par LeLama » 11 juin 2024, 16:59
supert a écrit : ↑11 juin 2024, 15:34
Si le gros méchant à la TV et une ascendance officielle sur le reste de la population, il faudra des millions de gens pour le maitriser.
Ma croyance, c'est qu'il y a un equilibre naturel qui se fait entre la taille d'un groupe humain et le sentiment d'identité et de bienveillance à l'interieur du groupe. La force d'un groupe est gigantesque, aucun pouvoir ne se maintient durablement sans le soutien du groupe. Si le groupe est trop grand, les tensions internes apparaissent, le pouvoir se maintient par la violence et la terreur. Ça ne dure qu'un temps, et le pouvoir finit par être renversé. En dépit d'une supériorité dans les moyens colossaux, nous avons perdu l'algérie et l'URSS a explosé.
La situation actuelle correspond pour nous à un groupe trop grand ( la grande europe). Par exemple les services publics "a la francaise" qui fondent notre identité ne sont pas une vision partagée par les autres pays européens. Nos services publics se délitent et se dissolvent dans l'UE. La Pologne, profondément catholique et traditionnaliste, se voit bousculée par une europe qui lui impose des valeurs woke qui ne lui correspondent pas. La rigueur de gestion des allemands est balayée par les gestions plus arrangeantes de moult pays moins rigoureux. On pourrait continuer la liste en regardant chaque pays. Rien de positif ne peut se construire faute d'identité et de valeurs communes. Alors le pouvoir se maintient par la force, et un discours de plus en plus caricatural : pensée unique sur les médias, lois liberticides, détournement de la démocratie par le tout pouvoir donné à la commission... En retour, la tension monte dans la société, les gens votent populistes.
Je ne suis pas inquiet pour le long terme, Il y aura tôt ou tard une bascule. Mais on ne peut pas savoir quand ni comment le retour de balancier arrivera. L'histoire est créative, toujours. L'exemple communiste montre que le bordel peut quand meme durer un moment.
J'ai dit pourquoi il me semblait que le groupe actuel était trop grand. Mais ya aussi des groupes trop petits. L'opposé du globalisme, c'est le tribalisme, avec des groupes trop petits repliés sur eux mêmes. Dans le globalisme, la violence se produit à l'interieur du groupe. Dans le tribalisme, le groupe se protège et soigne ses membres, et dirige sa violence contre l'extérieur.
En résumé, je partage ton avis que les outils nouveaux changent la donne et renforcent les possibilités du pouvoir central d'agir contre les administrés, et ce pb est accentué par un groupe qui s'aggrandit au delà de ses limites culturelles naturelles. Mais je ne partage pas l'idée que le match est perdu, au contraire. Les sociétés humaines sont complexes et à la fin, ya toujours une évolution dans le sens de l'identité et de l'histoire voulue par un peuple. Le pouvoir doit obéir aux adminisrés pour se maintenir sur le long terme. On ne voit pas forcément le système qui plie quand on est en train de subir le bordel. Les communistes n'imaginaient sans doute pas une fin de l'URSS aussi subite. Et aujourd'hui, on ne voit pas comment on peut s'opposer au courant liberticide globaliste, c'est vrai. Mais je crois que yaura des idées qui vont venir, de mon vivant je l'espère

[quote=supert post_id=2392534 time=1718112899 user_id=38508]
Si le gros méchant à la TV et une ascendance officielle sur le reste de la population, il faudra des millions de gens pour le maitriser.
[/quote]
Ma croyance, c'est qu'il y a un equilibre naturel qui se fait entre la taille d'un groupe humain et le sentiment d'identité et de bienveillance à l'interieur du groupe. La force d'un groupe est gigantesque, aucun pouvoir ne se maintient durablement sans le soutien du groupe. Si le groupe est trop grand, les tensions internes apparaissent, le pouvoir se maintient par la violence et la terreur. Ça ne dure qu'un temps, et le pouvoir finit par être renversé. En dépit d'une supériorité dans les moyens colossaux, nous avons perdu l'algérie et l'URSS a explosé.
La situation actuelle correspond pour nous à un groupe trop grand ( la grande europe). Par exemple les services publics "a la francaise" qui fondent notre identité ne sont pas une vision partagée par les autres pays européens. Nos services publics se délitent et se dissolvent dans l'UE. La Pologne, profondément catholique et traditionnaliste, se voit bousculée par une europe qui lui impose des valeurs woke qui ne lui correspondent pas. La rigueur de gestion des allemands est balayée par les gestions plus arrangeantes de moult pays moins rigoureux. On pourrait continuer la liste en regardant chaque pays. Rien de positif ne peut se construire faute d'identité et de valeurs communes. Alors le pouvoir se maintient par la force, et un discours de plus en plus caricatural : pensée unique sur les médias, lois liberticides, détournement de la démocratie par le tout pouvoir donné à la commission... En retour, la tension monte dans la société, les gens votent populistes.
Je ne suis pas inquiet pour le long terme, Il y aura tôt ou tard une bascule. Mais on ne peut pas savoir quand ni comment le retour de balancier arrivera. L'histoire est créative, toujours. L'exemple communiste montre que le bordel peut quand meme durer un moment.
J'ai dit pourquoi il me semblait que le groupe actuel était trop grand. Mais ya aussi des groupes trop petits. L'opposé du globalisme, c'est le tribalisme, avec des groupes trop petits repliés sur eux mêmes. Dans le globalisme, la violence se produit à l'interieur du groupe. Dans le tribalisme, le groupe se protège et soigne ses membres, et dirige sa violence contre l'extérieur.
En résumé, je partage ton avis que les outils nouveaux changent la donne et renforcent les possibilités du pouvoir central d'agir contre les administrés, et ce pb est accentué par un groupe qui s'aggrandit au delà de ses limites culturelles naturelles. Mais je ne partage pas l'idée que le match est perdu, au contraire. Les sociétés humaines sont complexes et à la fin, ya toujours une évolution dans le sens de l'identité et de l'histoire voulue par un peuple. Le pouvoir doit obéir aux adminisrés pour se maintenir sur le long terme. On ne voit pas forcément le système qui plie quand on est en train de subir le bordel. Les communistes n'imaginaient sans doute pas une fin de l'URSS aussi subite. Et aujourd'hui, on ne voit pas comment on peut s'opposer au courant liberticide globaliste, c'est vrai. Mais je crois que yaura des idées qui vont venir, de mon vivant je l'espère ;)