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L’hydrogène carburant monte en puissance chez les constructeurs et armateurs européens
En mode dual-fuel dans des moteurs à combustion ou avec des piles à combustible, l’hydrogène continue de séduire de nouveaux navires.


Le prochain défi relevé par la compagnie norvégienne Torghatten : un ferry consommant 85 % d’hydrogène pour quatre heures de navigation en haute mer. | TORGHATTEN


Un gaz totalement décarboné pour une navigation à zéro émission. Pionnière du gaz naturel liquéfié en 2010, la Norvège ne jure désormais que par l’hydrogène ainsi que par les batteries et l’ammoniac pour atteindre ses ambitions de décarbonation.

Depuis mars 2023, date de la fourniture d’hydrogène liquéfié au ferry côtier Hydra de la compagnie Norled, qui associe des batteries et deux piles à combustible pour 400 kWh au total, le navire a réalisé 20 000 traversées transfjord avec une autonomie de deux semaines entre deux avitaillements. Un précédent sur une ligne courte de moins de 30 minutes que la compagnie Torghatten souhaite dupliquer cette fois-ci en haute mer avec deux ferries de 117 mètres de long pouvant transporter 120 voitures et 599 passagers.

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Le port d’Antibes prêt à accueillir le premier yacht à hydrogène au monde
À Antibes, le port Vauban a réceptionné un nouveau quai conçu pour accueillir le premier yacht à hydrogène au monde. Ce dernier bénéficiera de l’infrastructure pour une durée de vingt ans.


En l’absence du yacht à hydrogène, le quai sera disponible pour d’autres yachts. | ALAIN LEPIGEON

Alain LEPIGEON. Publié le 26/07/2024 Le marin

Le port Vauban, à Antibes, bénéficie depuis le début de la saison d’un nouveau quai de 120 mètres à l’entrée du port, dans la partie réservée à la très grande plaisance. Livré fin 2023, il accueille pour l’instant des unités dépassant les 100 mètres en attendant l’arrivée du premier yacht à hydrogène du monde.


Celui-ci, long de 118,80 mètres, et pour l’instant seulement connu sous son numéro de chantier (n°821), a été mis à l’eau aux...

Samskip veut rétrofiter à l’hydrogène un de ses rouliers au GNL
Pionnière du GNL carburant en Europe, la Norvège vise désormais la décarbonation totale avec les batteries et l’hydrogène. Dernier exemple en date, le financement par le fonds public Enova d’une étude de faisabilité pour convertir le roulier « Samskip Kvitnos » du GNL carburant à l’hydrogène.


À sa livraison en 2015, le « Samskip Kvitnos » était le premier roulier du monde au GNL carburant. Demain, il deviendra peut-être le premier à l’hydrogène carburant. | SAMSKIP

Frédérick AUVRAY. Publié le 14/06/2024 Le marin

Après sa commande en Inde de deux porte-conteneurs feeders qui seront les premiers du monde alimentés par des piles à combustible à hydrogène, la compagnie islandaise Samskip veut désormais convertir de la même façon un de ses deux rouliers utilisant le gaz naturel liquéfié comme carburant. Il s’agit du Samskip Kvitnos, navire de 120 mètres de long qui, à sa livraison en 2015, était le premier roulier du monde au GNL carburant avec son jumeau Samskip Kvitbjörn. ... abonnés

CMB Tech commande quatre remorqueurs à hydrogène au chantier Damen
L’armement belge CMB Tech et le chantier néerlandais Damen ont signé le 23 mai la commande de quatre remorqueurs à hydrogène. CMB Tech dispose déjà d’un remorqueur de ce type en service à Anvers.

Guillaume JORIS Publié le 24/05/2024 Le marin

Après l’arrivée du premier remorqueur propulsé à l’hydrogène au monde au port d’Anvers, en décembre 2023, CMB Tech a passé une nouvelle commande de quatre remorqueurs à hydrogène, au chantier néerlandais Damen cette fois-ci, le premier ayant été construit par l’espagnol Armon.

Les nouveaux remorqueurs à l’hydrogène seront équipés de quatre moteurs à grande vitesse, avec une capacité de traction de 80 tonnes.

Le Lloyd’s register classera les deux prochains ferries norvégiens à hydrogène
Après le choix du chantier norvégien Myklebust verft en février, la compagnie Torghatten a bouclé son projet de deux ferries à hydrogène avec le renfort de la société de classification Lloyd’s register. Plus grands que le précédent ferry côtier «Hydra», ces deux navires navigueront en haute mer sur une liaison de quatre heures entre Bodo et les îles Lofoten.


Les deux ferries devront naviguer en haute mer en consommant au moins 85 % d’hydrogène. | TORGHATTEN NORD

Ce seront les premiers navires à hydrogène qui navigueront au-delà du cercle arctique. Avec le choix du Lloyd’s register comme société de classification annoncé le 18 avril, la compagnie norvégienne Torghatten nord estime que son projet de deux nouveaux ferries à hydrogène attendus pour 2026 est désormais bouclé. Ces deux navires de 117 mètres de long pour une capacité de 599 passagers et un pont garage pouvant accueillir 120 voitures et 12 poids lourds seront construits par Mykelbust verft, chantier norvégien déjà sélectionné en février.... abonnés

Ces deux méga-ferries à hydrogène seront produits en Norvège

20.04.2024 h2-mobile

Norwegian Ship Design vient de signer un contrat pour la construction des deux plus grands ferries à hydrogène de la planète ! Les navires, conçus en partenariat avec Torghatten Nord, seront produits au chantier naval norvégien de Myklebust.

Lancé en 2019, le projet baptisé "Hydrogen Ferry to Vestfjorden" a fait l'objet d'un appel d'offres deux ans plus tard. En 2022, Torghatten Nord a ensuite procédé à la signature d'un contrat avec la NPRA, l'Administration Norvégienne des Routes Publiques. Cela a permis le développement de l'initiative, avec notamment diverses analyses des risques et plusieurs approbations préliminaires.

Les ferries mesureront chacun 117 mètres de long. Ils pourront accueillir jusqu'à 120 voitures et 599 passagers. Leur technologie de propulsion sera "multi-hybride" (principalement hydrogène-électricité et secondairement diesel-électricité). Ils seront en outre alimentés par le plus gros système hydrogène jamais installé sur un navire, lequel comprendra des réservoirs sous pression et des piles à combustible totalisant 6400 kW de puissance.

Les deux bateaux effectueront leurs missions de transport dans le Vestfjord extérieur, près de l'archipel de Lofoten, l'une des voies maritimes les plus longues et les plus difficiles de Norvège. Pour naviguer dans ces eaux, ils seront dotés de ponts de voitures fermés et d'une coque ultra-résistante.

"Un transport aussi exigeant de passagers sur un navire à hydrogène n'a jamais été réalisé auparavant", explique Gjermund Johannessen, PDG de Norwegian Ship Design. "En collaborant étroitement avec Torghatten Nord, nous avons créé un nouveau type de ferry qui sera aussi fiable que ses actuels équivalents diesel."

Le premier (mini) porte-conteneur à hydrogène courte distance entame sa construction

06.03.2024 MICHAËL TORREGROSSA

Attendus l’an prochain en mer du Nord, les premiers porte-conteneurs à hydrogène viennent de débuter leur construction.

Assemblés au sein du chantier naval de Cochin, entreprise propriété du gouvernement indien située dans l’Etat du Kérala, dans le sud-ouest du pays, ces navires ont été commandés en 2023 par la société néerlandaise Samskip dans le cadre de SeaShuttle, un projet financé à hauteur de 149 millions de couronnes (13 millions d’euros) par le gouvernement norvégien.

Attendus au second semestre 2025, les deux navires seront équipés de piles à combustible de 3,2 MW et d’un dispositif de stockage d’hydrogène complété par un moteur diesel « de secours ». Il s’agira des premiers porte-conteneurs de cette taille à fonctionner à l’hydrogène. Taillés pour les courtes distances, ils pourront transporter 365 conteneurs de 45 pieds de haut. Ils effectueront des liaisons entre l’Europe continentale et les marchés scandinaves.

Hydrogène : la Norvège valide un navire XXL

02.03.2024 h2-mobile



L'Autorité maritime norvégienne vient d'approuver le projet de navire hydrogène à grande vitesse de TECO 2030 et Umoe Mandal. Les deux entreprises vont désormais travailler avec leurs investisseurs pour obtenir le financement nécessaire à sa construction et à ses essais en mer.

Le navire, qui ressemble à un énorme catamaran, pourra transporter 275 passagers. Il sera alimenté par une pile à combustible de plusieurs mégawatts, naviguera à une vitesse de 35 nœuds et sera capable de parcourir 260 km avec un seul plein d'hydrogène.

Il sera également doté d'une technologie à effet de surface (SES) similaire à celle des navires de transport de techniciens de parcs éoliens offshore d'Umoe Mandal. "Ce système, qui crée une couche d'air entre la coque du navire et la surface de l'océan, limitera fortement son impact sur le milieu marin, même dans des conditions difficiles", explique TECO 2030 dans un récent communiqué. "Son rendement énergétique sera élevé et sa consommation de carburant sera 5 % plus faible que celle des navires à carburant fossile équivalents. Il disposera en outre d'une autonomie suffisante pour parcourir un trajet complet sans ravitaillement."

Le projet sera subventionné par les comtés norvégiens de Finnmark, Nordland, Trøndelag et Vestland.

FPS lance sa seconde barge à hydrogène

15.02.2024 h2-mobile



Future Proof Shipping (FPS) vient de procéder au lancement du H2 Barge 2, son second navire fluvial à pile à combustible, à Werkendam aux Pays-Bas.

Le bateau a été subventionné par l'initiative européenne Flagships H2020 et le projet Zero Emission Ports North Sea d'Interreg. Il s'agissait initialement d'une barge à moteur diesel baptisée FPS Waal qui a ensuite été convertie à l'hydrogène.

La propulsion du H2 Barge 2 est assurée par un groupe motopropulseur électrique alimenté par des batteries installées sous le pont et un ensemble de six piles à combustible PEM fournies par Ballard développant 1,2 MW de puissance. Selon FPS, cette conversion à l'hydrogène devrait permettre d'économiser près de 3 000 tonnes de CO2 chaque année.



Doté d'une capacité de 190 conteneurs maritimes de 20 pieds, le navire transportera des marchandises sur le Rhin sur une importante route de fret reliant la ville néerlandaise de Rotterdam et celle de Duisbourg, en Allemagne.

Il s'agit de la seconde conversion à hydrogène d'un navire fluvial effectuée par FPS. En mai 2023, le H2 Barge 1 avait été lancé pour le compte de Nike. Ce navire fluvial est destiné à transporter les produits de la célèbre marque américaine entre Rotterdam et son campus logistique européen basé en Belgique.

"Le lancement réussi de ce deuxième bateau à hydrogène marque une étape importante pour l'avenir du transport maritime écologique", affirme Richard Klatten, PDG de FPS. "Il établira la norme pour la navigation intérieure du futur."

Ce géant de la marine se lance dans les moteurs à hydrogène

12.01.2024 08:00 JEAN-LUC PONCIN

Yanmar, entreprise japonaise spécialisée entre autres dans les motorisations pour bateaux, développe un moteur quatre temps à combustion d’hydrogène destiné aux navires côtiers. Prévu en deux phases, ce nouveau projet se traduira d’abord par un modèle dont l’allumage se fera avec du biocarburant, pour ensuite être totalement alimenté en hydrogène.

Le secteur de la marine a été identifié comme un secteur de croissance forte pour l’hydrogène. Que ce soit sous forme de propulsion via une pile à combustible ou d’un moteur à combustion d’hydrogène, les obligations de décarbonation du transport maritime passeront notamment par la conversion d’une partie des flottes à l’hydrogène.

C’est la raison pour laquelle de nombreux acteurs déploient, à des niveaux de commercialisation plus ou moins avancés, de nouvelles motorisations sans émission. Après Kawasaki Heavy Industries et Wartsila, c’est désormais à Yanmar de s’engager franchement dans le déploiement d’une gamme de moteurs hydrogène.

Comme Wartsila, le motoriste japonais va d’abord déployer un moteur six-cylindres, dit à « allumage piloté », qui utilise une petite quantité de biocarburant pour allumer le moteur et enclencher la combustion de l’hydrogène. L’objectif est de mener les tests sur banc dès 2024, pour réaliser un premier essai grandeur nature courant 2026. Conjointement, le développement d’une version alimentée uniquement en hydrogène sera entrepris.

Le test en mer de ce nouveau moteur ne se fera pas sur un navire existant, mais sur un bateau côtier en cours de construction pour la société pétrolière japonaise Uyeno TransTech. Particularité de celui-ci, il devrait être équipé à la fois de moteurs et de batteries, mais aussi d’un générateur d'hydrogène conteneurisé sur son pont supérieur.
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Eurazeo financera le premier porte-conteneurs à hydrogène de Samskip
Le navire à hydrogène, en construction en Inde pour l’armateur d’origine islandaise basé aux Pays-Bas Samskip, est le cinquième investissement du fonds français Eurazeo dans le maritime.


Esquisse du premier des deux porte-conteneurs à l’hydrogène commandés par Samskip.

Le marin Thibaud TEILLARD.Publié le 13/12/2023


Lancé en 2021, le fonds Esmi (Eurazeo sustainable maritime infrastructure) d’Eurazeo avait fait son premier investissement en 2022 dans un projet de jack-up éolien pour Harren & partner. Eurazeo, associé au norvégien Ness, Risan and partners (NRP) qui a été son apporteur d’affaires, finance à hauteur de 22,5 millions d’euros le premier des deux porte-conteneurs propulsés à l’hydrogène de Samskip, l’armateur spécialisé dans la desserte de l’Islande et de la Scandinavie. Ce projet a déjà obtenu en milieu d’année un financement de 15 millions d’euros du fonds public norvégien Enova.
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https://lemarin.ouest-france.fr/shippin ... cd0c676f82

Le premier remorqueur à hydrogène au monde inauguré au port d’Anvers
Le remorqueur « Hydrotug 1 » a été baptisé le mardi 12 décembre pour servir les bassins intérieurs du port d’Anvers. Premier du genre à utiliser des moteurs dual-fuel à hydrogène, il incarne la convergence de vue entre le grand port belge et la famille anversoise d’armateurs Saverys, à la tête de CMB.Tech qui mise clairement sur la décarbonation à travers l’hydrogène mais aussi l’ammoniac carburant.



D’une capacité de traction de 65 tonnes avec deux moteurs dual-fuel V12 BeHydro, l’« Hydrotug 1 » incarne l’engagement des entreprises belges dans la décarbonation.

Le marin Frédérick AUVRAY. Publié le 13/12/2023

Feu vert technique pour ce navire à moteur à hydrogène liquide (Japon)

24.10.2023 PHILIPPE SCHWOERER h2-mobile



Un consortium composé de cinq entreprises va bénéficier de subventions du Nedo pour développer un bateau dont la propulsion sera principalement assurée par un moteur à deux et à basse vitesse fonctionnant avec de l’hydrogène liquide.

Au cœur du partenariat se trouve le constructeur de moteurs Japan Engin Corporation également connu sous la dénomination J-Eng. En mai dernier, cette entreprise a annoncé travailler sur deux technologies pour propulser de gros bateaux sans émission. Toutes les deux reposent sur un bloc thermique à deux temps fonctionnant à basse vitesse. La différence principale est que le premier est alimenté par de l’ammoniac présenté comme une des solutions prometteuses pour l’avenir de la navigation, et que l’autre reçoit de l’hydrogène liquide.

C’est cette seconde configuration qui vient de recevoir une approbation de principe de la part du cabinet d’expertise Nippon Kaiji Kyokai (ClassNK). Elle fait suite à une réunion pour identifier les risques qui s’est tenue fin juin dernier avec toutes les entreprises qui composent le consortium et l’institut national japonais de la marine.

Distribution des rôles

C’est une première mondiale pour une telle architecture autour de laquelle sont regroupées quatre autres entreprises, dont le chantier naval Onomichi Dockyard en charge de concevoir et construire le bateau. D’ici 2026, il recevra le moteur à deux temps de J-Eng, ainsi que les réservoirs à hydrogène liquide et le système d’alimentation fournis par le groupe Kawasaki Heavy Industries. De telle sorte que le navire puisse être exploité à des fins de démonstration sur une période de deux ans à partir de 2027 par la compagnie de transport maritime MOL Drybulk, filiale de Mitsui O.S.K. Lines, et toutes les deux également membres du consortium.

Le projet bénéficie d’un financement de l’organisation japonaise pour le développement des énergies nouvelles et des technologies industrielles (Nedo). J-Eng a déjà commencé les tests de fonctionnement de son bloc à deux temps fonctionnant à l’hydrogène liquide. Le constructeur de moteurs a pour objectif de le commercialiser le plus tôt possible pour des applications marines, au côté de sa déclinaison gavée à l’ammoniac.

ABB embarque à bord des futurs porte-conteneurs hydrogène de Samskip

28.09.2023 13:00 LA RÉDACTION h2-mobile



ABB va fournir un système d'alimentation en hydrogène à deux nouveaux porte-conteneurs du groupe Samskip, une société de logistique basée à Rotterdam, aux Pays-Bas.

Construits par l'entreprise indienne Cochin Shipyard, ces navires de 135 mètres de long navigueront entre le fjord d'Oslo et le port de Rotterdam, ce qui correspond à une distance d'environ 700 milles marins (1 300 kilomètres).

L'alimentation des deux porte-conteneurs de Samskip sera assurée par un système de piles à combustible de 3,2 mégawatts. Ce dernier sera complété, si besoin est, par des générateurs de secours fonctionnant au diesel.

En plus de ces piles à hydrogène, les bateaux seront équipés de la nouvelle version compacte du système de distribution d'énergie ABB Onboard DC Grid, lequel permettra d'optimiser l'usage de l'énergie à leur bord. S'y ajoutent les systèmes de télédiagnostic d'ABB, ainsi qu'une téléassistance disponible 24 h/24 et 7 j/7.

Ces deux navires à hydrogène nous permettront d'économiser au total près de 50 000 tonnes de CO2 par an" chiffrent les représentants de Samskip.

La livraison des navires, dont l'acquisition est cofinancée par l'entreprise publique norvégienne ENOVA, sera étalée entre le troisième et le quatrième trimestre 2025.

Du diesel à l'hydrogène : FPS lance la conversion d'une seconde barge

25.08.2023 LA RÉDACTION h2-mobile

La société néerlandaise Future Proof Shipping (FPS) a entamé la conversion d'une seconde barge diesel dédiée à la navigation intérieure.

Après avoir effectué son dernier voyage avec sa motorisation diesel d’origine, le FPS Waal est récemment arrivé au chantier naval Holland Shipyards Group (HSG) à Werkendam, aux Pays-Bas. C’est ici que se déroulera l’opération de conversion. Les moteurs à combustion du navire seront ainsi retirés. En lieu et place, un nouveau système de propulsion à zéro émission, composé de piles à combustible PEM, d’une transmission électrique et de réservoirs dédiés au stockage de l’hydrogène.

Une première barge déjà opérationnelle
Les travaux de transformation du FPS Waal interviennent quelques semaines après le lancement du « H2 Barge 1 ». Issue de la transformation du FPS Maas, celle-ci est exploitée pour le compte de Nike. Cette dernière est conçue pour assurer le transport de marchandises entre Rotterdam et le site logistique européen de Nike, en Belgique.

Samskip commande deux porte-conteneurs feeders à hydrogène

Publié le 21/03/2023 lemarin

La compagnie maritime européenne Samskip a annoncé la commande en Inde de deux nouveaux porte-conteneurs feeders, qui devraient être les premiers au monde à être alimentés en hydrogène.



Pour ces porte-conteneurs feeders, la puissance attendue des piles à combustible devrait tourner autour de 8 MW. (Image : Naval dynamics)