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Algérie : accord avec Lion Group pour l’exploration et l’exploitation de plusieurs minerais

Agence Ecofin 17 juin 2025

Le groupe malaisien s’intéresse particulièrement à l’exploration, l’exploitation et la transformation de l'or, du cuivre et du manganèse en partenariat avec le groupe public Sonarem.

Le conglomérat malaisien, Lion Group, a signé, le dimanche 15 juin, un mémorandum d'entente avec la Société nationale algérienne de recherches et d'exploitations minières (Sonarem) pour renforcer la coopération dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation de plusieurs minerais, dont l'or, le cuivre, le manganèse, a annoncé le ministère algérien de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables dans un communiqué.

Les domaines de coopération entre les deux entreprises comprennent également le développement des sites miniers à identifier ultérieurement, ainsi que la transformation des ressources minières, a-t-on ajouté de même source.

Signé à Alger en présence de la secrétaire d'Etat chargée des Mines, Karima Tafer, le mémorandum d’entente se situe dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du groupe SONAREM qui vise à renforcer ses partenariats avec des entreprises pionnières dans le secteur de l’exploitation minière.

L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a annoncé, en juin 2024, que Lion Group prévoyait d’investir 8 milliards de dollars en Algérie dans les secteurs de la métallurgie, de la sidérurgie et de l’aluminium, indiquant que ce « mégaprojet » sera implanté dans la wilaya de Boumerdès (nord) sur une superficie de près de 300 hectares.

Une délégation de ce groupe malaisien a été reçue par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, le 18 décembre 2024, selon l’agence de presse algérienne APS.

Fondé durant les années 1930 en tant que société sidérurgique, Lion Group, s’est diversifié ultérieurement dans l'exploitation minière, l’agriculture, l’informatique, la promotion immobilière et la grande distribution. Outre la Malaisie, il opère actuellement en Chine, à Singapour, à Hong Kong, au Cambodge et au Laos.

Le Parlement algérien adopte une loi qui ouvre les projets miniers jusqu’à 80% de capitaux étrangers

Agence Ecofin 18 juin 2025

L’Algérie possède d’importantes ressources de phosphate, de fer et d’autres minerais. La nouvelle loi vise à stimuler les investissements dans le secteur minier qui ne représente qu’environ 1% du PIB, et à réduire l’énorme poids des hydrocarbures dans l’économie.

Le Parlement algérien a adopté, le lundi 16 juin 2025, une loi autorisant les sociétés étrangères à détenir jusqu'à 80% des parts dans les projets miniers pour attirer davantage d’investissements dans ce secteur et réduire la forte dépendance de l’économie aux hydrocarbures.

La nouvelle loi régissant les activités minières stipule qu’une entreprise nationale (une société minière dont l'Etat est l'unique actionnaire) doit participer à hauteur de 20% dans le capital de la personne morale de droit algérien qui peut être détenu à concurrence de 80% par des étrangers, dans le cas où cette personne morale sollicite une autorisation d'exploitation minière.

Le texte interdit la réduction de la participation de l'entreprise nationale dans la société mixte de droit algérien en cas d'augmentation de capital, sauf si l'entreprise nationale en décide autrement. Celle-ci et le partenaire étranger peuvent également convenir d'une participation supérieure à 20% dans le capital de la société mixte, si cela est économiquement justifié pour les deux parties.

Les entreprises partenaires pourront obtenir un seul permis d'exploitation minière valable pour une durée de 30 ans et couvrant à la fois l'exploration et l'extraction.

Les zones non encore explorées pourront être attribuées à des sociétés étrangères disposant de technologies de pointe pour mener des opérations d'exploration, en prélude à la création d'une société mixte de droit algérien. Les zones où des découvertes de minerais ont déjà eu lieu ne sont pas concernées par cette mesure.

La nouvelle loi prévoit par ailleurs la simplification des procédures administratives, la réduction des délais pour l’octroi des autorisations et titres miniers, la garantie de la transparence dans l’attribution des concessions minières et la libre accessibilité à l’information géologique.

« Le texte législatif vise à renforcer l’attractivité du secteur, améliorer le climat des affaires et diversifier les sources de revenus nationaux hors hydrocarbures », a souligné le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué, indiquant que la loi est le fruit de trois années de concertations et d’études approfondies impliquant tous les acteurs du secteur minier.

Le développement de l’industrie minière pourrait aider l’Algérie à réduire sa dépendance historique à l'égard des hydrocarbures qui représentent plus de 90% des exportations et près de la moitié des recettes de l'Etat.

Plus grand pays d'Afrique et l'un des dix principaux exportateurs de gaz au monde, l'Algérie tire plus de 90% de ses ressources en devises des hydrocarbures.

Algérie/hydrocarbures: cinq permis en association avec des firmes étrangères, entrée du Qatar

Connaissance des Énergies avec AFP le 18 juin 2025

Cinq permis d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures ont été attribués mardi à des consortiums associant le groupe algérien Sonatrach à des firmes étrangères dont pour la première fois la compagnie nationale du Qatar, ont annoncé les entreprises et les médias locaux.

Le groupement entre Qatar Energy et le groupe français TotalEnergies a obtenu une licence d'exploration sur le périmètre appelé Ahara, "un vaste permis d'une superficie d'environ 14.900 km2, situé à la jonction des bassins prolifiques de Berkine et d'Illizi" dans le sud algérien, a précisé TotalEnergies dans un communiqué.

Il s'agit de la première licence d'exploration obtenue en Algérie par le géant gazier du Qatar.

TotalEnergies "assurera le rôle d'opérateur pendant les phases d'exploration et d'appréciation de ce permis avec une participation effective de 24,5%, au même niveau que son partenaire Qatar Energy (24,5%), la compagnie nationale (algérienne) Sonatrach retenant une participation majoritaire de 51% comme le prévoit la loi algérienne", selon la même source.

Un deuxième périmètre, Reggane II, situé dans la wilaya (préfecture) d'Adrar, a été attribué à un consortium italo-thailandais (ENI et PTTEP) et un troisième Zerafa II, situé dans le bassin d'Ahnet Gourara, près d'Adrar et d'In Salah a été remporté par le groupe chinois ZPEC, selon les médias locaux.

Un autre groupement entre les compagnies Zangas (Autriche) et Filada (Suisse) a remporté la licence d'exploration dans la zone Toual II, dans le bassin de Berkine, tandis qu'une licence d'exploration dans la zone "Guern EL Guessa", dans le bassin de Gourara-Timimoun, a été attribuée à la compagnie chinoise Sinopec.

Les contrats "seront conclus avec le groupe Sonatrach dans les prochains jours", a indiqué le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, cité par des médias officiels, à propos des permis attribués en réponse à un appel d'offre baptisé "Algeria Bid Round 2024" lancé via l'Agence nationale pour la valorisation des ressources d'hydrocarbures (Alnaft).

L'un des sites appelé "El Mzaid El Kebir" (bassin de l'ouest Mya) n'a pas reçu d'offre.

La signature des contrats "interviendra au plus tard le 30 juillet prochain, en fonction de l'avancement des négociations entre les sociétés retenues et le groupe public", a précisé le président de l'Alnaft, Mourad Beldjehem.

Plus grand pays d'Afrique et l'un des dix principaux exportateurs de gaz au monde, l'Algérie tire plus de 90% de ses ressources en devises des hydrocarbures.

pourquoi du chinois chez les arabes ?

supert a écrit : ↑

15 juin 2025, 15:26

Supertomate qui a fait ses premiers pas à environ 216 li d'Alger

Qui a inventé le couscous ? Le 12 juin dernier un ministre algérien a lâché une bombe : le couscous aurait été “volé” par le Maroc. C’est Mohamed Meziane, ministre algérien de la Communication, qui a lancé l’accusation devant le Parlement.

Industrie des hydrocarbures : l'Algérie lance 6 grands projets

Article de Aylan Afir 14 juin 2025

L'Algérie vient de dévoiler un ambitieux plan pour renforcer son industrie des hydrocarbures, avec un investissement total de 7 milliards de dollars. Ce programme, qui couvre la période de 2025 à 2029, comprend six grands projets, dont des raffineries et des unités de production de produits dérivés du pétrole, visant à transformer le pays en un acteur majeur de l'exportation de carburants et autres produits pétroliers.


Le projet phare de ce plan est la construction de la raffinerie de Hassi Messaoud, située au sud de l'Algérie. Avec une capacité de production de 5 millions de tonnes de produits raffinés par an, cette installation représente plus de la moitié des investissements alloués à ces projets. La mise en service de la raffinerie est prévue pour 2027. Cette raffinerie permettra de renforcer considérablement la production locale de carburants, réduisant ainsi la dépendance du pays aux importations, tout en augmentant sa capacité à exporter des produits raffinés.

Nouvelles unités de production à Arzew et Skikda

Outre Hassi Messaoud, l'Algérie se lance également dans l'extension de ses complexes pétrochimiques à Arzew et Skikda. Ces deux sites stratégiques verront l'installation de nouvelles unités de production, conçues pour répondre à la demande locale et internationale en produits pétroliers.

À Arzew, l'objectif est de produire 1,2 million de tonnes d'essence supplémentaires. Ce projet vise à augmenter la capacité de production nationale de carburants, en ligne avec la politique du gouvernement d'augmenter le taux de transformation des hydrocarbures du pays, qui devrait atteindre 50 % d'ici la fin du quinquennat.

À Skikda, les nouvelles unités seront responsables de la production de 1,75 million de tonnes de gasoil, ainsi que de 250'000 tonnes de bitume. Ces produits sont essentiels pour soutenir le secteur des transports et des infrastructures en Algérie. Par ailleurs, Skikda accueillera aussi une unité de production de 200'000 tonnes de Méthyl Tert-Butyl Ether (MTBE), un composé utilisé principalement dans les carburants, ainsi que d'autres installations pour la production d'Ethylène Alkyl Benzène, un produit clé dans la fabrication de plastiques et autres matériaux chimiques.

Impacts économiques et stratégiques

Ces projets ont plusieurs objectifs clés. D'une part, ils visent à augmenter l'autosuffisance énergétique du pays, en réduisant de manière significative la facture des importations de carburants. L'Algérie a déjà enregistré un succès notable dans ce domaine, avec une baisse de 60 % des importations de produits pétroliers entre 2019 et 2024.

D'autre part, cette initiative vise à développer l'industrie locale et à renforcer les capacités de l'Algérie sur le marché mondial des hydrocarbures. L'impact sur l'emploi sera également considérable, avec la création de milliers de postes dans les secteurs de la construction et de l'exploitation des nouvelles installations. En somme, ces projets illustrent la volonté de l'Algérie de transformer son industrie des hydrocarbures et de renforcer sa position sur la scène internationale.

Algeria plans to allow foreign firms to mine for critical metals

Bloomberg News | June 4, 2025

Algeria is poised to allow wider foreign ownership of mines as the gas-rich nation looks to boost production of minerals including phosphate, iron ore and lithium to diversify its economy.

New legislation permitting foreign companies to hold as much as 80% of mining projects is set for a vote in parliament, potentially marking a major shift for the nation where state enterprises wield majority control.

The North African country is also looking to streamline the licensing process and to trim billions of dollars worth of costly imports, including steel and marble, according to the head of the national mining company Sonarem.

“There is a global strategic vision for the country to promote and transform high value-added mining products,” chief executive officer Belkacem Soltani said in an interview in the capital, Algiers.

The new mining rules, which would also allow for joint exploration and exploitation licenses, would supplant a 2014 law that caps foreign ownership to 49%, with the state holding the remainder. The vote is set for June 16.
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Algérie : 1 milliard $ pour sécuriser l’approvisionnement électrique cet été

Agence Ecofin 02 juin 2025

La période estivale entraîne une hausse marquée de la demande d’électricité au Maghreb, ce qui peut mettre les réseaux sous pression si des mesures d’anticipation ne sont pas prises.

L’Algérie a investi, à travers Sonelgaz, fournisseur public d’électricité et de gaz, 168 milliards de dinars (1,2 milliard de dollars) pour renforcer l’ensemble du réseau électrique du pays, en prévision de la hausse en été de la consommation domestique d’électricité.

Selon des informations relayées dimanche 1er juin par la presse locale, cette enveloppe financière vise à réduire le risque de coupures d’électricité durant cette période qui va de juin à août. Les prévisions météorologiques pour l’été 2025 en Algérie suggèrent en effet des températures élevées et des conditions climatiques exigeantes, particulièrement en juillet et août.

Dans ce contexte particulièrement marqué par de fortes chaleurs, l’État anticipe une augmentation significative de la demande d’électricité, notamment pour la climatisation. Une hausse des usages résidentiels et des besoins industriels qui peuvent solliciter fortement les infrastructures électriques.

Pour y faire face, le groupe public a mis en place un plan d’action centré sur l’augmentation des capacités de production et l’amélioration des infrastructures de transport et de distribution.

Concrètement, plus de 1100 mégawatts supplémentaires ont été intégrés au réseau. Six nouveaux postes de transformation, 35 lignes haute tension et plus de 2000 kilomètres de réseau de distribution ont été déployés. Une attention particulière a été portée aux régions du Sud, avec l’installation de turbines à gaz mobiles dans les zones isolées.

Le plan prévoit aussi des actions de prévention contre les incendies de forêt, fréquents en période estivale. Il renforce, au-delà de la sécurité énergétique, la fiabilité du réseau électrique national.

Il pourrait également soutenir l’activité économique dans les zones reculées du pays, où les difficultés d’accès à l’électricité peuvent freiner certains projets de développement, malgré un taux de couverture en électricité en Algérie qui a atteint 98 % à fin 2023, selon Sonelgaz.

Rappelons que pour 2025, la société d’État a annoncé un plan d’investissement de 650 milliards de dinars (environ 5 milliards de dollars), « principalement destinés au renforcement de ses capacités de production et à l’optimisation de la qualité de ses services ».

Algérie : le GPL gagne du terrain avec 18 000 candidatures à la conversion en 5 mois

Agence Ecofin 13 mai 2025

En raison de ses avantages par rapport aux carburants classiques comme l’essence et le diesel, le Commissariat aux Énergies renouvelables et à l’Efficacité énergétique (CEREFE) a appelé, en mars 2024, à renforcer l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL).

Depuis décembre 2024, plus de 18 000 automobilistes en Algérie se sont inscrits sur la plateforme numérique de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) pour convertir leur véhicule au gaz de pétrole liquéfié (GPL).

Selon les informations relayées lundi 12 mai par la presse locale algérienne, 12 000 de ces automobilistes ont déjà effectué l’opération, soutenus par une prime publique de 21 000 dinars (environ 157 dollars), représentant un peu plus de 30 % du coût total de cette dernière.

Ce développement intervient dans le sillage du Programme national de maîtrise de l’énergie (PNME). L’initiative vise à diversifier les usages énergétiques dans les transports via un cadre incitatif. Celui-ci a consisté à centraliser les formalités à travers un guichet unique en ligne, tout en réduisant le coût de conversion pour les usagers.

Ce nombre de conversions est également le résultat du déploiement d’un vaste réseau de 500 installateurs agréés dans les 58 wilayas (provinces) du pays, sous l’égide de l’APRUE. En parallèle, les autorités algériennes ont mis en place un dispositif d’aide destiné notamment soutenir et promouvoir l’achat de véhicules électriques et de bornes de recharge.

Cette dynamique autour du GPL ouvre des perspectives concrètes en favorisant potentiellement la croissance de la demande pour les équipements, des opportunités pour les prestataires agréés et la réduction de la dépendance aux carburants classiques pour les besoins de transport.

Algérie : Sonatrach prépare son entrée sur le marché des services pétroliers

Agence Ecofin 08 mai 2025

Sonatrach, la compagnie publique du pétrole de l’Algérie, cherche à élargir ses activités en diversifiant son offre de services, avec l’objectif de renforcer sa présence sur les marchés régionaux et internationaux.

Sonatrach entend désormais se positionner sur les services pétroliers, c’est-à-dire l’ensemble des prestations techniques, logistiques et opérationnelles fournies aux compagnies pour rechercher, extraire ou traiter les ressources en hydrocarbures.

Mardi 6 mai, la compagnie publique algérienne a officialisé la signature d’une lettre d’intention à cet effet avec la société omanaise Abraj Energy Services. Ce document vise à explorer les modalités de création d’une société conjointe spécialisée dans les services pétroliers.

Le texte signé pose les bases juridiques, techniques et économiques du projet. Il fait suite à un protocole d’accord signé en avril, après plusieurs mois de travail commun entre les deux sociétés.

Signée en présence des présidents algérien et omanais, cette lettre d’intention marque une étape vers un partenariat entre Sonatrach et Abraj. Elle s’inscrit également dans une dynamique de réduction de la dépendance de l’Afrique aux entreprises étrangères dans les services techniques du secteur pétrolier.

En Algérie comme ailleurs sur le continent, ce segment reste en effet dominé par les grandes multinationales, malgré une croissance continue des projets et de la demande.

Dans ce paysage en mutation, l’alliance avec Abraj, acteur expérimenté dans le domaine, permettrait à Sonatrach d’évaluer la création d’une structure capable de couvrir ses propres besoins en forage, maintenance de puits et gestion de projets, tout en envisageant un déploiement à l’international.

Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large de Sonatrach, qui vise à dépasser son rôle traditionnel de producteur pour investir des segments à plus forte valeur ajoutée, à l’image de ses ambitions en ce qui concerne les lubrifiants.

Dans un contexte où les exigences de contenu local se renforcent, disposer d’un prestataire intégré à capitaux africains constituerait un atout, à même de répondre à la demande croissante tout en stimulant l’essor d’un écosystème industriel national.

Cette démarche ouvre potentiellement de nouveaux marchés pour les sous-traitants locaux, et constitue un signal en faveur d’une plus grande autonomie technique. Les prochaines étapes dépendront potentiellement des résultats de la due diligence, qui évaluera la faisabilité du projet. Viendra ensuite une phase de négociation d’un accord définitif, préalable à la signature de documents contraignants pour la création formelle de la société.