Le nucléaire iranien

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Re: Le nucléaire iranien

Message par energy_isere » 15 août 2023, 22:53

Iran breaks ground for new uranium mine

15 August 2023

A ceremony to mark the start of construction of a new uranium mining complex was held at Jang-e Sar in north-western Iran.


Image
A ceremony was held to mark the start of work on the Shahid Bakri Mining and Industrial Complex on 10 August (Image: AEOI)

Mohammad Elsami, head of the Atomic Energy Organization of Iran (AEOI), said detailed exploration for uranium and rare earth elements began in Jang-e Sar in Iran's West Azerbaijan province last year and is still ongoing. The mining complex will be a hub for the supply of raw materials for nuclear fuel and will play a "significant role" in supporting Iran's plans for 20,000 MWe of nuclear capacity, he said.

The AEOI said it has carried out geological mapping, prepared a detailed phase report and used airborne geophysical technology to identify and investigate uranium mineralisation and other elements in the area. The organisation said it has estimated and evaluated "the tonnage and grade of minerals" but did not provide resource figures.

The construction schedule is expected to take 30 months to complete, and will proceed alongside "operation, construction and development of studies, especially for the processing of other elements with radioactive materials", he said.

The first phase of the project at Jang-e Sar will require an investment of around IRR10 trillion (around USD240 million) to be completed.

"We are leaving the study phase and starting the executive work," Eslami said.

Iran has previously mined uranium at Gachin near the port of Bandar Abbas on the Persian Gulf. According to information from the International Atomic Energy Agency, the Bandar Abbas Uranium Production Plant, which had a production capacity of 21 tU per year, closed in 2016. A 50 tU per year production facility at Ardakan, processing ore from the Saghand mine in the Yazd province of central Iran, began operations in 2017.

In February, the AEOI announced the start of construction of a uranium-molybdenum mine at the Narigan Mining and Industrial Complex in Yazd, which at that time Eslami said had been estimated to contain 650 tU in addition to 4600 tonnes of molybdenum.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... anium-mine

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Message par energy_isere » 26 déc. 2023, 19:09

Production d'uranium: l'Iran poursuit son escalade nucléaire, selon l'AIEA

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•26/12/2023

L'Iran est revenu ces dernières semaines à un rythme de production d'uranium enrichi à 60% similaire à celui du début de l'année, poursuivant son escalade nucléaire même s'il nie vouloir se doter de la bombe, a indiqué l'AIEA, mardi 26 décembre.

"Le pays a augmenté sa production d'uranium hautement enrichi au cours des dernières semaines, alors qu'il avait ralenti le rythme depuis le milieu de l'année 2023", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un communiqué.

L'Iran a fait grimper sa production d'uranium enrichi à 60% à environ 9 kg par mois depuis la fin du mois de novembre, ce qui "représente une augmentation par rapport aux quelque 3 kg produits par mois depuis juin et un retour au taux mensuel de 9 kg au cours du premier semestre 2023", a-t-elle précisé.

Le ralentissement du rythme de production à 60%, un seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une bombe atomique, avait été vu par des experts comme un geste, alors que des pourparlers informels avaient repris avec les Etats-Unis.
....................................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 55fe2b995d

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Message par energy_isere » 22 févr. 2024, 00:56

Nucléaire: l'Iran invite le chef de l'AIEA en mai

AFP le 21 févr. 2024

Le gouvernement iranien a annoncé mercredi avoir invité le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, à venir à Téhéran en mai après des critiques du gendarme onusien sur son programme nucléaire.

"Nous avons invité M. Grossi à prononcer un discours lors de la conférence internationale sur l'énergie nucléaire" qui se tiendra du 6 au 8 mai en Iran, a annoncé le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami.

M. Grossi a récemment exprimé sa volonté d'effectuer une visite en Iran alors que l'AIEA peine à contrôler le programme nucléaire iranien, qui ne cesse de monter en puissance bien que Téhéran nie vouloir fabriquer une bombe atomique.

Au cours de sa dernière visite, en mars 2023, M. Grossi avait rencontré le président Ebrahim Raïssi et salué des "discussions constructives" avec les autorités iraniennes.

Mais il a depuis déploré, en janvier, le fait que l'Iran a restreint "d'une manière sans précédent" la coopération avec l'instance onusienne, dénonçant une "prise en otage" par le gouvernement iranien.

En amont de son déplacement potentiel à Téhéran, M. Grossi a rencontré mercredi à Vienne l'émissaire spécial des Etats-Unis pour l'Iran, Abram Paley.

Le haut diplomate américain a déclaré au chef de l'AIEA que les Etats-Unis "demeuraient profondément inquiets de l'expansion continue par l'Iran de son programme nucléaire, réalisée sans buts civils crédibles, et notamment de sa production constante d'uranium enrichi", a déclaré à Washington lors d'une conférence de presse le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller.

L'Iran est soumis à de sévères sanctions économiques imposées par les Etats-Unis de Donald Trump qui se sont retirés unilatéralement en 2018 de l'accord nucléaire international, conclu trois ans auparavant et prévoyant des limitations au programme nucléaire iranien.

En riposte, Téhéran avait commencé à s'affranchir de ses engagements dictés par ce pacte avant de ralentir en cours d'année dernière son rythme de production d'uranium enrichi à 60% alors que des pourparlers informels avaient repris avec les Etats-Unis. Mais l'Iran a de nouveau accéléré fin 2023.

Début février, M. Eslami a annoncé le début des travaux de construction d'un nouveau réacteur nucléaire de recherche à Ispahan (centre), quelques jours après avoir fait état d'un projet de centrale nucléaire dans le sud du pays.

Téhéran a toujours affirmé que ses activités nucléaires étaient pacifiques et nié vouloir fabriquer une bombe atomique.
https://www.connaissancedesenergies.org ... mai-240221

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Message par energy_isere » 27 févr. 2024, 08:05

L'AIEA de plus en plus "inquiète" face à l'escalade nucléaire de l'Iran

AFP le 26 févr. 2024

Une tâche toujours plus difficile: l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, a fait part de ses "inquiétudes grandissantes" dans des rapports consultés lundi par l'AFP.

A une semaine d'une réunion du Conseil des gouverneurs au siège de Vienne, son directeur général Rafael Grossi appelle de nouveau Téhéran à "coopérer pleinement", alors que les relations entre les deux parties ne cessent de se dégrader.

Il évoque dans ces documents encore confidentiels "des déclarations publiques en Iran sur les capacités techniques de production d'armes nucléaires, ce qui renforce les inquiétudes quant à l'exactitude" des comptes-rendus de Téhéran.

Si la République islamique nie vouloir se doter de la bombe, certains dans la classe politique se livrent à des propos alarmants, a expliqué une source diplomatique.

- Stock à 60% réduit -

Parallèlement, l'Iran poursuit son escalade et dispose désormais de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

D'après le point d'étape de l'instance onusienne, les stocks s'élevaient à 5.525,5 kg à la date du 10 février (contre 4.486,8 kg fin octobre). Soit plus de 27 fois la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales.

L'Iran s'est affranchi progressivement des engagements pris dans le cadre de ce pacte connu sous l'acronyme JCPOA, en réaction au retrait des Etats-Unis décidé en 2018 par le président d'alors, Donald Trump.

Des discussions menées à Vienne pour le ranimer ont échoué à l'été 2022.

Outre l'accumulation de ses stocks, Téhéran a largement dépassé le plafond fixé à 3,67% - équivalant à ce qui est utilisé dans les centrales nucléaires pour la production d'électricité: il possède 712,2 kg de matière enrichie à 20% (contre 567,1 kg trois mois auparavant).

Dans le cas du seuil de 60%, proche des 90% nécessaires pour élaborer une arme atomique, Téhéran a cependant réduit le stock à 121,5 kilos (contre 128,3 kg précédemment).

"Ils ont décidé de procéder à une opération de dilution en début d'année", a précisé le même diplomate. "Peut-être ne veulent-ils pas accroître les tensions" avec les puissances occidentales, a-t-il avancé.

- "Aucune justification civile" -

Les Occidentaux préfèrent eux aussi calmer le jeu dans le contexte géopolitique actuel, soucieux d'éviter un embrasement au Proche-Orient.

Les Conseils de gouverneurs de l'AIEA s'enchaînent et se contentent de simples déclarations pour condamner le manque de coopération de l'Iran. Aucune résolution n'a été présentée depuis novembre 2022 même si des limites ont régulièrement été franchies.

Lundi, les Etats-Unis se sont dits "extrêmement préoccupés par l'expansion continue du programme nucléaire de l'Iran, sans aucune justification civile crédible", selon le porte-parole de la diplomatie Matthew Miller.

"Le tableau d'ensemble demeure très sombre", renchérit Eric Brewer, de l'institut de recherches américain Nuclear Threat Initiative (NTI). Et "aucune voie diplomatique ne semble être en mesure de stopper l'escalade dans un avenir proche", dit-il à l'AFP.

Dans ces conditions, l'AIEA apparaît impuissante.

L'Iran a restreint "d'une manière sans précédent" sa coopération, déplorait récemment son directeur général, dénonçant une "prise en otage".

Les inspections ont été fortement réduites, les caméras de surveillance débranchées et l'accréditations d'un groupe d'experts retirée.

Rafael Grossi a d'ailleurs "vivement regretté" le fait que l'Iran ne soit pas revenu sur sa décision de bannir plusieurs de ses employés. Ils sont huit à être concernés, de nationalité française et allemande, d'après une autre source diplomatique.

Face à ces critiques, le gouvernement iranien avait annoncé la semaine dernière avoir invité M. Grossi à venir à Téhéran en mai, à l'occasion d'une conférence internationale sur l'énergie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ran-240226

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Message par energy_isere » 06 mai 2024, 09:26

Nucléaire: le chef de l'AIEA attendu lundi en Iran sur fond de tensions régionales

AFP le 06 mai 2024

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu lundi en Iran pour participer à une conférence, à un moment où les inquiétudes grandissent autour du programme nucléaire de Téhéran dans un contexte de tensions régionales accrues.

Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, avait déclaré la semaine dernière que M. Grossi aurait "des réunions" avec des responsables iraniens, sans fournir plus de détails.

Il s'agit du premier déplacement du responsable de l'agence des Nations unies depuis mars 2023 en Iran, où il avait notamment rencontré le président Ebrahim Raïssi.

L'AIEA est chargée de vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien. Or depuis 2021, les inspections ont été fortement réduites, les caméras de surveillance débranchées et l'accréditation d'un groupe d'experts a été retirée.

L'agence de presse officielle iranienne Irna a indiqué dimanche que la visite de M. Grossi serait une occasion pour les deux parties de "partager leurs inquiétudes", concernant notamment les inspecteurs de l'AIEA, sans plus de détail.

Rafael Grossi doit prononcer un discours lors d'une conférence sur l'énergie nucléaire qui débute lundi et aura lieu jusqu'à mercredi dans la province d'Ispahan (centre). C'est dans cette région que se trouve l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz.

Le directeur général de l'AIEA "doit assister à la cérémonie d'ouverture de la conférence", a rapporté dimanche Irna, citant le responsable de la conférence, Javad Karimi Sabet.

- "Incertitudes" -

Depuis la dernière visite de Rafael Grossi il y a plus d'un an, les relations entre les deux parties se sont fortement détériorées, Téhéran restreignant sa coopération tout en poursuivant son escalade nucléaire.

"Nous sommes sûrs que les négociations (avec M. Grossi) dissiperont davantage les incertitudes et que nous pourrons renforcer nos relations avec l'Agence", avait affirmé mercredi M. Eslami.

La situation actuelle renforce les craintes alors que Téhéran dispose de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

L'Iran, qui nie avoir de telles intentions, est "le seul pays non doté de l'arme atomique à enrichir l'uranium au niveau de 60% et à accumuler" d'importants stocks, avait rappelé en mars le directeur général de l'agence de l'ONU.

Ce seuil est proche des 90% nécessaires pour élaborer une bombe et se situe bien au-delà du plafond autorisé de 3,67%, équivalant à ce qui est utilisé pour la production d'électricité.

L'Iran s'est affranchi progressivement des engagements pris dans le cadre de l'accord international de 2015 encadrant ses activités nucléaires en échange d'une levée des sanctions internationales.

Ce pacte, connu sous l'acronyme JCPOA, a volé en éclats après le retrait des Etats-Unis décidé en 2018 par le président d'alors, Donald Trump.

Des discussions à Vienne, où est basée l'AIEA, pour le ranimer ont échoué à l'été 2022 et aucun espoir de relance ne se profile à court terme.

Après une attaque de représailles contre l'Iran attribuée à Israël, le 19 avril, le chef de l'AIEA avait fait part de son inquiétude et appelé "chacun à une extrême retenue" dans un contexte d'escalade croissante au Moyen-Orient depuis le début il y a sept mois de la guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Toutefois, l'AIEA avait précisé qu'elle n'avait constaté "aucun dégât" sur les sites nucléaires iranien après les explosions rapportées dans le centre du pays.
https://www.connaissancedesenergies.org ... les-240506

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Message par energy_isere » 27 mai 2024, 19:48

Nucléaire iranien: la mort de Raïssi met en suspens les discussions avec l'AIEA

AFP le 27 mai 2024

L'AIEA, qui espérait débloquer le dossier nucléaire iranien après le récent voyage en Iran de son chef, va devoir patienter, la mort du président Ebrahim Raïssi ayant mis en suspens les discussions, selon un rapport de l'instance onusienne.

Cela au moment même où "l'inquiétude s'accroît" quant aux intentions de la République islamique, souligne le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi, dans ce document confidentiel consulté lundi par l'AFP.

Il évoque "de nouvelles déclarations publiques en Iran sur les capacités techniques du pays à produire des armes nucléaires, et de possibles changements de la doctrine nucléaire".

Téhéran a toujours nié vouloir se doter de la bombe mais dispose désormais de suffisamment de matière pour en fabriquer trois, au moment où le Moyen-Orient s'embrase.

Au retour d'un séjour en Iran début mai pour renouer des liens fortement distendus, M. Grossi avait demandé "des résultats concrets au plus vite".

"La situation actuelle n'est absolument pas satisfaisante. Nous sommes quasiment dans une impasse (...) et cela doit changer", avait-il déclaré, espérant des avancées d'ici au Conseil des gouverneurs prévu la semaine prochaine au siège de Vienne, en Autriche.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... iea-240527

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Message par energy_isere » 06 juin 2024, 07:15

L'Iran frappé d'une résolution à l'AIEA pour son escalade nucléaire

AFP le 05 juin 2024

Devant la montée en puissance du programme nucléaire iranien, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi à Vienne une résolution rappelant formellement à l'ordre Téhéran.

L'Iran, qui a promis de riposter, a jugé cette initiative "précipitée et déraisonnable", mettant en garde contre "un effet destructeur" sur le processus diplomatique.

Le texte, déposé par Londres, Paris et Berlin (E3), a été approuvé par 20 pays sur 35, selon trois diplomates interrogés par l'AFP, avec la voix des Etats-Unis, initialement réticents par crainte d'envenimer les tensions au Moyen-Orient.

La Russie et la Chine ont voté contre, tandis que 12 pays se sont abstenus. Un pays membre n'a pas participé.

Cette résolution, la première depuis novembre 2022, élargit les griefs reprochés à l'Iran.

Elle déplore une nouvelle fois l'absence de "réponses techniques crédibles" concernant la présence de traces d'uranium inexpliquées sur deux sites non déclarés.

"Il est essentiel et urgent" que Téhéran clarifie la situation et fournisse l'accès aux lieux en question, insiste le texte confidentiel obtenu par l'AFP. A ce sujet, "un rapport complet" pourrait être demandé au directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi.

- "Sans précédent" -

Outre ce dossier qui traîne depuis des années, deux nouveaux points de contentieux font leur apparition.

L'Iran doit "revenir sur le retrait de l'accréditation" de certains de ses inspecteurs les plus expérimentés, et rebrancher "sans délai" les caméras de surveillance, insiste la résolution.

D'une portée symbolique à ce stade, elle vise à accroître la pression sur l'Iran, qui a fortement restreint sa coopération avec l'instance onusienne.

Elle peut être le prélude à une transmission du litige au Conseil de sécurité de l'ONU habilité à prendre des sanctions. En théorie seulement, car deux de ses membres, Moscou et Pékin, se sont nettement rapprochés de Téhéran ces deux dernières années.

Le texte a été modifié après d'intenses négociations avec les Américains, qui s'étaient opposés à une initiative similaire de l'E3 en mars et n'étaient pas favorables à cette nouvelle résolution avant de s'y rallier.

Si la République islamique nie vouloir se doter de la bombe, son programme ne cesse de monter en puissance.

Lors des débats qui se sont ouverts lundi dans la capitale autrichienne, les Européens ont dénoncé des avancées nucléaires "sans précédent pour un Etat non doté de l'arme atomique", évoquant une situation "alarmante".

- "Ne pas rester inactif" -

D'autant que "la confiance a été encore plus érodée" par les récentes déclarations publiques de responsables en Iran sur une possible évolution de la doctrine nucléaire vers une vocation militaire assumée.

Selon l'AIEA, l'Iran est le seul pays non doté de l'arme atomique à enrichir l'uranium au niveau de 60%, proche des 90% nécessaires pour élaborer une bombe, et à accumuler des stocks toujours plus importants.

"Le Conseil ne peut pas rester inactif alors que l'Iran remet en cause les fondements du régime de non-prolifération et sape la crédibilité du système international des garanties", ont réagi les pays de l'E3 dans un communiqué publié dans la soirée.

Ils espèrent que Téhéran "saisira cette opportunité (....) afin qu'aucune action supplémentaire ne soit nécessaire".

La République islamique s'est affranchie progressivement des engagements pris dans le cadre de l'accord international de 2015 conclu avec les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.

Ce pacte connu sous l'acronyme JCPOA était censé encadrer ses activités atomiques en échange d'une levée des sanctions internationales.

Mais il a volé en éclats après le retrait américain décidé en 2018 par le président d'alors, Donald Trump. Des discussions menées à Vienne pour le ranimer ont échoué à l'été 2022.

Dans une déclaration commune citée mercredi par l'agence iranienne Irna, Téhéran, Moscou et Pékin ont appelé "les pays occidentaux à faire preuve de volonté politique et à prendre des mesures" pour permettre un retour au JCPOA.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-240605-0

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Message par energy_isere » 13 juin 2024, 22:42

L'Iran accroît encore ses capacités nucléaires

AFP le 13 juin 2024

L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique, une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.

L'AIEA a informé ses membres jeudi que Téhéran lui avait dit qu'il installait davantage de cascades dans les installations d'enrichissement de Natanz et de Fordow, selon un communiqué transmis à l'AFP.

Une source diplomatique a jugé cette évolution "modérée".

La motion présentée par la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, mais à laquelle se sont opposés la Chine et la Russie, lors de la réunion du Conseil de l'AIEA, qui compte 35 pays, était la première de ce type depuis novembre 2022.

La résolution, que Téhéran a qualifiée de "hâtive et imprudente", est intervenue dans une impasse concernant l'escalade des activités nucléaires de l'Iran et alors que les puissances occidentales craignent que Téhéran ne cherche à mettre au point une arme nucléaire, ce que l'Iran nie.

Bien que de nature symbolique à ce stade, la motion de censure vise à accroître la pression diplomatique sur l'Iran, avec la possibilité de renvoyer la question au Conseil de sécurité des Nations unies.

Par le passé, des résolutions similaires ont incité Téhéran à riposter en retirant les caméras de surveillance et d'autres équipements de ses installations nucléaires et en intensifiant ses activités d'enrichissement de l'uranium.

Selon l'AIEA, l'Iran est le seul État non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium jusqu'au niveau élevé de 60 % - tout près de la qualité militaire - tout en continuant à accumuler d'importants stocks d'uranium.

L'AIEA a déclaré que Téhéran avait considérablement accéléré son programme nucléaire et qu'il disposait désormais de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

La République islamique a progressivement rompu avec les engagements qu'elle avait pris dans le cadre de l'accord nucléaire conclu avec les puissances mondiales en 2015.

Cet accord historique a permis à l'Iran d'échapper aux sanctions occidentales en échange de la limitation de son programme atomique, mais il s'est effondré après le retrait unilatéral des États-Unis sous la présidence de Donald Trump en 2018.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-240613

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Message par energy_isere » 13 nov. 2024, 09:14

Le chef de l'AIEA attendu en Iran pour des discussions cruciales sur le nucléaire

AFP •13/11/2024

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu mercredi en Iran, pour des discussions cruciales sur le programme nucléaire de la République islamique, alors que la marge de manoeuvre pour les négociations se réduit selon lui.

Sa visite intervient deux jours après les déclarations du nouveau ministre de la Défense d'Israël -- ennemi juré de l'Iran -- qui a prévenu que Téhéran était "plus exposé que jamais à des frappes sur ses installations nucléaires".

Israël accuse depuis des années l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que Téhéran dément vigoureusement.

Les deux ennemis ont échangé ces derniers mois des tirs de missiles dans un contexte de fortes tensions au Moyen-Orient en raison de la guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas palestinien et au Liban contre le Hezbollah, deux mouvements islamistes alliés de l'Iran.

"Les marges de manoeuvre commencent à rétrécir" pour l'Iran, a prévenu mardi M. Grossi dans un entretien à l'AFP, ajoutant qu'il était "impératif de trouver des moyens pour arriver à des solutions diplomatiques".

L'AIEA est autorisée à effectuer des inspections en Iran, a-t-il déclaré, "mais nous devons en voir plus. Compte tenu de l'ampleur, de la profondeur et de l'ambition du programme iranien, nous devons trouver des moyens de donner plus de visibilité à l'agence", a ajouté le chef de l'AIEA.

Les Iraniens "disposent d'un nombre important de matières nucléaires qui pourraient être utilisées pour fabriquer une arme nucléaire", a déclaré M. Grossi dans une interview mardi à la chaîne américaine CNN, ajoutant: "Ils n'ont pas d'arme nucléaire à ce stade".

- Mise en garde de Trump -

La visite de M. Grossi intervient une semaine après la victoire à la présidentielle américaine de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran durant son premier mandat (2017-2021).

M. Trump a assuré la semaine dernière qu'il ne cherchait pas à nuire à l'Iran et souhaitait au contraire "un pays très prospère" pour les Iraniens. Il a toutefois insisté sur le fait que Téhéran ne pouvait "pas avoir d'arme nucléaire".

En 2015, l'Iran et les grandes puissances incluant les Etats-Unis ont conclu à Vienne un accord, après 21 mois de négociations.

Le texte prévoyait un allègement des sanctions internationales visant Téhéran en échange de garanties qu'il ne cherche pas à acquérir l'arme atomique.

Mais M. Trump a retiré unilatéralement son pays de l'accord en 2018 et rétabli les sanctions à l'encontre de l'Iran.

Depuis, le pays a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies à 60%, proches des 90% nécessaires pour élaborer une arme atomique, selon l'AIEA. L'accord sur le nucléaire plafonnait ce taux à 3,65%.

C'est dans ce contexte que M. Grossi revient en Iran après une première visite cette année au mois de mai.

Dans un communiqué, l'AIEA a indiqué qu'il tiendrait "des réunions de haut niveau avec le gouvernement iranien" et mènerait "des discussions techniques sur tous les aspects".
................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ae7f7ee4ad

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Re: Le nucléaire iranien

Message par energy_isere » 14 nov. 2024, 22:13

Nucléaire: l'Iran veut lever "doutes et ambiguïtés" sur son programme

AFP le 14 nov. 2024

Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé vouloir lever "doutes et ambiguïtés" sur le programme nucléaire de son pays, en recevant jeudi à Téhéran le chef de l'AIEA, Rafael Grossi.

Son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a néanmoins prévenu que l'Iran ne négocierait pas "sous l'intimidation" sur son programme nucléaire controversé, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, assurant que la République islamique réagirait "immédiatement" en cas de pression étrangère.
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lire https://www.connaissancedesenergies.org ... e-241114-0

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Re: Le nucléaire iranien

Message par energy_isere » 15 nov. 2024, 23:35

Le chef de l'AIEA visite deux sites nucléaires en Iran

AFP le 15 nov. 2024

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s'est rendu vendredi sur deux importants sites nucléaires en Iran, au moment où Téhéran affirme vouloir lever "doutes et ambiguïtés" sur son programme controversé.

Retrait américain de l'accord durant la première présidence Trump

Le déplacement de M. Grossi est perçu comme une des dernières chances pour la diplomatie avant le retour en janvier à la Maison Blanche de Donald Trump. Il intervient au moment où, selon le New York Times, l'homme d'affaires Elon Musk, soutien du président américain élu, a rencontré lundi l'ambassadeur d'Iran à l'ONU pour "apaiser les tensions" entre Téhéran et les États-Unis.

Donald Trump, président élu des États-Unis, a été durant son premier mandat (2017-2021) l'artisan d'une politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran et a rétabli de lourdes sanctions, que l'administration Biden a maintenues. En 2018, M. Trump avait retiré les États-Unis de l'accord sur le nucléaire conclu entre l'Iran et les grandes puissances trois ans plus tôt.

Le texte prévoyait un allègement des sanctions internationales, en échange de garanties que l'Iran ne cherche pas à acquérir l'arme atomique. Téhéran conteste avoir de telles ambitions sur le plan militaire et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

En représailles au retrait des États-Unis de l'accord, l'Iran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies ces dernières années.

« Engagement diplomatique »

Le site de Fordo (centre) est particulièrement surveillé depuis que l'Iran a commencé à y produire de l'uranium enrichi à 60% en novembre 2022, en plus du site de Natanz (centre).

Ce seuil dépasse largement celui de 3,67% fixé par l'accord de 2015 et se rapproche des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, selon l'AIEA.

M. Grossi a visité ces deux sites, situés à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale Téhéran, selon deux clichés publiés par l'agence de presse officielle Irna.

Le chef de l'AIEA apparaît devant l'entrée respective de chaque site. Il est notamment accompagné par Behrouz Kamalvandi, le porte-parole de l'Organisation atomique iranienne (OIEA).

"Natanz est la principale installation d'enrichissement d'uranium de l'Iran, tandis que Fordo abrite certaines de ses centrifugeuses les plus avancées", indique à l'AFP le chercheur Samuel Hickey, du Centre pour le contrôle des armes et la non-prolifération, basé à Washington.

Fordo "compte parmi les sites iraniens les plus sensibles du point de vue de la prolifération", ajoute M. Hickey.

A travers cette visite de M. Grossi, "l'Iran montre que l'accès le plus facile à ces installations passe par un engagement diplomatique", souligne le chercheur.

Ce déplacement du chef de l'AIEA intervient avant une possible résolution critique de Londres, Berlin et Paris au Conseil des gouverneurs de l'agence onusienne ce mois-ci.

« Prêts à coopérer »

L'Iran fait "semblant de coopérer, afin de saper le soutien à une résolution du Conseil", déclare à l'AFP David Albright, président de l'Institut pour la Science et la Sécurité internationale (ISIS), un organisme basé aux Etats-Unis, spécialisé dans la prolifération nucléaire.

Selon l'AIEA, l'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium jusqu'au niveau élevé de 60%, tout en continuant à accumuler d'importants stocks d'uranium.

Des traces d'uranium inexpliquées sur deux sites non déclarés près de Téhéran, Turquzabad et Varamin, alimentent également les suspicions de l'agence onusienne.

"Nous sommes prêts à coopérer" avec l'AIEA "pour résoudre les ambiguïtés et les doutes supposés concernant l'activité nucléaire pacifique de notre pays", a déclaré le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors d'une entrevue avec Rafael Grossi.

"Nous sommes prêts à négocier sur la base de nos intérêts nationaux et de nos droits inaliénables, mais nous ne sommes PAS prêts à négocier sous la pression et l'intimidation", a pour sa part mis en garde le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, dans un message sur le réseau social X. Il a lui aussi reçu Rafael Grossi, jeudi.

M. Araghchi était en 2015 le négociateur en chef côté iranien des pourparlers sur le nucléaire avec les grandes puissances.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ran-241115

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Re: Le nucléaire iranien

Message par energy_isere » 19 nov. 2024, 21:08

Nucléaire: l'Iran "a commencé les préparatifs" pour cesser d'augmenter ses stocks d'uranium hautement enrichi

AFP le 19 nov. 2024

L'Iran a engagé des mesures pour stopper l'expansion de son stock d'uranium hautement enrichi, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) consulté mardi par l'AFP.

Au cours de la visite de son chef Rafael Grossi la semaine dernière, "l'agence a vérifié" sur les sites nucléaires de Natanz et Fordo "que l'Iran avait commencé à mettre en oeuvre des préparatifs visant à stopper l'augmentation de son stock d'uranium enrichi à 60%", écrit l'instance onusienne.

Ce seuil est proche des 90% nécessaires pour élaborer une bombe atomique. Téhéran conteste avoir de telles ambitions sur le plan militaire et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

Ce rapport est publié à la veille de l'ouverture à Vienne d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne, qui s'annonce tendue.

Les pays européens rejoints par Washington prévoient de soumettre une résolution condamnant le manque de coopération de Téhéran, selon des sources diplomatiques interrogées par l'AFP.

Si ce texte à portée symbolique est voté, l'Iran a d'ores et déjà averti qu'il prendrait des "contre-mesures immédiates" qui "ne plairont certainement pas" aux pays occidentaux.

"L'expérience nous a appris que l'engagement de l'Iran" sur l'arrêt de l'enrichissement d'uranium "ne tiendra probablement pas, car l'Iran réagit toujours" aux résolutions, a souligné un diplomate.

M. Grossi a par ailleurs salué la décision de l'Iran "d'envisager de désigner quatre inspecteurs expérimentés supplémentaires", après le retrait décrié de l'accréditation de plusieurs experts.

Au cours des derniers mois, l'Iran a fortement augmenté son stock d'uranium enrichi, d'après ce même rapport.

Le total s'élevait à 6.604,4 kg à la date du 26 octobre (contre 5.751,8 kg mi-août), soit plus de 32 fois la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales.

En représailles au retrait des Etats-Unis en 2018, la République islamique s'est nettement affranchie de ses engagements.

Au-delà des réserves accumulées, elle enrichit à des taux bien supérieurs au plafond fixé à 3,65%.

Les réserves de matière enrichie à 60% se situent désormais à 182,3 kg (contre 164,7 kilos trois mois auparavant). Soit suffisamment pour produire plus de trois bombes d'après la définition de l'instance onusienne.

Les stocks enrichis à 20% ont aussi progressé, passant à 839,2 kg (contre 813,9 kg précédemment).
https://www.connaissancedesenergies.org ... chi-241119

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Re: Le nucléaire iranien

Message par mobar » 20 nov. 2024, 08:37

Avec 1 tonne enrichie à 85 % il auront bientôt de quoi fabriquer une vingtaine de bombinettes!
Juste une question de temps
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Le nucléaire iranien

Message par kercoz » 20 nov. 2024, 09:10

De mémoire, l'interdiction d'accéder à l'arme nucléaire ( pour certains bien sur)....était conditionné au désarmement progressif du nuke pour ceux qui l' ont déja.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Le nucléaire iranien

Message par GillesH38 » 20 nov. 2024, 09:56

qu'est ce que tu entends par "conditionné" ? il y avait une clause quelque part disant un truc comme "si l'arsenal nucléaire de tel ou tel pays n' a pas été démantelé avant la date X, les signataires ont le droit de développer leur armement propre" ?
je serais étonné si c'était le cas ...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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