Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
Accéder au contenu
par kercoz » Aujourd’hui, 09:53
par energy_isere » Hier, 23:58
Vers une hausse sensible de la production viticole en 2025 en France La production de vin en France devrait connaître une augmentation comprise entre 10% et 17% en 2025 par rapport à l'année précédente, a déclaré vendredi 8 août l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère français de l'Agriculture. REUTERS 08 août 2025 La production viticole française devrait se situer entre 40 et 42,5 millions d'hectolitres en 2025, une nette augmentation par rapport au volume de 36,3 millions d'hectolitres enregistré en 2024. Cette reprise est cependant atténuée par la perte de certains vignobles dans le sud-ouest de la France dans le cadre d'un programme de restructuration du secteur, précise l'Agreste dans ses premières estimations pour 2025. L'estimation de production prévue est légèrement inférieure à la moyenne de 42,9 millions d'hectolitres enregistrée au cours des cinq dernières années, a-t-il indiqué. Un hectolitre équivaut à environ 133 bouteilles de vin standard. "En 2025, les conditions météorologiques ont été plus favorables. Le début d’été, sec et chaud, a permis de limiter la pression des maladies, et aucun aléa météorologique majeur n’est à signaler à ce stade", a souligné l'Agreste dans son rapport. Selon le ministère, les vendanges pourraient commencer plus tôt que d'habitude dans de nombreuses régions. En 2024, les pluies torrentielles ont endommagé les vignobles et d'autres terres agricoles, et les conditions humides ont favorisé l'apparition de maladies du raisin. Arrachage subventionné La hausse de la production viticole en 2025 pourrait être particulièrement forte dans les régions de Bourgogne, Champagne, Val de Loire et Charentes. Dans les zones du sud-ouest comme Bordeaux et Languedoc-Roussillon, la reprise sera limitée par l'arrachage de certaines vignes, avec plus de 20000 hectares supprimés depuis l'année dernière. Le gouvernement a subventionné l'arrachage des vignes afin de lutter contre l'offre excédentaire face à la baisse de la consommation de vin. Cette approche est critiquée par certains producteurs qui estiment qu'elle rend les régions du sud plus vulnérables aux incendies. Les estimations de la production viticole du ministère de l'Agriculture datent du 1er août. Elles seront mises à jour début septembre.
par energy_isere » 08 août 2025, 23:27
Des agriculteurs organisent un barbecue géant devant la future maison de vacances de Sandrine Rousseau Par Emma Ferrand 7 aout 2025 La députée écologiste projette d’acquérir une résidence secondaire au milieu d’une zone agricole, en Bretagne. De quoi agacer les cultivateurs, qui organisent ce vendredi soir un barbecue géant sur le terrain convoité par Sandrine Rousseau.
par energy_isere » 01 août 2025, 15:58
Les droits de douane de Trump devraient entrainer une chute terrible de 1 milliard d'euros des ventes d'alcools français Jérémy Bruno 1er aout 2025 Cognac, bordeaux et champagne n'échappent pas, pour l'heure, aux droits de douane américains. À compter du 7 août prochain, les vins et les spiritueux européens se verront bien imposer des droits de douane de 15% à l'entrée des États-Unis, de même qu'une bonne partie des exportations européens outre-Atlantique. .....................
par energy_isere » 24 juil. 2025, 08:40
France: boom de la production du sorgho, une céréale adaptée au changement climatique RFI le : 23/07/2025 Le sorgho est la cinquième céréale la plus consommée au monde derrière le blé, le maïs, le riz et l’orge. Les grandes zones de production restent l’Afrique subsaharienne et l’Inde, où le sorgho est une plante vivrière qui sert essentiellement à l’alimentation humaine. Mais il est aussi très présent en Chine, au Japon, au Mexique et aux États-Unis, où il est destiné au bétail. En Europe, la surface cultivée était de 350 000 hectares en 2024, soit une hausse de 40 % par rapport à l’année précédente. Mais c’est en France qu’il y a eu la plus forte hausse. En France, 103 000 ha de sorgho grain ont été cultivés en 2024, soit une hausse de 89 % par rapport à 2023, qui fait du pays le premier producteur européen de sorgho grain, celui qui permet de faire la farine, les galettes ou la semoule. À ne pas confondre avec une autre espèce de sorgho, le sorgho fourrager, qui permet lui de nourrir le bétail. En France, la culture du sorgho était considérée comme une culture de niche. Cependant, à partir des années 2000, les surfaces cultivées ont augmenté lentement, mais surement, pour atteindre en 2024 ce titre honorifique de premier producteur européen. Une céréale adaptée au climat français Le sorgho est une plante qui a toutes les caractéristiques pour s’adapter au changement climatique. Son système racinaire très profond, il peut atteindre jusqu'à deux mètres, lui permet de mieux mobiliser l'eau disponible et donc de mieux résister à la sécheresse, et ce, sans grand apport d’intrant. Autre avantage, ses besoins en eau sont inférieurs de 50 % à celui du maïs. Tous ces atouts font ainsi du sorgho une plante idéale pour les zones qui connaissent des périodes de sécheresse à répétition comme le sud-ouest de la France. Le sorgho peut-il supplanter le maïs ? Pour l’instant non. Il est vrai que la culture du sorgho s’intègre parfaitement dans la rotation avec le tournesol et le maïs, ce qui permet une meilleure gestion des risques climatiques. Le sorgho pourrait devenir une alternative crédible au maïs dans les zones ou l’irrigation devient problématique. Mais n’oublions pas que le maïs a été optimisé depuis cent ans à coups de millions d’euros d’investissements et qu'il bénéficie de filières très solides. L’enjeu pour la filière sorgho est donc de continuer à améliorer ses rendements et sa qualité pour réellement s’imposer comme une culture de premier plan de l’agriculture française.
par mobar » 19 avr. 2025, 20:37
par kercoz » 19 avr. 2025, 18:07
par energy_isere » 19 avr. 2025, 13:57
La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique AFP •19/04/2025 On la trouve dans tous les placards de cuisine. La sardine en boîte serait-elle la prochaine victime du réchauffement climatique? Sa taille réduite et sa moindre abondance mettent au défi les conserveries bretonnes. "La difficulté d'un poisson petit, c'est que ça a un impact immédiat sur notre productivité", décrit Caroline Hilliet Le Branchu, PDG de la Belle-Iloise. "Il faut plus de temps pour fabriquer une boîte." L'an dernier, la célèbre conserverie de Quiberon (Morbihan), qui ne travaille que du poisson frais, n'a ainsi pas pu fabriquer suffisamment de boîtes pour satisfaire l'appétit de ses clients. Résultat: "jusqu'à mi-juillet, il y a quelques références qui vont être en rupture", explique la dirigeante. La faute à une pêche particulièrement calamiteuse en 2024 sur les côtes bretonnes. Mais le phénomène le plus étonnant reste la réduction de la taille, et donc du poids, de la sardine, qui s'est réduit de 50% en 15 ans, à âge égal, selon l'Ifremer. Or, une sardine plus petite, "quand on travaille à la main, à la fois pour l'étripage et la mise en boîte, c'est deux fois plus de main d’œuvre", a souligné Jean-François Feillet, directeur qualité-sécurité-environnement de la conserverie Chancerelle, lors d'un colloque à Brest. - Le zooplancton, suspect n°1 - Déjà observé chez la sardine de Méditerranée, dont la pêcherie s'est effondrée dans les années 2000-2010, cette diminution de taille serait due au réchauffement climatique, qui affecte le zooplancton dont se nourrissent les poissons. Au sein du zooplancton, les scientifiques ont ainsi observé une augmentation de la proportion de petits copépodes (des petits crustacés) tandis que celle des gros a diminué. La sardine doit ainsi déployer plus d'efforts pour se nourrir de petites proies, de moins bonne qualité, dans un océan plus chaud et moins oxygéné, ce qui lui réclame des besoins énergétiques plus élevés. "Généralement, quand on a une augmentation de la température dans les écosystèmes, ça va avec des tailles d'organismes plus petites", résume Martin Huret, chercheur en halieutique à l'Ifremer. Cette tendance, liée au réchauffement climatique, "est partie pour durer", ajoute Mathieu Doray, lui aussi chercheur à l'Ifremer: "ce qu'on anticipe, au mieux, c'est une stabilisation de la taille et du poids." - Une pêche moins fructueuse - A ce problème de taille, s'ajoute celui d'une ressource en berne. Longtemps surpêchée, la sardine du golfe de Gascogne a vu sa biomasse divisée par près de trois en 20 ans. Elle évolue désormais tout près du niveau "limite", sous lequel un stock de poissons est considéré comme "effondré", selon les estimations scientifiques. "Le niveau des captures, c'est notre première préoccupation", assure M. Feillet, en soulignant que la conserverie Chancerelle, à Douarnenez (Finistère), a besoin de sardines fraîches et locales pour fabriquer ses marques haut de gamme (Label Rouge, Connétable, Pointe de Penmarc'h). Pour pallier le manque de poisson, des conserveries s'approvisionnent au Portugal ou en Espagne. Et d'autres jusqu'au Maroc, en poisson congelé. Face à ce défi d'approvisionnement pour la filière, certains plaident même pour une interdiction de la pêche à la sardine en hiver, afin de permettre aux stocks de se renouveler. Mais les bolincheurs, qui pêchent la sardine au filet tournant, sont très dépendants de ce petit poisson, surtout depuis qu'ils ont vu leurs quotas de chinchards et de maquereaux coupés drastiquement. "Les jeunes se détournent de ce métier parce qu'il n'est pas viable", déplore Yvan Le Lay, 55 ans, président de l'association des bolincheurs bretons. Autrefois très prisé, ce métier n'est plus pratiqué que par 21 bateaux, qui vendent leurs poissons 70 à 80 centimes le kilo aux conserveries. La sardine en boîte demeure pourtant très convoitée par les Français, qui apprécient ce poisson bleu, réputé pour ses bienfaits pour la santé: ils en achètent plus de 16.000 tonnes chaque année, à 11 euros le kilo en moyenne. "Quand il n'y a plus rien à manger, on a toujours la sardine comme sécurité", décrit Sigrid Lehuta, chercheuse à l'Ifremer. Jusqu'à récemment, "c'était à la fois un produit refuge pour les consommateurs et une espèce refuge pour les pêcheurs."
par mobar » 13 avr. 2025, 13:16
Par exemple, la célèbre cuvée Cristal (Champagne)est généralement proposée à partir de 300 € la bouteille, tandis que d'autres cuvées, comme la cuvée Collection se situe plutôt dans une fourchette de 50 € à 60 €.
Crémant Cuvée Prestige · 11,60 € ; Crémant D'alsace Cuvée Julien - Brut · 11,50 € ; Crémant D'Alsace Quintessence · 23,00 € ; Blanc Demi Sec · 10,40 €
par energy_isere » 13 avr. 2025, 12:01
mobar a écrit : ↑13 avr. 2025, 11:53 Si le ricain ne peut plus boire de champagne, on lui enverra du crémant d'Alsace, c'est souvent meilleur et c'est toujours moins cher!
Fait méconnu en France, des bouteilles de "champagne californien" sont vendues aux États-Unis, sans qu'elles ne soient interdites.
par mobar » 13 avr. 2025, 11:53
par energy_isere » 13 avr. 2025, 11:49
Vers un champagne bashing The Conversation •13/04/2025 Baisse importante des ventes depuis deux ans, perte de réputation, problématiques socio-environnementales… les nuages obscurcissant le ciel champenois se multiplient. La star des vins pourrait subir un bashing sans précédent si elle ne se réconcilie pas rapidement avec des consommateurs et distributeurs qui ne comprennent pas les récentes hausses de prix, au regard d'une qualité qui se banalise face à la concurrence. .................
par energy_isere » 11 avr. 2025, 12:45
Les vins de Bourgogne dans la course à la décarbonation AFP •11/04/2025
par supert » 08 avr. 2025, 12:35
par Silenius » 04 avr. 2025, 23:12
Haut