par energy_isere » 26 janv. 2025, 13:42
Algérie : vers un nouvel appel d’offres de grande ampleur en 2025 ?
Tandis que le pays espère bientôt atteindre 4 GW de capacité photovoltaïque, grâce à des appels d’offres de grande ampleur, le solaire commercial et industriel (C&I) reste un secteur encore timide, du fait de l’absence de réglementation pour l’injection du surplus d’électricité sur le réseau.
janvier 22, 2025 Gwénaëlle Deboutte
« 2025 va être une année charnière dans le déploiement du programme des énergies renouvelables en Algérie », assure Boukhalfa Yaïci, directeur général de Green Energy Cluster Algerie, chargé de suivre la progression des renouvelables dans le pays. L’année devrait en effet être marquée par l’entrée en exploitation des premières centrales solaires photovoltaïques des trois rounds d’appels d’offres lancés en 2023 totalisant 3 200 MWc.
Le premier, de 1 GW, portait sur la construction de cinq centrales, allant de 50 à 300 MWc de puissance unitaire, tandis que le second, de 2 GW, consistait en la réalisation en EPC (Engineering, Procurement et Construction) de 15 centrales PV allant de 80 MWc à 220 MWc. Enfin, 200 MW ont été attribués pour une centrale avec stockage à base de batteries pour le projet minier de Gara Djebilet (Tindouf). Selon les informations de pv magazine France, les travaux de génie civil et de terrassement des sites ont bien avancé et les premières centrales pourraient être livrées dès la fin de 2025, voire début 2026. Toutefois, suite à la résiliation des contrats de Cosider et Fimer pour des « défauts d’engagements contractuels » qui n’ont pas été détaillés, l’appel d’offres pour trois des centrales PV basées à Kenadsa (120 MWc), à Touggourt (150 MWc) et à Tamacine (250 MWc) a été relancé par la Sonelgaz (société algérienne d’électricité et de gaz). La clôture d‘envoi des dossiers étant prévue le 6 février 2025, un ou plusieurs nouveaux lauréats devraient être connus prochainement.
Un nouvel appel d’offres en préparation
arallèlement, toujours selon nos sources, un nouvel appel d’offres de grande ampleur pourrait être lancé probablement avant la fin de 2025 voire début 2026. Il n’est cependant pas encore certain que celui-ci sera à nouveau en EPC, comme les précédents, ou bien en IPP, un choix de la contractualisation aujourd’hui privilégié dans la majorité des pays pour des raisons de coûts. Le lancement de ce nouvel appel d’offres s’inscrit en effet dans le cadre de l’objectif national visant à installer une capacité totale de 15 GW d’ici à 2035. A titre de comparaison, fin 2023, l’Algérie disposait d’une capacité photovoltaïque de 436,8 MW, selon le dernier baromètre du Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE).
Pour changer de braquet, le pays a donc fait le choix de développer le solaire à grande échelle. La présidence algérienne a la volonté politique de pousser la transition énergétique pour diversifier ses sources de production d’électricité, aujourd’hui issues à 99 % du gaz naturel local. Toutefois, ces réserves de gaz n’étant pas inépuisables, utiliser les sources renouvelables pour la production domestique d’électricité, en augmentation, permettrait d’augmenter les recettes issues des exportations de gaz.
.......................
https://www.pv-magazine.fr/2025/01/22/a ... r-en-2025/
[quote] [b][size=110]Algérie : vers un nouvel appel d’offres de grande ampleur en 2025 ?[/size][/b]
Tandis que le pays espère bientôt atteindre 4 GW de capacité photovoltaïque, grâce à des appels d’offres de grande ampleur, le solaire commercial et industriel (C&I) reste un secteur encore timide, du fait de l’absence de réglementation pour l’injection du surplus d’électricité sur le réseau.
janvier 22, 2025 Gwénaëlle Deboutte
« 2025 va être une année charnière dans le déploiement du programme des énergies renouvelables en Algérie », assure Boukhalfa Yaïci, directeur général de Green Energy Cluster Algerie, chargé de suivre la progression des renouvelables dans le pays. L’année devrait en effet être marquée par l’entrée en exploitation des premières centrales solaires photovoltaïques des trois rounds d’appels d’offres lancés en 2023 totalisant 3 200 MWc.
Le premier, de 1 GW, portait sur la construction de cinq centrales, allant de 50 à 300 MWc de puissance unitaire, tandis que le second, de 2 GW, consistait en la réalisation en EPC (Engineering, Procurement et Construction) de 15 centrales PV allant de 80 MWc à 220 MWc. Enfin, 200 MW ont été attribués pour une centrale avec stockage à base de batteries pour le projet minier de Gara Djebilet (Tindouf). Selon les informations de pv magazine France, les travaux de génie civil et de terrassement des sites ont bien avancé et les premières centrales pourraient être livrées dès la fin de 2025, voire début 2026. Toutefois, suite à la résiliation des contrats de Cosider et Fimer pour des « défauts d’engagements contractuels » qui n’ont pas été détaillés, l’appel d’offres pour trois des centrales PV basées à Kenadsa (120 MWc), à Touggourt (150 MWc) et à Tamacine (250 MWc) a été relancé par la Sonelgaz (société algérienne d’électricité et de gaz). La clôture d‘envoi des dossiers étant prévue le 6 février 2025, un ou plusieurs nouveaux lauréats devraient être connus prochainement.
[b]Un nouvel appel d’offres en préparation[/b]
arallèlement, toujours selon nos sources, un nouvel appel d’offres de grande ampleur pourrait être lancé probablement avant la fin de 2025 voire début 2026. Il n’est cependant pas encore certain que celui-ci sera à nouveau en EPC, comme les précédents, ou bien en IPP, un choix de la contractualisation aujourd’hui privilégié dans la majorité des pays pour des raisons de coûts. Le lancement de ce nouvel appel d’offres s’inscrit en effet dans le cadre de l’objectif national visant à installer une capacité totale de 15 GW d’ici à 2035. A titre de comparaison, fin 2023, l’Algérie disposait d’une capacité photovoltaïque de 436,8 MW, selon le dernier baromètre du Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE).
Pour changer de braquet, le pays a donc fait le choix de développer le solaire à grande échelle. La présidence algérienne a la volonté politique de pousser la transition énergétique pour diversifier ses sources de production d’électricité, aujourd’hui issues à 99 % du gaz naturel local. Toutefois, ces réserves de gaz n’étant pas inépuisables, utiliser les sources renouvelables pour la production domestique d’électricité, en augmentation, permettrait d’augmenter les recettes issues des exportations de gaz.
.......................
[/quote]
https://www.pv-magazine.fr/2025/01/22/algerie-vers-un-nouvel-appel-doffres-de-grande-ampleur-en-2025/