponibles en quantité suffisante. Le chercheur déplore également le peu d’information validée sur les technologies de batteries émergentes. En dépit de travaux intensifs, les perspectives de batteries révolutionnaires paraissent faibles...
il n'y aurait pas de tension sur la quantité de Lithium disponible, mais il peut y en avoir sur la production qui ne suivrait pas la demande.mobar a écrit : ↑21 mars 2018, 06:19Le lithium est encore là pour longtemps . On est bien loin d'avoir exploré tous les gisements potentiels
Le pétrole à mis plus de 50 pour se déployer à grande échelle, il en faudra 2 à 3 fois moins pour le lithium, sauf si on trouve mieux d'ici là
Seuls les gisements les plus faciles à exploiter sont en production, 10 ans après que l'on ait équipé des millions de véhicules le lithium recyclé arrivera sur le marché à un prix 5 fois moins cher que le lithium minier
Je pense au contraire qu'elles auront de l'avenir, en combinaison avec du biocarburant si possible, si tant est qu'on veuille être pragmatique...Et les hybrides que l'on aura construit pour se faire la main ... et amuser la galerie disparaitront
Je pense au contraire qu'elles auront de l'avenir, en combinaison avec du biocarburant si possible, si tant est qu'on veuille être pragmatique...
La chine est un capitaliste comme un autre, elle vendra ce qu'on veut bien lui acheter.
ben c'est le contraire des batteries stupides ! Voyons.Raminagrobis a écrit : ↑27 mars 2018, 13:41lien Pas très loin d'ici, dans la Vienne, une usine de batteries intelligentes (je me demande ce que ça veut dire exactement