Et la situation sur le continent africain ???

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 30 mars 2025, 11:10

Pétrole en Afrique : qui profite vraiment de l’or noir ? Analyse avec Jean-Pierre Favennec

France 24 •29/03/2025

Alors que l’Afrique produit environ 10 % du pétrole mondial, de nouveaux acteurs comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire rejoignent les grands producteurs traditionnels que sont le Nigeria, l’Angola ou l’Algérie. Raffinage, répartition des revenus, rôle des compagnies internationales, retombées pour les populations… Dans un contexte de transition énergétique mondiale, à qui profite vraiment cette ruée vers l’or noir ? Jean-Pierre Favennec, spécialiste de l’énergie, consultant et professeur, répond aux questions de Fatimata Wane sur France 24.

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vidéeo 8 mn https://www.boursorama.com/videos/actua ... 2cbada1d21

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 15 mars 2025, 15:11

Les USA réajustent leur politique énergétique en Afrique

Agence Ecofin 11 mars 2025

Alors que l'Afrique intensifie ses efforts pour la transition énergétique, l'administration Trump semble mettre en valeur les énergies fossiles. La fin de Power Africa et le retrait du JETP suscitent des interrogations sur le développement du renouvelable sur le continent.

L’administration Trump opère un revirement de la politique énergétique américaine en Afrique. Après la suppression de l’initiative Power Africa, elle promeut désormais les combustibles fossiles. Une tendance qui suscite des inquiétudes parmi les acteurs du secteur.

Lors du Powering Africa Summit à Washington le vendredi 7 mars, le secrétaire américain à l’Énergie Chris Wright a notamment affirmé que les USA n’avaient pas l’intention de dicter à l’Afrique la composition de son mix énergétique, et vanté les mérites du charbon. « Ce gouvernement n'a aucune envie de vous dire ce que vous devez faire avec votre système énergétique » a-t-il déclaré, selon des propos relayés par le New York Times.

« C'est une attitude post-coloniale paternaliste que je ne peux pas supporter […] Pendant des années, les pays occidentaux ont affirmé sans vergogne qu'il ne fallait pas développer le charbon, que le charbon était mauvais. C'est tout simplement absurde, totalement absurde. Le charbon a transformé notre monde et l'a rendu meilleur ».

Ses propos font suite à l’annonce du retrait des États-Unis de l'initiative JETP (Just Energy Transition Partnership) qu'ils avaient contribué à lancer pour aider plusieurs pays en développement à abandonner le charbon au profit d'énergies propres, notamment l’Afrique du Sud. Des décisions confirment la volonté du gouvernement américain de stopper les financements climatiques et de se retirer de l’Accord de Paris, mettant en avant un discours justifiant l’usage du fossile pour le développement de l’Afrique.

Cependant, une telle politique pourrait avoir de lourdes conséquences. Le New York Times souligne que la fermeture de Power Africa, qui avait permis d’électrifier des millions de foyers en Afrique, laisse un vide important en matière de financements et de projets d’accès à l’énergie. L’absence de soutien américain aux infrastructures renouvelables risque de ralentir l’émergence d’un mix énergétique durable et de maintenir une dépendance coûteuse aux hydrocarbures importés.

Pour Terje Osmundsen, CEO d’Empower New Energy, « cette politique est une menace pour l’avenir de l’Afrique ». Le responsable a rappelé que les pays africains perdent entre 2% et 5% de leur PIB chaque année à cause des effets du changement climatique. Il souligne aussi que les énergies renouvelables sont aujourd’hui plus compétitives dans la majorité des cas, une étude récente révélant que 76% de l’électricité nécessaire au continent pourrait être fournie par des sources vertes d’ici 2040.

Le soutien affiché de l’administration Trump aux énergies fossiles en Afrique marque une rupture avec les dynamiques mondiales. Alors que la Chine, l’Europe et les pays du Golfe investissent massivement dans les énergies renouvelables africaines, les États-Unis tournent le dos à la transition énergétique en promouvant le charbon et le pétrole.

Ce changement survient alors que l’électrification et la décarbonation deviennent des priorités stratégiques pour de nombreux États africains, qui cherchent à diversifier leur mix énergétique et attirer des financements climatiques. Mais avec ce virage, Washington pourrait fragiliser ces efforts en réduisant l’accès aux financements verts.

Face à cette nouvelle donne, les gouvernements africains devront arbitrer entre des opportunités immédiates liées aux énergies fossiles et les impératifs de long terme liés à la transition énergétique et aux engagements climatiques internationaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afrique

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 22 févr. 2025, 10:54

En Afrique, la consommation d’électricité augmentera de 5,2% en moyenne par an d’ici 2027 (AIE)

Agence Ecofin 20 fev 2025

Alors que la production d'électricité en Afrique repose essentiellement sur les combustibles fossiles, le solaire photovoltaïque enregistre une forte croissance. La part de l’hydroélectricité régresse.

La consommation d’électricité en Afrique devrait augmenter de 5,2% en moyenne par an entre 2025 et 2027, soit un rythme supérieur à la moyenne mondiale, selon un rapport publié le vendredi 14 février par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Intitulé « Electricity 2025 analysis and forecast to 2027 », le rapport précise que la consommation d’électricité sur le continent devrait ainsi passer de 792 térawattheures (TWh) durant l’année écoulée à 922 TWh en 2027, tout en notant que la croissance de la consommation d'électricité demeure freinée par une capacité de production insuffisante, notamment en Afrique subsaharienne.

En 2024, la demande d’électricité à l’échelle africaine a connu une hausse d’environ 3,4% contre un peu moins de 2% en 2023. Après une contraction cette année-là, la demande a rebondi en Afrique du Sud, enregistrant une croissance de 4,1% l’an passé grâce à la mise en service de nouvelles capacités et à la limitation des délestages auxquels procédait la compagnie publique Eskom, pour éviter un effondrement total du réseau. L'Egypte a également vu son taux annuel de croissance de la demande augmenter à 1,6% alors que la tendance haussière observée ces dernières années en Algérie s’est poursuivie (+5,4% en 2024). Ensemble, ces trois pays consomment plus de la moitié de l'électricité en Afrique.

Le rapport indique également que la production africaine d’électricité à partir du gaz naturel a enregistré une hausse de 2,2%, tandis que la production provenant de sources renouvelables a crû d'environ 5,5%.

Historiquement, l'hydroélectricité représentait la plus grande part de la production des énergies renouvelables sur le continent, avec plus de 80% en 2018, mais cette part est tombée à un peu plus de 70% en 2024, en raison notamment de l'augmentation de la production provenant du solaire photovoltaïque et de l’éolien, qui ont connu des hausses respectives de 4,5% et de 46% durant l'année écoulée.

Cette croissance rapide de la production d'énergie solaire photovoltaïque devrait se poursuivre entre 2025 et 2027, à un taux de croissance annuel moyen de plus de 25%.

Les sources renouvelables couvriront la demande additionnelle

A l’échelle mondiale, la consommation d’électricité devrait passer de 29 038 TWh en 2024 à 32 542 TWh en 2027, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen de 3,9%. Il sera essentiellement tiré par l’accélération de l’électrification notamment dans le secteur des transports , l’augmentation de la production industrielle, la demande croissante en climatisation, le déploiement des réseaux 5G, et l’expansion rapide des data centers.

La progression de la consommation mondiale, qui équivaudra à l'ajout d'une quantité supérieure à la consommation annuelle d'électricité du Japon chaque année d'ici 2027, sera due aux économies émergentes et en développement. Celles-ci représentent 85% des nouveaux besoins en électricité. En Chine, la consommation d’électricité devrait par exemple croître de 6% en moyenne par an jusqu’en 2027.

L’AIE s’attend par ailleurs que la croissance des sources d’électricité à faibles émissions - principalement les énergies renouvelables et le nucléaire – soit suffisante, dans l'ensemble, pour couvrir la hausse de la demande mondiale d'électricité au cours des trois prochaines années. En particulier, la production d'énergie solaire photovoltaïque devrait répondre à environ la moitié de la croissance de la demande mondiale d'électricité jusqu'en 2027, grâce à la poursuite de la réduction des coûts et au soutien des pouvoirs publics. La production d'électricité à partir de l'énergie solaire photovoltaïque a déjà dépassé celle produite par les centrales à charbon dans l'Union européenne en 2024.

En Chine, aux Etats-Unis et en Inde, la part de l'énergie solaire photovoltaïque dans le mix électrique devrait atteindre 10% d'ici 2027. Parallèlement, l'énergie nucléaire fait un retour en force, avec une production d'électricité qui devrait atteindre de nouveaux sommets chaque année à partir de 2025. Compte tenu de ces tendances, les émissions de dioxyde de carbone liées à la production mondiale d'électricité devraient se stabiliser dans les années à venir, après avoir augmenté d'environ 1% en 2024.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... i-2027-aie

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 15 févr. 2025, 10:34

La situation de l’USAID menace l’initiative énergétique Power Africa

Agence Ecofin 14 fev 2025

L’Afrique subsaharienne compte environ 570 millions de personnes sans électricité selon la Banque mondiale. En mobilisant les financements pour faciliter l’accès à l’énergie propre dans la région, Power Africa participe à résorber ce problème. Mais son avenir, lié à celui de l’USAID, est désormais incertain, menaçant la concrétisation d’importants projets.

Depuis son lancement en 2013, l’initiative Power Africa a été un moteur important du développement énergétique en Afrique subsaharienne. En mobilisant des investissements, l’initiative a facilité l’implantation de 7600 MW de nouvelles capacités entre 2013 et 2023, et fourni de l’électricité à plus de 200 millions de personnes. Rien qu’en 2023, elle a permis d’ajouter environ 1042 MW de courant produit à partir d’énergies propres pour alimenter les foyers et les entreprises dans cette partie du continent.

Son avenir est néanmoins désormais incertain, en raison de la situation de l’USAID qui coordonne et finance l’initiative. Les récents changements politiques aux États-Unis ont conduit à une réorganisation de l’agence, entraînant entre autres un début de rapatriement du personnel de Power Africa basé à Pretoria et semant le doute sur la pérennité du programme.

Cette situation affecte la capacité de Power Africa à soutenir ses projets en cours, notamment pour les entreprises et développeurs qui comptaient sur son financement. « L'incertitude quant à la date (ou à la possibilité) de reprise de l'aide américaine a des effets négatifs considérables. Elle prive de soutien des accords énergétiques spécifiques, laissant les promoteurs de projets dans l'incertitude quant à la possibilité de compter sur le financement et l'assistance attendus des États-Unis » explique Katie Auth, ancienne responsable l’initiative, citée par African Business qui note également que cette décision nuira à la « crédibilité » des USA et réduira la probabilité que les partenaires cherchent à travailler avec le gouvernement américain à l'avenir.

L’Afrique subsaharienne fait face à un défi énergétique majeur, avec environ 570 millions de personnes sans accès à l’électricité selon les chiffres de la Banque Mondiale. Power Africa a joué un rôle important pour résorber ce problème, finançant des solutions adaptées comme des hubs d’énergie solaire et des mini-réseaux pour l’électrification rurale.

Si elle venait à être fragilisée ou supprimée, la région perdrait donc un levier clé pour son électrification. L’Union africaine et les banques de développement comme la BAD ou la Banque mondiale, ainsi que les pays concernés devront jouer un rôle plus central, chercher activement de nouveaux partenaires et essayer de consolider les acquis tout en poursuivant les objectifs d’électrification du continent fixés à l’échéance 2030.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... wer-africa

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 26 janv. 2025, 13:35

L’Afrique ajoute 2,5 GW d’énergie solaire en 2024

L’Association africaine de l’industrie solaire (AFSIA) indique que les projets à grande échelle ont largement prédominé dans les nouveaux développements solaires en Afrique en 2024, avec une multiplication par dix des installations de stockage.

janvier 21, 2025 Patrick Jowett

L’Afrique a déployé 2,5 GW supplémentaires d’énergie solaire en 2024, selon le nouveau rapport « Africa Solar Outlook 2025 » de l’Association africaine de l’industrie solaire (AFSIA). L’organisation a annoncé que la capacité solaire combinée du continent atteignait désormais 19,2 GW – un chiffre qui ne prend pas en compte les installations résidentielles. L’AFSIA précise que les ajouts de capacités solaires l’année dernière sur le continent représentaient 0,5 % du total mondial – un record depuis 2013.

« Une part aussi faible de l’activité ne rend pas justice au potentiel solaire africain ni à la nécessité d’une nouvelle production d’électricité sur le continent », a déclaré l’AFSIA. « Nous espérons que les flux de financement évolueront dans les années à venir afin que l’Afrique puisse exploiter pleinement son potentiel solaire inégalé. L’optimisme règne quant à l’accélération du déploiement dans les années à venir. En 2024, 40 GW de nouveaux projets ont été annoncés, selon le rapport, ce qui représente une augmentation de 21 % de la réserve de projets par rapport à 2023.

L’Afrique du Sud et l’Égypte représentaient environ 78 % des nouvelles installations photovoltaïques, l’Afrique du Sud contribuant pour environ la moitié et l’Égypte pour 28 %. Toutefois, l’AFSIA s’attend à ce que la répartition de l’énergie solaire évolue en 2025, avec le lancement de projets phares dans d’autres pays.

L’AFSIA a également analysé le pourcentage d’énergie solaire dans le bouquet énergétique global de chaque pays africain. La République centrafricaine est actuellement en tête de ce classement avec 43,1 % d’énergie solaire, suivie de la Mauritanie (20,7 %) et de la Namibie (13,4 %). Au total, sept pays africains affichent des chiffres supérieurs à 10 %, tandis que 21 pays produisent actuellement 5 % ou plus de l’électricité qu’ils consomment grâce à l’énergie solaire.

Les centrales photovoltaïques à grande échelle représentaient 72 % des nouvelles installations solaires en Afrique en 2024, contre 32,4 % l’année précédente. En chiffres absolus, cela représente 1,78 GW d’installations à grande échelle sorties de terre en 2024, contre 521 MW l’année précédente. L’AFSIA a indiqué que les projets à grande échelle ont dominé les nouveaux développements solaires en Afrique l’année dernière, contrairement aux deux années précédentes, où le segment commercial et industriel (C&I) a mené la croissance, principalement en raison de l’évolution du marché en Afrique du Sud.

Le rapport note toutefois que le marché C&I reste solide, avec près de 6 GW de projets captifs et 1,7 GW de projets de transfert annoncés en 2024. Alors que la plupart des projets de wheeling à venir se trouvent en Afrique du Sud, l’AFSIA a déclaré que la plupart des projets captifs C&I se trouvent en dehors du pays. L’AFSIA a déclaré que le marché du stockage de l’énergie en Afrique a connu une croissance rapide en 2024, avec une capacité installée totale atteignant 1,64 GWh, soit une multiplication par dix par rapport à 157 MWh en 2023. L’association a déclaré qu’elle prévoyait une poursuite de la croissance, avec 18 GWh de projets de stockage actuellement en cours de développement.

Le rapport indique que l’expansion du marché fait de l’énergie solaire associée au stockage la norme pour les projets à grande échelle et les extensions d’installations. Des pays tels que l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Malawi, le Botswana, la Tanzanie, la Namibie et l’île Maurice poursuivent notamment des initiatives de stockage à grande échelle avec une capacité combinée supérieure à 500 MW.
https://www.pv-magazine.fr/2025/01/21/l ... e-en-2024/

2,5 GW ajouté, c'est un chiffre faible, moins que la France en 2024.

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 06 juil. 2024, 12:27

Le Nigeria accueillera le siège de la Banque africaine de l’énergie

Agence Ecofin 5 juillet 2024

L’institution panafricaine devrait contribuer à réduire la pénurie de financements des projets pétroliers et gaziers sur le continent, dans un contexte de désengagement accru des bailleurs de fonds internationaux des investissements dans les énergies fossiles.

Le Nigeria a été choisi pour accueillir le siège de la Banque africaine de l’énergie (AEB), une nouvelle institution panafricaine dédiée au financement de projets pétroliers et gaziers en Afrique, a annoncé le ministre nigérian des Ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri (photo), le jeudi 4 juillet 2024.

« Je suis ravi d'annoncer que le Nigeria a été choisi pour accueillir le siège de la Banque africaine de l'énergie. Cet honneur prestigieux témoigne du leadership et de l'engagement de notre pays dans le secteur de l'énergie », a indiqué le ministre sur sa page Facebook officielle.

« La Banque africaine de l’énergie sera la pierre angulaire du financement de projets énergétiques à travers l’Afrique, promouvant l’innovation, la durabilité et la croissance économique », a-t-il ajouté.

Trois autres pays étaient en lice pour accueillir ce siège. Il s’agit de l'Algérie, du Bénin et du Ghana ; la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud n'ayant pas rempli toutes les conditions requises.

Fin mai dernier, le gouvernement nigérian avait ratifié la charte de la banque. Il a également approuvé un apport de 100 millions de dollars au capital de l’institution, soit plus que les 83,33 millions de dollars requis pour les Etats membres.

La création de la Banque africaine de l’énergie avait été annoncée en mai 2022 par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO). La nouvelle institution, qui disposera initialement d’un capital de 5 milliards de dollars, devrait contribuer à réduire la pénurie de financements des projets pétroliers et gaziers en Afrique, dans un contexte de désengagement accru des bailleurs de fonds internationaux des investissements dans les énergies fossiles.

Durant la COP 26 à Glasgow, une vingtaine de pays développés se sont engagés à mettre un terme au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles sans techniques de capture de carbone à partir de fin 2022.

Lors du sommet One Planet organisé en décembre 2017, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé la fin des financements des activités en amont du secteur pétrolier et gazier après 2019, tout en précisant que le financement d’activités en amont du secteur gazier sera exceptionnellement envisagé dans les pays les moins avancés lorsqu’il favorise indéniablement l’accès à l’énergie pour les pauvres et lorsque le projet est conforme aux engagements du pays au titre de l’Accord de Paris sur le climat. De son côté, la Banque européenne d'investissement (BEI) s’est engagée à mettre fin au financement des projets liés aux énergies fossiles à partir de la fin de l'année 2021.

Soumises à une pression croissante, les compagnies internationales spécialisées dans l’exploitation des hydrocarbures se désengagent, quant à elles, de plus en plus des actifs africains pour plusieurs raisons, dont les risques environnementaux, politiques et sécuritaires. Dans le même temps, peu de compagnies pétrolières nationales africaines disposent des moyens pour combler une grande partie du déficit croissant de financements.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -l-energie

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 15 juin 2024, 12:24

En Afrique, les investissements dans les énergies propres sont encore loin d’être suffisants (AIE)

Agence Ecofin 10 juin 2024

Le coût élevé du capital est un obstacle majeur à l’augmentation des investissements dans les énergies propres. La réduction des risques à l’échelle des pays et des projets nécessitera un effort de la part des décideurs politiques ainsi qu’un soutien financier et technique international important.

Bien que les tendances en matière de dépenses varient considérablement d’un pays à l’autre, ni le montant total ni la proportion consacrée aux énergies propres ne suffisent à mettre l’Afrique sur la voie de la réalisation de ses objectifs de développement durable.

Dans son rapport « World Energy Investment 2024 », l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) montre que, à l’heure actuelle, les investissements dans l’énergie ne représentent que 1,2 % du PIB du continent et les investissements dans les énergies propres, bien qu’en hausse, ne représentent que 2 % du total mondial.

L’organisation souligne l’impact des remboursements de la dette du continent qui ont fortement augmenté ces dernières années, pesant sur les possibilités des gouvernements à accéder aux fonds nécessaires pour des projets d’énergie propre à forte intensité de capital. D’une manière générale selon l’Agence, la faible notation de la dette souveraine limite encore l’accès aux investissements extérieurs. Ainsi en 2023, seuls deux pays, le Botswana et l’île Maurice étaient notés « investment grade ».

Si la majorité des investissements dans les énergies propres qui ont été réalisés récemment, concerne la production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, les perspectives de croissance seront tout de même limitées tant que le réseau lui-même ne fait pas l’objet d’investissements et ne sera pas modernisé et étendu.

Avec des pertes de ligne moyennes de 15 %, selon l’AIE, les réseaux inefficaces et les interconnexions insuffisantes créent déjà des goulets d’étranglement pour les nouveaux projets d’énergie renouvelable dans la région.
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... isants-aie

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 15 juin 2024, 12:06

L’Afrique concentre 18 des 20 pays avec le plus grand déficit d’accès à l’électricité (AIE)

Agence Ecofin 13 juin 2024

L’année 2022 a été marquée par un recul dans les progrès réalisés dans le cadre des efforts visant à élargir l’accès à l’électricité. Le nombre de personnes vivant sans électricité a globalement augmenté pour la première fois depuis plus d’une décennie.

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, dans son dernier rapport publié cette année en collaboration avec la Banque Mondiale et d’autres institutions, 18 des 20 pays présentant les déficits d’accès les plus importants dans le monde en 2022 se trouvent en Afrique subsaharienne.

Les trois premiers pays de ce classement, à savoir le Nigeria avec 86 millions de personnes, la République démocratique du Congo et ses 78 millions de personnes ainsi que l’Éthiopie avec 55 millions, représentent près d’un tiers de l’ensemble du déficit mondial.

D’une manière générale, l’Afrique subsaharienne abrite la majeure partie de la population mondiale qui n’a pas accès à l’électricité. La région représente désormais 83 % du déficit d’accès mondial, contre 50 % en 2010.

Alors que des progrès significatifs ont été accomplis sur la voie de l’accès universel en Asie centrale et méridionale, où le déficit d’accès est passé de 414 millions de personnes en 2010 à moins de 33 millions en 2022 selon l’AIE, le déficit s’est stabilisé en Afrique subsaharienne, la croissance de la population ayant été supérieure à celle des nouvelles connexions.

Ainsi dans cette région, 571,1 millions de personnes n’avaient pas accès en 2022, contre 566,1 millions en 2010. Dans le même temps, la région est confrontée à un rétrécissement de l’espace budgétaire en raison d’une inflation persistante, de taux d’intérêt élevés et de seuils d’accessibilité peu élevés.

Dans ce contexte, des efforts concentrés dans les pays de la région seront nécessaires pour garantir un accès universel à des services énergétiques abordables, fiables et modernes. Cet effort devrait en partie porter sur l’amélioration de la collecte de données et l’utilisation d’outils analytiques modernes pour suivre les progrès et soutenir une prise de décision fondée sur des données.
https://www.agenceecofin.com/electricit ... ricite-aie

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 18 avr. 2024, 08:26

La Banque mondiale souhaite brancher 250 M d'Africains au réseau électrique d'ici 2030

AFP le 18 avr. 2024

La Banque mondiale (BM) a annoncé mercredi réviser à la hausse son programme d'électrification prévu dans plusieurs pays africains, visant désormais le raccordement électrique de 250 millions de personnes d'ici à 2030, contre 100 millions prévus initialement.

Selon le président de la BM, Ajay Banga, environ 600 millions de personnes en Afrique n'ont pour l'heure pas accès à l'électricité de manière fiable et peu onéreuse, un élément qui vient fortement handicaper le développement économique et social de régions entières du continent.

"Lors de la COP28 nous avons pris l'engagement d'apporter l'électricité à 100 millions d'Africains d'ici 2020. Nous allons augmenter cet engagement pour le porter à 250 millions, sur les 600 millions concernés", a déclaré M. Banga à l'occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la BM, qui se tiennent jusqu'à vendredi à Washington.

30 milliards de dollars d'investissement seront nécessaires pour mener à bien cet engagement, a précisé l'institution dans un communiqué, qui s'engage à apporter cinq milliards de dollars au projet.

La BM espère réussir à lever et allouer 15 milliards de dollars supplémentaires via l'Association de développement international (IDA), sa branche de prêts concessionnels, c'est-à-dire à taux d'intérêt bas, laissant 10 milliards de dollars à la charge d'"autres acteurs publics", a précisé à l'AFP un porte-parole de la Banque.

"600 millions de personnes n'ont pas le moindre accès à une quelconque source d'énergie", a insisté Ajay Banga. "A mes yeux, c'est une situation inacceptable en 2024. Apporter de l'électricité aux gens est la mission numéro un, deux et trois".

La Banque africaine de développement (AfDB) espère de son côté raccorder 50 millions de personnes, en plus des engagements de la BM, aux réseaux électriques avant la fin de la décennie.

"Si nous réussissons à atteindre 300 millions parmi les 600 millions d'ici à 2030, ce sera quelque chose de génial", a souligné le président de la BM. "C'est le genre d'engagement que nous devons prendre. Mais cela demandera des efforts à tous les niveaux de la Banque".
https://www.connaissancedesenergies.org ... 030-240418

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par mobar » 20 févr. 2024, 17:38

energy_isere a écrit :
13 févr. 2024, 17:38
FRANCE 24•13/02/2024
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont quitté l'organisation de la CEDEAO. Les trois pays, regroupés au sein de l'alliance des états du Sahel, prévoient de créer leur monnaie commune et sortir du franc CFA.
https://www.boursorama.com/videos/actua ... c34e01e2d5
Créer une monnaie commune au Mali, Niger et Burkina Faso, ça va être intéressant!
L'afro-rouble et l'afro-yuan sont candidats! :lol:

On attends de voir comment cette nouvelle monnaie hypothétique va se comporter dans le temps, probablement comme le Cédi ghanéen, la Naira nigériane, ou l’Ouguiya mauritanien

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par supert » 13 févr. 2024, 18:06

Le Mali s'était déjà barré puis revenu il me semble, mais je n'ai pas trouvé d'article; mon intelligence et celle du robot de recherche n'ont pas toujours d'intersection.


Supert qui n'est pas membre de l'ordre de la jarretière (Honni soit qui mali pense)

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 13 févr. 2024, 17:38

FRANCE 24•13/02/2024
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont quitté l'organisation de la CEDEAO. Les trois pays, regroupés au sein de l'alliance des états du Sahel, prévoient de créer leur monnaie commune et sortir du franc CFA.
https://www.boursorama.com/videos/actua ... c34e01e2d5

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 07 oct. 2023, 11:47

Décarbonisation des transports : de grands défis pour l’Afrique dont la population pourrait doubler d’ici 2050

Agence Ecofin 3 oct 2023

De l’émergence de mégapoles de plus de 10 millions d’âmes, aux prévisions de croissance annonçant près de 2,4 milliards d’habitants en l’Afrique d’ici 2050 (ONU), en passant par le manque d’infrastructures adaptées, le parc automobile plus important et l’insuffisance d’offres publiques de transport collectif, l’évidence des défis de décarbonatation des transports sur le continent noir au cours des prochaines décennies se profile de plus en plus.

Dans un récent rapport, Electricity Lawyer a évoqué les challenges de durabilité actuels et futurs en Afrique liés à l’explosion des besoins en transport urbain, et propose des approches inspirées de modèles de développement des transports en commun en occident et dans quelques pays africains.

Toujours selon le rapport, le pétrole représente 25% de l’approvisionnement énergétique du continent, tandis que le secteur des transports est responsable de 29% des émissions totales provenant des combustions fossiles. Cette industrie devrait ainsi être au cœur des politiques globales visant à réduire les émissions de carbone, même si l’Afrique participe relativement peu au réchauffement climatique à l’échelle planétaire.

Des outils comme l’agenda 2063 de l’Union africaine ou les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU devraient en l’occurrence orienter les stratégies des gouvernements vers des politiques favorisant la transition énergétique.

Celles-ci doivent inclure selon le rapport, l’exploitation plus valorisante de ressources minières critiques utilisées dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques, l’élaboration de plans stratégiques futuristes intégrant une refonte des systèmes nationaux de transport, avec des infrastructures plus modernes tels que le Train express régional (TER) ou le projet BRT de Dakar.

Depuis sa mise en exploitation fin 2021, la phase 1 du TER de Dakar a déjà permis d’éviter le rejet dans la nature de 92 000 tonnes d’équivalents CO2, d’après le rapport. Cette dynamique devrait être renforcée par le réseau BRT qui exploitera 121 bus électriques dotés de batteries d’une capacité de 563,8 KWh.

Sur le plan infrastructurel, l’autre défi capital concerne le développement de routes adaptées au transport non motorisé (marche, vélo, trottinette, etc.). Le rapport préconise de même la mise en place de cadres juridiques et réglementaires adaptées aux pays pour organiser la concrétisation des politiques des pays en la matière, mobiliser des investissements et autres ressources (la taxe carbone par exemple), etc.

Ces politiques d’ordre stratégique pour la plupart nécessitent par ailleurs d’être appuyée par des mesures incitatives (crédits d’impôts, droits de douanes et frais d’immatriculation réduits, et autres subventions) pour encourager l’utilisation de véhicules électriques et hybrides, la construction de bornes de recharges, de même que le développement d’autres modèles de transport en commun comme le covoiturage.

« Contrairement à d’autres régions du monde, l’Afrique a la possibilité d’éviter les blocages négatifs associés aux systèmes de transport à forte émission et aux véhicules. Toutefois, cette transition doit s’accompagner d’une réduction de la pauvreté et d’une augmentation de la prospérité, ce qui nécessite une réorientation globale du développement socio-économique plutôt que des politiques environnementales isolées ».
https://www.agenceecofin.com/transports ... d-ici-2050

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 05 sept. 2023, 23:26

Les Émirats arabes unis annoncent 4,5 milliards de dollars d'investissements pour les énergies propres en Afrique

AFP le 05 sept. 2023

Les Émirats arabes unis ont annoncé mardi 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros) d'investissements dans les énergies propres en Afrique, lors d'un sommet sur le climat visant notamment à attirer sur le continent des financements pour lutter contre le réchauffement climatique.

"Nous allons déployer 4,5 milliards de dollars (...) pour lancer un pipeline de projets rentables d'énergie propre sur ce continent très important", a déclaré dans un discours Sultan Al Jaber, qui dirige la société gouvernementale d'énergies renouvelables Masdar, le géant pétrolier émirati ADNOC et qui présidera également les négociations de la prochaine COP28 à Dubaï en fin d'année.

"Si l'Afrique perd, nous perdons tous", a prévenu Sultan Al Jaber, qui est également ministre de l'Industrie et des Technologies des Émirats arabes unis.

Cet investissement vise à "développer 15 GW (gigawatts) d'énergie propre d'ici 2030" et à "catalyser au moins 12,5 milliards de dollars (11,6 milliards d'euros, ndlr) supplémentaires provenant de sources multilatérales, publiques et privées".

En 2022, la capacité de production d'énergies renouvelables du continent était de 56 gigawatts, selon l'Agence internationale des énergies renouvelables.

Cette annonce été faite lors du premier Sommet africain sur le climat qui se tient dans la capitale kényane Nairobi visant à promouvoir le potentiel de l'Afrique pour les énergies propres.

En ouverture de ce sommet historique, le président kényan avait estimé que l'Afrique a une "opportunité sans équivalent" de se développer en participant à la lutte contre le réchauffement climatique, mais qu'elle avait besoin d'investissements internationaux massifs.

Le sommet de Nairobi vise également à établir une vision continentale commune sur le climat en vue des prochaines négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille annoncée sur la fin des énergies fossiles à la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-230905

Re: Et la situation sur le continent africain ???

par energy_isere » 04 sept. 2023, 22:36

A Nairobi, l'Afrique veut attirer des investissements contre le réchauffement climatique

AFP le 04 sept. 2023

L'Afrique a une "opportunité sans équivalent" de se développer en participant à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle a besoin d'investissements internationaux massifs, a affirmé lundi le président kényan William Ruto en ouverture d'un sommet continental historique sur le climat.

Le premier Sommet africain sur le climat lance les quatre mois les plus chargés de l'année pour les négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille sur la fin des énergies fossiles à la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.

Pendant trois jours, dirigeants et responsables d'Afrique et d'ailleurs, dont le chef de l'ONU António Guterres, sont réunis dans la capitale kényane Nairobi afin de dégager une vision africaine commune sur le développement et le climat.

L'objectif est ambitieux pour un continent abritant 1,4 milliard d'habitants - parmi les plus vulnérables au changement climatique - dans 54 pays politiquement et économiquement divers.

"Le sujet majeur (...) est l'opportunité sans équivalent que l'action climatique représente pour l'Afrique", a déclaré William Ruto dans son discours inaugural.

"L'Afrique détient la clé pour accélérer la décarbonation de l'économie mondiale. Nous ne sommes pas seulement un continent riche en ressources, nous sommes une puissance au potentiel inexploité, désireuse de s'engager et d'être compétitive équitablement sur les marchés mondiaux", a-t-il estimé.

- "Moins de paroles" -

Des centaines de personnes se sont regroupées à proximité du lieu de la conférence pour dénoncer son "agenda profondément corrompu" se concentrant sur les intérêts des pays riche. "Moins de paroles, plus d'action climatique", clamaient des pancartes.

"Le monde doit nous voir au-delà d'un statut de victimes ou de personnes vulnérables à la crise climatique", a déclaré à l'AFP la militante ougandaise Vanessa Nakate.

"Il est vrai que le continent africain est en première ligne du changement climatique. Mais il est également vrai que différentes personnes sur le continent africain sont en première ligne de la lutte pour la justice climatique", a-t-elle estimé.

Bien que l'Afrique ne contribue qu'à 2% à 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle souffre de manière disproportionnée du changement climatique, accablée par des épisodes de sécheresse et d'inondations de plus en plus extrêmes, selon les chiffres de l'ONU.

Les pays africains sont paralysés par le fardeau croissant de leur dette et le manque de financements. Malgré sa richesse en ressources naturelles, seulement 3% des investissements énergétiques dans le monde sont réalisés sur le continent.

Selon M. Ruto, l'Afrique a le potentiel pour être auto-suffisante en énergie grâce aux ressources renouvelables.

La moitié de sa population n'a actuellement pas accès à l'électricité, une "injustice" selon le chef de l'Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol, soulignant dans un entretien à l'AFP le rôle central de l'énergie propre pour l'avenir climatique.

Mais la recrudescence des tensions internationales risque de freiner tout progrès, a-t-il mis en garde, appelant notamment États-Unis et Chine à "laisser de côté leurs tensions géopolitiques et économiques" lors de la prochaine COP28.

- "Potentiel unique" -

Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle prévu par l'accord de Paris, l'investissement doit atteindre 2.000 milliards de dollars par an dans ces pays en l'espace d'une décennie, a calculé le FMI.

Les investissements internationaux doivent être "massivement accrus pour permettre de transformer les engagements en actes à travers le continent", ont déclaré lundi William Ruto, le président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et le chef de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué commun.

À l'échelle mondiale, les pays riches n'ont pas encore tenu leur engagement de fournir, d'ici 2020, 100 milliards de dollars par an en financement climatique aux pays les plus pauvres.

Un projet de déclaration finale consulté par l'AFP mais encore en négociation, souligne le "potentiel unique de l'Afrique pour être une partie essentielle de la solution".

Le document cite le vaste potentiel du continent en énergies renouvelables, sa main-d'oeuvre jeune et ses atouts naturels, notamment 40% des réserves mondiales de cobalt, de manganèse et de platine, essentiels pour les batteries et les piles à hydrogène.

Un succès à Nairobi donnerait un élan à plusieurs réunions internationales clés avant la COP28, le sommet du G20 en Inde et l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, puis la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech en octobre.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-230904-0

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