par Environnement2100 » 01 déc. 2007, 04:22
Tout dépend de ce qu'on appelle un produit écologique. Je ne sais pas ce que la France importe, en tonnes... Prenons un chiffre au hasard, 2 millions de tonnes par jour. Nous consommons 2 Mbbl/d : prenons donc le chiffre arbitraire de 1bbl/t comme étant la limite en-deçà de laquelle nous ne taxons pas un produit : ça va changer pas mal de choses. Terminé l'eau minérale italienne, les cerises du Cap, les tomates de Tarifa, les téléphones à 1 euro, les portables de Taiwan...
ACV :
Analyse du Cycle de Vie. Sous cette appellation poétique et lumineuse, se cache une méthode bien lourde et bien absconse pour identifier l'impact d'un produit ou d'un procédé sur l'environnement au sens large. La description de cette norme
(ISO 14 041) est insupportable à l'amoureux de Baudelaire comme au forumeur moyen.
J'ai toujours dit que "
l'intérêt des méthodes compliquées, c'est qu'on peut les simplifier". Soit : il y a moyen de recycler cette méthode cyclopéenne en quelque chose de plus vivable, qui permettra d'associer à tout produit son contenu en pétrole, et peut-être même en énergie fossile. En ce qui me concerne j'étais plutôt favorable à une méthode du genre "Taxe sur le Ghawar Ajouté", mais passons.
La petite NKM est d'ailleurs censée nous accoucher d'un truc dans ce genre. Imaginez comment notre monde va changer, quand nous verrons sur l'étiquette d'un produit, non seulement son prix, mais sa teneur en WTI ? mmm ?
Pour les anciens du forum, je rappelle ce fil,
légèrement avant-gardisteà l'époque.
Tout dépend de ce qu'on appelle un produit écologique. Je ne sais pas ce que la France importe, en tonnes... Prenons un chiffre au hasard, 2 millions de tonnes par jour. Nous consommons 2 Mbbl/d : prenons donc le chiffre arbitraire de 1bbl/t comme étant la limite en-deçà de laquelle nous ne taxons pas un produit : ça va changer pas mal de choses. Terminé l'eau minérale italienne, les cerises du Cap, les tomates de Tarifa, les téléphones à 1 euro, les portables de Taiwan...
ACV : [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_du_cycle_de_vie][b]Analyse du Cycle de Vie[/b][/url]. Sous cette appellation poétique et lumineuse, se cache une méthode bien lourde et bien absconse pour identifier l'impact d'un produit ou d'un procédé sur l'environnement au sens large. La description de cette norme [b]([url=http://www.iso.org/iso/fr/iso_catalogue/catalogue_ics/catalogue_detail_ics.htm?csnumber=23152&ICS1=13&ICS2=20&ICS3=60]ISO 14 041[/url]) [/b]est insupportable à l'amoureux de Baudelaire comme au forumeur moyen.
J'ai toujours dit que "[b]l'intérêt des méthodes compliquées, c'est qu'on peut les simplifier[/b]". Soit : il y a moyen de recycler cette méthode cyclopéenne en quelque chose de plus vivable, qui permettra d'associer à tout produit son contenu en pétrole, et peut-être même en énergie fossile. En ce qui me concerne j'étais plutôt favorable à une méthode du genre "Taxe sur le Ghawar Ajouté", mais passons.
La petite NKM est d'ailleurs censée nous accoucher d'un truc dans ce genre. Imaginez comment notre monde va changer, quand nous verrons sur l'étiquette d'un produit, non seulement son prix, mais sa teneur en WTI ? mmm ?
Pour les anciens du forum, je rappelle ce fil, [b][url=http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=3618&postdays=0&postorder=asc&start=0]légèrement avant-gardiste[/url][/b]à l'époque.