diogene a écrit :Le problème avec ce genre de propos est que l'on ne sait pas vraiment ce qui est sous-entendu.
Tu es bien la première personne sur ce forum à trouver que je manque de punch.
En tant qu'utilisateur fréquent de l'avion (j'ai ma carte fréquence plus platinum à vie), je confirme qu'aujourd'hui, les avions sont pleins. Il y a 25 ans, il était fréquent de faire Paris Tokyo dans un avion à moitié plein (ou vide), aujourd'hui, ce n'est plus jamais le cas.
Faute avouée est à moitié pardonnée - mais à moitié seulement. Le TRO (Tribunal Révolutionnaire Oleocenien) te condamnne à 5 ans dans un village du Darfour pour compenser ton empreinte environnementale.
Ce sont les sièges éco qui payent le vol et non l'inverse.
D'où sors-tu cela ? Toutes les analyses sur le sujet disent le contraire.
C'est évident que le prix des places en business peut tripler, on s'en fout. Par contre, on ne remplit pas un avion avec des places business et sans les écos, le vol est annulé.
Sans les écos, on fait des avions à 60 % de business au lieu des 30% actuels, et ça passe très bien ; certains des écos peuvent payer leur billet 30 % plus cher.
Le détail est de toutes façons peu important : les questions ci-dessus montrent que le transport aérien, en tant que victime rapide du Pic, est douteux.
LeLama a écrit :Sur un site qui traite du pic oil, tu devrais avoir une petite idee de la cause
Le prix du petrole a ete multiplie par 6 en 7 ans. Une mulitplication par trois me semble possible meme a tres court terme (moins de cinq ans).
Pardonne-moi, mais cette justification est insuffisante :
- tu es sur un forum où le "jeu du baril" montre notre énorme capacité à nous tromper sur le court terme (3 mois), et tu fais confiance à tes impressions sur 5 ans ?
- on a déjà signalé sur ce forum que la valeur de 100 USD marquerait un plateau important.
Une multiplication par trois du petrole correspond a 60% en plus dans le prix du billet Une multiplication par trois du petrole correspond a 60% en plus dans le prix du billet avec les hypotheses precedentes.
Le simple doublement de la valeur actuelle (à 132 USD/bbl) est sans doute une valeur majorante du prix du baril pendant le pleateau. On atteint donc +30% sur le prix du billet ; les business paieront, une partie des écos ne paieront pas, ça fera quelques avions en moins.
Soit annuler certains vols et regrouper les passagers.
C'est déjà fait ! Il y a déjà des destinations en France où l'avion ne part que quand il est plein.
Ce qui rompt egalement l'equilibre financier puisqu'un grand nombre d'avions seront inutilises et donc leur cout d'acquisition sera non amorti.
Oui... et non. En périodes de vacances, les Compagnies font de la voltige avec leur parc pour satisfaire la demande ; elles sont éventuellement conduites à louer des machines et des équipages, ce qui n'est pas donné. Si le pic vacanciers est atténué, ça rendra le travail plus facile aux compagnies traditionnelles. Certaines compagnies charter vont disparaître, ce qui fera bien plaisir aux autres.
Dernier point, le tourisme est une activité de riche ; prendre l'avion pour n'aller rien faire à l'autre bout de la planète est une activité de super-riche ; appeler cela "tourisme de masse" est une déformation de la réalité.
[quote="diogene"]Le problème avec ce genre de propos est que l'on ne sait pas vraiment ce qui est sous-entendu.[/quote]
Tu es bien la première personne sur ce forum à trouver que je manque de punch.
[quote]En tant qu'utilisateur fréquent de l'avion (j'ai ma carte fréquence plus platinum à vie), je confirme qu'aujourd'hui, les avions sont pleins. Il y a 25 ans, il était fréquent de faire Paris Tokyo dans un avion à moitié plein (ou vide), aujourd'hui, ce n'est plus jamais le cas. [/quote]
Faute avouée est à moitié pardonnée - mais à moitié seulement. Le TRO (Tribunal Révolutionnaire Oleocenien) te condamnne à 5 ans dans un village du Darfour pour compenser ton empreinte environnementale.
[quote]Ce sont les sièges éco qui payent le vol et non l'inverse.[/quote]
D'où sors-tu cela ? Toutes les analyses sur le sujet disent le contraire.
[quote]C'est évident que le prix des places en business peut tripler, on s'en fout. Par contre, on ne remplit pas un avion avec des places business et sans les écos, le vol est annulé.[/quote]
Sans les écos, on fait des avions à 60 % de business au lieu des 30% actuels, et ça passe très bien ; certains des écos peuvent payer leur billet 30 % plus cher.
Le détail est de toutes façons peu important : les questions ci-dessus montrent que le transport aérien, en tant que victime rapide du Pic, est douteux.
[quote="LeLama"]Sur un site qui traite du pic oil, tu devrais avoir une petite idee de la cause
Le prix du petrole a ete multiplie par 6 en 7 ans. Une mulitplication par trois me semble possible meme a tres court terme (moins de cinq ans). [/quote]
Pardonne-moi, mais cette justification est insuffisante :
- tu es sur un forum où le "jeu du baril" montre notre énorme capacité à nous tromper sur le court terme (3 mois), et tu fais confiance à tes impressions sur 5 ans ?
- on a déjà signalé sur ce forum que la valeur de 100 USD marquerait un plateau important.
[quote]Une multiplication par trois du petrole correspond a 60% en plus dans le prix du billet Une multiplication par trois du petrole correspond a 60% en plus dans le prix du billet avec les hypotheses precedentes. [/quote]
Le simple doublement de la valeur actuelle (à 132 USD/bbl) est sans doute une valeur majorante du prix du baril pendant le pleateau. On atteint donc +30% sur le prix du billet ; les business paieront, une partie des écos ne paieront pas, ça fera quelques avions en moins.
[quote]Soit annuler certains vols et regrouper les passagers. [/quote]
C'est déjà fait ! Il y a déjà des destinations en France où l'avion ne part que quand il est plein.
[quote]Ce qui rompt egalement l'equilibre financier puisqu'un grand nombre d'avions seront inutilises et donc leur cout d'acquisition sera non amorti.[/quote]Oui... et non. En périodes de vacances, les Compagnies font de la voltige avec leur parc pour satisfaire la demande ; elles sont éventuellement conduites à louer des machines et des équipages, ce qui n'est pas donné. Si le pic vacanciers est atténué, ça rendra le travail plus facile aux compagnies traditionnelles. Certaines compagnies charter vont disparaître, ce qui fera bien plaisir aux autres.
Dernier point, le tourisme est une activité de riche ; prendre l'avion pour n'aller rien faire à l'autre bout de la planète est une activité de super-riche ; appeler cela "tourisme de masse" est une déformation de la réalité.