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par energy_isere » 12 avr. 2025, 16:02
Mozambique : Eni franchit un nouveau cap vers l’exploitation du gaz de Rovuma Agence Ecofin 10 avril 2025 La compagnie Eni est particulièrement active au Mozambique, notamment dans la zone d’intérêt de Rovuma où elle contribue à la production du gaz naturel liquéfié (GNL) du pays à travers le projet Coral South. La multinationale italienne Eni a obtenu du gouvernement mozambicain le feu vert concernant le plan de développement du projet gazier Coral Norte qui implique la construction d’une usine flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG). L’information, relayée mardi 8 avril par les médias locaux, n’a pas encore été confirmée par les parties prenantes. Cette approbation constitue une étape préalable à une éventuelle décision finale d’investissement qui permettrait d’exploiter et de monétiser un peu plus les vastes ressources en gaz naturel identifiées dans le bassin de Rovuma, situé au large des côtes du Mozambique. Le projet gazier Coral Norte développé dans la zone 4 du bassin de Rovuma, s’inscrit dans la continuité de Coral South, une plateforme flottante de liquéfaction de gaz naturel, opérationnalisée par Eni en 2022, avec déjà 100 cargaisons expédiées vers l’Europe. Cette évolution intervient alors que d’autres projets concurrents, comme celui onshore de TotalEnergies, peinent encore à redémarrer dans un contexte sécuritaire tendu depuis 4 ans. Un contraste qui pourrait illustrer l’intérêt stratégique de l’offshore profond, souvent perçu comme plus résilient face à certains risques sécuritaires. Pour Mozambique Rovuma Venture, la joint-venture formée d’Eni, d’ExxonMobil et de la China National Petroleum Corporation (CNPC) qui y détient 70 % d’intérêt, ce développement constitue une opportunité de valoriser de nouvelles ressources dans un pays encore peu exploité. Une avancée qui arrive à un moment où la demande en gaz est de plus en plus en soutenue et où les acheteurs cherchent à réduire leur dépendance à des fournisseurs jugés moins stables. La décision appartient désormais aux investisseurs. Si elle est favorable, Coral Norte pourrait devenir un levier stratégique pour attirer de nouveaux capitaux. De quoi potentiellement renforcer la position du Mozambique sur le marché mondial du gaz grâce à une production annuelle de 3,55 millions de tonnes de GNL sur 30 ans. Outre Eni, ExxonMobil et la CNPC, XRG (filiale d’ADNOC), KOGAS (Corée du Sud) et la compagnie nationale ENH participent également au projet avec 10 % d’intérêt chacun.
par energy_isere » 22 janv. 2025, 20:43
Gaz: la reprise du projet Mozambique LNG toujours suspendu au rétablissement de la "sécurité", selon TotalEnergies Boursorama avec AFP •22/01/2025 Le groupe TotalEnergies a indiqué mercredi que le redémarrage du méga-projet gazier Mozambique LNG, suspendu depuis 2021 après une attaque jihadiste, était toujours subordonné au rétablissement de la "sécurité" dans la région du Cabo Delgado et à la levée de la "force majeure". Le groupe répondait à un article du Financial Times affirmant que la major française avait "encore retardé" la reprise du projet, compte tenu de problèmes de sécurité et d'incertitudes politiques dans ce pays, ce que TotalEnergies n'a pas confirmé. "La priorité est de rétablir la paix et la sécurité dans le Cabo Delgado et de lever la force majeure", a indiqué TotalEnergies dans une déclaration au Financial Times confirmée à l'AFP. Le groupe avait suspendu ce projet d'exploration de gaz en avril 2021 et déclaré une situation de force majeure après une attaque jihadiste survenue à quelques kilomètres du site, dans la province du Cabo Delgado. La force majeure permet à un signataire de contrat de se libérer de ses obligations en cas d'événement imprévisible et insurmontable. TotalEnergies a une participation de 26,5% dans ce projet d'un montant d'investissement de 20 milliards de dollars, qui vise surtout des clients en Asie, au côté notamment de partenaires mozambicains ou du japonais Mitsui (20%). Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné avait évoqué une relance du projet pour le début d'année 2024. Puis devant des investisseurs en octobre, il avait indiqué que l'objectif d'un démarrage de la production en 2029 était "lié au redémarrage du projet d'ici la fin de l'année" (2024). S'il avait relevé des "progrès sur le terrain" en matière de sécurité, il avait aussi indiqué attendre le "feu vert" de trois agences de crédits pour son financement. Le PDG avait également indiqué qu'il prévoyait de rencontrer le président du Mozambique à l'issue de l'élection, fin octobre, une rencontre qui n'a toujours pas eu lieu. Le président Daniel Chapo dont l'élection a été vivement contestée, a été investi le 15 janvier, après des semaines de manifestations violentes qui ont fait plus de 300 morts selon une ONG locale. Riche en gisements gaziers, la province du Cabo Delgado, face à l'océan Indien, est la cible d'attaques par des groupes jihadistes affiliés au groupe État Islamique depuis 2017. En septembre, Politico a relayé des accusations d'exactions commises par des soldats chargés de protéger le site de la filiale de TotalEnergies Mozambique LNG après l'attaque de 2021. La filiale a répondu n'avoir "pas identifié d'informations ou de preuves susceptibles de corroborer les allégations d'abus et de torture formulées dans l'article de Politico". Une coalition de 126 ONG, qui avait écrit à 31 institutions financières, a dénoncé mercredi le fait qu'aucune "n'a accepté d'appeler publiquement à une enquête internationale indépendante sur le massacre présumé de civils", selon un communiqué de plusieurs ONG dont Urgewald et les Amis de terre.
par energy_isere » 07 déc. 2024, 12:06
Mozambique : le démarrage de la centrale à gaz de Temane reporté à 2025 Agence Ecofin 03 dec 2024 Les travaux de construction de la centrale électrique à gaz de Temane au Mozambique ont été lancés en mars 2022 avec pour objectif de soutenir la sécurité énergétique du pays. L’entrée en service de la Central Termica de Temane (CTT) en cours de développement par le producteur indépendant d’électricité Globeleq au Mozambique n’aura pas lieu cette année comme souhaité par les parties prenantes du projet. C’est ce qu’il ressort d’une information publiée lundi 2 décembre. La mise en service de l’infrastructure destinée à fournir 450 MW d’électricité via l’exploitation des ressources gazières issues des gisements de Pande-Temane opérés par la compagnie sud-africaine Sasol et sa partenaire locale ENH, est désormais attendue au 3ème trimestre 2025. Ce changement de calendrier intervient alors que l’installation a subi des dommages importants résultant d’incidents météorologiques qui ont notamment entraîné un retard significatif par rapport au plan de lancement initialement envisagé. Cette dernière constitue pour le Mozambique une opportunité d’élargir l’accès à l’électricité à environ 1,5 million de ménages tout en rehaussant la capacité d’approvisionnement électrique sur le territoire national d’environ 14 %. La Central Termica de Temane (CTT) s’inscrit dans le sillage des initiatives soutenues par le gouvernement à travers l’opérateur Electricidade de Moçambique (EDM). Elle devrait contribuer à l’atteinte de l’objectif du gouvernement mozambicain visant à garantir un accès universel à l’électricité pour tous les citoyens d’ici 2030.
par energy_isere » 23 nov. 2024, 14:00
Le Rwanda reçoit 21 millions $ supplémentaires de l’UE pour sécuriser le bassin gazier de Cabo Delgado Agence Ecofin 19 nov 2024 Depuis 2021, les troupes rwandaises jouent un rôle clé dans la sécurisation des réserves gazières de Cabo Delgado, au Mozambique. Elles ont réussi à repousser l’insurrection djihadiste qui a émergé en 2017, mais des efforts continus sont nécessaires pour éliminer totalement la menace. Le Conseil européen a débloqué 20 millions d’euros supplémentaires (21,2 millions $) dans le cadre de la Facilité européenne de soutien à la paix, pour appuyer les opérations militaires du Rwanda à Cabo Delgado, au Mozambique. Cette décision reflète l’importance stratégique de stabiliser cette région clé, tant pour protéger le projet de liquéfaction de gaz naturel Mozambique LNG, un développement gazier de 20 milliards de dollars essentiel à l’économie locale, que pour répondre aux enjeux énergétiques mondiaux. Depuis 2017, Cabo Delgado est en effet en proie à une insurrection islamiste qui a perturbé les activités économiques, notamment celles de TotalEnergies, contraint en 2021 de suspendre son projet Mozambique LNG. Ce dernier, comprenant deux unités de liquéfaction d’une capacité de 12,88 millions de tonnes par an, est crucial pour transformer l’économie mozambicaine et accroître sa position sur le marché mondial de l’énergie. Le rôle des troupes rwandaises a été déterminant dans la stabilisation de la région. Déployées initialement en juillet 2021 avec 2 500 soldats, elles ont renforcé leur présence avec 2 000 soldats supplémentaires en mai 2024. Leur efficacité reste capitale, notamment après le retrait récent de la Mission de la Communauté de développement d’Afrique australe au Mozambique (SAMIM). Les efforts conjoints des forces rwandaises, mozambicaines et de partenaires internationaux ont permis à TotalEnergies de reprendre ses activités en 2023. L’Union européenne, en investissant ces nouveaux fonds, confirme son soutien aux solutions africaines pour résoudre les problèmes africains. Ce financement s’ajoute à une aide de 89 millions d’euros déjà allouée aux forces mozambicaines. Il servira notamment à fournir des équipements et des moyens de transport stratégiques pour les forces rwandaises. Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, a souligné que « stabiliser Cabo Delgado est crucial non seulement pour l’avenir du Mozambique LNG, mais aussi pour les intérêts globaux de l’UE dans la lutte contre le terrorisme ». Avec une demande mondiale de gaz naturel en hausse, sécuriser ce projet représente un enjeu majeur. L’achèvement de Mozambique LNG pourrait générer des revenus substantiels pour le Mozambique, stimuler sa croissance économique et positionner le pays comme un acteur stratégique sur le marché mondial du GNL. Ce soutien européen illustre une convergence d’intérêts : renforcer la sécurité régionale tout en consolidant l’accès à des ressources vitales pour l’économie globale.
par energy_isere » 09 nov. 2024, 19:07
Mozambique : ExxonMobil projette l’exploitation du gaz de Rovuma pour 2030 Agence Ecofin 08 nov 2024 Au début du mois d’octobre, les compagnies McDermott, Saipem ou encore China Petroleum Engineering and Construction Corporation ont été recrutées pour travailler ensemble sur la phase de l’ingénierie d’avant-projet de Rovuma LNG. Il faudra encore attendre quatre ans pour que le projet gazier mozambicain Rovuma LNG arrive en phase opérationnelle. C’est ce qu’a annoncé, jeudi 7 novembre, la major pétrogazière américaine ExxonMobil concernant les perspectives de développement du projet. Bien que des avancées aient été observées à cet effet ces dernières semaines, la compagnie n’envisage plus la décision finale d’investissement concernant Rovuma LNG, attendue jusqu’ici pour 2025, avant 2026. Il s’agit d’un énième report qui rallonge un peu plus le calendrier initialement prévu pour la monétisation du projet. Un retard qu’ExxonMobil explique par la volonté d’attendre une réelle amélioration de la situation sécuritaire à Cabo Delgado, dans la zone d’intérêt du projet. En effet, depuis environ trois ans, l’exploitation gazière dans cette région du nord du Mozambique est bloquée en raison d’une insurrection islamiste qui a fait de nombreuses victimes civiles essentiellement. Bien que déterminées à collaborer avec les autorités mozambicaines, les parties prenantes que sont la joint-venture Mozambique Rovuma Venture, dont fait partie Exxon (70 %), Galp (10%), KOGAS (10 %) et ENH (10 %) misent sur l’amélioration de la sécurité dans la zone pour accélérer Rovuma LNG. Avec sa capacité de production de 18 millions de tonnes métriques de gaz naturel liquéfié (GNL) par an, ce projet cristallise les attentes du pays, notamment en termes de retombées économiques et d’amélioration de l’accès à l’énergie. Dans son rapport Mozambique Economic Update publié en mars 2023, la banque mondiale a prédit un ralentissement de la croissance économique au Mozambique prévue pour atteindre 6 % entre 2023 à 2025 en raison des « risques sécuritaires dans le nord du Mozambique ».
par energy_isere » 26 oct. 2024, 11:05
Mozambique : un nouveau contrat de service pour optimiser Coral South FLNG Agence Ecofin 24 oct 2024 Depuis fin août, l’unité flottante de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) en service sur le site du projet gazier mozambicain Coral South a atteint une capacité de production annuelle de 5 millions de tonnes de GNL. Pour continuer à exploiter le gaz du Mozambique produit dans le cadre du projet Coral South, la major pétrolière italienne Eni, qui en est l’opérateur, a offert un marché de services de maintenance au fournisseur de services pétrogaziers GTT, basé en France. Le contrat, officialisé lundi 21 octobre par le groupe français, concerne spécifiquement la fourniture d’une expertise technique pour soutenir les opérations exécutées sur la plateforme FLNG de Coral South. De manière concrète, le cahier des charges de GTT couvre la livraison d’une gamme complète de services, incluant une assistance technique sur site et à distance, des inspections, une assistance d’urgence, des services d’ingénierie ainsi que des programmes de formation spécialisés. « L’objectif principal de l’accompagnement de GTT est de garantir le fonctionnement continu du FLNG, tout en maintenant un niveau de sécurité optimal pendant l’ensemble du cycle de vie du projet », a déclaré la compagnie sans fournir de détails financiers relatifs au marché. L’efficacité opérationnelle comme politique d’exploitation à long terme Le projet Coral South FLNG implique, outre Eni et ses 25 % d’intérêts, les sociétés ExxonMobil (25 %), CNPC (20 %), ENH (10 %), Galp (10 %) et Kogas (10 %). Ces compagnies ont conclu en 2016 un contrat de vente avec la multinationale britannique BP, sous l’égide d’Eni. Ce deal permettra la monétisation, sur 20 ans, de la totalité des volumes de gaz naturel liquéfié (GNL) produit via le FLNG de Coral South. Pour y parvenir, Eni et ses partenaires misent sur l’efficacité opérationnelle de l’installation durant cette phase contractuelle. En mai, Air Products, l’une des compagnies d’ingénierie ayant travaillé sur ce projet, a annoncé l’introduction de la technologie AP-DMR™ LNG. Il s’agit d’une technologie qui a non seulement permis d’éprouver avec succès l’efficacité et la fiabilité de Coral South FLNG, mais aussi de porter à 5 millions de tonnes de GNL une capacité de production annuelle initialement de 3,4 millions de tonnes de GNL par an.
par energy_isere » 05 oct. 2024, 21:36
Le projet gazier de TotalEnergies au Mozambique relancé d'ici la fin de l'année Devant des investisseurs américains réunis à New York, mercredi 2 octobre, le patron de TotalEnergies Patrick Pouyanné a abordé un grand nombre de sujets, et notamment celui du grand projet de gaz naturel liquéfié au Mozambique. RFI le : 03/10/2024 Le projet gazier mené par TotalEnergies au Mozambique a été interrompu en 2021 suite à une attaque jihadiste. Les surcoûts induits par la période d'arrêt de près de trois ans du projet ont été évalués à 3,5 milliards de dollars et validés par les sous-traitants. Une charge supplémentaire qui n'empêche pas le projet d'être rentable, souligne Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies. Côté sécurité dans la région : le patron de TotalEnergies met en avant l'importance de l'alliance des autorités avec l'armée rwandaise. Patrick Pouyanné prévoit un déplacement dans le pays à la fin du mois, une fois les élections présidentielles passées. Objectif : en savoir plus sur les intentions du nouveau président mozambicain quant à cet accord. TotalEnergies espère un début de production en 2029 Reste la question du financement du projet. Lorsque Total acquiert les actifs de la compagnie américaine d'Anadarko en 2019, un montage de 14 milliards de dollars est conclu. Aujourd'hui, 70% à 80% de l'investissement a été confirmé, assure Patrick Pouyanné. Cependant, la compagnie pétrolière reste encore dans l'attente du feu vert de trois organismes financiers. Pour certains, les politiques d'investissement dans les énergies fossiles ont évolué. Mais le patron de TotalEnergies dédramatise : tous répètent qu'ils sont engagés par le contrat qu'ils ont signé à l'époque. TotalEnergies espère la relance du projet d'ici à la fin de l'année pour un début de production en 2029 : un projet qualifié de « gigantesque bombe carbone » par les ONG et qui contribuera à produire entre 3,3 et 4,5 milliards de tonnes d’équivalent CO2 au cours de son cycle de vie, soit plus que les émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'ensemble de l'Union européenne, soulignent-elles. Le processus de relocalisation des populations et les questions sécuritaires de manière générale dans la région sont par ailleurs régulièrement mise en avant par les organisations. Une reprise des activités de TotalEnergies encouragées par un rapport commandé à l'ex-ambassadeur Jean-Christophe Rufin ainsi que par les autorités mozambicaines.
par energy_isere » 28 sept. 2024, 16:20
Technip et JGC réalisent l’ingénierie du projet Rovuma LNG au Mozambique Technip et JGC Corporation sont mandatés pour réaliser l’ingénierie du projet Rovuma LNG, un jalon important pour la finalisation du projet. L’objectif est d’établir les bases pour une décision finale d’investissement attendue en 2025. energynews Le 27 septembre 2024 Le projet Rovuma LNG, situé au nord du Mozambique, est au centre des ambitions énergétiques du pays. Ce développement vise à exploiter une partie des 85 trillions de pieds cubes de réserves de gaz naturel découvertes dans le bassin du Rovuma. Avec un objectif de production de 18 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an, Rovuma LNG fait partie des projets les plus ambitieux de l’industrie gazière mondiale. La mise en place de ce projet est essentielle pour faire du Mozambique un exportateur de premier plan de GNL. L’élément central du projet repose sur la construction de douze unités de production, chacune capable de produire 1,5 million de tonnes de GNL par an. Ces unités seront construites sous forme de modules préfabriqués, une approche permettant d’optimiser les coûts et les délais de construction, tout en assurant une certaine flexibilité dans le processus de mise en œuvre. Phase d’ingénierie préliminaire La mission confiée à Technip Energies et JGC Corporation concerne l’ingénierie d’avant-projet détaillée (FEED). Cette étape est cruciale pour déterminer les spécifications techniques du projet, évaluer les risques, et fournir une estimation plus précise des coûts et des délais. Le mandat comprend également la préparation des aspects financiers et techniques, afin de fournir une base solide pour la décision finale d’investissement (FID), attendue d’ici fin 2025. Cette phase du projet est essentielle, car elle permet d’anticiper et de résoudre les problématiques potentielles, qu’elles soient liées aux coûts, aux risques ou aux délais. Elle vise aussi à assurer une bonne coordination entre les différentes parties prenantes, dont ExxonMobil, opérateur du projet, ainsi qu’Eni et CNPC. La précision des prévisions techniques et financières est ici un facteur décisif pour le succès à long terme du projet. ..........................
par energy_isere » 21 sept. 2024, 10:31
Le Royaume-Uni face à une polémique sur un investissement gazier au Mozambique Agence Ecofin 17 sept 2024 Alors que la situation sécuritaire s’est améliorée dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, des bailleurs de fonds, britannique notamment, veulent injecter des fonds dans le projet gazier de TotalEnergies, suspendu depuis trois ans. Le projet gazier de la major pétrolière française TotalEnergies, Mozambique LNG, est au cœur d’une polémique au Royaume-Uni. La controverse est suscitée par l’intention du gouvernement britannique, actuellement dirigé par le parti travailliste, d’y injecter quelque 870 millions de livres sterling (environ 1,14 milliard de dollars) destinés à la construction d’un gazoduc. Selon des informations rendues publiques lundi 16 septembre, cette perspective a suscité une vague de critiques de la part des groupes de défense de l’environnement et surtout d’opposants politiques. Ces derniers reprochent notamment au gouvernement de pratiquer une politique à deux vitesses sur cette question. « La politique énergétique du parti travailliste est absurde. Le gouvernement semble heureux d’approuver les investissements pétroliers et gaziers à l’étranger, tout en disant adieu aux recettes fiscales et aux emplois dans le pays en fermant les puits de la mer du Nord », a déclaré Claire Coutinho, membre du parti conservateur. Pour Coutinho, soutenir des projets de combustibles fossiles à l’étranger, notamment au Mozambique, est à la fois incohérent et économiquement néfaste. Ceci, d’autant plus que le Royaume-Uni serait, à son sens, la seule grande économie à freiner sa propre production de pétrole et de gaz, avec les pertes que cela implique pour l’État. La controverse souligne la complexité de l’équilibre à trouver entre la sécurité énergétique, les intérêts économiques et les engagements en matière de climat. Elle met aussi en exergue un risque pour le financement du pipeline associé au projet gazier mozambicain de TotalEnergies. L’initiative budgétisée à hauteur de 20 milliards de dollars pour un objectif de production de gaz naturel liquéfié (GNL), d’environ 43 millions de tonnes par an, pourrait se voir privée d’un investissement essentiel à sa concrétisation.
par energy_isere » 31 août 2024, 11:11
Mozambique : l’unité gazière Coral Sul FLNG atteint un nouveau cap de production Agence Ecofin 27 aout 2024 En mai, Air Product a annoncé une évolution technologique permettant le dépassement du plateau de production annuel de 3,4 millions de tonnes de GNL initialement prévu pour l’unité flottante de liquéfaction de gaz naturel Coral Sul FLNG. Eni s’est exprimée vendredi 23 août sur l’évolution du projet gazier Coral South qu’elle opère au Mozambique. La major pétrogazière italienne a annoncé le franchissement d’un cap en ce qui concerne les volumes de gaz naturel liquéfié (GNL) produits grâce à Coral Sul FLNG, l’installation flottante de liquéfaction de gaz naturel déployée sur le site du projet. Cette dernière affiche désormais une capacité de production annuelle de 5 millions de tonnes de GNL. Une amélioration du seuil de production de la plateforme gazière qui intervient moins de deux ans après l’opérationnalisation de l’infrastructure initialement prévue pour livrer annuellement 3,4 millions de tonnes de GNL. Pour Marica Calabrese, la patronne de la division Eni Rovuma Basin, ce développement est une avancée majeure. « Cette réalisation renforce notre engagement à fournir une valeur exceptionnelle au Mozambique », a déclaré la responsable tout en soulignant l’engagement des parties prenantes à « assurer une valorisation opportune » du potentiel gazier mozambicain. Coral Sul FLNG, une unité stratégique pour le gaz mozambicain Ce nouveau plateau de production a été atteint grâce notamment à l’introduction de la technologie AP-DMR™ LNG de la société Air Product. Coral Sul FLNG consolide ainsi son statut de plus grande installation flottante de liquéfaction de gaz naturel déployée en eaux profondes en Afrique. Depuis son lancement en 2022, la plateforme a contribué à la production de quelque 70 cargaisons de GNL, en plus de 10 cargaisons de condensat. Des ressources énergétiques dont la monétisation a stimulé la croissance économique du Mozambique tout en consolidant le positionnement du pays lusophone sur l’échiquier énergétique global. « Le Mozambique a connu une croissance économique de 5 % en 2023, montrant une croissance constante du PIB pour la troisième année consécutive. Une croissance tirée par les industries extractives, principalement l’exportation [entre autres, Ndlr] du gaz naturel liquéfié au large de Coral South », indique le rapport Economic Outlook And Economic Policy Developments, publié le 30 juin 2024 par l’Ambassade de Suisse au Mozambique.
par energy_isere » 25 mai 2024, 11:50
Mozambique : Adnoc acquiert 10% de Rovuma après le retrait de Galp Agence Ecofin 22 mai 2024 Comme Empresa Nacional de Hidrocarbonetos (ENH) et Kogas, Galp était jusqu’ici engagée dans la prospection de la zone 4 de Rovuma offshore au Mozambique, aux côtés d’Eni, ExxonMobil et CNPC. La compagnie pétrolière portugaise Galp se désengage de l’exploration de la zone 4 de Rovuma offshore au Mozambique. L’information a été officialisée ce mercredi 22 mai dans le cadre d’une entente signée avec l’entreprise pétrogazière émiratie Adnoc. Le deal prévoit l’acquisition par la société des 10 % de participations que Galp détient dans la zone qui abrite le projet gazier Coral South FLNG, actuellement en exploitation, en plus des projets onshores Coral North FLNG et Rovuma LNG, en cours de développement. Ceci se fera en échange d’un paiement à Galp d’environ 650 millions de dollars auquel pourraient s’ajouter des paiements supplémentaires de 100 millions de dollars pour Coral North et de 400 millions de dollars pour Rovuma LNG, si ces projets obtiennent les approbations requises et que la décision finale d’investissement les concernant est prise. « La transaction s’inscrit dans le cadre de la stratégie disciplinée de Galp en matière de dépenses d’investissement », a déclaré la multinationale pour justifier son choix annoncé depuis plusieurs semaines, de se retirer de l’exploration gazière au Mozambique. Il y a un plus d’un an, Galp s’était déjà délestée, au profit d’Etu Energias, de ses intérêts dans le segment amont de l’industrie pétrolière de l’Angola, un autre pays d’Afrique subsaharienne où elle détient des participations au même titre qu’en Eswatini, à São Tomé et Príncipe ou encore en Namibie. Dans ce dernier pays, l’entreprise a identifié fin avril 2024, un gisement de brut dans la zone d’intérêt PEL 83 qui hébergerait quelque 10 milliards de barils.
par energy_isere » 25 mai 2024, 10:10
Chinese Energy Major Inks Oil Deal With Mozambique By Charles Kennedy - May 24, 2024 The China National Offshore Oil Co, or CNOOC, has signed an exploration and production deal for five oil and gas blocks in Mozambique, Reuters reported, citing a CNOOC statement. The five blocks are offshore the African country, in depths ranging between 500 meters and 2,500 meters, the Chinese state-owned company said. The exploration stage of the deal will last for four years, CNOOC also said, with five of its subsidiaries acting as operators for each of the blocks, which the Chinese company will be exploring in partnership with Mozambique’s state energy company, ENH. Mozambique has substantial natural gas reserves that could turn the country into a major LNG producer, according to the U.S. International Trade Administration. With reserves estimated at more than 180 trillion cu ft, the potential for development is indeed significant. However, the actual development of these reserves has proven to be challenging. There are two significant LNG projects in progress in Mozambique, the Rovuma LNG led by Exxon and the Mozambique LNG project led by France’s TotalEnergies. The chief risk for the projects, which has led to delays for both, is political instability and activity by Islamist organizations. Despite this risk, however, Exxon recently signaled it will press ahead with Rovuma LNG, planning to make the final investment decision on the project at the end of 2025. "We recognise there are challenges and there are. We recognise that those challenges can be overcome if we work together," the head of Exxon’s Mozambique operations said earlier this month. Meanwhile, the UAE’s Adnoc became a shareholder in the Rovuma project, after it recently bought the stake previously held by Portugal’s Galp. “This strategic investment is ADNOC’s first in Mozambique and complements ADNOC’s efforts to expand its lower-carbon LNG portfolio to meet growing gas demand and support a just, orderly and equitable energy transition,” the Emirati company said after the 10%-stake acquisition.
par energy_isere » 22 mai 2024, 19:21
Galp Energia se désengage de l'exploration de gaz au Mozambique BOURSORAMA AVEC AFP •22/05/2024 Le groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia est parvenu à un accord pour vendre une participation de 10% dans des projets d'exploration de gaz naturel dans le nord du Mozambique à la compagnie pétrolière d'Abou Dhabi, Adnoc, pour quelque 600 millions d'euros. Galp Energia a décidé de vendre sa participation de 10 % dans le consortium qui explore la zone 4 du bassin de Rovuma, dans le nord du pays, selon un communiqué publié mercredi par la Commission portugaise du marché des valeurs mobilières (CMVM). Cette opération devrait être conclue cette année après l'obtention des autorisations préalables, précise le communiqué. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe qui souhaite privilégier des investissements dans d'autres zones géographiques telles que le Brésil ou la Namibie. Le groupe avait annoncé en avril avoir découvert un gisement à Mopane, au large de la Namibie, pouvant contenir 10 milliards de barils de pétrole. Le groupe portugais, détenu notamment à 35,8% par Amorim Energia et à 8% par la holding de participations publiques Parpublica, avait dégagé l'année dernière un bénéfice record d'un milliard d'euros.
par mobar » 11 mai 2024, 17:04
energy_isere a écrit : ↑14 oct. 2023, 00:27 Mozambique : la nouvelle centrale solaire de la mine de graphite Balama est pleinement opérationnelle
Mozambique : la nouvelle centrale solaire de la mine de graphite Balama est pleinement opérationnelle
par energy_isere » 11 mai 2024, 11:16
Mozambique : l’installation gazière flottante du projet Coral South franchit un test de performance clé Agence Ecofin 7 mai 2024 En juin 2022, Eni avait annoncé le raccordement réussi de l’infrastructure flottante de liquéfaction de gaz naturel Coral Sul FLNG au champ Coral South, situé dans le bassin de Rovuma au Mozambique. L’unité flottante de liquéfaction de gaz naturel Coral Sul FLNG déployée depuis deux ans sur le projet gazier Coral South renforce sa position de deuxième plus grande installation de GNL au monde grâce à l’essai réussi de la technologie AP-DMR™ LNG introduite dans le cadre de son fonctionnement. Selon les détails fournis lundi 6 mai par Air Product, la compagnie qui a fourni l’essentiel des équipements de traitement du gaz de l’installation, cette technologie a permis d’éprouver les capacités de Coral Sul FLNG en termes d’efficacité, de fiabilité et opérationnelle. La compagnie précise par ailleurs que l’introduction de l’AP-DMR™ LNG dans le cadre de l’opérationnalisation de la plateforme gazière, a favorisé le dépassement du plateau de production annuel de 3,4 millions de tonnes de GNL sans pour autant fournir les chiffres de la production gazière ajoutée. Si dans l’ensemble ce développement confirme les capacités de l’installation à fonctionner dans « des conditions offshores difficiles », il signale le rôle que peuvent jouer les avancées technologiques pour répondre à une demande énergétique mondiale en croissance tout en facilitant l’exploitation efficace du gaz naturel. Rappelons que le projet Coral South, dont les premières cargaisons gazières ont été exportées en décembre 2022, est opéré par Eni (25 %) avec pour partenaires ExxonMobil (25 %), CNPC (20 %) et ENH (10 %), Galp (10 %) et Kogas (10 %).
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