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L’Algérie projette de produire 200 milliards m³ de gaz par an d’ici 5 ans

Agence Ecofin 30 mai 2024

L’Algérie travaille à étendre son influence sur le marché énergétique régional et international. Un objectif qui suppose une augmentation substantielle de ses capacités de production de gaz naturel.

Lors d’une sortie médiatique lundi 27 mai, Mohamed Arkab, le ministre de l’Énergie et des Mines de l’Algérie s’est exprimé sur l’ambition du gouvernement de rehausser le plateau de la production annuelle de gaz naturel du pays pour atteindre 200 milliards m3 d’ici les cinq prochaines années, par rapport aux 137 milliards m3/an produits actuellement.

Il s’agirait d’une part de la réponse de l’État à l’envolée de la demande locale du combustible dans un contexte de lancement de plus de 1 400 nouvelles usines ces derniers mois. Une dynamique qui devrait se poursuivre alors que le gouvernement est aussi engagé dans un vaste programme de construction de logements.

Le second est en lien avec la stratégie à l’export de Sonatrach, la société publique algérienne chargée des hydrocarbures qui souhaite atteindre les 100 milliards m3/an. Pour concrétiser ses ambitions, l’Algérie table sur la conclusion de nouveaux contrats de partenariat avec des compagnies internationales avec en vue une intensification de l’exploration pétrogazière.

Algérie : Baker Hughes recruté sur le plus grand champ gazier du pays

Agence Ecofin 27 mai 2024

Le renforcement de sa production gazière dont elle est l’un des plus importants fournisseurs au marché européen est l’élément essentiel de la stratégie de l’Algérie pour accroître son influence énergétique.

En Algérie, la société pétrolière publique Sonatrach a attribué, jeudi 23 mai, un marché d’ingénierie au fournisseur international de services pétrogaziers Baker Hughes concernant particulièrement le champ gazier Hassi R'Mel, le plus important du pays.

L’accord, dont les détails financiers n’ont pas été précisés, engage Baker Hughes à fournir puis installer 20 trains de compression dans les trois stations d’injection de gaz déployées sur Hassi R'Mel en vue d’y augmenter la production.

Le contrat attribué à Baker Hughes dans le cadre d’un marché plus vaste impliquant le groupe italien Maire Tecnimont, devrait soutenir le maintien du site à un plateau de production d’environ 180 millions de mètres cubes standard par jour et favoriser à long terme, la récupération d’un potentiel gazier estimé à 400 milliards de mètres cubes standard de gaz.

« Ce projet contribue à relever le défi à multiples facettes auquel sont confrontés les producteurs d’énergie, à savoir favoriser un développement énergétique durable à mesure que la demande d’énergie augmente », a déclaré Lorenzo Simonelli, le PDG de Baker Hughes pour qui ce développement joue « un rôle crucial dans la fourniture d’une énergie fiable à l’Europe ».

Notons que le gisement gazier Hassi R'Mel qui subit une baisse naturelle de production a fait l’objet à deux reprises d’initiatives pour l’augmenter. D’après les données de GlobalData, ce gisement qui fournit environ 25 % de la production gazière journalière de l’Algérie, devrait rester viable jusqu’en 2046 après extraction d’environ 85 % de ses réserves récupérables.

Algérie: accord entre Sonatrach et ExxonMobil en vue de développer deux gisements

AFP le 23 mai 2024

Le groupe pétro-gazier étatique algérien Sonatrach a annoncé jeudi avoir signé un "protocole d'accord" avec le géant américain ExxonMobil en vue du développement des ressources en hydrocarbures dans deux gisements gaziers du sud de l'Algérie.

Les deux compagnies prévoient "d'étudier les opportunités existantes en vue de développer les ressources en hydrocarbures dans le bassin de l'Ahnet (sud) et le bassin de Gourara", a indiqué Sonatrach dans un communiqué.

L'accord a été signé à Alger par le PDG de Sonatrach Rachid Hachichi et le vice-président Exploration et Nouvelles Opportunités d'ExxonMobil, John Ardill.

Aucun montant n'a été évoqué pour les investissements prévus, pas plus que les réserves potentielles des deux champs d'hydrocarbures.

Selon l'expert en énergie américain Geoff Porter, cet accord marque "une importante étape pour Sonatrach qui n'a pas attiré de nouvelles compagnies étrangères depuis des années". L'accord de principe "devrait déboucher sur un contrat d'exploration et production" qui réclamera toutefois des négociations susceptibles de "prendre entre 12 et 36 mois", analyse le spécialiste pour l'AFP.

Cet accord "ouvre de nouvelles perspectives de développement du domaine minier algérien et témoigne de la volonté des deux compagnies de parvenir à mettre en place une exploitation responsable et durable des ressources naturelles", s'est réjoui M. Hachichi, cité dans le communiqué.

M. Ardill a insisté sur l'apport par ExxonMobil de "capacités de pointe", estimant que l'accord est une "première étape importante dans la création d'un partenariat qui contribuera à libérer davantage le potentiel de développement des ressources de l'Algérie".

En juin 2023, le quotidien économique américain Wall Street Journal avait évoqué des "négociations avancées" entre Sonatrach d'un côté et les géants américain Exxon et Chevron pour venir "exploiter pour la première fois" les vastes réserves gazières du pays.

Le journal avait fait état de pourparlers concernant des droits d'exploitation de gisements gaziers conventionnels et de gaz de schiste, un gaz naturel contenu dans des roches argileuses dont l'exploitation par fracturation hydraulique est controversée en raison de son impact sur l'environnement. Le WSJ avait évoqué les bassins de Ahnet, Gourara et Berkine.

Le protocole signé jeudi souligne que les études à venir mettront "l'accent sur l'excellence opérationnelle, l'innovation technologique et le respect de l'environnement".

Selon M. Porter, cet accord est "un signe très positif pour l'Algérie", synonyme de succès pour sa stratégie de diversification des investissements dans l'exploration. En outre, "cela montre que les compagnies énergétiques (étrangères) prennent au sérieux le potentiel de l'Algérie pour garantir la sécurité énergétique de l'Europe".

"L'Algérie est importante pour l'Europe, elle a des réserves de gaz et est stable. Le fait qu'Exxon considère que c'est une bonne destination pour ses investissements va être un signal pour d'autres compagnies", a-t-il ajouté.

Algérie : 11 périmètres octroyés à Sonatrach pour l’exploration pétrogazière

Agence Ecofin 14 mai 2024

L’Algérie travaille activement depuis plusieurs mois à renforcer son influence dans le secteur pétrolier et gazier régional. Ceci, à travers notamment l’amélioration du rôle de Sonatrach.

Selon des informations relayées mardi 14 mai par la presse locale algérienne, le gouvernement algérien a approuvé l’attribution à Sonatrach, la société publique du pétrole, de 11 « concessions amont pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures ».

Ces zones d’intérêt réparties dans différentes régions du pays, s’étendent sur des superficies qui varient entre 4 739,69 km² pour la concession amont 8/2024, la plus petite, et 49 937,06 km² pour la concession amont 11/2024, la plus grande. Elles jouissent toutes d’un potentiel pour la recherche et éventuellement la production de pétrole et de gaz, en cas de succès des activités de prospections qui y seront menées par Sonatrach.

L’octroi de ces sites à Sonatrach par l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), renforce l’importance de l’entreprise publique dans l’économie de l’Algérie. Elle a ainsi réalisé 21 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2023 pour « une production commercialisée » qui a atteint la même année 68 millions de tonnes équivalents pétrole.

Mines en Algérie : deux contrats pour le géant chinois Sinosteel

Économie Par: Ali Idir 10 Mai 2024

La Chine continue de rafler des contrats en Algérie. Après le BTP où les Chinois ont remporté la mise durant les années 2000, le géant Sinosteel vient d’être choisi pour construire deux usines dans le domaine des mines en Algérie.


Jeudi, l’Algérie a conclu trois accords avec deux entreprises chinoises et une société turque pour l’exploitation des mines de mer de Gara Djebilet à Tindouf et de zinc d’Amizour dans la wilaya de Bejaia.

Selon un communiqué du ministère de l’Energie et des mines qui a supervisé la signature de ces contrats, Feraal, filiale du groupe public Sonarem, a conclu un accord avec le géant public chinois Sinosteel pour la construction d’une usine de pré-traitement du minerai de fer de Gara Djebilet.

La capacité de cette usine est de quatre millions de tonnes. Le montant du contrat n’a pas été dévoilé ainsi que le délai de réalisation de cette unité. Cette signature a été faite à Alger en marge de la cérémonie de célébration du 58e anniversaire de la nationalisation des mines et du 57e anniversaire de la Sonarem.

Algérie : le géant chinois Sinosteel arrive dans les mines

Le deuxième accord a été conclu en marge de cette cérémonie entre l’entreprise turque Tosyali qui exploite une usine sidérurgique à Bethioua près d’Oran dans l’ouest de l’Algérie, avec la société Feraal. Il porte sur la création d’une usine de production de concentré du minerai de fer.

L’unité sera implantée à Toumiat dans la wilaya de Béchar et aura une capacité de d’un million de tonnes par an. Le montant du contrat ainsi que le délai de réalisation de cette usine ne figurent pas dans le communiqué du ministère de l’Energie et des mines.

Des mines de baryte et de manganèse bientôt en exploitation

Le troisième accord concerne le gisement de zinc et de plomb d’Amizour que l’Algérie a décidé d’exploiter. Il porte sur la construction d’une mine souterraine au niveau de cette mine, avec une capacité de 170.000 tonnes de zinc par an, et 30.000 tonnes de plomb par an. Il a été signé entre la société algéro-australienne West Mediterranean Zinc et Sinosteel.

Selon Mohamed Sakhr Haram, PDG de la Sonarem, l’Algérie va lancer prochainement l’exploitation des gisements de barytine de Béni Abbès et de manganèse de Béchar, ce qui permettra à son groupe d’atteindre un chiffre d’affaires de cinq milliards de dollars. Il a dit que Gara Djebilet permettra à l’Algérie d’approvisionner ses usines sidérurgiques en minerai de fer et d’économiser deux milliards de dollars.

Sonatrach met le cap sur les énergies renouvelables et signe un accord avec l’américain « HGR Energy »

Par Pika O. le 30 avril 2024 econostrum

En plus du grand potentiel que possède l'Algérie en ce qui concerne les énergies fossiles, le pays a également de grandes capacités non encore développées dans le domaine des énergies renouvelables.

La Société Nationale pour la Recherche, la Production, le Transport, la Transformation et la Commercialisation des Hydrocarbures (Sonatrach) a signé plusieurs contrats de partenariats avec de grands groupes étrangers dans le secteur des hydrocarbures depuis le début de l'année.

Elle envisage aussi de développer le secteur des énergies renouvelables. Ainsi, l’Algérie, dont les réserves de gaz naturel figurent parmi les plus importantes de la planète, compte exploiter l'hydrogène vert. Le plan algérien se déroule en trois étapes. Le démarrage via des projets pilotes (2023 à 2030), l'expansion et la création de marchés (2030 à 2040) et l'industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050).

La mise en œuvre de ce plan a déjà commencé. L'Algérie a signé des accords avec notamment l'Italie et l'Allemagne. Elle envisage également de conclure un accord avec la Belgique. Dans la même perspective, le pays veut mettre le cap sur les énergies renouvelables.

Pour arriver à cet objectif, la Sonatrach et la société américaine Hecate Energy Global Renewables, HGR Energy, ont signé, le 29 avril, un protocole d’entente portant sur la production d’énergies renouvelables. C'est ce qu'a indiqué le groupe pétrolier algérien dans un communiqué rendu public.

Ce protocole d’entente signé en présence du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le PDG de HGR Energy, David Wilhelm, devra permettre aux deux compagnies de conduire conjointement dans une première étape, une étude de faisabilité afin d’examiner les possibilités de mise en œuvre d’un projet de production d’énergie renouvelable en Algérie, souligne le communiqué de la Sonatrach.

Avec les énergies renouvelables, la Sonatrach veut diminuer les émissions de gaz à effet de serre

La deuxième étape de ce protocole devra inclure la faisabilité de l’utilisation de cette énergie dans les projets de production de l’hydrogène vert, ajoute encore le communiqué. Le groupe algérien explique son choix de l'entreprise américaine par l'expérience de cette dernière. HGR Energy est l’un des principaux développeurs, propriétaires et exploitants de projets d’énergie renouvelable et de solutions de stockage en Amérique du Nord et sur d’autres marchés internationaux, souligne la Sonatrach.

« La signature de ce protocole d’entente s’inscrit en droite ligne dans la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables, à laquelle Sonatrach contribue pleinement à travers un programme ambitieux », précise le groupe algérien dans son communiqué qui conclut que l’objectif de cette démarche est de couvrir les besoins en énergie de ses sites pétroliers et gaziers, de manière à réduire d’une façon responsable et durable la consommation d’hydrocarbures sur site et par conséquent diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

En Algérie, les travaux d’extension et de réalisation d’un quai minéralier lancés au port d’Annaba
Dans le cadre du projet national de phosphate intégré en Algérie, d’importants travaux ont été lancés au port d’Annaba, mardi 23 avril.


Un quai de 1 600 mètres devra être construit en 24 mois sur le port d’Annaba. | AGENCE NATIONALE DE RÉALISATION DES INFRASTRUCTURES

Publié le 27/04/2024 le marin.

L’Algérie a développé une stratégie autour de l’exportation hors-hydrocarbures, afin de diversifier son économie. Mardi 23 avril, le ministère des Travaux Lakhdar Rakhroukh, a annoncé le lancement de 24 mois de travaux pour l’extension du port et la construction d’un terminal minéralier, de 1 600 mètres de long, 82 hectares de superficie et avec un tirant d’eau de 16 mètres.

Estimés à 89 milliards de dinars algériens (environ 620 millions d’euros), les travaux du nouveau quai minéralier du port d’Annaba, qui sera destiné à l’exportation de phosphate et des produits phosphatés, ont été confiés à un consortium algéro-chinois. Il est composé de China harbour engineering company (CHEC), Cosider-TP et l’entreprise publique économique méditerranéenne des travaux maritimes (Meditram).

Porter l’exportation à plus de 6 millions de tonnes par an

Une fois construite, l’infrastructure permettra d’augmenter les capacités d’accueil et surtout de recevoir des navires à tonnage important, pour porter l’exportation à plus de 6 millions de tonnes par an, indique le média algérien elwatan-dz.

PowerChina launches construction of photovoltaic power plant in Algeria

April 23, 2024 evwind

Power Construction Corporation of China (PowerChina) on Monday started the construction of a photovoltaic power plant in northern Algeria, with a total installed capacity of 220 MW.

Algerian Minister of Energy and Mines, Mohamed Arkab, attended the project’s groundbreaking ceremony in Bir Naam, Biskra province, 400 km southeast of the capital city of Algiers.

Expected to be completed in 16 months, the power plant will create more than 600 jobs during its construction phase and bolster the region’s electrical grid.

On March 25, China State Construction Engineering Corporation broke ground for a 200 MW solar power plant in another northern Algerian province, El M’Ghair.

These power plants are parts of an ambitious 2GW solar program aimed at facilitating energy transition in the North African country.

Algérie : le CEREFE appelle à renforcer l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL)

Agence Ecofin 28 mars 2024

L’utilisation du GPL en Algérie notamment dans le transport est en net progrès depuis 2015. Le parc automobile algérien fonctionnant au GPL était prévu pour dépasser la barre du million de véhicules à la fin de 2023.

En Algérie, le Commissariat aux Énergies renouvelables et à l’Efficacité énergétique (CEREFE) a publié, mardi 26 mars, un rapport qui montre le franchissement du seuil d’un million de véhicules utilisant du GPL à la fin de 2023. Un résultat qui confirme les projections faites à ce sujet quelques mois auparavant.

Face aux avantages du GPL par rapport au diesel et à l’essence dont il a particulièrement contribué à faire baisser l’utilisation en 2022 par rapport à 2015, le CEREFE appelle l’État à encourager le recours à ce combustible.

L’organisme public suggère à cet effet l’expansion des centres de remplissage, le renforcement de la flotte de transport, mais aussi la mise en place progressive de mesures axées sur la suspension des subventions à la conversion des véhicules.

Algérie : début de la construction d’une centrale solaire de 200 MW

Agence Ecofin 27 mars 2024

D’ici 2035, l’Algérie souhaite développer jusqu’à 15 000 MW d’énergies renouvelables. La réalisation de cet ambitieux objectif passe une première étape de 2 GW répartis à travers le pays.

En Algérie, le ministre de l’Énergie a assisté à la pose de la première pierre d’une centrale solaire de 200 MW situé au nord-est de l’Algérie, s’étendant sur 400 hectares et qui devrait être achevée dans un délai de 14 mois.

Ce projet marque une étape importante dans la réalisation d’un programme d’énergie renouvelable qui consiste à développer 15 centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 2000 MW, avec une capacité allant de 80 à 220 MW par centrale, réparties dans 12 wilayas à travers le pays.

Pour rappel, les autorités algériennes ont procédé le 14 mars à la signature des contrats au profit des entreprises lauréates dans le cadre des appels d’offres pour la réalisation dudit programme. À cette occasion, le ministre de l’Énergie avait souligné son importance, considérant celui-ci comme une avancée marquante sur la voie de la transition énergétique.

Algérie : les recettes des exportations d’hydrocarbures ont baissé de 16% en 2023, à 50 milliards $

Agence Ecofin 12 mars 2024

Alors que le volume des exportations de pétrole et de gaz a augmenté de 4% durant l’année écoulée, le recul des recettes s’explique essentiellement par la baisse du pétrole sur le marché international.

Les recettes des exportations algériennes d’hydrocarbures ont atteint 50 milliards de dollars en 2023, enregistrant ainsi une baisse de 16% par rapport à 2022, selon des données présentées le lundi 11 mars 2024 par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

« Ce recul s'explique par la baisse des prix du pétrole, à 84 dollars le baril fin 2023 contre 104 dollars fin 2022 », a-t-il déclaré devant la Commission des affaires économiques du Parlement, indiquant que le volume des exportations d’hydrocarbures a augmenté de 4% durant l’année écoulée pour s’établir à 97 millions de tonnes équivalent pétrole.

M. Arkab a également révélé que la production commercialisée d'hydrocarbures en Algérie a, quant à elle, atteint près de 170 millions de tonnes équivalent pétrole en 2023, soit une hausse de plus de 3% par rapport à 2022.

Il a par ailleurs indiqué que la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, prévoit d’investir 50 milliards de dollars durant la période 2024-2028, tout en précisant que 71 % de ce montant sera investi dans l'augmentation de la production primaire des hydrocarbures pour la porter à 207 millions de tonnes équivalent pétrole en 2028 contre 190 millions de tonnes en 2023.

Algérie : 3000 MW d’énergie solaire bientôt intégrés dans le mix énergétique

Agence Ecofin 15 mars 2024

L’Algérie essaie de plus en plus de profiter de ses importantes ressources renouvelables notamment solaires pour réduire sa dépendance envers les énergies fossiles et surtout le gaz naturel pour la production d’électricité.

Le 14 mars, à Alger, s’est tenue la cérémonie de signature de 19 contrats au profit des entreprises lauréates dans le cadre des appels d’offres pour la réalisation de deux projets solaires photovoltaïques respectivement d’une puissance de 2000 MW et de 1000 MW.

La signature a eu lieu en présence du ministre de l’Énergie et des Mines, M. Mohamed Arkab, de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fazia Dahlab et du Président Directeur Général de Sonelgaz, M. Murad Ajal.

Dans son discours, le ministre de l’Énergie et des Mines a souligné l’importance de ces projets, considérés comme une avancée marquante sur la voie de la transition énergétique que l’Algérie poursuit.

Pour rappel, le projet de 2000 MW consiste en la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques, d’une capacité allant de 80 à 220 MW, réparties à travers le pays. Quant au projet Solar 1000, il comprend la construction de 5 centrales photovoltaïques, d’une capacité allant de 50 à 300 mégawatts.

Les deux projets constituent « la première phase du programme EnR 15 000 MW », qui consiste à produire 15 000 MW d’énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2035 à travers plus de 40 wilayas.

Algérie : Sonatrach désigne Tecnimont pour l’installation d’un complexe pétrochimique de 1 milliard $ à Skikda

Agence Ecofin 8 mars 2024

Sonatrach a consolidé il y a quelques jours un partenariat avec Sinopec pour la conclusion d’un contrat pétrogazier concernant la zone nord du périmètre d’exploration de Hassi Berkane.

En Algérie, la société publique chargée des hydrocarbures, Sonatrach, a paraphé, jeudi 7 mars, un accord avec le fournisseur italien de services d’ingénierie Tecnimont. Il s’agit d’un marché EPC, budgétisé à hauteur de 1,05 milliard de dollars et qui cible l’installation à Skikda, d’un complexe pétrochimique dédié à la production de Linéaire Alkyl Benzène (LAB).

Le LAB est une matière première qui joue un rôle clé dans la fabrication des détergents et autres nettoyants industriels et que l’Algérie importe actuellement. Il s’agit d’en produire environ 100 000 tonnes par an, pour couvrir les besoins nationaux et éventuellement pour l’export.

La construction de l’installation est prévue pour s’étaler sur une durée contractuelle de 44 mois et l’entreprise d’État algérienne a indiqué avoir sécurisé un financement de la Banque nationale d’Algérie (BNA). Une convention qui engage la BNA à fournir 65 % du budget total du contrat EPC.

Ce projet d’infrastructure pétrogazière n’est pas le premier que Tecnimont mettra en œuvre en Algérie. En octobre 2022, la société avait obtenu un marché d’environ 400 millions de dollars, pour la construction, en 36 mois, d’une usine de gaz de pétrole liquéfié (GPL), capable de traiter de 10 millions de m3 de gaz par jour, à partir de gisement pétrolier de Rhourde El Baguel.

Algérie : Sonatrach annonce un projet de développement de 3 périmètres gaziers dans le sud-ouest du pays

Agence Ecofin 27 fev 2024

Youcef Khanfar, le directeur central des nouvelles ressources de Sonatrach a indiqué l’ambition de la société d’État, de rehausser le plateau de la production gazière de l’Algérie de plus de 10 milliards m3 sur les quatre prochaines années.

Rachid Hachichi (photo), le PDG de Sonatrach, la société publique chargée des hydrocarbures en Algérie, a annoncé, samedi 24 février, le développement de gisements gaziers situés dans le sud algérien.

Selon les précisions du responsable, la compagnie souhaite exploiter trois périmètres gaziers à savoir ceux de Hassi Ba Hamou, Hassi Tidjerane et Tinerkouk, pour réaliser une production gazière de l’ordre de 14 millions de mètres cubes par jour.

Hachichi n’a pas livré de détails concernant l’aspect technique et le calendrier de la mise en œuvre de cette initiative. On sait néanmoins que le projet s’inscrit dans une politique globale de Sonatrach visant à accroitre la production pétrogazière algérienne à moyen terme.

L’objectif à terme est de consolider l’influence de l’Algérie sur l’échiquier énergétique régional et international. A ce propos, Hachichi a souligné l’importance du projet de développement de champs gaziers dans le renforcement des compétences et de l’expertise du personnel travaillant dans le segment gazier de l’industrie pétrogazière locale.