oleocene.org

Canada Approves West Coast LNG Export Project

by Bloomberg|Thomas Seal | Tuesday, September 16, 2025

Canada cleared a C$10 billion ($7.3 billion) floating facility to export liquefied natural gas off its northwest coast as soon as 2028.

Ksi Lisims LNG — backed by Blackstone Inc.-funded Western LNG, as well as Rockies LNG Partners and the Nisga’a Nation, an Indigenous group that owns the development land — is the first such major project to be approved under Prime Minister Mark Carney. The former central banker has taken a less strict environmental stance than predecessor Justin Trudeau, as he pushes to boost Canada’s economy and reduce its trading reliance on the US.

If its backers decide to proceed with investment, Ksi Lisims LNG will have a capacity of 12 million metric tons a year. That would make it the second-largest export facility in Canada, after the first phase of LNG Canada — a mega-project backed by Shell Plc that started shipping gas to Asia in June.

“Ksi Lisims LNG is exactly the kind of development Canada’s new government is championing, advancing and approving,” Energy Minister Tim Hodgson said in a statement on X. “This approval sends a clear signal: Canada is open for business, and committed to the long-term strength of our responsible, low-carbon export and natural gas sectors.”

Earlier in September, Carney launched a Major Projects Office designed to expedite developments deemed to be in the national interest. The second phase of LNG Canada — which would double its capacity — was on the list of its first five projects.

Houston-based Western LNG has received financial backing from asset management giant Blackstone. Alberta-based Rockies LNG is a group of Western Canadian energy companies including Birchcliff Energy Ltd, Tourmaline Oil Corp. and Whitecap Resources Inc.

BW Offshore named preferred FPSO supplier for Bay du Nord
Operated by Equinor, Bay du Nord offshore Newfoundland is projected to produce 400 million barrels initially.

Swagath Bandhakavi 1st Sep 2025


BW Offshore chosen for FPSO role in Canada’s Bay du Nord project. Credit: Sad Agus/Shutterstock.com.

BW Offshore has been designated as the preferred bidder for the floating production, storage and offloading (FPSO) unit for Equinor Canada’s Bay du Nord project, deepwater oil initiative in Canada.

Situated offshore Newfoundland and Labrador, the Bay du Nord project is operated by Equinor in partnership with BP. It is expected to yield approximately 400 million barrels of recoverable light crude during its initial phase.

The head of agreement (HoA) signed between BW Offshore and Equinor outlines the progression of technical and commercial dialogues concerning the FPSO. This agreement involves advancing the design through front end engineering design (FEED) work, ensuring a cost-effective and efficient solution.

The FPSO will be designed to withstand sub-Arctic conditions, facilitating production of up to 160,000 barrels per day, with features like a disconnectable turret system and extensive winterisation.

Additionally, the unit will incorporate emission reduction technologies such as high-efficiency power generation and heat recovery systems. Provisions for future tiebacks are included to enhance long-term economic viability.

Following the completion of pre-FEED activities in mid-September, BW Offshore and Equinor will enter a bridging phase in early 2026 to prepare for FEED, contingent on approvals from Equinor and BP.

As part of this preparation, BW Offshore plans to establish a local office in Newfoundland during this phase. This initiative aligns with BW Offshore’s strategy to provide high-performance offshore solutions that adapt to evolving energy scenarios.

BW Offshore CEO Marco Beenen said: “We are honoured to have been selected by Equinor, which shows confidence placed in BW Offshore’s capabilities to support such a pioneering Canadian project.

“This HoA follows a constructive and close dialogue with Equinor since late 2023 and highlights our commitment to bringing substantial value to the Bay du Nord project.

“It affirms BW Offshore’s commitment to continue work with Equinor to develop a fit-for-purpose and cost-attractive solution where safety, human rights and search for local value creation come first during all phases of the project and operations.”

The Bay du Nord project includes several oil discoveries in the Flemish Pass Basin, approximately 500km northeast of St. John’s, Newfoundland and Labrador.

Initial discoveries were made in 2013, followed by additional finds in 2014, 2016, and 2020. The field resides in water depths ranging from approximately 650 to 1,170m.

In May 2023, Equinor and BP postponed the Bay du Nord development by up to three years due to changing market conditions and increased costs. This delay was aimed to optimise project strategies while continuing collaboration with partners and stakeholders to improve overall competitiveness.

Les droits de douane de Donald Trump plombent le PIB du Canada qui recule de 1,6% au deuxième trimestre

P.L avec AFP Le 29/08 2025

Le PIB canadien a baissé de 1,6% par rapport au premier trimestre selon les dernières données. Les exportations de marchandises ont très nettement baissé en raison des droits de douane américains.
L'activité économique canadienne s'est nettement contractée au deuxième trimestre, en raison de la chute des exportations plombées par les droits de douane imposées par le président américain Donald Trump.

Le PIB de la 9e puissance économique mondiale a reculé de 1,6% par rapport au premier trimestre, en rythme annualisé, selon les données publiées ce vendredi 29 août par Statistique Canada. Il s'agit du premier recul en sept trimestres pour le PIB canadien. L'agence gouvernementale a également également revu à la baisse la croissance du premier trimestre à 2% en rythme annualisé contre 2,2% annoncé fin mai.

Pénalisé par les droits de douane
Les exportations de biens affichent une baisse marquée en raison de l'imposition de droits de douane par les États-Unis. Cela ralentit le commerce entre les voisins nord-américains. Les exportations ont diminué de 7,5% au deuxième trimestre, après avoir augmenté de 1,4% au premier trimestre. En raison des droits de douane imposés par les États-Unis, les exportations internationales de voitures automobiles et de camions légers ont fortement reculé (-24,7%) au deuxième trimestre. Les exportations de machines, matériel et pièces industriels (-18,5%) et celles des services de voyages (-11,1%) ont aussi diminué, écrit Statistique Canada dans son communiqué.

La baisse de l'activité pourrait augmenter les chances d'une baisse des taux d'intérêt par la Banque du Canada en septembre. Cette dernière a maintenu ses taux inchangés à 2,75% lors de ses trois dernières réunions.

"En clair, la guerre douanière avec les États-Unis a été désastreuse pour l'économie canadienne", écrit Royce Mendes, analyste pour la banque Desjardins qui note une absence de signe de reprise pour le troisième trimestre malgré des "tensions commerciales qui s'apaisent".
Geste d'apaisement du Canada

En août, le Canada a annoncé qu'il supprimait les droits de douane jusqu'ici imposés aux produits américains, respectant les conditions du traité de libre-échange nord-américain (Aceum), un geste répondant aux exemptions accordées en début de mois par Washington sur les produits canadiens. Les deux pays poursuivent par ailleurs leurs discussions pour parvenir à un accord dans les mois qui viennent.

Dans ce contexte compliqué, Andrew Grantham, analyste pour la banque CIBC note toutefois une lueur d'espoir au deuxième trimestre avec la croissance de 3,5% de la demande intérieure. Cette croissance a été principalement stimulée par les dépenses de consommation finale des ménages, qui ont bondi de 4,5% en rythme annualisé, et les dépenses de consommation finale des administrations publiques, qui ont bondi de 5,1%, a noté Statistique Canada.

Lithium, terres rares et dépendance chinoise : l'Allemagne et le Canada annoncent un "partenariat étroit sur les matières premières critiques"
Boursorama avec Media Services •26/08/2025

Fort de son vaste territoire et des ressources de son sous-sol, le Canada est un important producteur mondial de cuivre, de nickel et de cobalt et développe des projets sur des minéraux critiques tels que le lithium, le graphite ou encore le vanadium.


Pendant qu'Etats-Unis et Chine poursuivent leur bras de fer sur la question sensible des aimants permanents, cruciaux dans de nombreux secteurs industriels, l'Allemagne et le Canada ont conclu mardi 26 août un accord pour coopérer plus étroitement dans l'approvisionnement en matières premières critiques, notamment en terres rares. Ce rapprochement intervient dans le cadre des efforts de diversification de Berlin, qui souhaite réduire sa dépendance aux importations chinoises.

A Berlin, la ministre allemande de l'Économie et de l'Énergie Katherina Reiche a signé une déclaration d'intention avec son homologue canadien Tim Hodgson pour établir "un partenariat étroit sur les matières premières critiques". Celles-ci sont "d'une importance vitale" pour l'Allemagne "à cause des développements géopolitiques, en particulier pour les terres rares", a déclaré Mme Reiche.

Ces métaux sont utilisés dans de larges pans de l'industrie allemande, des batteries électriques aux éoliennes en passant par les dispositif médicaux.

Dans ce domaine, la première économie européenne cherche activement des alternatives à la Chine, qui a représenté près de la moitié des importations européennes de terres rares en 2024 selon l'institut de statistiques Eurostat. Le Canada développe de son côté ses activités dans le domaine, et extrait également du lithium, du graphite, du cobalt ou encore du nickel.

Une "base fiable pour les industries de pointe allemandes"

Mardi, trois entreprises allemandes du secteur, dont le producteur de cuivre Aurubis, ont signé des protocoles d'accord avec des firmes canadiennes dans le domaine de l'extraction et du traitement des matières premières.

L'idée est que les fabricants allemands "puissent compter sur les fournisseurs canadiens" et que les producteurs canadiens "puissent accéder aux marchés mondiaux", a indiqué M. Hodgson. Ces minéraux "produits de manière responsable serviront de base fiable pour les industries de pointe allemandes", a-t-il ajouté. Le partenariat est "une bonne mesure pour renforcer nos économies et les sécuriser", avait déclaré plus tôt le chancelier allemand Friedrich Merz, lors d'une rencontre avec le Premier ministre canadien Mark Carney.

Cette année, l'industrie allemande a particulièrement tremblé devant les restrictions à l'export de terres rares chinoises, décidées en avril par la Chine en représailles aux barrières commerciales américaines. Fin juillet, la Commission européenne a toutefois annoncé avoir négocié un mécanisme "amélioré" avec Pékin pour assouplir ces exportations. L'Allemagne est aussi dépendante du lithium chinois, décisif pour le virage vers l'électrique de son secteur automobile en crise, et mise sur des projets d'extraction sur son propre sol et en Serbie.

JGC Celebrates LNG Canada's First Export Cargo

édité le 01/07/2025 europetrole

JGC Holdings Corporation announced that LNG Canada has successfully shipped the first liquefied natural gas (LNG) export cargo from its newly-constructed facility located in the traditional territory of the Haisla Nation in Kitimat, British Columbia, Canada on 30 June 2025. Since 2018, JGC Corporation (JGC), and its joint venture partner, Fluor Corporation (Fluor), have provided critical engineering, procurement, fabrication management, construction and commissioning services to build the facility and support its safe startup.

Located on Canada's west coast, the LNG Canada facility benefits from access to abundant, low-cost natural gas and an ice-free harbor. The plant is the first-of-its-kind in Canada with an annual production capacity of up to 14 million tonnes of LNG. It positions Canada as a major supplier of lower carbon natural gas to global markets and will operate under a 40-year license.

JGC Fluor Joint Venture used an innovative modular fabrication approach to achieve significant schedule efficiencies by allowing site preparation, early works and construction to occur at the same time as the module fabrication off-site. More than 215 modules were delivered and set into place at the site from January 2022 to July 2023. The largest modules measured approximately 45 meters wide, 75 meters deep and 47 meters in height. The project also included the construction of the second largest LNG storage tank in the world, standing 56 meters high and 75 meters in diameter with a volume of more than 225,000 cubic meters.

LNG Canada is a joint venture between Shell, Petronas, PetroChina, Mitsubishi Corporation and KOGAS. JGC Fluor Joint Venture's involvement in the LNG Canada Project continues through commissioning support and long-term operational readiness services.

Tanker bound for Asia after loading Canada's first cargoes of liquefied natural gas in B.C.
GasLog Glasgow ship is bound for South Korean port as Canada, B.C. looks to diversify LNG exports

Lauren Krugel · The Canadian Press · Posted: Jun 30, 2025


A tanker being loaded with the first cargo of Canadian liquefied natural gas is shown at the port of Kitimat, B.C., on June 28, 2025, in this photo provided by LNG Canada. (Handout by LNG Canada/The Canadian Press)

............


The LNG Canada plant will receive natural gas from near Dawson Creek, B.C., via the 670-kilometre Coastal GasLink pipeline. In Kitimat, the LNG Canada plant will liquefy and export the gas overseas. (CBC News)

energy_isere a écrit : ↑

27 avr. 2025, 16:51

"Nous ne serons jamais le 51e Etat américain" : face aux attaques de Donald Trump, le Canada connaît un nouvel élan patriotique avant les législatives

Carney (parti libéral) promet de diriger un "Canada uni" face à Trump après sa victoire électorale

AFP •29/04/2025

Carney (parti libéral) promet de diriger un "Canada uni" face à Trump après sa victoire électorale

AFP •29/04/2025

"Nous ne serons jamais le 51e Etat américain" : face aux attaques de Donald Trump, le Canada connaît un nouvel élan patriotique avant les législatives

Article rédigé parMarie-Violette Bernard - envoyée spéciale à Ottawa et Montréal (Canada)
France Télévisions Publié le 27/04/2025

..................

A un mois du vote au Canada, les candidats promettent de réduire la dépendance aux États-Unis
AFP •31/03/2025

Menacé par Trump, le Canada se prépare à rejoindre l'UE pour renforcer son industrie militaire

Le projet d'accord du Canada visant à participer à l'industrie de la défense européenne apportera des contrats aux fabricants canadiens et contribuera à réduire la dépendance envers les États-Unis.

Le Canada est en pourparlers avancés avec l'Union européenne pour se joindre au nouveau projet du bloc visant à étendre son industrie militaire, une démarche qui permettrait au Canada de participer à la construction d'avions de combat européens et d'autres équipements militaires dans ses propres installations industrielles.

La coopération naissante en matière de défense entre le Canada et l'Union européenne, qui s'efforce de consolider son industrie pour réduire sa dépendance aux États-Unis, stimulerait les fabricants militaires canadiens et offrirait au pays un nouveau marché à un moment où ses relations avec les États-Unis se sont effilochées.

Canada deploys 314 MW of solar in 2024
Canada installed 314 MW of solar in 2024, bringing its cumulative installed PV capacity to more than 5 GW, says the Canadian Renewable Energy Association.

March 10, 2025 Patrick Jowett

Canada deployed 314 MW of solar in 2024, according to figures from the Canadian Renewable Energy Association.

Vittoria Bellissimo, CEO of the association, told pv magazine that the figure compares to 765 MW of added solar in 2023 and takes Canada’s cumulative capacity to more than 4 GW of utility-scale solar and over 1 GW of on-site solar. The association said that Canada’s solar energy capacity has now grown by 92% since 2019.

While utility-scale solar leads the Canadian market, with 217 major solar energy projects producing power across the country as of January 2025, Bellissimo added that behind-the-meter solar is also picking up steam. “We've got nearly 96,000 on-site solar installations across Canada and I expect that to continue,” she added.
.....................

Un sondage indique que 44 % des Canadiens seraient favorables à l’idée de rejoindre l’Union européenne, mais un tel processus soulèverait des enjeux juridiques et économiques importants.

Et si le vingt-huitième pays de l’Union européenne se trouvait de l’autre côté de la mer ? Non, pas le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE depuis dix ans, mais en Amérique. Lundi, l’institut Abacus a publié une étude qui indique que 44 % des Canadiens serait favorable à l’idée de rejoindre l’Union européenne.

L’idée ressurgit alors que Donald Trump menace d'appliquer des droits de douane stratosphérique sur les pays européens, comme une taxe à 200 % du champagne et des vins français, et qu’il a déjà menacé de faire du Canada le 51e Etat des Etats-Unis. Différents médias, comme The Economist et le Toronto Star, ont évoqué en réponse l’idée de rejoindre l’Union européenne.

Il veut faire du Canada "le 51e état américain" : Donald Trump annonce doubler les droits de douane de 25 à 50 % dès demain.

Donald Trump a proféré mardi de nouvelles menaces commerciales contre le Canada, annonçant entre autres qu’il doublait à 50 %, contre 25 % auparavant, les droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, devant entrer en vigueur ce mercredi 12 mars. Une réponse

Le président américain a par ailleurs assuré sur sa plateforme Truth Social qu’il imposerait le 2 avril de telles taxes douanières sur les voitures que cela "mettra à l’arrêt définitivement l’industrie automobile au Canada", estimant une nouvelle fois que la "seule chose sensée" à faire pour le pays était de devenir le "51e Etat américain", ce qui mettrait fin de facto à la guerre commerciale.