L'Algérie

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Re: L'Algérie

par energy_isere » il y a 23 minutes

L’Algérie commande pour 59 millions € d’équipements ferroviaires à l’allemand Vossloh

Agence Ecofin 30 avril 2025

L'Algérie intensifie depuis quelques mois les investissements dans son réseau ferroviaire, dans l’objectif d’en porter le linéaire total à 15 000 km d’ici 2030. Le pays recourt au groupe allemand Vossloh pour le volet aiguillage.

L’allemand Vossloh a annoncé l’obtention de plusieurs contrats d’une valeur totale de 59 millions d’euros (67 millions USD) pour fournir à l’Algérie des équipements de transport ferroviaire.

300 aiguillages doivent notamment être livrés d’ici la fin de l'année, ainsi que des systèmes de fixation de rails pour le plus grand projet ferroviaire du pays, à savoir le réseau ferroviaire de 950 km devant relier la mine de fer de Gara Djebilet dans le sud-ouest, aux usines de traitement de Tindouf et de Béchar plus à l’ouest. Un tronçon de 100 km de cette ligne a été mis en exploitation en fin de semaine dernière.

Ce contrat s’inscrit en droite ligne des investissements du gouvernement algérien pour presque tripler la densité actuelle du réseau ferroviaire national d’ici 2030. Dans le cadre de ce plan directeur, les autorités ont indiqué en janvier 2024 qu’elles comptent investir 432,64 milliards de dinars (près de 3,3 milliards USD). Cela devrait permettre de mailler le territoire de rails dans la perspective d’un transfert modal qui réduira la pression sur les routes et facilitera le fret des productions agricoles, industrielles et minières.

D'après les chiffres officiels, le réseau algérien totalisait 1000 km au lendemain des indépendances (années 60), puis 1700 km en 2000 avant de connaitre une extension relativement rapide l’ayant porté à 4722 km en 2023. Selon l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), il devrait atteindre 6500 km au cours des prochains mois, avant de s’étendre à 15 000 km à terme.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nd-vossloh
Le réseau ferroviaire de l’Algérie s’agrandit de 100 km avec le tronçon Bechar - Abadla

Agence Ecofin 30 avril 2025

Le plan gouvernemental pour tripler la capacité du réseau ferroviaire algérien suit son cours. Une nouvelle section de 100 km a été ajoutée au linéaire.

Le tronçon ferroviaire Bechar - Abadla (100 km) est opérationnel en Algérie. Cette section de la ligne Béchar-Tindouf-Gara Djebilet inaugurée en fin de semaine par le président Abdelmadjid Tebboune marque un nouveau cap dans le programme d'extension du réseau ferroviaire national qui, selon les prévisions, devrait atteindre 15 000 km à l'horizon 2030.

.....................
Pour le segment passagers, les objectifs récemment dévoilés par Société algérienne des transports ferroviaires (SNTF) indiquent que la mise en œuvre du plan permettra de porter le trafic annuel à 100 millions de voyageurs, contre 32 millions actuellement.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... har-abadla

Re: L'Algérie

par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:34

L’Algérie discute de partenariats industriels dans l’énergie solaire avec le chinois LONGi

Agence Ecofin 22 avril 2025

L’Algérie discute avec de nouveaux partenaires dans l’énergie solaire afin de soutenir ses objectifs en matière d’énergies renouvelables et de production locale.

Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab, a reçu le lundi 21 avril une délégation de la société chinoise LONGi spécialisée dans la fabrication de panneaux solaires, conduite par son président régional pour le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale, James Jin.

Les discussions ont porté sur les perspectives de coopération industrielle, notamment en matière de production nationale de panneaux à partir de cellules photovoltaïques. L’objectif est de structurer une filière intégrée pour renforcer le contenu local et positionner le pays comme un acteur clé du domaine des énergies renouvelables.

LONGi a présenté ses dernières innovations technologiques, tout en exprimant son intérêt pour le marché algérien et les opportunités qu’il offre dans le solaire, l’hydrogène vert et le stockage d’énergie. Le dialogue a également porté sur le potentiel de partenariats avec les opérateurs publics et privés, ainsi que les centres de recherche, afin de favoriser l’innovation et le renforcement des compétences nationales.

Malgré un potentiel solaire important, la capacité installée de l’Algérie en énergies renouvelables demeure limitée : elle atteignait 600,9 MW à fin 2023, dont seulement 472 MW hors hydroélectricité selon le CEREFE. Le rythme de croissance reste modeste, avec seulement 11 MW ajoutés sur l’année.

Le pays ambitionne de porter cette capacité à 15 GW d’ici 2035, dont un premier lot de 2 GW est déjà en construction. Dans cette perspective, le développement d’une base industrielle apparaît comme un levier essentiel.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nois-longi

Re: L'Algérie

par energy_isere » 01 mars 2025, 12:27

en relation avec 3 posts au dessus.
Hassi Berkane Nord : l’Algérie veut explorer un potentiel énergétique inexploité

Agence Ecofin 28 fev 2025

Depuis qu’elle a découvert des hydrocarbures dans son sous-sol en 1956, l’Algérie a essentiellement concentré ses projets pétrogaziers dans la zone autour de Hassi Messaoud qui devrait d’ailleurs héberger une nouvelle raffinerie dans quelques mois.

Sonatrach, l’entreprise responsable des hydrocarbures en Algérie, et le groupe pétrolier chinois Sinopec ont conclu, mardi 25 février, un « contrat d’hydrocarbures de forme partage de production » sur le périmètre de Hassi Berkane Nord. Ce site, encore peu exploré, présente un potentiel pour des gisements d’hydrocarbures, bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour en confirmer la nature et l’ampleur.

Située à environ 80 km au sud-ouest de la prolifique zone de Hassi Messaoud, la région de Hassi Berkane Nord appartient au bassin d’Amguid Messaoud, connu pour son potentiel en hydrocarbures. Des études géologiques réalisées sur le site indiquent en effet la présence possible de gaz naturel condensé.

Cependant, des analyses plus poussées sont nécessaires pour évaluer la viabilité de son exploitation. Sinopec, déjà actif en Algérie depuis plus de deux décennies, mise sur ce projet pour renforcer sa collaboration avec Sonatrach. Un partenariat qui traduit la volonté des deux sociétés d’explorer de nouvelles zones en dehors des sites historiques comme Hassi Messaoud.

Selon les informations communiquées par l’entreprise d’État, l’accord, prévu sous l’égide de la loi 19-13 régissant les activités autour des hydrocarbures, implique un budget de 850 millions de dollars. Ces fonds devraient notamment servir à financer des travaux d’exploration et d’évaluation sur ce périmètre d’une superficie de 9700 km².

Si les résultats d’exploration confirment des réserves commercialement exploitables, la zone d’intérêt de Hassi Berkane Nord contribuera à la diversification des sources de production d’hydrocarbures de l’Algérie et au renforcement de ses capacités énergétiques. Le pays est notamment confronté à l’épuisement progressif de certaines réserves dans les zones historiques comme Hassi Messaoud.

Le pays s’est fixé pour objectif d’optimiser sa production d’hydrocarbures conformément à son ambition d’élargir son influence sur le marché énergétique régional et international. Une ambition notamment illustrée par son projet d’améliorer la production du gisement gazier Hassi R'Mel, fournissant environ 26 % de la production journalière algérienne, d’après Global Data.

Les prochains développements dans le cadre de cet accord avec Sinopec conclu pour une durée initiale de 30 ans, d’après la presse locale, fourniront potentiellement des indications sur l’impact de cet investissement sur l’industrie pétrolière de l’Algérie.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... inexploite

Re: L'Algérie

par energy_isere » 01 mars 2025, 12:20

suite de ce post du 03 janvier 2022 viewtopic.php?p=2334148#p2334148
Algérie : démarrage de la construction d’une nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud

Agence Ecofin 26 fev 2025

L’Algérie développe ses infrastructures pétrogazières dans le but de renforcer sa position sur le marché énergétique, tant au niveau régional qu’international.

L’Algérie a démarré la construction d’une nouvelle raffinerie de pétrole, selon des informations relayées lundi 24 octobre, faisant état de la pose de la première pierre de cette installation par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui.

D’une capacité de traitement annuelle de 5 millions de tonnes, l’installation basée à Haoud El-Hamra, dans la localité de Hassi Messaoud, vise à renforcer les capacités nationales de raffinage et à assurer une production suffisante d’essence et de gasoil.

La mise en place de cette infrastructure doit répondre à la demande intérieure de carburants en Algérie et pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour l’exportation de produits pétroliers, avec un début de production d’ici 2027.

Lancé il y a six ans en 2019, le projet de construction d’une raffinerie de pétrole à Hassi Messaoud a enregistré plusieurs ajustements stratégiques. Après un changement de partenaires en 2023, le projet a été relancé fin 2024 avec un nouveau consortium. Il s’agit de l’espagnol Técnicas Reunidas (51 %) et du chinois Sinopec (49 %) réunis dans le cadre d’un accord avec Sonatrach qui implique un investissement estimé à environ 4 milliards de dollars pour des travaux devant durer 65 mois.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie énergétique nationale qui cherche à diversifier les capacités industrielles et à affirmer la place de l’Algérie sur le marché énergétique international. À titre d’exemple le développement en cours dans le pays d’une unité de production de méthyle tertio butylether pour 521 millions de dollars illustre cette ambition.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... i-messaoud

Re: L'Algérie

par energy_isere » 01 mars 2025, 12:06

Algérie : la mise en enchère de nouveaux blocs pétrogaziers annoncée pour octobre

Agence Ecofin 25 fev 2025

L’Algérie ambitionne d’augmenter sa production d’hydrocarbures pour accroître son influence sur le marché énergétique régional et international. Le pays mise sur une hausse des investissements pour atteindre cet objectif.

L’Algérie prépare un nouvel appel d’offres international pour attirer des investissements dans le pétrole et le gaz. C’est ce qu’il ressort d’une information relayée lundi 24 février citant l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).

Selon des précisions fournies par l’agence, entre quatre et six zones de prospection pétrogazières devraient être concernées par cette démarche baptisée « Algeria Bid Round 2025 » et dont le lancement est attendu pour octobre 2025.

Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large présentée comme un levier pour renforcer la production d’hydrocarbures algérienne. Alnaft a déjà identifié 17 projets ouverts à l’investissement à travers une série de plusieurs appels d’offres, dont le plus récent date d’octobre 2024.

Ce développement intervient alors que l’Algérie a annoncé l’année dernière qu’elle projette de dépasser le cap de son plateau actuel de 137 milliards m³/an pour atteindre une production annuelle de 200 milliards m³ de gaz dans les cinq prochaines années.

En 2023, le pays maghrébin a annoncé un plan d’investissement de 50 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures entre 2024 et 2028. Une somme dont 36 milliards de dollars sont prévus pour la recherche et la production de pétrole et gaz.

Certains développements récents impliquant des compagnies multinationales soutiennent d’ailleurs cette dynamique. C’est le cas par exemple d’un accord conclu avec la société américaine Chevron en janvier pour évaluer le potentiel des zones maritimes de l’Algérie. Le pays cherche ainsi à consolider son influence sur l’échiquier international à moyen et long terme.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ur-octobre

Re: L'Algérie

par energy_isere » 27 févr. 2025, 00:59

Sonatrach-Sinopec : le montant du contrat dévoilé

Article de Aylan Afir 26 fevrier 2025 Observ Algerie

Le groupe pétrolier et gazier Sonatrach et la société chinoise Sinopec International Energy Investment ont signé un nouveau contrat d'hydrocarbures en Algérie. Cet accord porte sur l'exploration et l'exploitation du périmètre de Hassi Berkane Nord (HBAN), situé entre les wilayas de Ouargla et El Meniaa, à environ 80 km de Hassi Messaoud.

Le contrat, signé à Alger en présence du ministre de l'Énergie, Mohamed Arkab, du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et de représentants de Sinopec, représente un investissement de 850 millions de dollars. Ce financement sera consacré à un programme de recherche et d'appréciation visant à mettre en valeur et développer les hydrocarbures présents dans cette zone.

Selon Sonatrach qui a rendu public un communiqué sur son site Internet, cet engagement s'inscrit dans le cadre de la loi n°19-13 régissant les activités d'hydrocarbures en Algérie. L'objectif est de renforcer la production nationale tout en intégrant les normes technologiques et techniques les plus avancées.

Un partenariat renforcé entre l'Algérie et la Chine

Présente en Algérie depuis 2002, Sinopec collabore déjà avec Sonatrach sur le gisement de Zarzaitine, où elle œuvre à l'augmentation du taux de récupération des réserves de pétrole brut. Avec ce nouveau contrat, les deux entreprises affirment leur volonté de consolider leur coopération et d'explorer de nouvelles opportunités d’investissement dans le secteur des hydrocarbures.

Le ministère de l’Énergie a salué cette signature, soulignant qu’elle constitue une avancée significative dans la coopération énergétique entre l’Algérie et la Chine. L’accord vise notamment à favoriser le transfert de technologie et à renforcer la position de l’Algérie comme fournisseur fiable d’énergie sur les marchés régionaux et internationaux.

Une stratégie de développement pour le secteur énergétique

Cet accord s’inscrit dans la stratégie de Sonatrach visant à attirer des investissements étrangers pour dynamiser le secteur des hydrocarbures en Algérie. En s’associant avec de grands groupes internationaux, l’entreprise cherche à maximiser l’exploitation de ses ressources, tout en assurant un transfert de compétences bénéfique pour l’économie nationale.

Avec ce nouveau projet, Sonatrach et Sinopec réaffirment leur engagement à développer des partenariats durables, dans un contexte où l'Algérie cherche à diversifier et optimiser l'exploitation de ses ressources énergétiques et à augmenter ses exportations pour donner un coup de pouce à son économie.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... d617&ei=58

Re: L'Algérie

par energy_isere » 15 févr. 2025, 12:35

suite de ce post du 20 janvier 2024 viewtopic.php?p=2383674#p2383674
Algérie : le projet de voie ferroviaire Alger-Tamanrasset débute dans quelques jours

Agence Ecofin 10 fev 2025

L'Algérie a dévoilé en 2024 plusieurs nouveaux projets ferroviaires pour renforcer l’offre de service pour ce mode de transport. Le chantier du tronçon Alger-Tamanrasset, prévu pour interconnecter le septentrion et la capitale Alger, sera bientôt lancé.

Le ministère algérien des Infrastructures prévoit de lancer prochainement le projet de voie ferrée Alger-Tamanrasset. Les travaux de la phase 1, un tronçon reliant Boughezoul et Ksra El Boukhari, devraient démarrer dans les prochains jours alors que les autres tronçons seront lancés l'année prochaine.

Ce projet destiné à relier les villes du Sud et du septentrion fait partie des investissements massifs prévus par l’Algérie, qui fait des chemins de fer un élément clé de son plan national de transport multimodal intégré. Le pays cherche aussi à intensifier les services de trains pour les voyageurs et les marchandises (notamment les minerais), afin de réduire la pression sur le réseau routier.

Conformément aux ambitions de l’Etat, le réseau national de voies ferrées devrait atteindre 15 000 km en 2030. Un programme d’investissement de 378 milliards de dinars (près de 2,8 milliards USD) a notamment été dévoilé en 2024, comprenant la modernisation des gares, des parcs de trains, l’installation de caméras de surveillance sur certaines lignes, le déploiement de distributeurs automatiques de billets, etc.

Selon les objectifs récemment dévoilés par Société algérienne des transports ferroviaires (SNTF), la mise en œuvre de ce plan permettra de porter le trafic annuel à 100 millions de voyageurs, contre 32 millions actuellement.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ques-jours
« Le projet de cette ligne reliant les wilayas du nord et du sud, auquel le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde une importance capitale, sera lancé cette année« , a déclaré M. Rekhroukh, selon l’agence officielle APS.

La ligne ferroviaire Alger-Tamanrasset s’étend sur 2039 km et traverse 10 wilayas du pays, selon la fiche technique de l’Agence nationale des investissements ferroviaires (Anesrif). Certains tronçons de cette ligne sont déjà opérationnels.

D’autres sont à l’étude, notamment la partie qui relie Blida à Boughezoul, qui est la plus difficile en raison de la traversée des gorges de la Chiffa, une région montagneuse où la construction d’un chemin de fer va nécessiter d’importants investissements.

Le ministre des Travaux publics a précisé que le projet du train Alger-Tamanrasset sera entamé dans les « prochains jours » par le tronçon reliant Boughezoul à Ksra El Boukhari dans la wilaya de Médéa.
https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-va ... m-en-2025/

Re: L'Algérie

par energy_isere » 15 févr. 2025, 10:04

L’Algérie renonce à exploiter ses terres rares pour le moment

Agence Ecofin 10 fev 2025

Les terres rares sont un groupe de métaux dont certains sont essentiels à la transition énergétique. L’Algérie revendique une part non négligeable des réserves mondiales, mais n’a encore dévoilé aucun plan visant à valoriser économiquement ce potentiel.

En Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’exclusion de l’exploitation de certaines terres rares « pour le moment ». Cette mesure annoncée à l’issue du Conseil des ministres du dimanche 9 février viserait à préserver ce « bien destiné aux générations futures ».

Aucun détail supplémentaire n’a été fourni sur les raisons de cette demande du président algérien qui intervient dans le cadre d’un projet de loi régissant les activités minières. Les autorités s’efforcent en effet d’attirer des investissements dans le secteur minier, afin d’exploiter les immenses réserves minérales du pays, notamment le minerai de fer, l’or et les phosphates.

Concernant les terres rares qui sont un groupe de métaux dont certains sont indispensables à la transition énergétique, aucune évaluation officielle ne permet de quantifier les réserves algériennes. Cependant, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) d’Algérie, Ali Haddad, a affirmé en 2018 que l’Algérie héberge 20 % des réserves mondiales de terres rares.

Aucune étude indépendante n’a permis d’étayer cette assertion, mais les travaux de recherche de l’Agence du Service Géologique de l’Algérie tendent à confirmer la présence de réserves de terres rares dans le pays. Selon un rapport de 2023, les réserves algériennes de phosphates, estimées à plus de 2 milliards de tonnes, affichent des concentrations « remarquables » en néodyme et dysprosium, deux métaux utilisés dans les véhicules électriques.

En attendant l’exploitation éventuelle de ces réserves de terres rares, l’Algérie veut s’appuyer sur le minerai de fer pour accroitre la contribution du secteur minier à l’économie nationale, cette part étant actuellement de 1 % du PIB. Le gouvernement a ainsi relancé depuis quelques années le développement de la mine Gara Djebilet qui héberge des milliards de tonnes de minerai de fer, et vise une production annuelle de 40 à 50 millions de tonnes d’ici 2026.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -le-moment

Re: L'Algérie

par energy_isere » 08 févr. 2025, 14:54

L’Algérie va déployer un train géant de 2,2 km dans le désert

Article de Lynda Hanna 08 février 2025

L’Algérie a lancé en novembre 2023 la construction d’une ligne ferroviaire de 950 km dans le désert pour transporter du minerai de fer du gisement de Gara Djebilet à Béchar.

Sur cette ligne qui se distingue par son gigantisme et traverse des régions désertiques de l’extrême sud-ouest algérien, un train géant d’une longueur de 2,2 km et 177 wagons sera déployé.

C’est ce qu’a révélé le directeur général de la SNTF Adj Bouaouni dans un entretien à Echorouk News. Le train Gara Djebilet – Béchar sera ainsi le deuxième plus long au monde après celui de transport de minerai reliant Zouerate vers le port de Nouadhibou en Mauritanie.

« Nous allons recruter dans les régions du sud pour les besoins de nos projets dans le transport de marchandises. Pour la ligne de Gara Djebilet, le train peut arriver jusqu’à 2,2 km de long et 177 wagons », a expliqué le patron de la SNTF qui se prépare à entre dans une nouvelle phase dans le transport ferroviaire des marchandises, avec l’entrée en service des projets de production du minerai de fer de Gara Djebilet et de phosphate à Tébessa.

Transport ferroviaire de marchandises : la SNTF va changer de dimension

« La composition des trains de marchandises va changer à l’avenir. Il faut des centres de maintenance et un personnel qualifiés », a-t-il dit.

L’Algérie a entamé la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire de 950 km entre Gara Djebilet et Béchar pour transporter le minerai de fer. Un autre projet gigantesque de réalisation d’une ligne ferroviaire reliant Djebel Onk à Tébessa à Annaba sur 450 km.

Pour gérer ces deux grandes lignes, le DG de la SNTF a insisté sur la nécessité de recruter et de former du personnel dans le domaine de la maintenance des trains et du réseau ferroviaire.

M. Bouaouni a indiqué que la SNTF va acquérir 400 wagons-voyageurs et 600 locomotives dans le cadre de la modernisation de ses équipements afin d’augmenter le nombre de voyageurs transporté par an qui est actuellement de 32 millions.

La SNTF ambitionne aussi d’augmenter sa part dans le transport de marchandises pour passer de 6 millions de tonnes par an en 2024 à 100 millions de tonnes en 2040, selon son DG. Pour cela, la SNTF doit investir 3,5 milliards de dollars.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... 436f&ei=86

Re: L'Algérie

par Jeuf » 26 janv. 2025, 14:48

energy_isere a écrit :
26 janv. 2025, 13:42
Algérie : vers un nouvel appel d’offres de grande ampleur en 2025 ?
Tandis que le pays espère bientôt atteindre 4 GW de capacité photovoltaïque,
https://app.electricitymaps.com/zone/DZ/72h/hourly ne donne pas la capacité, mais la puissance atteinte sur les dernières 72h n'a pas dépassé
0,110GW
(sur environ 10GW de production globale, presque que du gaz)

Re: L'Algérie

par energy_isere » 26 janv. 2025, 13:42

Algérie : vers un nouvel appel d’offres de grande ampleur en 2025 ?
Tandis que le pays espère bientôt atteindre 4 GW de capacité photovoltaïque, grâce à des appels d’offres de grande ampleur, le solaire commercial et industriel (C&I) reste un secteur encore timide, du fait de l’absence de réglementation pour l’injection du surplus d’électricité sur le réseau.

janvier 22, 2025 Gwénaëlle Deboutte

« 2025 va être une année charnière dans le déploiement du programme des énergies renouvelables en Algérie », assure Boukhalfa Yaïci, directeur général de Green Energy Cluster Algerie, chargé de suivre la progression des renouvelables dans le pays. L’année devrait en effet être marquée par l’entrée en exploitation des premières centrales solaires photovoltaïques des trois rounds d’appels d’offres lancés en 2023 totalisant 3 200 MWc.

Le premier, de 1 GW, portait sur la construction de cinq centrales, allant de 50 à 300 MWc de puissance unitaire, tandis que le second, de 2 GW, consistait en la réalisation en EPC (Engineering, Procurement et Construction) de 15 centrales PV allant de 80 MWc à 220 MWc. Enfin, 200 MW ont été attribués pour une centrale avec stockage à base de batteries pour le projet minier de Gara Djebilet (Tindouf). Selon les informations de pv magazine France, les travaux de génie civil et de terrassement des sites ont bien avancé et les premières centrales pourraient être livrées dès la fin de 2025, voire début 2026. Toutefois, suite à la résiliation des contrats de Cosider et Fimer pour des « défauts d’engagements contractuels » qui n’ont pas été détaillés, l’appel d’offres pour trois des centrales PV basées à Kenadsa (120 MWc), à Touggourt (150 MWc) et à Tamacine (250 MWc) a été relancé par la Sonelgaz (société algérienne d’électricité et de gaz). La clôture d‘envoi des dossiers étant prévue le 6 février 2025, un ou plusieurs nouveaux lauréats devraient être connus prochainement.

Un nouvel appel d’offres en préparation

arallèlement, toujours selon nos sources, un nouvel appel d’offres de grande ampleur pourrait être lancé probablement avant la fin de 2025 voire début 2026. Il n’est cependant pas encore certain que celui-ci sera à nouveau en EPC, comme les précédents, ou bien en IPP, un choix de la contractualisation aujourd’hui privilégié dans la majorité des pays pour des raisons de coûts. Le lancement de ce nouvel appel d’offres s’inscrit en effet dans le cadre de l’objectif national visant à installer une capacité totale de 15 GW d’ici à 2035. A titre de comparaison, fin 2023, l’Algérie disposait d’une capacité photovoltaïque de 436,8 MW, selon le dernier baromètre du Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE).

Pour changer de braquet, le pays a donc fait le choix de développer le solaire à grande échelle. La présidence algérienne a la volonté politique de pousser la transition énergétique pour diversifier ses sources de production d’électricité, aujourd’hui issues à 99 % du gaz naturel local. Toutefois, ces réserves de gaz n’étant pas inépuisables, utiliser les sources renouvelables pour la production domestique d’électricité, en augmentation, permettrait d’augmenter les recettes issues des exportations de gaz.

.......................
https://www.pv-magazine.fr/2025/01/22/a ... r-en-2025/

Re: L'Algérie

par energy_isere » 22 janv. 2025, 20:40

Algérie: accord avec l'Américain Chevron pour chercher des hydrocarbures en offshore

Boursorama avec AFP •22/01/2025

L'Algérie a signé mercredi un accord avec le géant américain Chevron afin d'évaluer le potentiel de ressources en hydrocarbures offshore en Méditerranée dans les eaux algériennes, a annoncé le ministère de l'Energie.

Ce partenariat a été signé entre l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) et Chevron North Africa Ventures Ltd, a précisé le ministère dans un communiqué.

Cet accord, qui s'étale sur 24 mois, prévoit la réalisation d'une "étude approfondie d'évaluation des ressources pétrolières en offshore algérien".

Il constitue une "étape stratégique pour renforcer la coopération entre l'Algérie et la société Chevron dans le domaine des études techniques et géologiques, à même d'ouvrir la voie à des projets d'exploration et de développement visant à valoriser les ressources nationales en hydrocarbures", a ajouté le ministère.

L'accord "fait partie des efforts de l'agence Alnaft en vue d'attirer des investissements de qualité et de renforcer les capacités techniques dans le domaine de l'exploration en mer", a déclaré Mourad Beldjehem, président d'Alnaft, cité par l'agence officielle APS.

Ce partenariat contribuera à réaliser de nouvelles découvertes et à "conforter la place de l'Algérie comme destination phare" pour les investissements énergétiques, notamment en offshore, devenus d'une "importance stratégique pour notre pays".

En octobre 2018, le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach avait déjà signé deux accords avec les groupes pétroliers français Total et italien ENI en vue d'évaluer les éventuelles ressources pétrolières offshore en Méditerranée.

Plus grand pays d'Afrique, l'Algérie tire plus de 90% de ses ressources en devises des hydrocarbures.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

Re: L'Algérie

par energy_isere » 14 janv. 2025, 22:57

L'Algérie va se doter d’un nouvel aéroport moderne pour renforcer son tourisme saharien

Article de Zineb M. 14 janv 2025

La ville de Boussaâda, destination prisée par les voyageurs pour son patrimoine culturel et ses paysages désertiques, verra bientôt son aéroport prêt à accueillir des vols commerciaux. Ce projet, qui vise à renforcer la connectivité des régions intérieures d'Algérie, s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour développer les infrastructures de transport.

L’ouverture de l’aéroport de Aïn Diss, situé à proximité de la ville de Boussaâda dans la wilaya de M’Sila, marque une étape importante dans le développement des infrastructures de transport en Algérie. Cette initiative vise à faciliter l'accès à cette région au fort potentiel touristique, surnommée la "Porte du désert".

Boussaâda est connue pour son artisanat, ses kasbahs, et ses paysages pittoresques qui attirent chaque année de nombreux visiteurs locaux et étrangers. Cependant, son accès restait jusqu’ici limité, ce qui freinait son essor touristique et économique. Avec l'entrée en service prochaine de son aéroport, cette situation pourrait évoluer favorablement.

Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a confirmé que les travaux de réhabilitation sont en cours. Le projet comprend l'agrandissement de la piste d'atterrissage à 3 kilomètres, afin de permettre l'accueil d’avions de grande capacité. Cette piste était jusque-là principalement utilisée par l’Armée nationale populaire (ANP).

Les compagnies aériennes nationales Air Algérie et Tassili Airlines seront les premières à opérer des vols commerciaux depuis cet aéroport. À terme, cela devrait permettre d'améliorer les liaisons avec d'autres grandes villes algériennes, notamment Alger, Oran et Constantine.

Outre l’élargissement de la piste, les travaux de réhabilitation comprennent également le réaménagement de l’aérogare pour offrir aux voyageurs des installations modernes et confortables. Ce projet est supervisé par l'Établissement de gestion des services aéroportuaires d'Alger (EGSA), qui veille à ce que les normes de sécurité et de qualité soient respectées.
.....................
https://www.msn.com/fr-fr/voyage/actual ... b69&ei=133

Re: L'Algérie

par energy_isere » 11 janv. 2025, 20:14

Algérie : 1 milliard de dollars alloués à la SNTF pour acheter des trains

Agence Ecofin 09 janvier 2025

L’Algérie passe à la vitesse supérieure dans son plan d’investissement pour le transport ferroviaire. Un premier fonds a été débloqué pour augmenter le nombre de trains.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... des-trains

Re: L'Algérie

par energy_isere » 27 déc. 2024, 22:13

L’Algérie, leader émergent dans la réduction du torchage de gaz

Agence Ecofin 26 décembre 2024

L’année dernière, la majorité des pays producteurs de gaz n’ont pas réussi à réduire significativement le torchage de gaz naturel, une situation persistante due à l’insuffisance des infrastructures et au manque d’investissements.

L’Algérie se positionne pour s’établir comme un leader mondial en matière de réduction du brûlage de gaz à la torche. C’est ce que suggère le Global Gas Flaring Tracker Report publié par le groupe de la Banque Mondiale en juin 2024.

Cette idée s’appuie sur les progrès de l’État dans ce domaine en 2023 par rapport à l’année précédente. Cette année-là, l’Algérie s’est illustrée comme le pays où le torchage du gaz, pratique consistant à brûler le gaz naturel faute d’infrastructures adéquates pour son captage et son utilisation, a le plus reculé.

« La réduction la plus importante du torchage en 2023 a été observée en Algérie, où les volumes de torchage ont diminué de 0,4 milliard de m³ [5 %] », lit-on dans le document. Plus largement, les performances de l’Algérie en matière de réduction du torchage de gaz n’ont cessé de progresser ces quatre dernières années, grâce à l’engagement de Sonatrach, l’entreprise publique des hydrocarbures, dans des projets de récupération du gaz torché.

C’est notamment le cas d’initiatives concernant le gisement de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolifère du pays, ainsi que d’autres gisements de moindre ampleur comme ceux de Tiguentourine, Ohanet et Tin-Fouye-Tabankort.

Bien que la Banque considère que cette pratique continuera de gagner du terrain à travers le monde en raison, entre autres, du faible engagement à traiter le gaz associé comme une ressource à part entière plutôt que comme un sous-produit, elle pense que le torchage du gaz continuera de baisser en Algérie.

Il reste à l’Algérie à promouvoir les investissements nécessaires pour maintenir cette dynamique. Relever les défis en matière de financement constitue, selon une analyse des experts de Rystad Energy, le moyen pour le pays de limiter le « gaspillage considérable de ressources » et l’impact sur l’environnement que représente le torchage du gaz.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... age-de-gaz

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