Niger

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Re: Niger

par energy_isere » 17 avr. 2025, 02:09

Au Niger, des panneaux solaires « utilisés par tout le monde à cause des coupures »

AFP le 16 avril 2025

Dans le quartier de Lazaret à Niamey, Elhadj Abdou inspecte la dizaine de panneaux solaires qui ornent le toit de sa maison. Une scène de moins en moins rare dans la capitale nigérienne où les habitants se tournent progressivement vers cette énergie face aux coupures de courant. "Ici, plus de coupures d'électricité et c'est zéro facture à payer : tout marche à l'énergie solaire", se réjouit-il.

Déclic en 2023

Sur le boulevard Tanimoune, Amadou Arzika nettoie à l'aide d'un mouchoir de grands panneaux photovoltaïques poussiéreux : "Les six là seront bientôt livrés à un client", affirme ce vendeur, casquette à l'envers et tee-shirt gris.

Adamou Barmini, un résident de la capitale, est formel : "les panneaux (solaires) sont à présent utilisés par tout le monde à cause des coupures qui peuvent durer jusqu'à trois heures".

Le déclic a eu lieu en 2023, lorsqu'une pénurie inédite d'énergie a frappé le pays. Le Nigeria voisin avait suspendu une large partie de ses exportations d'électricité, dans le cadre de sanctions régionales pour protester contre le coup d'Etat qui a renversé le président civil Mohamed Bazoum.

Selon Haoua Amadou, la ministre de l'Energie du Niger, cette rupture avait engendré un "déficit de 30% à 50%" en électricité, obligeant la Société d'électricité (Nigelec) à imposer des délestages pouvant durer des journées entières, surtout dans la capitale.

Le Nigeria a depuis repris ses livraisons, mais "ne donne que 46 mégawatts au lieu des 80 mégawatts habituels", déplore la ministre. En dépit des efforts pour renforcer les capacités locales de production, les délestages persistent à Niamey.

Des équipements importés de Chine vendus en pleine rue

Particuliers et sociétés se tournent donc progressivement vers l'énergie solaire, dans ce pays sahélien parmi les plus ensoleillés au monde. "On peut produire de l'électricité solaire pendant dix heures dans la journée", certifie l'ingénieur Maman Arzika.

"Depuis deux ans, le marché du solaire est en pleine expansion (...) la demande reste forte", abonde Djibril Tata, un fournisseur d'équipements solaires, en se félicitant de son "chiffre d'affaires croissant". "Les affaires marchent bien", confirme Hilaire Houndegnon, autre fournisseur, dont les ventes ont "plus que doublé" avec notamment 450 panneaux solaires écoulés en 2024.

D'après les experts, l'avènement des batteries lithium de très longue durée et un personnel de plus en plus qualifié ont nourri l'essor du solaire. Les équipements sont surtout importés de Chine et sont vendus en pleine rue.

Une abondance d'offre qui rend les équipements plus accessibles. Les prix des panneaux solaires ont été divisés par deux, passant sous les 50 000 francs CFA (75 euros) pour les équipements de meilleure qualité. "Même avec un petit budget, vous pouvez alimenter quelques ampoules, une télé et un ventilateur", explique Mahamadou Issa, un technicien.

Installé dans une ruelle de la ville, Ali Amadou, vendeur de fruits, s'est doté d'un minuscule panneau solaire : "La nuit je m'éclaire, le jour je recharge les téléphones portables". Il facture environ 100 francs CFA (0,15 euro) pour ce petit commerce d'appoint.

Dans le reste du pays, le solaire est également populaire pour alimenter les pompes destinées au forage d'eau potable dans des zones rurales reculées. Des projets solaires, financés par des partenaires étrangers comme la Banque mondiale ou des organisations humanitaires arabes, permettent aussi d'équiper des écoles ou des hôpitaux afin de réfrigérer vaccins et médicaments.

Projet « Desert to Power »

En 2024, le Niger a mis en service sa toute première centrale solaire de 30 mégawatts près de Niamey, un chantier lancé avant le putsch avec notamment avec l'appui de l'Union européenne.

Et cet immense pays sahélien où le taux d'électrification est inférieur à 20% ne compte pas en rester là. L'énergie solaire est totalement compatible avec la vision souverainiste de la junte au pouvoir qui veut réduire sa dépendance extérieure.

Plusieurs projets solaires sont donc au programme, dont un de 19 mégawatts à Agadez (nord) et un plus ambitieux de 200 mégawatts qui est à l'étude, assure la ministre Haoua Amadou.

Le Niger doit également bénéficier du projet "Desert to Power" financé par la Banque africaine de développement (BAD) qui ambitionne de faire du Sahel la plus grande zone de production solaire au monde avec 10 000 mégawatts de capacité.

Dans les années 80, le Niger avait déjà popularisé chauffe-eau, séchoirs et cuisinières solaires fabriqués localement, ainsi que des pompes à eau et des télévisions communautaires qui fonctionnaient déjà à l'énergie solaire, via des panneaux photovoltaïques. Mais ce rêve du tout solaire avait été abandonné faute de financement.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-250416

Re: Niger

par energy_isere » 15 mars 2025, 15:06

Carburant au Niger : la pression monte pour une deuxième raffinerie

Agence Ecofin 11 mars 2025

Le Niger est confronté à des défis de fourniture de carburants dans un contexte de tension diplomatique avec certains de ses voisins, dont le Nigeria, d’où provenait de l’essence de contrebande qui soutenait en partie la demande du marché intérieur nigérien.

Le Niger fait face à une pénurie de carburants depuis plusieurs semaines, selon des informations relayées lundi 10 mars par la presse locale. La situation met en lumière les limites de la seule raffinerie du pays, la Soraz, située à Zinder dans le sud du pays, et l’importance d’en construire une deuxième dans les meilleurs délais.

Selon les médias locaux, en effet, de nombreuses stations-service de Niamey, la capitale, et d’autres grandes agglomérations, peinent à s’approvisionner en essence, créant ainsi de longues files d’attente et une certaine exaspération des populations face à cette situation.

La demande en carburant a explosé tandis que l’approvisionnement s’est contracté. Le Niger qui produit 110 000 b/j de brut, dont 20 000 b/j destinés au raffinage, a vu une partie de son marché noir s’effondrer avec la fin des subventions au Nigeria qui alimentait par la contrebande une partie du pays.

Dans le même temps, la consommation nationale a été dopée par une politique de réduction des prix instaurée par les nouvelles autorités. Face à cette pression, la question de l’accélération de la construction d’une seconde raffinerie se pose avec insistance.

Actuellement, la Soraz n’est en mesure de répondre qu’à une partie des besoins domestiques, forçant le pays à recourir à des importations coûteuses et complexes, notamment via le Togo voisin. Cette dépendance expose l’économie à des vulnérabilités et affecte des secteurs clés, tels que les transports et la construction.

Il y a quelques semaines, le projet d’installation, dans la région de Dosso, au sud-ouest du Niger, d’une raffinerie de pétrole prévue pour disposer d’une capacité comprise entre 30 000 b/j et 100 000 b/j, a été rendu public par les autorités nigériennes.

S’il est mené à terme, ce projet pourrait permettre d’améliorer l’autonomie énergétique du pays, sous réserve de financements suffisants et d’une mise en œuvre efficace. Il reste à savoir si les décideurs sauront attirer les capitaux nécessaires à une telle infrastructure.

Une installation dont la construction sera également stratégique pour ses voisins du Tchad, du Mali et du Burkina Faso, auxquels le Niger a convenu de livrer du gasoil dans le cadre d’un protocole d’accord signé l’année dernière.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... raffinerie

Re: Niger

par energy_isere » 11 mars 2025, 08:34

Le Niger confronté à une pénurie inédite d'essence

AFP le 10 mars 2025

Assis sur le banc d'une station-service à Niamey, Amadou Sani fait de grands gestes de la main aux usagers qui rebroussent aussitôt chemin. "Ils ont compris qu'il n'y a plus d'essence", dit ce pompiste à l'AFP.

Un pays producteur de pétrole qui en raffine peu

Le Niger est confronté depuis le début du mois à une pénurie inédite de l'essence Super, la plus utilisée dans cet État sahélien de 26 millions d'habitants.

"Nos réservoirs sont à sec depuis trois jours, personne ne peut vous dire quand nous serons ravitaillés, c'est l'incertitude", explique le gérant d'une station en banlieue de la capitale. "Vous voyez ce taxi là-bas, son conducteur a fait le tour de la ville et a fini par tomber en panne sèche ici", raconte-t-il.

Sous un soleil de plomb et en plein ramadan, on peut voir des habitants à bout de souffle sillonner Niamey en poussant leurs motos ou marchant bidon vide à la main.

Le pays, qui produit du pétrole mais en raffine peu, a déjà connu des pénuries de carburant, mais qui n'ont jamais atteint cette ampleur. L'unique raffinerie du pays, la Soraz, "n'arrive plus à satisfaire la demande intérieure" qui a explosé "depuis plus d'un an", affirmait samedi soir la Société nigérienne des produits pétroliers (Sonidep, publique).

En cause notamment, l'assèchement du florissant marché noir alimenté à partir du Nigeria voisin, géant économique et l'un des premiers producteurs mondiaux de pétrole. En 2023, les prix y ont triplé, après la suppression des subventions sur l'essence par le gouvernement.

De nombreuses stations sans carburant dans la capitale

Le carburant qui arrivait frauduleusement du Nigeria "représentait jusqu'à 50% des parts du marché" et alimentait les grandes régions proches du Nigeria, comme Zinder, Maradi (sud), Tahoua et Dosso (sud-ouest), selon le directeur commercial de la Sonidep, Maazou Oumani Aboubacar.

La pénurie a d'abord touché plusieurs villes nigériennes avant de gagner la capitale, Niamey, où de nombreuses stations-service n'ont plus de carburant à vendre. Dimanche, dans le centre de la ville, le trafic routier a été moins dense que d'habitude.

Les rares stations servant encore de l'essence sont prises d'assaut par des dizaines d'automobilistes et de motocyclistes. "J'espère avoir deux litres d'essence pour faire des courses très urgentes", lance Moussa Saidou.

Juché sur sa moto, casque et lunettes noires, Issa Mahamadou ne décolère pas. "Je veux visiter mes chantiers mais je n'ai plus d'essence !", s'impatiente ce maçon.

Déclin du marché noir et production nationale

Avec le déclin du marché noir, "toute la consommation du pays repose désormais sur la production nationale", constate Oumani Aboubacar, de la Sonidep.

Depuis 2011, le Niger produit quelque 20 000 barils d'essence et gasoil raffinés par jour, et n'a jusqu'ici pas augmenté ses capacités. Il a arrêté ses exportations l'année dernière.

La raffinerie du pays ne fournit à la Sonidep que "25 camions-citernes d'essence par jour", quand les besoins quotidiens nationaux atteignent "jusqu'à 50 camions-citernes", souligne M. Aboubacar. Pour combler le déficit, "nous procédons depuis un an à des importations, essentiellement du Nigeria", assure-t-il.

La Sonidep dispose également "d'un stock considérable d'essence" au port de Lomé, au Togo, qui devra être acheminé dans les prochains jours à Niamey grâce à "des escortes (militaires) spéciales" à travers l'est du Burkina Faso, frappé par des attaques jihadistes meurtrières.

Les baisses des prix du carburant récemment décidées par le régime militaire au pouvoir depuis 2023 au Niger ont aussi dopé la consommation nationale, selon les syndicats.

Le pays exporte par ailleurs son pétrole brut, acheminé via un oléoduc reliant Agadem (nord-est du Niger) au port béninois de Sèmè-Kpodji. Une brouille entre la junte nigérienne et le Bénin a perturbé ces exportations pendant plusieurs mois.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-250310

Re: Niger

par energy_isere » 01 mars 2025, 11:58

L’Algérie construira une centrale électrique de 40 MW au Niger

Agence Ecofin 27 fev 2025

Fin janvier, le projet de construction d’une centrale électrique au Niger a été annoncé par la société publique algérienne Sonelgaz, à la suite d’échanges entre le patron de l’entreprise et la directrice générale de la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC).

L’Algérie, via Sonelgaz, réalisera une centrale électrique de 40 mégawatts au Niger. L’annonce relayée le 26 février par la presse algérienne, fait suite à la signature d’un mémorandum d’entente entre Sonelgaz et la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC).

Selon les termes de l’accord, l’installation sera entièrement offerte par l’Algérie, mais son coût n’a pas été précisé. Selon Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, l’initiative reflète la volonté du gouvernement algérien de renforcer la coopération énergétique avec son voisin sahélien.

« Le président de la République a décidé de faire un don au Niger consistant en la réalisation d’une centrale électrique d’une capacité de 40 mégawatts, afin d’aider le pays à surmonter les difficultés rencontrées en matière de satisfaction des besoins énergétiques des citoyens », a déclaré le patron en marge de la cérémonie de signature du mémorandum.

L’entente prévoit également un accompagnement dans le développement des infrastructures de transport et de distribution d’électricité au Niger. Dans ce cadre, Sonelgaz fournira son expertise au pays, notamment en matière de formation, y compris dans le secteur des énergies renouvelables.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger. Pour rappel, les deux pays collaborent sur plusieurs initiatives stratégiques, comme le projet pétrolier de Kafra, le Gazoduc transsaharien (TSGP) impliquant le Nigeria, ou encore la construction d’un complexe pétrochimique à Dosso.

Alors que le Niger cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement pour répondre à une demande croissante, la mise en œuvre effective du projet de centrale électrique sera un point clé à suivre. Selon la Banque mondiale, le taux d’accès à l’électricité dans le pays était de 19,5 % en 2022.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... w-au-niger

Re: Niger

par energy_isere » 22 févr. 2025, 10:41

Uranium : le Niger explore une résolution à l'amiable de son différend avec GoviEx

Agence Ecofin 18 fev 2025

En juillet 2024, le gouvernement nigérien a informé GoviEx Uranium de la perte de ses droits miniers sur le projet d’uranium Madaouela. La compagnie a par la suite annoncé l’ouverture d’une procédure d’arbitrage devant le tribunal arbitral de la Banque mondiale afin de contester cette décision.

GoviEx Uranium a annoncé ce mardi 18 février la signature d’une lettre d’intention en prélude à des négociations poussées avec le Niger pour une résolution à l’amiable de leur différend. Ce différend résulte du retrait par le gouvernement nigérien des droits miniers détenus par la compagnie canadienne sur le projet d’uranium Madaouela.
................
lire https://www.agenceecofin.com/actualites ... vec-goviex

Re: Niger

par energy_isere » 01 févr. 2025, 19:30

Le Niger veut sécuriser ses installations pétrolières avec l’aide de l’Algérie

Agence Ecofin 29 janvier 2025

Depuis quelques semaines, la collaboration énergétique entre l’Algérie et le Niger se consolide, notamment dans le segment aval, avec un projet de raffinerie à Dosso, dans l’Ouest nigérien.

Le Niger bénéficiera de l’expertise pétrogazière et sécuritaire de l’Algérie pour protéger ses infrastructures pétrolières. L’information a été officialisée le mardi 28 janvier, à l’issue d’une réunion entre le ministre nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, une délégation du ministère algérien de la Défense et des représentants de SIPEX, filiale du groupe Sonatrach.

Selon la presse locale, les parties prenantes finaliseront un protocole d’accord sur la sécurité des installations pétrolières, conclu en novembre 2024. Ce contrat définira notamment les modalités de protection du bloc de Kafra qui engage Sonatrach et le ministère nigérien du Pétrole dans le cadre d’un contrat de partage de production renouvelé en 2022.

Un enjeu stratégique dans un contexte de menaces

Le ministre nigérien du Pétrole a souligné que cet accord « garantira un environnement sécurisé pour la poursuite des travaux sur ce bloc très cher aux autorités de notre pays ». SIPEX a également affirmé son engagement à « ne ménager aucun effort pour faire aboutir le projet de Kafra ».

Cette protection renforcée est potentiellement liée à des menaces sécuritaires contre les infrastructures pétrolières du pays. Pour rappel, en décembre dernier, une attaque qualifiée de « terroriste » a visé un segment du pipeline reliant le Niger au Bénin, d’après les autorités, une situation qui souligne la vulnérabilité de ces installations stratégiques.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -l-algerie

Re: Niger

par energy_isere » 01 févr. 2025, 15:30

Niger : une levée de fonds de 25 millions $ pour l’uranium de Dasa

Agence Ecofin 28 janvier 2025

Les perspectives pour le marché de l’uranium s’améliorent dans un contexte de regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire. Au Niger, Global Atomic compte surfer sur la tendance et travaille pour accélérer le développement du projet Dasa.

La compagnie canadienne Global Atomic prévoit de lever 36 millions de dollars canadiens (25 millions de dollars) pour faire avancer son projet d’uranium Dasa au Niger. Selon une note publiée le 23 janvier, les fonds seront mobilisés par le biais d’un placement privé au cours duquel la société envisage de vendre jusqu’à 45 millions d’unités au prix de 0,80 dollar canadien.

Toutefois, Global Atomic n’a pas précisé la manière dont il compte utiliser les fonds. Un rapport publié en octobre 2024 par la compagnie indique par ailleurs que certains travaux sont en cours d’exécution sur le site. On y apprend par exemple que les travaux de terrassement et de génie civil progressent, en vue de la mise en place des équipements de l’usine. En outre, une installation destinée à accueillir 400 personnes est en cours de construction et devrait être achevée au début du premier trimestre 2025.

Notons que cette opération intervient dans la lignée d’une série de levées de fonds menées par la compagnie pour débloquer le financement nécessaire au développement de la mine Dasa. Pour rappel, un montant de 40 millions de dollars canadiens (soit 27,8 millions $) avait été notamment récolté en octobre 2024 dans le cadre d’une offre publique. Global Atomic a également sollicité une banque de développement américaine pour une facilité de 295 millions de dollars. La décision finale du prêt est attendue pour le premier trimestre 2025 et le montant qui serait accordé devrait couvrir 60 % des coûts du projet.

D’après les prévisions de Global Atomic, un budget initial de 424,6 millions $ serait nécessaire pour le développement de la future mine. Dans le but de mobiliser la totalité des fonds, la société a aussi indiqué qu’elle est disponible pour nouer des partenariats de coentreprise.

Selon l’étude de faisabilité de 2024, Dasa devrait produire 68 millions de livres d’uranium sur une durée de 23 ans. La mise en exploitation de cette mine devrait rapporter d’importants revenus au Niger, notamment grâce à sa participation de 20 % détenue dans le projet, mais aussi via des redevances et les recettes fiscales tirées des exportations.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... um-de-dasa

Re: Niger

par energy_isere » 17 janv. 2025, 20:13

Au Niger, l'ancien ministre du Pétrole a été arrêté selon plusieurs sources locales

AFP le 17 janvier 2025

L'ancien ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha Barké, nommé par le régime militaire puis limogé en août, a été arrêté en début de semaine à son domicile à Niamey, pour des raisons encore inconnues, ont indiqué des sources locales et un média.

Un ministre limogé en août 2024

Plusieurs acteurs de la société civile nigérienne ont annoncé vendredi à l'AFP "l'arrestation lundi" de Mahaman Moustapha Barké, précisant toutefois "ne pas connaître les raisons".

Le journal L'Enquêteur, un important quotidien privé du pays, confirme que l'ancien ministre a été arrêté lundi "13 janvier à son domicile" à Niamey. Les autorités nigériennes n'ont pas communiqué sur cette affaire, abondamment relayée sur les réseaux sociaux.

Moustapha Barké avait été nommé le 9 août 2023 à la tête du ministère de l'Énergie, des Mines et du Pétrole par le régime militaire arrivé au pouvoir quelques semaines avant. Le coup d'État avait renversé le président élu Mohamed Bazoum, toujours détenu avec son épouse Hadiza.

Le ministère a ensuite été scindé en trois entités. Moustapha Barké n'a gardé que le portefeuille du Pétrole, jusqu'à ce qu'il soit limogé le 17 août 2024, pour des raisons jusqu'ici inconnues. Il a été remplacé par Sahabi Oumarou.

Brouille avec le Bénin voisin

Moustapha Barké a surtout géré la brouille entre le Niger et le Bénin voisin qui avait perturbé les chargements du brut nigérien depuis le nord-est du pays, au port béninois de Sèmè-Kpodji, acheminé via un oléoduc long de près de 2 000 km.

Les relations entre les deux pays se sont tendues avec le coup d'État et le Niger maintient sa frontière avec le Bénin fermée : il a accusé ce pays à plusieurs reprises de servir de base arrière à des "terroristes" et de vouloir le déstabiliser.

Ce pétrole est essentiel pour les économies des deux États, qui travaillent avec la China National Petroleum Corporation (CNPC), société pétrolière appartenant à l'État chinois.
https://www.connaissancedesenergies.org ... les-250117

Re: Niger

par energy_isere » 11 janv. 2025, 20:40

Sonatrach se lance dans un ambitieux projet pétrolier au Niger

Article de Aylan Afir 11 janvier 2025

Le géant algérien des hydrocarbures, Sonatrach, poursuit son expansion en Afrique avec un projet stratégique au Niger. Une raffinerie et un complexe pétrochimique verront le jour à Dosso, renforçant la coopération économique entre les deux nations.

Une ambition stratégique pour l'Algérie et le Niger

Sonatrach, leader algérien du secteur des hydrocarbures, intensifie sa présence au Niger avec un projet pétrochimique d'envergure. Selon un communiqué du groupe repris par l'agence de presse officielle APS, ce projet prévoit la construction d'une raffinerie d'une capacité initiale de 30'000 barils par jour, extensible à 100'000 barils, ainsi qu'un complexe pétrochimique dans la ville de Dosso, à environ 140 kms au sud-est de la capitale Niamey.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des accords bilatéraux conclus entre l'Algérie et le Niger, visant à transformer les richesses naturelles nigériennes en leviers de développement économique durable. Pour le Niger, il s'agit d'une opportunité majeure pour atteindre la souveraineté énergétique tout en attirant des investissements étrangers et en créant de nouveaux emplois locaux.

Un partenariat renforcé par la formation et le transfert de compétences

Le partenariat entre l'Algérie et le Niger ne se limite pas à l'aspect industriel. Sonatrach a annoncé la formation de 40 ingénieurs et techniciens nigériens dans ses infrastructures en Algérie. Ces professionnels bénéficieront d'une expertise approfondie grâce à l'encadrement de l’Institut algérien du pétrole (IAP).

Cette initiative illustre l’engagement de l’Algérie à accompagner ses partenaires africains dans le développement des compétences locales, favorisant ainsi la coopération Sud-Sud. Selon Sahabi Oumarou, ministre nigérien du Pétrole, ce projet marque un tournant dans la transition énergétique de son pays, tout en consolidant les liens stratégiques avec l’Algérie.

Sonatrach, « l'une des plus grandes sociétés d'Afrique »

« Avec ses nombreuses réalisations sur toute la chaîne pétrolière dont notamment dans le raffinage et la pétrochimie, l’Algérie s’est imposée comme l’un des leaders sur le continent africain et au-delà », a indiqué le ministre nigérien en charge du Pétrole, précisant que « son expertise à travers la Sonatrach, qui est l’une des plus grandes compagnies pétrolières d’Afrique, est largement reconnue pour sa maitrise des technologies avancées et sa capacité à conduire des projets complexes ».

En soutenant ce projet, Sonatrach réaffirme sa volonté de promouvoir une intégration régionale en Afrique. L’Algérie voit dans cette coopération une occasion de renforcer son rôle de leader énergétique sur le continent tout en contribuant à des projets qui répondent aux besoins locaux et internationaux.

Une vision commune d’un avenir énergétique durable

Pour les deux pays, ce projet symbolise une vision commune d’un avenir énergétique durable et d’un partenariat renforcé dans un contexte de transformation économique. Mais il faut dire que cela ne fait pas peur aux dirigeants du Niger convaincus de la détermination des Nigériens à faire aboutir ce projet ambitieux.

« Je tiens à rassurer nos partenaires algériens que les équipes nigériennes mobilisées pour ce projet sont motivées et déterminées à travailler, main dans la main, avec vous pour relever les défis qui nous attendent. Ce projet est une opportunité unique de renforcer l’intégration africaine et de démontrer que les pays africains, en travaillant ensemble, peuvent accomplir de grandes choses », a fait savoir le même ministre.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... 117a&ei=68

Re: Niger

par energy_isere » 21 déc. 2024, 12:19

Le Maroc dote le Niger d’une centrale électrique de 20 MW

Agence Ecofin 15 dec 2024

Avec cette nouvelle centrale offerte par le Maroc et le développement de son potentiel solaire, le Niger fait un pas important vers la souveraineté énergétique. Comme beaucoup de pays africains, il dépend encore de l’approvisionnement extérieur pour satisfaire une bonne partie de la demande nationale.

Le Niger a réceptionné une centrale électrique diesel de 20 MW (22,5 MVA) baptisée Roi Mohamed VI et offerte par le Maroc. L’unité installée dans la zone industrielle de Gamkaley comprend notamment 9 groupes électrogènes, 9 transformateurs-élévateurs, des câbles haute et basse tension, ainsi qu’une salle de contrôle pré-fabriquée équipée des dernières technologies.

Le royaume chérifien va également renforcer les capacités du personnel de NIGELEC, la société nationale nigérienne d’électricité, qui sera chargée de l'exploitation et la maintenance de la centrale. Selon les autorités nigériennes, cette dernière permettra de desservir environ 6000 clients répartis dans 4 quartiers de la capitale Niamey.

Ce don survient dans un contexte où l’approvisionnement électrique du Niger, assuré à au moins 70% par le Nigeria voisin, est affecté par des impayés de Niamey. L’aide marocaine représente donc une bouffée d’oxygène pour le pays, qui cherche par ailleurs à développer son potentiel solaire ainsi que la filière énergétique nucléaire, pour réduire sa dépendance énergétique et répondre à la demande croissante de ses populations.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-de-20-mw

Re: Niger

par energy_isere » 04 déc. 2024, 19:29

Orano perd le contrôle opérationnel de l'uranium de la Somaïr au Niger

Orano a annoncé, le 4 décembre, faire le constat de «la perte du contrôle opérationnel» de sa filiale de La Somaïr au Niger. Ce complexe minier d’uranium est en grande difficulté depuis l’été 2023 et le changement de pouvoir à Niamey, et continue de produire contre l’avis du groupe français.

Nathan Mann 04 décembre 2024

Va-t-on vers la sortie d'Orano du Niger ? Mercredi 4 décembre, le groupe français a annoncé, par voie de communiqué de presse, que «les autorités nigériennes ont pris le contrôle opérationnel» des actifs qu’il opérait dans le cadre de sa filiale La Somaïr (dont il possède 63,4% aux côtés de l’Etat du Niger). Depuis l’été 2023 et la prise de pouvoir du général Abdourahamane Tiani, le groupe français est en grande difficulté dans le pays, une de ses bases historiques, et ne peut notamment plus exporter la production de la mine et de l’usine qu’il y opère.

La production continue... sans Orano
... abonnés
https://www.usinenouvelle.com/article/o ... r.N2223652

Re: Niger

par energy_isere » 23 nov. 2024, 12:14

Niger : optimisation logistique pour l’exploitation de l’oléoduc avec le Bénin

Agence Ecofin) 22 nov 2024

Les autorités nigériennes œuvrent activement à soutenir l’exploitation des ressources pétrolières qui devraient contribuer à la croissance de l’économie du Niger selon les prévisions de la banque mondiale.

Au Niger, quatre aérodromes « à usage privé » seront construits dans le cadre de l’exploitation de l’oléoduc qui relie le pays avec son voisin du Bénin. Le projet a été officialisé jeudi 21 novembre à la suite du Conseil des ministres.

« Ces aérodromes sont prévus dans l’objectif de faciliter le mouvement des techniciens chargés de la maintenance des stations de pompage », indique le gouvernement dans un communiqué.

D’après le document cité par l’Agence nigérienne de presse (ANP), celui-ci répond à une requête soumise à l’État par la West African Oil Pipeline Company (WAPCO), l’entreprise chargée de l’exploitation et de la maintenance de l’oléoduc qu’elle a aidé à construire.

Pour l’heure, les détails techniques concernant l’installation de ces aérodromes prévus tout au long de l’itinéraire du pipeline Niger-Bénin ainsi que le calendrier des travaux, n’ont pas encore été précisés.

Cette initiative constitue un exemple supplémentaire des efforts déployés par Niamey, à l’instar du projet de construction d’une deuxième raffinerie pétrolière à Dosso, pour garantir la monétisation de ses ressources pétrolières situées à Agadem.

Dans une note publiée fin décembre, la Banque mondiale avait souligné « la résilience » de l’économie du Niger. Selon l’institution financière internationale, cette dernière devrait d’ailleurs se redresser grâce aux recettes pétrolières.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... c-le-benin

Re: Niger

par energy_isere » 13 nov. 2024, 09:36

Le Niger invite les sociétés russes intéressées par ses ressources naturelles
AFP le 13 nov. 2024
https://www.connaissancedesenergies.org ... les-241113

Re: Niger

par energy_isere » 02 nov. 2024, 01:25

Niger : énième report pour le financement américain de la mine d’uranium Dasa

Agence Ecofin 17 oct 2024

Le capital initial nécessaire à la construction de la mine d’uranium Dasa est évalué à 424,6 millions $ par Global Atomic. La compagnie canadienne compte mobiliser 60 % des fonds auprès d’une banque de développement américaine.

La banque de développement américaine sollicitée par Global Atomic pour le financement de son projet nigérien d’uranium Dasa devrait finalement donner son accord au premier trimestre 2025. C’est ce qu’a annoncé la compagnie canadienne dans une mise à jour publiée le 29 octobre, actant ainsi un énième report pour cette approbation censée débloquer 295 millions $.

Selon Global Atomic, la facilité de crédit qu’elle cherche à obtenir aux États-Unis devrait couvrir 60 % des coûts de construction de sa première mine d’uranium au Niger, prévue pour entrer en production au premier trimestre 2026. Or, ce financement tarde à être mobilisé pour cause de multiples reports. En juin 2024 par exemple, Global Atomic a indiqué que sa demande de financement serait examinée en septembre 2024 par le Conseil d’administration de la banque.

Un mois plus tard, la compagnie canadienne annonce le report en octobre 2024 de cet examen, et donc de l’approbation qui en découle. En 2023 déjà, le coup d’État au Niger et ses conséquences politiques ont entrainé l’arrêt momentané du processus de financement. Pour le moment, ces reports n’ont pas encore compromis le calendrier de Global Atomic qui a réalisé des levées de fonds sur la bourse de Toronto pour poursuivre le développement de Dasa.

« Les délais d’approbation définis par la banque permettent d’envisager des livraisons de yellowcake en 2026 […]. Pour aider à financer la poursuite du développement de Dasa jusqu’à ce que les fonds bancaires soient disponibles, nous avons levé au début du mois 40 millions de dollars canadiens [28,7 millions $, Ndlr] dans le cadre d’un appel public à l’épargne », explique Stephen G. Roman, PDG de la compagnie.

Il faut souligner que la réussite du projet Dasa est cruciale pour le Niger, d’autant plus que la seule mine d’uranium en activité dans le pays est actuellement à l’arrêt. Son propriétaire Orano a en effet annoncé mi-octobre la suspension de la production, après des mois sans pouvoir exporter l’uranium extrait. Alors que le groupe français pâtit des tensions entre Paris et Niamey, Dasa offre l’occasion au Niger de diversifier ses sources de production d’uranium.

Rappelons que Dasa peut livrer annuellement 2,9 millions de livres d’uranium sur une durée de vie de la mine d’environ 24 ans, selon une étude de faisabilité définitive publiée en mars 2024. Le projet est contrôlé à 80 % par Global Atomic, contre 20 % d’intérêts pour le gouvernement nigérien qui a renouvelé cette année son soutien à cette future mine.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... anium-dasa

Re: Niger

par energy_isere » 20 oct. 2024, 16:06

ENRG Elements renews exploration permit for Niger uranium project
The exploration permit for the Agadez Uranium Project, spanning approximately 726km², is valid until November 2027.


October 16, 2024

ENRG Elements has renewed the exploration permits for its Agadez Uranium Project in the uranium-rich Tim Mersoi Basin in Niger.

The three-year permits, spanning approximately 726km², are now valid until November 2027.

The renewal follows positive engagement between ENRG Elements and Niger Mines Department officials.

The company has been actively exploring the site since its acquisition in May 2022 and has recently reported a substantial increase in mineral resources.

The company’s exploration efforts have included a 5,500m drilling campaign, which doubled the Mineral Resource Estimate at the Takardeit Deposit.

The deposit now stands at 31.2 million tonnes at 315 parts per million of triuranium octoxide (U3O8), amounting to 21.5 million pounds of U3O8 in the Inferred category.

Furthermore, the Agadez project has undergone a ground survey and trenching programme, which confirmed the geological potential and continuity of high-grade mineralisation.

Enrg Elements managing director Caroline Keats said: “The renewal of our permits from the Nigerien Government highlights the considerable confidence in ENRG’s in-country potential and the mining sector more broadly. In recent meetings with government, officials have echoed this sentiment and we look forward to advancing exploration initiatives at Agadez to unlock value for shareholders.

“The company’s management continues to explore opportunities for potential near-term exploration at Agadez, which will be based on pending results from our recently completed trenching programme.”

In August 2024, ENRG Elements acquired the Lamont Lake uranium exploration project in Saskatchewan, Canada, which is which said to be a highly prospective uranium province and favourable operating jurisdiction.

At that time, Keats said: “We are very pleased to have completed the acquisition of the Lamont Lake uranium project located in a world-class uranium province, which enhances ENRG’s Company’s strategy of diversifying jurisdictional risk and represents a valuable opportunity for ENRG, offering significant optionality and near-term exploration potential.”
https://www.mining-technology.com/news/ ... m/?cf-view

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