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Re: EDF

par energy_isere » 04 sept. 2024, 19:38

Grâce à la bonne performance industrielle du parc nucléaire français depuis le début de l’année, EDF estime à la hausse la fourchette de production nucléaire en France pour l’année 2024. Initialement comprise entre 315 et 345 TWh, cette dernière est désormais estimée entre 340 et 360 TWh[1].

Cette révision de l’estimation de production nucléaire pour 2024 s’appuie sur l’amélioration de la performance des arrêts de tranche, la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés au dossier de la corrosion sous contrainte, et l’absence d’aléa climatique majeur pendant l’été.

Depuis 2019, le Groupe a engagé le plan d’actions « START[2] 2025 » visant à améliorer l’efficacité opérationnelle des arrêts de tranche. Il se décline en plusieurs axes : l’industrialisation, la capitalisation et la standardisation des méthodes de préparation des arrêts, une stratégie affinée d’allocation des ressources et des compétences, avec notamment la mise en place d’équipes mutualisées ou encore le renforcement de la formation des salariés aux gestes sensibles.


[1] Estimation de production nucléaire relative à son parc de production nucléaire France, hors Flamanville 3
[2] START : Soyons Tous Acteurs de la Réussite des arrêts de Tranche
https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-d ... ce-en-2024

Re: EDF

par energy_isere » 26 juil. 2024, 19:49

EDF prévoit une baisse de prix durable, prévient qu'il devra s'adapter

Article de Benjamin Mallet 26 juillet 2024

EDF a annoncé vendredi des résultats en progression au titre du premier semestre 2024, grâce à la hausse de sa production, mais a prévenu que la chute des prix de l'électricité de ces derniers mois s'annonçait durable et qu'il allait devoir s'y adapter pour faire face à ses besoins d'investissements. L'électricien public a également confirmé que son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) devrait reculer cette année, en raison notamment d'un "effet prix" négatif de 8 milliards à 11 milliards d'euros, même s'il devrait rester d'un "bon niveau".

"Nous avons désormais (...) jusqu'à la fin de la décennie (...) une stabilisation des prix à un niveau beaucoup plus bas que ce que nous avions l'année dernière à la même période", a déclaré à la presse, son PDG, Luc Rémont, évoquant une chute des prix "rapide" et "durable".

Après avoir lancé un nouveau plan nommé "Ambitions 2035", qui vise notamment à accompagner les clients d'EDF dans la réduction de leur empreinte carbone et à produire davantage d'électricité décarbonée, il a ajouté que le groupe allait devoir "travailler fondamentalement sur la flexibilité de l'ensemble de (ses) opérations".

"Nous devons travailler (...) sur l'ensemble de nos capacités pour améliorer notre efficacité opérationnelle, améliorer nos coûts, améliorer évidemment l'efficacité de nos investissements, pour que malgré cette baisse des prix nous puissions tenir le plan d'investissement auquel le pays est appelé pour l'objectif d'électrification."

"Ça n'est pas une promenade dans le parc (...), mais nous avons la volonté de travailler sur l'ensemble des leviers qui sont à notre disposition pour améliorer notre autofinancement", a également dit Luc Rémont lors d'une conférence téléphonique.

EDF, dont l'Etat français est redevenu l'unique actionnaire en juin 2023, a enregistré à fin juin un résultat net part du groupe de 7,0 milliards d'euros (+20,7%), un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 18,7 milliards (+16,1%) et un chiffre d'affaires de 60,2 milliards (-20,3%).

PAS DE DÉCISION D'INVESTISSEMENT SUR LES EPR2 AVANT FIN 2025

Le groupe a bénéficié en France d'une hausse de sa production nucléaire de 19,4 térawatts-heure (TWh), alors que le premier semestre 2023 avait été pénalisé par les difficultés liées au phénomène dit de "corrosion sous contrainte" et par des grèves, ainsi que d'une hausse de 9,9 TWh de sa production hydraulique.

Il a précisé que son estimation de production nucléaire en France s'établissait désormais dans le haut de la fourchette de 315 à 345 TWh annoncée jusqu'à présent et qu'elle était confirmée entre 335 et 365 TWh pour 2025 et 2026.

Après les élections législatives françaises, Luc Rémont a déclaré que le groupe poursuivrait à l'automne ses travaux stratégiques, avec "des discussions de politique publique (d'une) importance significative" qui concerneront notamment le financement du programme de construction d'au moins six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2 dans le pays.

Le PDG a ensuite précisé qu'EDF ne prévoyait pas de décision finale d'investissement sur ce programme avant fin 2025 ou début 2026, alors que la date de 2025 était précédemment évoquée.

Prié de dire si le premier "béton nucléaire" des deux premiers EPR2 de Penly (Seine-Maritime), prévu en 2027, pourrait être retardé, il a déclaré : "Il n'y a pas de raison de changer d'opinion sur cette date. Il y a tellement de sujets à régler d'ici là que je ne me sens pas tenu par le premier béton nucléaire de Penly. Ce qui compte le plus, c'est tout ce qui va nous permettre d'aller à une décision finale d'investissement."

Luc Rémont a aussi indiqué qu'EDF, au Royaume-Uni, était en train de reprendre contact avec le nouveau gouvernement travailliste issu des élections législatives anticipées du 4 juillet et que le groupe ne pouvait pas encore préciser la date à laquelle il pourrait prendre une décision finale d'investissement dans le projet de réacteur de Sizewell C.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... 4dd0&ei=21

Re: EDF

par energy_isere » 17 juil. 2024, 22:41

Après un revers en République tchèque, EDF défend ses ambitions en Europe

AFP le 17 juill. 2024

Le constructeur de centrales EDF a plaidé mercredi en faveur d'"une approche européenne" pour relancer le nucléaire sur le continent, après sa déconvenue en République tchèque où il vient d'être supplanté par le sud-coréen KHNP dans un appel d'offres pour construire des réacteurs.

KHNP (Korea Hydro & Nuclear Power) a battu le français EDF dans cet appel d'offres lancé au départ en 2022 pour la construction d'un nouveau réacteur dans la centrale de Dukovany. Le gouvernement avait toutefois depuis déclaré qu'il souhaitait des offres contraignantes pour construire jusqu'à quatre nouvelles unités dans ses deux centrales de conception soviétique de Temelin et Dukovany.

L'offre coréenne, retenue pour deux réacteurs à Dukovany à ce stade, "était meilleure sur tous les critères évalués", a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala aux journalistes, en évoquant le prix.

"EDF continuera à plaider en faveur d'une approche européenne basée sur des technologies développées en Europe avec ses partenaires", a réagi le groupe dans un communiqué, se disant "pleinement mobilisé pour poursuivre les nombreux projets nucléaires en cours", en Grande-Bretagne et en France.

Cette annonce, scrutée par les autres pays intéressés par l'atome, est un revers pour EDF qui avait beaucoup misé sur cet appel d'offres dans lequel il proposait un modèle d'EPR1200 (réacteur de nouvelle génération de moyenne puissance).

Mais, martèle EDF, elle ne remet pas en cause son objectif de construire deux réacteurs par an à partir de la prochaine décennie - un en France dans le cadre du programme de relance nucléaire prévoyant jusqu'à 14 réacteurs EPR2, et un autre en Europe. "Cet objectif-là ne change pas, car c'est cet objectif qui fonde l'effet de série dans la filière", synonyme de performance industrielle et de mutualisation des coûts, a assuré un porte-parole du groupe.

"On a cette conviction que la constitution d'une Europe du nucléaire pour les pays qui souhaitent construire des réacteurs est indispensable si le continent veut réussir sa transition énergétique et son indépendance énergétique", souligne-t-on chez EDF, alors que selon lui dans les deux décennies, l'Europe compte construire 27 à 49 réacteurs.

"Au-delà de la décision prise par les Tchèques, évidemment nous resterons très présents auprès de l'ensemble des autres prospects", ajoute-t-on chez EDF.

Le groupe dit être en discussions avec d'autres pays (Pays-Bas, Slovénie, Pologne, Finlande et Suède), au moment où l'atome retrouve la cote en Europe, poussé par l'impératif de sortir des énergies fossiles et la volonté d'une plus grande indépendance vis-à-vis de la Russie, plus grand constructeur de centrales.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ope-240717

Re: EDF

par energy_isere » 12 juil. 2024, 20:22

Électricité en Corse : EDF appelle ses usagers à modérer leur consommation

AFP le 12 juill. 2024

EDF Corse a appelé vendredi les usagers à la modération en raison d'une panne sur la liaison électrique entre la Sardaigne et la Corse, inutilisable "jusqu'à mi-août", ce qui entraîne un manque de puissance, notamment lors des pointes de consommation du soir.

Alimentation électrique de la Corse

L'alimentation électrique de l'île repose "sur un trépied énergétique : un tiers apporté par les liaisons avec la Sardaigne, un tiers fourni par les énergies renouvelables (solaire et hydraulique) et un tiers fourni par les deux centrales thermiques du Vazzio à Ajaccio et de Lucciana (Haute-Corse)", a souligné lors d'une conférence de presse le directeur régional d'EDF Corse, Vincent De Rul.

Concernant la connexion au réseau sarde, la Corse lui est reliée par la liaison électrique Sacoi (Sardaigne-Corse-Italie), d'une puissance de 50 mégawatts (MW), et par la Sarco (Sardaigne-Corse), qui représente 100 MW en hiver mais seulement 25 MW en été lors des pics de consommation en soirée, du fait de la hausse de consommation sarde.

La capacité d'électricité disponible en Corse en été est normalement de 450 MW (contre 750 MW en hiver). Avec une consommation électrique estivale "au-dessus des 400 MW", la marge habituelle de sécurité "d'une quarantaine de MW" est donc cet été réduite à une quinzaine. Or, "depuis trois semaines, la liaison Sarco est indisponible" du fait d'un "arrachage de câble en Sardaigne" et le retour à la normale après travaux est prévu à "la mi-août", a expliqué M. De Rul.

Groupes électrogènes de secours et écogestes

EDF Corse a par ailleurs dû "baisser l'utilisation de la centrale du Vazzio" en raison d'"une tension sur la chaîne méditerranéenne d'approvisionnement en fioul notamment à cause de la grève sur le port de Fos-sur-Mer" (Bouches-du-Rhône).

Pour pallier ces manques, "on va utiliser un peu plus tôt et un peu plus fort les réseaux hydrauliques", en particulier les barrages de Tolla (Corse-du-Sud) et de Calacuccia (Haute-Corse), où "un million de mètres cubes d'eau" sera consommé par barrage et par semaine lors des quatre à cinq prochaines semaines, a détaillé M. De Rul.

"Des groupes électrogènes de secours" ont également été activés dans l'île et peuvent fournir 44 mégawatts, a-t-il ajouté.

EDF Corse appelle aussi les consommateurs à pratiquer les écogestes, comme décaler l'usage des appareils électriques, ce qui "est bon pour le système électrique, bon pour le portefeuille et bon pour la planète", a assuré M. De Rul. Lors d'un précédent appel similaire, "entre 10 et 15 MW" avaient ainsi été économisés.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240712

Re: EDF

par energy_isere » 21 juin 2024, 00:01

La crise politique plonge EDF dans l'inconnu, selon ses syndicats

BOURSORAMA AVEC AFP •20/06/2024

"Tout ce qu'on a engagé pourrait être remis en question!": alors qu'EDF a engagé avec l’État un virage à 180 degrés de sa stratégie en annonçant une relance du nucléaire, le résultat très incertain des élections législatives plonge l'énergéticien et ses salariés dans l'inconnu, relèvent plusieurs sources syndicales.

"Aujourd'hui, on s'est mis en ordre de bataille pour construire de nouveaux réacteurs, pour mener à bien tout un tas de projets et ce serait absolument dévastateur pour l'entreprise que de refaire machine arrière", explique à l'AFP Amélie Henri, secrétaire nationale de la CFE-CGC, le premier syndicat de l'électricien national, qui évoque "l'inquiétude" des salariés.

Si Emmanuel Macron a décidé la construction de six réacteurs de nouvelle génération EPR2, assortis de huit autres par la suite, Amélie Henri souligne que "toutes les décisions structurantes" pour le secteur de l'énergie n'ont aujourd'hui "pas formellement été actées par le gouvernement" dans la loi.

Il en va ainsi de la future programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE): cette feuille de route énergétique du pays, qui doit fixer le cadre pour sortir à terme des énergies fossiles, est censée être adoptée par décret d'ici la fin de l'année.

Or, la PPE actuellement en vigueur, adoptée en avril 2020, est un texte qui "annonce toujours la fermeture de 12 réacteurs d'ici 2035" en plus des deux de la centrale de Fessenheim, déjà mis à l'arrêt, déplore Mme Henri.

"On a lancé des investissements, on a lancé énormément d'études pour des EPR, on attendait les commandes, les validations, à cette heure-ci on n'est pas certain de pouvoir aller au bout, donc c'est extrêmement compliqué", renchérit son homologue de la CGT José Fernandes.

A Bercy, on souligne que le calendrier est "clair", mais que tout cela dépend en effet des élections. Une partie du Nouveau Front populaire est anti-nucléaire, tandis que le Rassemblement national est pro-nucléaire et hostile aux éoliennes.

Contactée par l'AFP, la direction d'EDF n'a pas souhaité faire de commentaires sur ce délicat sujet stratégique.

Même si au lendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale, le président a réitéré ses projets nucléaires, ses propos ne sont à ce stade qu'un "effet d'annonce" fait valoir Julien Laplace, délégué syndical central CFDT d'EDF. "Aujourd'hui dans la loi, il n'y a rien de programmé!" regrette-t-il.

- Douche froide -

Autre chantier en suspens: la recherche d'une solution pour régler un vieux contentieux sur l'hydraulique entre Paris et Bruxelles. Une mission parlementaire d'information, pilotée par la députée socialiste Marie-Noëlle Battistel et son collègue de Renaissance Antoine Armand, devait se pencher sur le sujet. "On ne sait pas si ces personnes, qui connaissaient très bien le dossier, seront encore députés après le 7 juillet", déplore M. Laplace.

La douche de la dissolution est d'autant plus froide pour les salariés d'EDF que le projet d'entreprise pour les dix prochaines années était aussi en cours de finalisation ces dernières semaines.

Présenté par le PDG Luc Rémont début juin aux syndicats, puis au "Top 300" des cadres de l'entreprise, il prévoyait dans sa première mouture un objectif de production d'électricité en France en forte hausse et 75% d'électricité pilotable (nucléaire et hydraulique) à horizon 2035, selon une source syndicale.

"On espère qu'en fonction du paysage politique à compter de juillet, on ne repartira pas sur un nouveau +stop and go+, qui serait catastrophique pour l'entreprise", avertit Amélie Henri de la CFE-CGC.

"Si demain, on reste sur la PPE de fermeture de réacteurs, que fait-on des compétences qu'on a recrutées pour en construire de nouveaux?", s'inquiète-t-elle.

Les syndicats craignent par ailleurs que le futur gouvernement, à son tour, contourne le Parlement et détricote la prochaine feuille de route énergétique du pays par ordonnance, sans débat démocratique.

Le seul motif d'espoir repose sur le Parlement européen selon Julien Laplace de la CFDT: "on avait une vraie crainte (...) que les groupes d'extrême-droite montent plus qu'ils ne sont montés" et ne bouleversent le virage pro-atome des réglementations vertes à Bruxelles, ce qui n'a finalement pas été le cas.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 170588485c

Re: EDF

par energy_isere » 18 juin 2024, 23:53

Soupçons de favoritisme: deux ans de prison avec sursis requis contre l'ex-PDG d'EDF Henri Proglio
AFP le 18 juin 2024

C'était "le fait du prince": le parquet a requis mardi deux ans de prison avec sursis et 200.000 euros d'amende contre Henri Proglio, PDG d'EDF de 2009 à 2014, jugé à Paris pour "favoritisme", pour avoir recruté des consultants en dehors des règles de mise en concurrence.

..........................
lire https://www.connaissancedesenergies.org ... lio-240618

Re: EDF

par energy_isere » 24 mai 2024, 09:13

EDF propose 10.000 CDI cette année dans tous ses métiers

BOURSORAMA AVEC AFP •24/05/2024

EDF compte proposer cette année 10.000 contrats à durée indéterminée (CDI) dans tous ses métiers, dont 40% de créations de postes, auxquels s'ajoutera le recours à près de 10.000 stagiaires et alternants, a annoncé le groupe jeudi.


L'électricien national annonce "une accélération de la dynamique" de recrutement depuis 2023, où quelque 10.000 CDI avaient également été pourvus (après 6.400 en 2021 et 8.800 en 2022).

Ce mouvement "s'inscrit dans la durée, au regard des projets de long terme devant nous", a indiqué Jérémy Houstraëte, directeur de l’emploi d’EDF, à des journalistes.

Parmi les CDI annoncés cette année, 4.500 iront dans le nucléaire (EDF comptant à ce stade 51.000 salariés dans le secteur). Pour le reste, 1.000 concernent les énergies renouvelables, 1.500 les réseaux et 3.000 les services énergétiques (réseaux de chaleur, mobilité électrique, efficacité énergétique...), au sein de la maison mère EDF ou de ses filiales, comme Framatome ou Enedis.

Quelque 60% de ces CDI viendront en remplacement de départs.

Par ailleurs 4.500 alternants et environ 5.000 stagiaires seront accueillis, ajoute le groupe dans un communiqué.

Selon EDF, ils seront considérés à l’issue de leur formation comme des "candidats prioritaires pour les recrutements en CDI dans les domaines techniques".

"La transition énergétique est un défi industriel, technologique, mais peut-être avant tout humain et en termes de compétences. Disposer des compétences au bon moment et au bon endroit est un enjeu crucial pour la réussite de notre projet industriel", a souligné M. Houstraëte.

Avec "une grande diversité de métiers, sur l'ensemble du territoire français", cette transition est "une opportunité pour les jeunes, ou moins jeunes, qui pourraient nous rejoindre", a-t-il dit.

EDF prévoit 15% de recrutements au niveau Bac Pro, 45% au niveau Bac +2 ou +3 et 40% à un niveau d'études supérieur. Le groupe souligne son besoin de personnels expérimentés et sa volonté de féminisation. L'an dernier, les femmes ont représenté 30% des nouveaux CDI.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0646f2e2d2

Re: EDF

par energy_isere » 20 avr. 2024, 10:56

A peine défini, le nouveau cadre de régulation des prix de l'électricité déjà chahuté

Jonathan Grelier 20 avril 2024

Pour l’après 2025, date d’extinction du mécanisme de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), la politique commerciale d’EDF repose sur des contrats à moyen et long termes. Elle vise un prix moyen de 70 euros le MWh, en euros constants 2022, pour l’électricité d’origine nucléaire. Problème : en ce début d’année, le prix de la livraison en 2026 est descendu nettement sous ce niveau en tenant compte de l’inflation future.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... e.N2210796

Re: EDF

par energy_isere » 08 avr. 2024, 15:46

EDF «en reconquête» de production nucléaire mais «la pente est raide», selon l’un de ses dirigeants
Auditionné au Sénat, Cédric Lewandowski, le directeur exécutif en charge de la production nucléaire d’EDF, a déclaré jeudi 4 avril que la crise de la corrosion sous contrainte était «en cours de maîtrise industrielle» et que le groupe était en phase de «reconquête» du point de vue de la production nucléaire, après une année 2022 catastrophique. La crise devrait néanmoins continuer de freiner ses performances jusqu'à fin 2025, selon le dirigeant.

REUTERS 04 avril 2024

EDF n'est pas encore sorti d'affaire. Le groupe est en phase de «reconquête» de production nucléaire en France mais les corrosions détectées sur certains réacteurs continueront comme prévu de freiner ses performances jusqu'à fin 2025, a déclaré jeudi 4 avril Cédric Lewandowski, directeur exécutif en charge de la production nucléaire du groupe public. Evoquant les inspections et les travaux liés au phénomène, le dirigeant a déclaré lors d'une audition au Sénat que cette crise – dite de la «corrosion sous contrainte» – était «en cours de maîtrise industrielle». «Nos chantiers sont de plus en plus rapides, notre capacité de compréhension du phénomène est maintenant presque totale», a-t-il dit, ajoutant que la découverte récente de corrosions à la centrale du Blayais (Gironde) n'était «pas une surprise».

La production nucléaire progresse

Alors que la production nucléaire française s'était établie en 2022 à son niveau le plus faible depuis 1988 (à 279 TWh), en raison des problèmes de corrosion et de nombreuses opérations de maintenance classiques, EDF a bénéficié l'an dernier de son redressement, à un niveau de 320 TWh. «Après cet annus horribilis de 2022, nous sommes clairement en reconquête, et on l'a montré l'année dernière avec nos 320 TWh. J'espère qu'on fera mieux, évidemment, en 2024, et qu'on atteindra les 350 TWh en 2025», a déclaré Cédric Lewandowski, qui s'exprimait devant une commission d'enquête sur la production, la consommation et le prix de l'électricité aux horizons 2035 et 2050. «Nous remontons la pente, mais la pente est assez raide, parce que nous avons affronté une crise tout à fait exceptionnelle.»

Augmenter la puissance des centrales

En février, EDF avait confirmé ses objectifs de production nucléaire en France, dans des fourchettes de 315 à 345 TWh en 2024 et 335 à 365 TWh pour 2025 et 2026. Alors que le groupe envisage d'augmenter la puissance de ses centrales, Cédric Lewandowski a en outre déclaré que les modifications envisagées dans l'exploitation des réacteurs de 900 mégawatts (MW) étaient «relativement simples» et pourraient faire gagner 5 TWh à EDF. L'augmentation de puissance des réacteurs de 1 300 MW est en revanche «beaucoup plus complexe» et nécessitera environ sept ans d'études d'ingénierie, pour un gain espéré de 15 TWh. Cédric Lewandowski a aussi indiqué que le montant annuel de l'ordre de 5 milliards d'euros permettant d'assurer la maintenance courante des réacteurs d'EDF et de les prolonger, prévu jusqu'en 2028, semblait «assez réaliste» au-delà de cette date.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... s.N2211092

Re: EDF

par energy_isere » 03 avr. 2024, 23:04

France/Electricité-EDF a signé plus de 20 TWh de contrats avec des entreprises

REUTERS•03/04/2024

EDF a signé avec des entreprises 671 contrats de fourniture d'électricité représentant un peu plus de 20 térawatts-heure (TWh) dans le cadre de sa nouvelle politique commerciale, a déclaré mercredi Marc Benayoun, directeur exécutif du groupe en charge du Pôle Clients, Services & Territoires.

Marc Benayoun, qui intervenait au Sénat lors d'une audition par une commission d'enquête sur l'électricité, a précisé que les contrats étaient d'une durée de quatre à cinq ans et a qualifié de "considérable" le niveau de volumes contractualisés.

Le dirigeant a également indiqué qu'EDF, qui cherche à partager ses risques et obtenir de la visibilité sur ses revenus dans un contexte de besoins d'investissements massifs, avait signé avec des clients électro-intensifs trois lettres d'intention en vue de conclure des "contrats pour allocation nucléaire" (CAPN), pour un total de 10 TWh.

Ces nouveaux contrats à long terme s'inscrivent dans le cadre de la politique commerciale déployée par EDF pour fournir ses clients à partir de 2026, première année d'entrée en vigueur d'un dispositif qui doit succéder à la régulation actuelle dite de l'Arenh (accès réglementé à l'électricité nucléaire historique).

En février, l'électricien public avait indiqué que la chute des prix de marché ne facilitait pas la signature de contrats à moyen et long termes avec ses clients et avec ses concurrents - tels que Engie ou TotalEnergies - car les acheteurs potentiels préféraient s'approvisionner à court terme.

L'Etat et EDF ont prévu de vérifier en mai ou juin prochain la viabilité du nouveau cadre de régulation français, pour lequel ils se sont mis d'accord en novembre dernier, qui prévoit une taxation des revenus d'EDF à partir d'un seuil de prix de 78 euros par mégawatt-heure environ.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a6ed8f0c55

Re: EDF

par energy_isere » 01 mars 2024, 19:10

Remous chez EDF autour d'un projet saoudien de centrale hydroélectrique

AFP le 01 mars 2024

La participation d'EDF à un appel d'offres pour un projet de centrale hydroélectrique en Arabie saoudite a suscité des remous au sein de l'énergéticien français dont la direction a été interpellée par des salariés.


Saisi par des salariés préoccupés par l'impact environnemental et les droits humains, "FO a fait une alerte éthique", a rapporté vendredi à l'AFP Jean-Yves Segura, délégué syndical FO et élu au CSE du Centre d'ingénierie hydraulique (CIH), confirmant des informations de Radio-France.

L'alerte éthique, lancée en 2022, visait à demander si le projet était "bien conforme à notre raison sociale et économique", a indiqué M. Segura. La direction de l'entreprise publique, estimant que c'était le cas, a "classé" l'alerte, selon le syndicaliste.

Depuis, les salariés ont été informés fin janvier qu'EDF avait été retenu pour réaliser les études techniques relatives à ce projet.

Certains salariés s'alarment de l'impact de ce projet qui suppose de pomper de l'eau de mer et de la dessaler, pour faire fonctionner le barrage qui doit alimenter en électricité NEOM. Cette mégapole futuriste en construction, un projet de 500 milliards de dollars, abritera notamment "The Line", des gratte-ciels parallèles recouverts de miroirs s'étendant sur 170 kilomètres de désert.

Barrages d'un genre particulier, les Step (station de transfert d'énergie par pompage) fonctionnent comme des "méga-batteries" à ciel ouvert, grâce à un système de turbines qui permet de lâcher puis de repomper l'eau.

Concrètement, cette Step "servira à stocker le surplus d'électricité qui vient du solaire et de l'éolien, pour garantir la continuité d'approvisionnement en électricité de la zone", notamment la nuit, a expliqué M. Segura à l'AFP.

"EDF, en consortium avec Tractebel Engineering SA et Artélia SAS, a répondu le 30 juillet 2023 à l'appel d'offres pour la fourniture de prestations de services" en lien avec ce projet de Step appelé NESTOR, a indiqué la direction du groupe.

Un contrat signé début 2024 couvre pour l'instant "des études préalables" sur le projet "jusqu'à la signature des contrats de construction", a précisé EDF.

Ce projet permettrait "d'accompagner la transformation d'un pays qui se prépare à l'après-pétrole" et "le respect des droits humains fondamentaux ainsi que des standards environnementaux et sociétaux constituent une condition préalable pour chaque projet auquel EDF prend part", souligne l'entreprise.

"Dans le cadre de notre alerte, on a demandé à ce que des agents à qui ça posait problème puissent se retirer. On ne l'a obtenu que partiellement, parce que comme les compétences ne sont pas infinies, il y a des compétences qui n'ont pas d'autre choix que de travailler dessus", a indiqué M. Segura.

EDF assure avoir "laissé le choix aux salariés de ne pas contribuer au projet s'ils le souhaitaient".
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-240301-0

Re: EDF

par energy_isere » 16 févr. 2024, 17:04

EDF revient dans le vert avec un bénéfice net de 10 milliards d'euros en 2023 et une dette réduite
EDF a annoncé vendredi avoir renoué avec les bénéfices en 2023, grâce à la hausse des prix de vente de l'électricité et au redressement de la production des centrales nucléaires françaises, et a réduit sa dette de près de 10 miliards d'euros.

REUTERS 16 février 2024

EDF a annoncé vendredi avoir renoué avec de solides bénéfices en 2023, grâce à la hausse des prix de vente de l'électricité et au redressement de la production des centrales nucléaires françaises, et a réduit sa dette de plus de 10 milliards d'euros. L'électricien public a cependant dû enregistrer une dépréciation pour le projet de centrale nucléaire britannique d'Hinkley Point C et pour écart d'acquisition d'EDF Energy, à hauteur de 12,9 milliards d'euros, après l'annonce en janvier d'un nouveau retard et surcoût.

Alors que des sources ont déclaré que la France souhaitait une nouvelle contribution financière du gouvernement britannique aux projets de centrales nucléaires d'EDF en Grande-Bretagne, le PDG Luc Rémont a indiqué que le groupe discutait avec Londres du financement à long terme d'Hinkley Point C et de Sizewell C, projet pour lequel il n'a pas encore pris de décision d'investissement. «Je tiens à préciser que le projet Hinkley Point C est toujours un projet rentable pour le groupe EDF», a-t-il cependant déclaré à des journalistes lors d'une conférence téléphonique. Evoquant des résultats exceptionnels, EDF a enregistré au titre de 2023 un résultat net part du groupe de 10,0 milliards d'euros (contre une perte de 17,9 milliards d'euros en 2022), un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 39,9 milliards d'euros (contre -5 milliards d'euros ) et un chiffre d'affaires de 140 milliards d'euros (-2,1%).

Un endettement en baisse sur l'année
Son endettement financier net s'est établi à 54,4 milliards d'euros à fin 2023, contre 64,5 milliards d'euros à fin 2022. Son cash-flow a atteint 9,3 milliards d'euros l'an dernier (contre -24,6 milliards d'euros), ce qui lui a permis de financer des investissements nets d'environ 19 milliards d'euros. Le groupe, dont l'Etat français est redevenu l'unique actionnaire en juin dernier, a précisé qu'il visait pour 2026 un endettement financier net sur Ebitda inférieur ou égal à 2,5 fois (contre 1,36 à fin 2023) et une dette économique ajustée sur Ebitda ajustée inférieure ou égale à 4 (contre 2,26). EDF a également confirmé ses objectifs de production nucléaire en France comprise entre 315 à 345 térawatts-heure (TWh) en 2024, et entre 335 et 365 TWh en 2025 et en 2026. Alors que, selon des sources, le groupe peine à déployer sa nouvelle politique commerciale, socle d'un accord conclu en novembre avec l'Etat français, Luc Rémont a souligné que le prix moyen de l'électricité de 70 euros par mégawatt-heure (MWh) - sur lequel EDF s'est engagé - se concrétisait déjà. «Nous continuons de conclure des contrats avec tous les industriels et toutes les entreprises qui le souhaitent», a-t-il dit.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... s.N2208364

Re: EDF

par energy_isere » 14 févr. 2024, 09:10

Nucléaire: EDF recourt à une filiale d'Amazon pour une partie de son système d'information

AFP le 13 févr. 2024

EDF a décidé de faire appel à Amazon Web Services (AWS), filiale du géant américain du commerce, pour gérer une partie du système d'information consacré aux pièces de son parc nucléaire, a-t-on appris mardi auprès du groupe, confirmant une information du Canard Enchaîné.

"Pour accompagner dans la durée le parc nucléaire en exploitation, EDF a décidé de moderniser une partie de son système d'information dit de gestion. Dans le cadre de ces travaux, plusieurs partenaires IT (informatique et technologies), dont AWS, ont été sélectionnés pour venir compléter l'offre des +data centers+ et des compétences internes", a indiqué l'électricien français.

Prise au printemps dernier, la décision vise à numériser et sauvegarder les références des pièces des centrales, de manière notamment à mieux gérer le stock de pièces disponibles et ainsi fluidifier la maintenance des réacteurs, dont l'Etat souhaite allonger la durée de vie, explique Le Canard Enchaîné.

AWS est la branche de "cloud" (informatique à distance) d'Amazon, leader mondial de ce marché.

Cette démarche a été entreprise "dans le respect des exigences en termes notamment de cybersécurité, enjeu majeur pour le groupe", insiste EDF, alors que Le Canard Enchaîné s'alarme que ces données se trouvent ainsi hébergées par une entreprise américaine - plutôt que, par exemple, par le français Outscale, filiale de Dassault spécialisée dans le cloud.

Selon l'hebdomadaire, cette réforme se chiffre à quelque 860 millions d'euros.

EDF indique pour sa part qu'il ne fera "pas de commentaires ni sur le contenu du contrat, ni sur les dimensions financières, ces informations étant couvertes par le secret en matière commerciale et industrielle".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240213

Re: EDF

par energy_isere » 09 janv. 2024, 23:03

Nucléaire ou hydraulique, la production d'EDF est repartie à la hausse en 2023

AFP le 09 janv. 2024

La production nucléaire et hydraulique d'EDF a repris des couleurs en 2023, après une année 2022 compliquée pour l'exploitant car marquée par les déboires de son parc de réacteurs et des barrages à sec.

Concernant le nucléaire, "la production cumulée annuelle s'établit à 320,4 TWh, supérieure de 41,4 TWh à celle de 2022, en particulier grâce à l'optimisation et la maîtrise des chantiers de la corrosion sous contrainte", a indiqué mardi EDF dans une note d'informations diffusée sur son site internet.

La hausse s'élève à 14,8% par rapport à la production de l'année 2022, tombée à un niveau historiquement bas depuis 1988, à 279 TWh.

EDF prévoit de produire "dans la fourchette 315-345 TWh pour 2024 et 335-365 TWh pour 2025" selon ses dernières prévisions, ce qui reste bien loin de ses 430 TWh en 2005, des années fastes.

L'entreprise, repassée sous contrôle intégral de l'État, s'est donné comme objectif de remonter à 400 TWh d'électricité nucléaire d'ici 2030.

En 2022, un nombre record de réacteurs nucléaires avaient dû être arrêtés, en raison de maintenances en retard depuis le Covid-19 ou pour des réparations liées à des problèmes de "corrosion sous contrainte" découverts ou soupçonnés dans des tuyauteries cruciales pour la sécurité des centrales.

Or, la même année, la France ne pouvait pas non plus compter sur l'énergie de ses barrages mis à mal à cause d'une météo exceptionnellement chaude et sèche. Résultat, la production avait atteint son plus bas niveau depuis la sécheresse de 1976, une baisse de 20% par rapport à la moyenne 2014-2019, atteignant 32,4 TWh à fin décembre 2022.

La situation s'est depuis nettement améliorée dans les barrages : la production a augmenté de 19,4% (38,7 TWh), indique mardi EDF, sans plus de commentaires.

En 2022 la France n'avait jamais produit aussi peu d'électricité depuis 1992 et avait même été importatrice nette d'électricité sur la quasi-totalité de l'année, ce qui n'était plus arrivé depuis 42 ans.

Elle est depuis redevenue exportatrice nette d'électricité à partir de début 2023.

Mercredi dernier, le 3 janvier, la France a même "enregistré un nouveau solde exportateur maximum à 20,3 GW", pulvérisant ainsi les précédents records d'exportation, survenus en février 2019 (17,4 GW) et décembre 2023 (18,7 GW), selon RTE, le gestionnaire du réseau de haute tension.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 023-240109

Re: EDF

par energy_isere » 13 déc. 2023, 23:20

France: EDF aborde l'hiver avec "sérénité", dit son PDG

REUTERS•13/12/2023

EDF aborde l'hiver en France "avec sérénité" en raison du rebond de sa production nucléaire, de conditions favorables dans l'hydroélecricité et d'une consommation d'électricité toujours modérée, a déclaré mercredi son PDG, Luc Rémont.

Lors d'une audition devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le PDG a également déclaré que l'électricien public, fortement pénalisé en 2022 par des problèmes de corrosion inédits de certains réacteurs, serait "au rendez-vous" de son objectif de production nucléaire en France de 300 à 330 térawatts-heure (TWh) pour 2023.

Evoquant une disponibilité du parc nucléaire français "équivalente désormais à ce que nous avions avant le phénomène de corrosion", Luc Rémont a aussi fait état d'un niveau de remplissage hydroélectrique "supérieur à la moyenne" et d'un niveau de consommation électrique qui "reste faible", avec un "effort de sobriété" maintenu, "à un niveau estimé de 8 à 9% par rapport aux consommations des années précédentes".

"Tout ceci concourt donc au fait que nous puissions passer l'hiver, aborder l'hiver avec sérénité, même si évidemment l'attention à la fois opérationnelle sur le fait de produire dans les temps et dans les bonnes quantités, et sur la sobriété, reste maintenue", a-t-il déclaré.

Alors que la production nucléaire française s'est établie en 2022 à son niveau le plus faible depuis 1988, à 279 TWh, en raison des problèmes de corrosion et de nombreuses opérations de maintenance classiques, EDF ambitionne de la faire remonter jusqu'à 400 TWh à l'horizon de 2030.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 885d314106

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