https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -l-energieLe Nigeria accueillera le siège de la Banque africaine de l’énergie
Agence Ecofin 5 juillet 2024
L’institution panafricaine devrait contribuer à réduire la pénurie de financements des projets pétroliers et gaziers sur le continent, dans un contexte de désengagement accru des bailleurs de fonds internationaux des investissements dans les énergies fossiles.
Le Nigeria a été choisi pour accueillir le siège de la Banque africaine de l’énergie (AEB), une nouvelle institution panafricaine dédiée au financement de projets pétroliers et gaziers en Afrique, a annoncé le ministre nigérian des Ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri (photo), le jeudi 4 juillet 2024.
« Je suis ravi d'annoncer que le Nigeria a été choisi pour accueillir le siège de la Banque africaine de l'énergie. Cet honneur prestigieux témoigne du leadership et de l'engagement de notre pays dans le secteur de l'énergie », a indiqué le ministre sur sa page Facebook officielle.
« La Banque africaine de l’énergie sera la pierre angulaire du financement de projets énergétiques à travers l’Afrique, promouvant l’innovation, la durabilité et la croissance économique », a-t-il ajouté.
Trois autres pays étaient en lice pour accueillir ce siège. Il s’agit de l'Algérie, du Bénin et du Ghana ; la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud n'ayant pas rempli toutes les conditions requises.
Fin mai dernier, le gouvernement nigérian avait ratifié la charte de la banque. Il a également approuvé un apport de 100 millions de dollars au capital de l’institution, soit plus que les 83,33 millions de dollars requis pour les Etats membres.
La création de la Banque africaine de l’énergie avait été annoncée en mai 2022 par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO). La nouvelle institution, qui disposera initialement d’un capital de 5 milliards de dollars, devrait contribuer à réduire la pénurie de financements des projets pétroliers et gaziers en Afrique, dans un contexte de désengagement accru des bailleurs de fonds internationaux des investissements dans les énergies fossiles.
Durant la COP 26 à Glasgow, une vingtaine de pays développés se sont engagés à mettre un terme au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles sans techniques de capture de carbone à partir de fin 2022.
Lors du sommet One Planet organisé en décembre 2017, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé la fin des financements des activités en amont du secteur pétrolier et gazier après 2019, tout en précisant que le financement d’activités en amont du secteur gazier sera exceptionnellement envisagé dans les pays les moins avancés lorsqu’il favorise indéniablement l’accès à l’énergie pour les pauvres et lorsque le projet est conforme aux engagements du pays au titre de l’Accord de Paris sur le climat. De son côté, la Banque européenne d'investissement (BEI) s’est engagée à mettre fin au financement des projets liés aux énergies fossiles à partir de la fin de l'année 2021.
Soumises à une pression croissante, les compagnies internationales spécialisées dans l’exploitation des hydrocarbures se désengagent, quant à elles, de plus en plus des actifs africains pour plusieurs raisons, dont les risques environnementaux, politiques et sécuritaires. Dans le même temps, peu de compagnies pétrolières nationales africaines disposent des moyens pour combler une grande partie du déficit croissant de financements.
Et la situation sur le continent africain ???
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Re: Et la situation sur le continent africain ???
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Re: Et la situation sur le continent africain ???
https://www.pv-magazine.fr/2025/01/21/l ... e-en-2024/L’Afrique ajoute 2,5 GW d’énergie solaire en 2024
L’Association africaine de l’industrie solaire (AFSIA) indique que les projets à grande échelle ont largement prédominé dans les nouveaux développements solaires en Afrique en 2024, avec une multiplication par dix des installations de stockage.
janvier 21, 2025 Patrick Jowett
L’Afrique a déployé 2,5 GW supplémentaires d’énergie solaire en 2024, selon le nouveau rapport « Africa Solar Outlook 2025 » de l’Association africaine de l’industrie solaire (AFSIA). L’organisation a annoncé que la capacité solaire combinée du continent atteignait désormais 19,2 GW – un chiffre qui ne prend pas en compte les installations résidentielles. L’AFSIA précise que les ajouts de capacités solaires l’année dernière sur le continent représentaient 0,5 % du total mondial – un record depuis 2013.
« Une part aussi faible de l’activité ne rend pas justice au potentiel solaire africain ni à la nécessité d’une nouvelle production d’électricité sur le continent », a déclaré l’AFSIA. « Nous espérons que les flux de financement évolueront dans les années à venir afin que l’Afrique puisse exploiter pleinement son potentiel solaire inégalé. L’optimisme règne quant à l’accélération du déploiement dans les années à venir. En 2024, 40 GW de nouveaux projets ont été annoncés, selon le rapport, ce qui représente une augmentation de 21 % de la réserve de projets par rapport à 2023.
L’Afrique du Sud et l’Égypte représentaient environ 78 % des nouvelles installations photovoltaïques, l’Afrique du Sud contribuant pour environ la moitié et l’Égypte pour 28 %. Toutefois, l’AFSIA s’attend à ce que la répartition de l’énergie solaire évolue en 2025, avec le lancement de projets phares dans d’autres pays.
L’AFSIA a également analysé le pourcentage d’énergie solaire dans le bouquet énergétique global de chaque pays africain. La République centrafricaine est actuellement en tête de ce classement avec 43,1 % d’énergie solaire, suivie de la Mauritanie (20,7 %) et de la Namibie (13,4 %). Au total, sept pays africains affichent des chiffres supérieurs à 10 %, tandis que 21 pays produisent actuellement 5 % ou plus de l’électricité qu’ils consomment grâce à l’énergie solaire.
Les centrales photovoltaïques à grande échelle représentaient 72 % des nouvelles installations solaires en Afrique en 2024, contre 32,4 % l’année précédente. En chiffres absolus, cela représente 1,78 GW d’installations à grande échelle sorties de terre en 2024, contre 521 MW l’année précédente. L’AFSIA a indiqué que les projets à grande échelle ont dominé les nouveaux développements solaires en Afrique l’année dernière, contrairement aux deux années précédentes, où le segment commercial et industriel (C&I) a mené la croissance, principalement en raison de l’évolution du marché en Afrique du Sud.
Le rapport note toutefois que le marché C&I reste solide, avec près de 6 GW de projets captifs et 1,7 GW de projets de transfert annoncés en 2024. Alors que la plupart des projets de wheeling à venir se trouvent en Afrique du Sud, l’AFSIA a déclaré que la plupart des projets captifs C&I se trouvent en dehors du pays. L’AFSIA a déclaré que le marché du stockage de l’énergie en Afrique a connu une croissance rapide en 2024, avec une capacité installée totale atteignant 1,64 GWh, soit une multiplication par dix par rapport à 157 MWh en 2023. L’association a déclaré qu’elle prévoyait une poursuite de la croissance, avec 18 GWh de projets de stockage actuellement en cours de développement.
Le rapport indique que l’expansion du marché fait de l’énergie solaire associée au stockage la norme pour les projets à grande échelle et les extensions d’installations. Des pays tels que l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Malawi, le Botswana, la Tanzanie, la Namibie et l’île Maurice poursuivent notamment des initiatives de stockage à grande échelle avec une capacité combinée supérieure à 500 MW.
2,5 GW ajouté, c'est un chiffre faible, moins que la France en 2024.
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Re: Et la situation sur le continent africain ???
https://www.agenceecofin.com/actualites ... wer-africaLa situation de l’USAID menace l’initiative énergétique Power Africa
Agence Ecofin 14 fev 2025
L’Afrique subsaharienne compte environ 570 millions de personnes sans électricité selon la Banque mondiale. En mobilisant les financements pour faciliter l’accès à l’énergie propre dans la région, Power Africa participe à résorber ce problème. Mais son avenir, lié à celui de l’USAID, est désormais incertain, menaçant la concrétisation d’importants projets.
Depuis son lancement en 2013, l’initiative Power Africa a été un moteur important du développement énergétique en Afrique subsaharienne. En mobilisant des investissements, l’initiative a facilité l’implantation de 7600 MW de nouvelles capacités entre 2013 et 2023, et fourni de l’électricité à plus de 200 millions de personnes. Rien qu’en 2023, elle a permis d’ajouter environ 1042 MW de courant produit à partir d’énergies propres pour alimenter les foyers et les entreprises dans cette partie du continent.
Son avenir est néanmoins désormais incertain, en raison de la situation de l’USAID qui coordonne et finance l’initiative. Les récents changements politiques aux États-Unis ont conduit à une réorganisation de l’agence, entraînant entre autres un début de rapatriement du personnel de Power Africa basé à Pretoria et semant le doute sur la pérennité du programme.
Cette situation affecte la capacité de Power Africa à soutenir ses projets en cours, notamment pour les entreprises et développeurs qui comptaient sur son financement. « L'incertitude quant à la date (ou à la possibilité) de reprise de l'aide américaine a des effets négatifs considérables. Elle prive de soutien des accords énergétiques spécifiques, laissant les promoteurs de projets dans l'incertitude quant à la possibilité de compter sur le financement et l'assistance attendus des États-Unis » explique Katie Auth, ancienne responsable l’initiative, citée par African Business qui note également que cette décision nuira à la « crédibilité » des USA et réduira la probabilité que les partenaires cherchent à travailler avec le gouvernement américain à l'avenir.
L’Afrique subsaharienne fait face à un défi énergétique majeur, avec environ 570 millions de personnes sans accès à l’électricité selon les chiffres de la Banque Mondiale. Power Africa a joué un rôle important pour résorber ce problème, finançant des solutions adaptées comme des hubs d’énergie solaire et des mini-réseaux pour l’électrification rurale.
Si elle venait à être fragilisée ou supprimée, la région perdrait donc un levier clé pour son électrification. L’Union africaine et les banques de développement comme la BAD ou la Banque mondiale, ainsi que les pays concernés devront jouer un rôle plus central, chercher activement de nouveaux partenaires et essayer de consolider les acquis tout en poursuivant les objectifs d’électrification du continent fixés à l’échéance 2030.
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Re: Et la situation sur le continent africain ???
https://www.agenceecofin.com/actualites ... i-2027-aieEn Afrique, la consommation d’électricité augmentera de 5,2% en moyenne par an d’ici 2027 (AIE)
Agence Ecofin 20 fev 2025
Alors que la production d'électricité en Afrique repose essentiellement sur les combustibles fossiles, le solaire photovoltaïque enregistre une forte croissance. La part de l’hydroélectricité régresse.
La consommation d’électricité en Afrique devrait augmenter de 5,2% en moyenne par an entre 2025 et 2027, soit un rythme supérieur à la moyenne mondiale, selon un rapport publié le vendredi 14 février par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Intitulé « Electricity 2025 analysis and forecast to 2027 », le rapport précise que la consommation d’électricité sur le continent devrait ainsi passer de 792 térawattheures (TWh) durant l’année écoulée à 922 TWh en 2027, tout en notant que la croissance de la consommation d'électricité demeure freinée par une capacité de production insuffisante, notamment en Afrique subsaharienne.
En 2024, la demande d’électricité à l’échelle africaine a connu une hausse d’environ 3,4% contre un peu moins de 2% en 2023. Après une contraction cette année-là, la demande a rebondi en Afrique du Sud, enregistrant une croissance de 4,1% l’an passé grâce à la mise en service de nouvelles capacités et à la limitation des délestages auxquels procédait la compagnie publique Eskom, pour éviter un effondrement total du réseau. L'Egypte a également vu son taux annuel de croissance de la demande augmenter à 1,6% alors que la tendance haussière observée ces dernières années en Algérie s’est poursuivie (+5,4% en 2024). Ensemble, ces trois pays consomment plus de la moitié de l'électricité en Afrique.
Le rapport indique également que la production africaine d’électricité à partir du gaz naturel a enregistré une hausse de 2,2%, tandis que la production provenant de sources renouvelables a crû d'environ 5,5%.
Historiquement, l'hydroélectricité représentait la plus grande part de la production des énergies renouvelables sur le continent, avec plus de 80% en 2018, mais cette part est tombée à un peu plus de 70% en 2024, en raison notamment de l'augmentation de la production provenant du solaire photovoltaïque et de l’éolien, qui ont connu des hausses respectives de 4,5% et de 46% durant l'année écoulée.
Cette croissance rapide de la production d'énergie solaire photovoltaïque devrait se poursuivre entre 2025 et 2027, à un taux de croissance annuel moyen de plus de 25%.
Les sources renouvelables couvriront la demande additionnelle
A l’échelle mondiale, la consommation d’électricité devrait passer de 29 038 TWh en 2024 à 32 542 TWh en 2027, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen de 3,9%. Il sera essentiellement tiré par l’accélération de l’électrification notamment dans le secteur des transports , l’augmentation de la production industrielle, la demande croissante en climatisation, le déploiement des réseaux 5G, et l’expansion rapide des data centers.
La progression de la consommation mondiale, qui équivaudra à l'ajout d'une quantité supérieure à la consommation annuelle d'électricité du Japon chaque année d'ici 2027, sera due aux économies émergentes et en développement. Celles-ci représentent 85% des nouveaux besoins en électricité. En Chine, la consommation d’électricité devrait par exemple croître de 6% en moyenne par an jusqu’en 2027.
L’AIE s’attend par ailleurs que la croissance des sources d’électricité à faibles émissions - principalement les énergies renouvelables et le nucléaire – soit suffisante, dans l'ensemble, pour couvrir la hausse de la demande mondiale d'électricité au cours des trois prochaines années. En particulier, la production d'énergie solaire photovoltaïque devrait répondre à environ la moitié de la croissance de la demande mondiale d'électricité jusqu'en 2027, grâce à la poursuite de la réduction des coûts et au soutien des pouvoirs publics. La production d'électricité à partir de l'énergie solaire photovoltaïque a déjà dépassé celle produite par les centrales à charbon dans l'Union européenne en 2024.
En Chine, aux Etats-Unis et en Inde, la part de l'énergie solaire photovoltaïque dans le mix électrique devrait atteindre 10% d'ici 2027. Parallèlement, l'énergie nucléaire fait un retour en force, avec une production d'électricité qui devrait atteindre de nouveaux sommets chaque année à partir de 2025. Compte tenu de ces tendances, les émissions de dioxyde de carbone liées à la production mondiale d'électricité devraient se stabiliser dans les années à venir, après avoir augmenté d'environ 1% en 2024.
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Re: Et la situation sur le continent africain ???
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afriqueLes USA réajustent leur politique énergétique en Afrique
Agence Ecofin 11 mars 2025
Alors que l'Afrique intensifie ses efforts pour la transition énergétique, l'administration Trump semble mettre en valeur les énergies fossiles. La fin de Power Africa et le retrait du JETP suscitent des interrogations sur le développement du renouvelable sur le continent.
L’administration Trump opère un revirement de la politique énergétique américaine en Afrique. Après la suppression de l’initiative Power Africa, elle promeut désormais les combustibles fossiles. Une tendance qui suscite des inquiétudes parmi les acteurs du secteur.
Lors du Powering Africa Summit à Washington le vendredi 7 mars, le secrétaire américain à l’Énergie Chris Wright a notamment affirmé que les USA n’avaient pas l’intention de dicter à l’Afrique la composition de son mix énergétique, et vanté les mérites du charbon. « Ce gouvernement n'a aucune envie de vous dire ce que vous devez faire avec votre système énergétique » a-t-il déclaré, selon des propos relayés par le New York Times.
« C'est une attitude post-coloniale paternaliste que je ne peux pas supporter […] Pendant des années, les pays occidentaux ont affirmé sans vergogne qu'il ne fallait pas développer le charbon, que le charbon était mauvais. C'est tout simplement absurde, totalement absurde. Le charbon a transformé notre monde et l'a rendu meilleur ».
Ses propos font suite à l’annonce du retrait des États-Unis de l'initiative JETP (Just Energy Transition Partnership) qu'ils avaient contribué à lancer pour aider plusieurs pays en développement à abandonner le charbon au profit d'énergies propres, notamment l’Afrique du Sud. Des décisions confirment la volonté du gouvernement américain de stopper les financements climatiques et de se retirer de l’Accord de Paris, mettant en avant un discours justifiant l’usage du fossile pour le développement de l’Afrique.
Cependant, une telle politique pourrait avoir de lourdes conséquences. Le New York Times souligne que la fermeture de Power Africa, qui avait permis d’électrifier des millions de foyers en Afrique, laisse un vide important en matière de financements et de projets d’accès à l’énergie. L’absence de soutien américain aux infrastructures renouvelables risque de ralentir l’émergence d’un mix énergétique durable et de maintenir une dépendance coûteuse aux hydrocarbures importés.
Pour Terje Osmundsen, CEO d’Empower New Energy, « cette politique est une menace pour l’avenir de l’Afrique ». Le responsable a rappelé que les pays africains perdent entre 2% et 5% de leur PIB chaque année à cause des effets du changement climatique. Il souligne aussi que les énergies renouvelables sont aujourd’hui plus compétitives dans la majorité des cas, une étude récente révélant que 76% de l’électricité nécessaire au continent pourrait être fournie par des sources vertes d’ici 2040.
Le soutien affiché de l’administration Trump aux énergies fossiles en Afrique marque une rupture avec les dynamiques mondiales. Alors que la Chine, l’Europe et les pays du Golfe investissent massivement dans les énergies renouvelables africaines, les États-Unis tournent le dos à la transition énergétique en promouvant le charbon et le pétrole.
Ce changement survient alors que l’électrification et la décarbonation deviennent des priorités stratégiques pour de nombreux États africains, qui cherchent à diversifier leur mix énergétique et attirer des financements climatiques. Mais avec ce virage, Washington pourrait fragiliser ces efforts en réduisant l’accès aux financements verts.
Face à cette nouvelle donne, les gouvernements africains devront arbitrer entre des opportunités immédiates liées aux énergies fossiles et les impératifs de long terme liés à la transition énergétique et aux engagements climatiques internationaux.
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Re: Et la situation sur le continent africain ???
vidéeo 8 mn https://www.boursorama.com/videos/actua ... 2cbada1d21Pétrole en Afrique : qui profite vraiment de l’or noir ? Analyse avec Jean-Pierre Favennec
France 24 •29/03/2025
Alors que l’Afrique produit environ 10 % du pétrole mondial, de nouveaux acteurs comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire rejoignent les grands producteurs traditionnels que sont le Nigeria, l’Angola ou l’Algérie. Raffinage, répartition des revenus, rôle des compagnies internationales, retombées pour les populations… Dans un contexte de transition énergétique mondiale, à qui profite vraiment cette ruée vers l’or noir ? Jean-Pierre Favennec, spécialiste de l’énergie, consultant et professeur, répond aux questions de Fatimata Wane sur France 24.
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