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La France redevient le pavillon le plus sûr au monde, le Vanuatu et l’Ukraine sur liste noire
Le classement annuel du Memorandum de Paris qui évalue les pavillons internationaux selon leur conformité aux normes internationales en mer a été publié. Le pavillon français retrouve sa place de numéro 1.

Seulement 11e lors du dernier classement, la France retrouve la tête du classement des pavillons maritimes les plus sûrs du monde selon l’accord international Memorandum d’entente de Paris, qui vient de publier sa liste actualisée. Le MoU de Paris regroupe 28 États, qui assurent les contrôles dans leurs ports et partagent les informations : Allemagne, Belgique, Bulgarie, Canada, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Islande, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Montenegro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie (suspendue depuis les sanctions), Slovénie et Suède.

Sur les 69 pavillons recensés dans le monde, le pavillon français est donc le plus sûr, suivi par le Danemark et la Norvège. Les Pays-Bas et Singapour complètent le top 5. Le guichet unique du Rif, l’un des sept registres du pavillon français, a déclaré au marin être fier de cette première place française qui reflète le travail effectué ces dernières années par la DGAMPA, les centres de sécurités des navires et les sociétés de classifications. Nous saluons les armateurs français et leurs engagements en faveur de la sécurité maritime. Cette première place reflète l’excellence à la française, fruit d’un effort collectif entre services de l’État et secteur privé.

L’union européenne bonne élève

Quarante pavillons sont classés dans la liste blanche, synonyme de qualité et dont les navires font l’objet d’un très faible taux de détention lors des contrôles de l’État du port (Port state control). Tous les pays de l’Union européenne se situent dans cette liste, à l’exception de la Croatie qui passe sur la liste grise, pour les pavillons dont les performances sont qualifiées de moyennes. 17 pays se situent dans cette liste dont l’Inde, le Maroc, la Tunisie, la Russie ou encore le Panama.

Enfin, douze pavillons sont sur liste noire, soit des navires qui présentent un risque pour la sécurité en mer et qui peuvent être bannis de certains ports d’escale. C’est le cas de l’Ukraine, du Belize, du Vanuatu, du Vietnam ou encore du Cameroun.

Les deux ferries de Corsica linea désormais équipés de la connexion électrique à quai
Bureau Veritas a validé début juin le bon fonctionnement de la connexion électrique installée à bord des ferries « Méditerranée » et « Danielle Casanova » de Corsica linea. Une entreprise marseillaise, AMM, a remporté le marché face aux grands noms du secteur. Corsica linea peut par ailleurs se rebrancher à quai à Marseille avec la levée de la brouille avec les agents du port.


Le "Danielle Casanova" se connecte à quai lors de ses escales à Marseille. | CORSICA LINEA

Thibaud TEILLARD. Publié le 24/06/2025 Le marin

Le 6 juin pour le Danielle Casanova puis le lendemain pour le Méditerranée ont permis à Bureau Veritas de valider la bonne marche de l’installation à bord des deux ferries de Corsica linea de la connexion électrique à quai. Après le reste de la flotte de ropax de Corsica linea, ces deux navires affectés aux lignes du Maghreb et qui ont puissance électrique supérieure ont été équipés lors de leurs arrêts techniques au chantier CMR Tunisia. C’est à Menzel... ( abonnés)

Le car-carrier « Morning Midas », en feu depuis trois semaines a coulé au large de l’Alaska
En feu depuis le 3 juin dans le Pacifique, le navire transporteur de voitures « Morning Midas », exploité par l’armateur britannique Zodiac maritime, a coulé, lundi 23.


Le car-carrier « Morning Midas », en feu depuis trois semaines a coulé au large de l’Alaska. | AFP

Publié le 24/06/2025 Le marin


L’agonie aura duré vingt jours. L’incendie déclenché le 3 juin à bord du Morning Midas a eu raison du car-carrier transportant 3 000 voitures dont 800 électriques. Lundi 23 juin, le bateau de 182 mètres battant pavillon libérien a coulé dans les eaux internationales du Pacifique nord, au large de l’Alaska, a annoncé son opérateur Zodiac maritime.

Le mauvais temps et des infiltrations d’eau auraient empêché les deux remorqueurs de Resolve marine de renflouer le navire de 2006. Par mesure de précaution, deux remorqueurs de sauvetage équipés de matériel antipollution restent sur place pour surveiller tout signe de pollution ou de débris. Leurs équipages sont sains et saufs, a précisé Zodiac maritime qui ajoute qu’un navire spécialisé dans la lutte antipollution est également en route vers le site par mesure de précaution supplémentaire.

44,5 millions de dollars
Le bateau d’une valeur estimée de 44,5 millions de dollars par VesselsBalue appartient à Hawthorn navigation et est assuré par Steamship Mutual, détaille Tradewinds.

Pour rappel, l’incendie a débuté sur un pont contenant des véhicules électriques, forçant les 22 membres d’équipage à abandonner le navire à bord de l’un des deux canots de sauvetage. Ils ont été secourus par le porte-conteneurs Cosco Hellas (de 9 469 EVP) de Costamare.

Le Morning Midas, qui faisait route vers Lazaro Cardenas, au Mexique.

Recyclage des navires: des règles, des morts et des déchets

AFP •18/06/2025

A Chittagong, ville portuaire du sud du Bangladesh, le secteur de la démolition et du recyclage des navires fait travailler 20.000 à 30.000 personnes, en comptant les emplois indirects. Au prix de trop nombreux dégâts humains et environnementaux.
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gaz extrait à un peu plus de 300 miles de chez lui

supert a écrit : ↑

15 juin 2025, 14:42

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Que les défenseurs du progrès dont tu fait partie m'explique en quoi c'est mieux d'être moins clair. Tu as un autre exemple ici: viewtopic.php?f=20&t=2344&start=390 (message du 14 juin à 20h27)

supert a écrit : ↑

15 juin 2025, 13:22

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Au passage, dans quelle langue on écrit 5.600 pour 5600 ? Pas en français, c'est sûr. Mais en anglais 5.600, ça veut dire cinq virgule six, non ?
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5.600 à 7.600 passagers et 2.300 membres d'équipage

10.000 personnes à bord: un nouveau "méga-paquebot" va partir en mer, symbole de la course au gigantisme des croisières

Jérémy Bruno 14 juin 2025

Un parc aquatique, 40 bars et restaurants, 2.300 membres d'équipage… Le paquebot Star of the Seas de la compagnie Royal Carribean, qui fera son voyage inaugural en août 2025, sera l'un des deux plus grands paquebots au monde.

Un nouveau paquebot XXL larguera les amarres cet l'été. Le bateau de croisière Star of the Seas de la compagnie maritime Royal Caribbean quittera la Floride en août pour son voyage inaugural dans les Bahamas. Avec son tonnage brut de 249.000 tonnes et sa longueur de 364 mètres, il s'agit du plus grand navire de croisière au monde, à égalité avec son jumeau Icon of the Seas qui a, lui, déjà pris la mer en janvier 2024. Cinq fois plus gros que le Titanic, le paquebot est capable d'accueillir jusqu'à 10.000 personnes, soit 5.600 à 7.600 passagers et 2.300 membres d'équipage.

Construit par le chantier naval de Turku en Finlande, le Star of the Seas a des allures de petite ville, copie quasi-conforme de son navire jumeau. Outre 2.800 cabines pour loger la foule de touristes, ses 20 ponts rassemblent (entre autres) une demi-douzaine de piscines, une quarantaine de bars et restaurants, un parc aquatique à toboggans, plusieurs salles de spectacle, un casino et une patinoire. Habituée des records, la Royal Caribbean multiplie les structures imposantes: deux autres navires identiques sont encore inscrits au programme, l'un en 2026 et l'autre en 2027.
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« Désastre écologique » : Le porte-conteneurs en feu au large de l’Inde transporte « des marchandises dangereuses »

Par SudOuest.fr avec AFP le 12/06/2025

Le MV Wan Hai 503 est en feu depuis trois jours au large du Kerala. Les autorités indiennes, qui tentent de circonscrire le sinistre, craignent un « éventuel désastre écologique »

Les garde-côtes indiens ont indiqué mercredi soir tout mettre en œuvre pour prévenir un « éventuel désastre écologique » au large de l’État du Kerala, dans le Sud-Ouest, où un porte-conteneurs transportant des « marchandises dangereuses » est en proie à un violent incendie depuis trois jours.

Le navire de 268 mètres battant pavillon de Singapour, MV Wan Hai 503, a pris feu lundi à environ 78 milles nautiques du port indien de Beypore. Il comptait 22 membres d’équipage, dont quatre sont portés disparus. Des photos publiées lundi par les garde-côtes indiens montraient d’énormes conteneurs qui semblaient avoir été projetés à travers le navire par une puissante explosion à bord. Depuis, c’est l’ensemble du navire qui est ravagé par un incendie.

« Le navire transporte 2 128 tonnes de carburant et des centaines de conteneurs, dont des marchandises dangereuses, représentant un sérieux risque pour l’environnement marin et les routes maritimes régionales », ont déclaré les garde-côtes dans un communiqué. Ils n’ont pas précisé le contenu de la cargaison mais souligné que « la situation demeure critique ».


Sept navires, des avions et un hélicoptère, ont été mobilisés pour tenter d’éteindre l’incendie © Crédit photo : Indian Coast Guard/AFP

Quatre des 22 membres d’équipage sont portés disparus : deux Taïwanais, un Indonésien et un Birman. Les 18 autres ont été secourus par la marine et les garde-côtes indiens. Ces derniers ont indiqué mercredi que « cinq sauveteurs et un plongeur » avaient été « hélitreuillés sur le navire en feu ».

« Même si le feu n’est pas encore complètement éteint, des moyens (sont déployés) pour installer un câble de remorquage afin d’éloigner le navire du littoral et prévenir une potentielle catastrophe écologique », ont-ils déclaré.

Les parties du porte-conteneurs situées à proximité des réservoirs de carburant continuaient d’être ravagées par les flammes, selon la même source. Sept navires, des avions et un hélicoptère, ont été mobilisés pour tenter d’éteindre l’incendie.

Puissante explosion et conteneurs projetés: un cargo a pris feu au large de l'Inde, qui dépêche un navire de guerre pour venir en aide

Article de J. Br. 09 juin 2025



Un porte-conteneurs battant pavillon singapourien a pris feu après une explosion lundi au large du sud de l'Inde, a annoncé le ministère de la Défense, qui a précisé qu'un avion des garde-côtes et un navire de guerre ont été dépêchés. Des photos prises par un avion des garde-côtes montrent un épais panache de fumée noire et des conteneurs qui semblent avoir été projetés par une puissante explosion à bord.

"Un incendie a été signalé à bord du porte-conteneurs MV Wan Hai 503 battant pavillon singapourien", a indiqué le ministère indien de la Défense dans un communiqué.



Navire de 268 mètres

Un destroyer indien a été détourné pour venir prêter assistance au bateau qui a subi des dégâts. Le ministre de la Défense a précisé que le navire de 268 mètres avait pris feu à environ 78 miles nautiques du port de Beypore, situé dans l'État du Kerala, au sud-ouest de l'Inde. La chaîne de télévision NDTV a rapporté que 18 des 22 membres d'équipage avaient quitté le navire, citant un responsable de la marine ayant requis l'anonymat. Le ministère n'a pas communiqué sur l'éventuel envoi de secours.

L’Afrique du Sud lance la phase de conception de sa nouvelle compagnie maritime

Agence Ecofin 03 juin 2025

Bien que dotée d’une façade maritime stratégique, l’Afrique du Sud dépend entièrement d’acteurs étrangers pour le transport de ses flux commerciaux depuis la disparition de Safmarine en 1999. Le gouvernement entend combler ce vide en amorçant la création d’un transporteur maritime public.

Le ministère sud-africain des Transports a récemment invité les compagnies maritimes à rejoindre un comité de pilotage chargé de définir le modèle de la future compagnie maritime nationale. Cette initiative marque une étape décisive vers le lancement de la South African Shipping Company (SASCO), près d’un quart de siècle après la disparition de Safmarine.

Fondée en 1946, Safmarine était la principale compagnie maritime commerciale du pays avant son rachat par le groupe danois Maersk en 1999. Sa fusion complète avec Maersk, finalisée en 2020, a mis fin à toute activité maritime commerciale sous drapeau sud-africain.

Soutenu par le ministère des Transports, le projet SASCO vise à redonner à l’Afrique du Sud une capacité autonome pour assurer le transport de ses importations et exportations, aujourd’hui largement assuré par des opérateurs étrangers. Cette dépendance est considérée comme un facteur de vulnérabilité économique, notamment face aux perturbations récurrentes des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Le comité de pilotage aura pour mission d’élaborer les termes de référence du projet et d’examiner différentes options de structuration de SASCO, notamment l’acquisition de navires existants ou de compagnies locales. Cette instance réunira des représentants du ministère, de la Development Bank of Southern Africa, de l’Industrial Development Corporation, ainsi que d’autres acteurs du secteur maritime. Sollicitées pour leur expertise, la DBSA et l’IDC apporteraient un appui stratégique et financier afin d’ancrer institutionnellement le projet et d’en garantir la viabilité économique.

Le projet SASCO s’appuie sur un avant-projet de loi publié en 2022, qui prévoit la création d’une entreprise publique exploitant une flotte diversifiée composée de porte-conteneurs, vraquiers, pétroliers, chimiquiers, barges de soutage et navires de cabotage. La compagnie proposerait également des services logistiques complémentaires, tels que la manutention, le stockage, le dédouanement et la formation aux métiers de la mer.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la Comprehensive Maritime Transport Policy, adoptée en 2017, qui identifiait l’absence de flotte nationale comme un frein majeur à la compétitivité commerciale et maritime du pays. Depuis la disparition de Safmarine, l’Afrique du Sud, pourtant située sur l’une des routes maritimes les plus stratégiques au monde, reste le seul membre des BRICS sans flotte marchande sous pavillon national. La relance d’un transporteur maritime sud-africain est ainsi perçue comme une mesure structurante pour relocaliser les compétences, revitaliser la filière maritime et renforcer la souveraineté économique du pays.

Incendie au large : les flammes dévorent un cargo transportant 3 000 véhicules

Article de Jéthro Tissot 05 juin 2025

Il y a des images qui marquent, même lorsqu’on ne les voit pas de près. Celle d’un navire en feu, perdu dans l’immensité glacée du Pacifique Nord, en est une. Dans la nuit du 3 juin, à près de 500 kilomètres au sud-ouest d’Adak, en Alaska, un incendie a ravagé le Morning Midas, un cargo sous pavillon libérien transportant quelque 3 000 véhicules, dont une part non négligeable de modèles électriques et hybrides.



Le navire a quitté Yantai, en Chine, le 26 mai dernier, à destination de Lázaro Cárdenas, au Mexique, où il était attendu le 15 juin. Alors que la mer était calme, le feu, lui, ne l’était pas. Parti semble-t-il d’un pont contenant des véhicules électrifiés, l’incendie s’est rapidement propagé. Malgré l’intervention des systèmes de sécurité embarqués, l’équipage, 22 personnes au total, a dû abandonner le navire, le laissant sous les prises impitoyables des flammes et des flots. Fort heureusement, tous ont pu être secourus grâce à l’intervention rapide du Cosco Hellas, un bâtiment marchand qui a répondu à l’appel de détresse.



D’après les premières données communiquées par l’armateur, Zodiac Maritime, le navire transportait 65 voitures 100 % électriques et 681 hybrides rechargeables. Le feu aurait démarré dans cette zone précisément, relançant le débat sur les risques associés aux batteries lithium-ion. Ces dernières, bien que techniquement maîtrisées, restent difficiles à éteindre une fois enflammées.

Comme l'a rappelé la source, même si les études récentes confirment que les véhicules électriques ne sont pas plus enclins à s’embraser que les thermiques, leur combustion reste plus complexe, plus intense, et souvent plus longue. Une fois le feu lancé, les marges d’intervention sont minces, surtout en pleine mer. Il faut, cependant, indiquer que l’origine de l’incendie n’a pas encore été officiellement établie.

Le constructeur automobile chinois Geely embarque à son tour dans le transport maritime de voitures
Après Saic et BYD, Geely devient le troisième constructeur automobile chinois à s’engager directement dans le transport maritime avec son premier navire « Jisu Fortune » qui vient d’entrer en service. Loin d’être anecdotique, ces constructeurs automobiles pèsent désormais un certain poids sur le secteur des car-carriers avec 22 navires neufs à eux trois.


Sitôt livré, le « Jisu Fortune » d’une capacité de 7 000 voitures a débuté ses rotations entre la Chine et l’Europe. | GEELY


Frédérick AUVRAY. le 05/06/2025 Lemarin

Ce sont des marques automobiles chinoises encore peu connues des consommateurs occidentaux mais dont la présence dans le transport maritime de voitures est déjà de plus en plus marquée. Après Saic et BYD, le constructeur Geely a pris à son tour possession d’un car-carrier neuf qui servira à assurer sa propre logistique maritime.


Construit en Chine dans le chantier Yantai Raffles et affrété à long terme auprès de Zodiac maritime, le Jisu Fortune est un grand carrier... (abonnés)