Guinée équatoriale

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Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 04 oct. 2025, 13:46

La Guinée équatoriale veut relancer son secteur pétrolier avec un nouveau cycle de licences en 2026

agence Ecofin 30 sept 2025

Après 15 ans de déclin, la Guinée équatoriale lancera un nouvel appel d’offres pétrolier d’avril à novembre 2026 pour 24 blocs. L’objectif est de relancer sa production vitale pour l’économie, malgré l’échec de projets précédents comme Fortuna FLNG.

La Guinée équatoriale ouvrira en avril un nouveau cycle de licences pétrolières et gazières, a annoncé lundi son ministre des Hydrocarbures et du Développement minier, Antonio Oburu Ondo (photo). L’appel d’offres, qui s’étendra jusqu’en novembre 2026, mettra 24 blocs à disposition des investisseurs, dont deux à terre et le reste en offshore.

Depuis son pic de 241 000 barils par jour en 2010, la production nationale a chuté à 55 000 barils par jour en 2023, selon l’OPEP, dont est membre le pays. Un recul continu de 15 ans qui a déjà poussé plusieurs majors à réduire ou cesser leurs activités dans le pays, dont ExxonMobil, parti en 2024 après près de trois décennies de présence.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), les hydrocarbures représentent 42 % du PIB, 95 % des exportations et 90 % des recettes publiques. Mais les initiatives lancées ces dernières années pour diversifier et revitaliser le secteur n’ont pas réussi à renverser la tendance. Le cycle de licences de 2019 n’a pas produit l’effet escompté, et le projet Fortuna FLNG, qui devait être le premier terminal de liquéfaction en eaux profondes d’Afrique, a échoué faute de financements, malgré plus d’une décennie d’efforts.

La nouvelle ronde intervient dans un contexte où la croissance économique du pays devrait rester atone. Le FMI prévoit un rythme moyen de 0,9 % par an entre 2025 et 2030, directement lié au déclin des hydrocarbures.

Pour contrer ce scénario, Malabo mise sur ses ambitions gazières, comme l’accord nouvellement signé avec Chevron pour développer le projet Aseng, estimé à 690 millions de dollars, et la relance de projets structurants comme le bloc gazier EG-27 pour un investissement de 4,5 milliards de dollars, soutenu par Afreximbank. Les autorités examinent la faisabilité d’un projet de liquéfaction de gaz naturel autour de ce dernier périmètre, qui pourrait générer 2,4 millions de tonnes de GNL par an sur une période de 20 ans et jouer un rôle clé dans les projets de relance.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... es-en-2026

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 04 oct. 2025, 12:06

Guinée équatoriale : Chevron engage 690 millions $ pour développer le projet gazier Aseng

Agence Ecofin 30 sept 2025

La multinationale américaine Chevron envisageait de se désengager du gisement pétrogazier Aseng en Guinée équatoriale qui, selon GlobalData, a livré 94,4 % de ses ressources totales récupérables. Le producteur américain avait évoqué cette possibilité en 2022.

Selon des informations relayées lundi 29 septembre, la Guinée équatoriale et Chevron, via sa filiale Noble Energy, ont officialisé un accord pour développer le gaz associé au gisement pétrolier Aseng, situé dans le bloc I en mer. L’investissement estimé à 690 millions de dollars vise à accroître ainsi la production nationale de gaz.

L’initiative intervient dans un contexte de recul, ces dernières années, de la production de brut du pays qui selon l’OPEP oscille entre 55 000 et 62 000 barils par jour cette année en comparaison du pic historique de 241 000 barils par jour en 2010.

Dans cette situation qui a affecté les finances publiques liées au secteur des hydrocarbures, qui, selon la Banque mondiale, dominaient l’économie avec plus de 80 % des recettes en 2024, le gaz devient un relais essentiel pour Malabo.

« Le projet gazier Aseng permettra d’assurer un approvisionnement fiable en GNL sur les marchés mondiaux tout en servant de catalyseur pour faire avancer des développements stratégiques, tels que le complexe Punta Europa », a déclaré Antonio Oburu Ondo, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, cité par les médias locaux.

Selon les autorités, le gaz d’Aseng sera raccordé aux infrastructures existantes de Punta Europa, sur l’île de Bioko. Le complexe doté d’une unité de liquéfaction de 3,7 millions de tonnes par an et qui fonctionne en dessous de sa capacité faute de volumes suffisants, est alimenté par le champ Alen depuis 2021.

Depuis le lancement du Gas Mega Hub en 2019, la Guinée équatoriale cherche à regrouper et liquéfier son gaz à Punta Europa. Elle dispose de 39 milliards de mètres cubes de réserves prouvées selon le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) et a engagé des réformes fiscales pour attirer des capitaux. Le pays prépare notamment un appel d’offres pétrolier et gazier en 2026.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... zier-aseng

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 10 août 2025, 00:10

Guinée équatoriale : le gaz reste le pilier de la stratégie énergétique

Agence Ecofin 07 aout 2025

En Guinée équatoriale, la production électrique repose majoritairement sur le gaz naturel, avec une part complémentaire assurée par l’hydroélectricité. Le solaire et les autres énergies renouvelables restent marginaux, sans projet à grande échelle.

En mandatant vendredi 25 juillet, Afreximbank pour structurer le financement du projet EG‑27 LNG, la Guinée équatoriale prépare une infrastructure gazière de 4,5 milliards $ dédiée à l’exportation. Le projet consolide ainsi le gaz comme élément clé de la stratégie énergétique du pays, sans signal de diversification à court terme.

Ce projet vise une production annuelle d’environ 2,4 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) pendant 20 ans, à partir de réserves évaluées à 3,8 trillions de pieds cubes dans le bassin offshore Rio Muni. Il intervient dans un contexte économique marqué par une croissance ralentie.

En effet, après une reprise modeste de 0,9 % en 2024, le produit intérieur brut du pays est attendu en baisse de 3,1 % en 2025, selon les prévisions de la Banque mondiale. L’économie demeure largement tributaire des hydrocarbures qui représentaient près de 90 % des recettes d’exportation en 2023.

Alors que bon nombre d’États africains diversifient leur mix énergétique vers le solaire, l’éolien ou l’hydroélectricité, la Guinée équatoriale mise sur le gaz essentiellement pour sécuriser ses recettes extérieures. Le projet EG‑27 centré exclusivement sur l’exportation, ne prévoit à ce stade aucune composante liée à la transition énergétique ni à l’intégration industrielle locale, selon les documents publiés.

La Guinée équatoriale dispose déjà de deux infrastructures de liquéfaction de gaz, Alba LNG et Punta Europa LNG, qui traitent le gaz issu des champs offshore matures Alba et Alen. La plateforme EG‑27 LNG constitue ainsi le prolongement d’un modèle centré sur l’exploitation et l’exportation du gaz, avec une durée de production programmée sur deux décennies.

Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à maintenir la position du pays sur le marché régional du GNL, où émergent de nouveaux concurrents comme le Cameroun, le Sénégal ou le Mozambique.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 02 juin 2025, 08:27

Suite du post au dessus.
Îlots attribués à Malabo: pour Obiang Nguema, son homologue gabonais sera "compréhensif"

Connaissance des Énergies avec AFP le 31 mai 2025

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, s'est dit certain samedi que son homologue gabonais Brice Oligui Nguema sera "compréhensif", après l'arrêt de la Cour de justice internationale (CIJ) qui donne raison à Malabo sur un vieux contentieux territorial.

La CIJ a estimé lundi que Mbanié, une île d'une trentaine d'hectares, et deux îlots plus petits, Cocotiers et Conga, disputés depuis les années 1970 entre les deux nations d'Afrique centrale, reviennent à Malabo. Les trois îlots se trouvent, au large des côtes des deux pays, dans des eaux potentiellement riches en pétrole.

"Le contentieux de la délimitation des frontières entre le Gabon et la Guinée équatoriale date de 1972. La lutte a été chaude entre les parties et semblait conduire à une guerre mais nous avons eu beaucoup de patience et de prudence, nous avions la conviction que les îles appartenaient à la Guinée équatoriale", a déclaré M. Obiang Nguema samedi en recevant officiellement l'arrêt de la CIJ.

"Je suis sûr que le président du Gabon, Oligui sera compréhensif afin que tout se passe très bien et que ce long contentieux soit définitivement fermé (...). Je pense que c'est une victoire pour les deux parties", a-t-il poursuivi sans autres précisions.

La CIJ a estimé qu'une convention signée en 1900 entre la France et l'Espagne, alors puissances coloniales, tient lieu de titre légal pour l'Espagne qui l'a transmis à la Guinée équatoriale à son indépendance en 1968.

Le Gabon soutenait qu'un traité ultérieur signé en 1974 lui conférait la souveraineté sur les îles. Mais l'original de ce document n'a jamais été retrouvé.

La décision a été très critiquée au Gabon, notamment sur les réseaux sociaux. Mais le président Oligui Nguema a joué l'apaisement en affirmant dans un communiqué: "nous privilégierons toujours le dialogue et la concertation avec nos voisins équato-guinéens".

Les autorités gabonaises ont affirmé publiquement espérer pouvoir négocier des contreparties avec Malabo.

En effet, Libreville n'a pas tout perdu après l'arrêt de la CIJ. La convention franco-espagnole de 1900 favorise le Gabon à la frontière est de la Guinée équatoriale sur une petite bande de terre qui contient notamment une partie de Mongomo, ville natale du président équatoguinéen.

Selon des sources proches de la présidence gabonaise, M. Oligui devrait se rendre à Malabo pour des discussions la semaine prochaine en amont d'un sommet de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) qui s'y tient le 7 juin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sif-250531

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 24 mai 2025, 16:10

Litige territorial : la victoire de la Guinée équatoriale peut relancer son secteur pétrolier en berne


Agence Ecofin 20 mai 2025

Malabo remporte la souveraineté sur trois îles disputées avec le Gabon, ouvrant l’accès à des eaux potentiellement riches en pétrole. Une victoire géopolitique dont l’impact réel dépendra de sa capacité à relancer un secteur pétrolier en déclin.

Le lundi 19 mai, la Cour internationale de justice (CIJ) a tranché en faveur de la Guinée équatoriale dans le contentieux territorial qui l’opposait au Gabon depuis les années 1970. Par cette décision, Malabo obtient la souveraineté sur les îles de Mbanie, Cocotiers et Conga, situées dans le golfe de Guinée, une zone maritime stratégique aux importantes perspectives pétrolières. Derrière cette victoire juridique se cachent toutefois des enjeux économiques cruciaux pour un pays dont le modèle économique repose encore largement sur le pétrole et le gaz naturel.

Depuis son pic de production de près de 400 000 barils par jour en 2004, la Guinée équatoriale a vu sa production chuter à seulement 60 000 barils quotidiens en 2024. Le départ d’ExxonMobil, qui exploitait le champ de Zafiro, autrefois le plus grand champ producteur du pays, a amplifié la crise du secteur. Il a laissé à la société publique du pétrole, GEPetrol, la gestion d’actifs complexes pour lesquels elle ne dispose pas encore de l’expertise opérationnelle nécessaire.

Dans ce contexte de déclin, alimenté par des efforts insuffisants dans la recherche pétrolière en amont, l’accès aux eaux entourant ces îlots, désormais reconnus comme relevant de sa souveraineté, représente une opportunité stratégique. Les gisements voisins comme Ceiba et Okume, logés sur le bloc G et opérés par Kosmos Energy et Panoro Energy, suggèrent un important potentiel sous-exploité dans cette partie du golfe de Guinée. L’année dernière, Panoro Energy y déclarait des ressources exploitables d’environ 180 millions de barils d’équivalent pétrole. Mais des analyses sismiques sérieuses n’ont couvert qu’une infime partie des eaux environnantes et n’ont, jusque-là, pas pris en compte les périmètres proches des îlots.

Pour Malabo, cette décision redonne une base légale claire pour attirer d’éventuels nouveaux investisseurs dans l’exploration en amont. La fenêtre d’action reste étroite. Le pays hispanophone gagne en légitimité, mais la capacité réelle à transformer ce gain territorial en levier économique dépendra d’une stratégie énergétique cohérente et d’un climat d’investissement attrayant.

Il faut savoir que, plus au nord de ces îlots, se situent les eaux territoriales du Nigeria, qui abritent les grands gisements du pays et dont les réservoirs s’étendent vers le bassin du delta du Niger, principal bassin de production du pays.

De plus, la souveraineté sur ces îlots ne signifie pas pour autant un redressement immédiat de la situation pétrolière du pays. Il faudra encore lancer des campagnes d’exploration, sécuriser les financements et convaincre des partenaires étrangers, dans un environnement régional et mondial de plus en plus concurrentiel. Cette décision arrive alors que le pays tente de se repositionner comme un important pôle pour la production et la distribution de pétrole et de gaz en Afrique centrale, malgré l’épuisement progressif de ses ressources.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... r-en-berne

Image

https://www.bbc.com/afrique/articles/c89ppxjvx4go

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 22 mars 2025, 14:26

Guinée équatoriale : l’appel d’offres pour le pétrole prévu d’ici la fin de l’année

Agence Ecofin 19 mars 2025

La nouvelle d’un cycle d’appel d’offres pour le pétrole en Guinée équatoriale avait été évoquée le mois dernier par la Chambre africaine de l’Énergie (AEC), qui n’a pas fourni de détails sur la date de lancement.

Le lancement annoncé d’un nouveau cycle d’appel d’offres pour relancer le secteur pétrolier et gazier de la Guinée équatoriale interviendra d’ici la fin de cette année ou le début de l’année prochaine, selon des informations relayées mardi 18 mars par la presse.

Les raisons derrière le choix de ce calendrier n’ont pas été précisées, mais lors de la conférence CERAWEEK organisée à Houston la semaine dernière, Antonio Oburu Ondo (photo), le ministre des Mines et des hydrocarbures de Guinée équatoriale, a insisté sur la poursuite des efforts de renforcement de l’attractivité du pays.

Le gouvernement mise en effet sur une compétitivité accrue pour séduire les compagnies pétrolières avec par exemple des réformes fiscales, notamment la réduction de l’impôt sur les sociétés et des taxes sur les dividendes.

L’accès facilité aux licences et la transparence des données sont également des leviers pour attirer de nouveaux investissements et stimuler ainsi l’exploration et l’exploitation de nouveaux blocs dans un contexte de baisse de la production d’or noir liée à l’arrivée à maturité de nombreux gisements.

Le succès de cette stratégie dépendra largement de l’intérêt des investisseurs, ce qui reste incertain. Certes, des compagnies comme Africa Oil Corp et Chevron ont déjà signé des contrats, mais leur engagement à long terme dépendra des profits qu’elles peuvent tirer des nouveaux forages et de la stabilité des règles dans le secteur.

Le succès du cycle d’octroi de licences aura des implications économiques majeures pour le secteur des hydrocarbures de la Guinée équatoriale. En effet, les hydrocarbures représentent 42 % du PIB, 95 % des exportations et 90 % des recettes totales du pays, d’après la Banque africaine de développement (BAD).
https://www.agenceecofin.com/actualites ... de-l-annee

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 27 juil. 2024, 11:00

Guinée équatoriale : de nouvelles perspectives d’exploration sur le bloc EG-08

Agence Ecofin 22 juillet 2024

Logé au large du bassin de Douala en Guinée équatoriale, le bloc en mer EG-08 héberge 3 prospects « de haute qualité » parties prenantes qui y voient un potentiel pétrogazier ayant 60 à 70 % de chance d’aboutir à une découverte commercialement viable.

Le potentiel pétrogazier du bloc d’exploration en mer EG-08 a été réévalué à la hausse. Selon des informations communiquées lundi 22 juillet par la société Europa Oil & Gas, engagée sur ce site, celui-ci héberge désormais 2,116 Tcf de ressources prospectives non risquées.

Ce développement fait suite à l’identification de quelque 716 BCF supplémentaires portée par de nouveaux prospects et de nouvelles pistes de recherche dont deux jugées à faibles risques, deux à risques moyens et quatre à plus haut risque.

L’objectif désormais pour Europa Oil & Gas, c’est d’accélérer les travaux d’exploration. Une perspective qui est fonction de la conclusion d’un accord d’amodiation avec un potentiel partenaire intéressé. « Je suis persuadé que nous serons en mesure de trouver un partenaire approprié sur EG-08 pour mener à bien le forage d’un puits d’exploration sur la zone d’intérêt », a déclaré Will Holland, le PDG d’Europa.

Cette dernière a récemment renforcé son engagement dans la prospection pétrogazière de ce site en portant à 42,9 %, sa participation dans Antler Global Limited, une compagnie spécialement créée pour acquérir le bloc EG-08 en octobre 2023.

Antler Global Limited opère 80 % d’intérêt dans le contrat de partage de la production du bloc EG-08, les 20 % restants étant détenus par Guinea Ecuatorial de Petroleos (GEPetrol), la société publique du pétrole de Guinée équatoriale.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... bloc-eg-08

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 06 juil. 2024, 12:18

Guinée équatoriale : campagne imminente de forage de deux puits sur bloc G

Agence Ecofin 05 juillet 2024

En janvier, Panoro avait déjà lancé une campagne de forage de 3 puits intercalaires sur le bloc G, situé en mer, avec pour objectif d’accroitre la production au-delà de son niveau moyen actuel de 25 000 b/j.

La compagnie pétrolière Panoro Energy active sur l’exploitation du bloc G en Guinée équatoriale, a annoncé, mercredi 3 juillet, le lancement imminent d’une campagne de forage de deux puits intercalaires sur ce périmètre localisé au large des côtes du pays.

L’annonce intervient suite à une communication de Trident Energy, l’opérateur du site, qui a officialisé l’arrivée sur l’île de Bioko de la plateforme de forage Noble Venturer, pour y réaliser ces puits situés à des profondeurs d’eau de 250 m pour le premier et 740 m pour le second.

La compagnie n’a pas fourni de détails précis concernant le calendrier des opérations qui, une fois finalisées, devraient se concentrer sur le bloc S, voisin au bloc G, pour l’exploration du champ Akeng Deep, opéré par sa partenaire Kosmos Energy.

D’après John Hamilton, PDG de Panoro, la compagnie table sur ces travaux de prospection pétrogazière pour « ouvrir une nouvelle perspective avec une lecture potentiellement très positive sur son bloc adjacent EG-01 ».

Rappelons que Panoro Energy détient 14,25 % de participation dans le bloc G. Ses intérêts dans les blocs S et EG-01 sont respectivement de 12 et 56 %.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... sur-bloc-g

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 22 juin 2024, 11:04

Guinée équatoriale : Chevron s’engage dans de nouveaux deals pétroliers

Agence Ecofin 21 juin 2024

En février 2022, des informations faisant état de l’intention de la compagnie pétrolière américaine Chevron de se délester de certains de ses actifs pétroliers et gaziers en Guinée équatoriale ont été annoncées.

La Chambre africaine de l’Énergie (AEC) a annoncé vendredi 21 juin, la signature par la société pétrogazière Chevron, l’entreprise publique du pétrole GEPetrol et le ministère équato-guinéen du Pétrole, de deux contrats de partage de production (PSC) concernant les blocs EG-06 et EG-11, situés dans les eaux territoriales de la Guinée équatoriale.

L’entreprise, dont des plans de réduction des financements dans le secteur pétrolier du pays, ont été évoqués il y a environ deux ans, réalise ainsi un investissement de l’ordre de 2 milliards de dollars destiné à l’exploration et à la production d’hydrocarbures dans le cadre de sa collaboration avec GEPetrol.

Selon Antonio Uburu Ondo, le ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, « La signature de ces contrats de partage de production entre Chevron, GEPetrol et le ministère, marque une étape importante dans les efforts continus pour revitaliser le segment en amont ».

Depuis quelques années, la Guinée équatoriale, comme plusieurs autres pays pétroliers, fait face à une baisse de sa production d’or noir. En cause, l’arrivée à maturité de ses principaux champs pétrolifères producteurs.
https://www.agenceecofin.com/petrole/21 ... petroliers

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 30 mars 2024, 11:31

suite de 2 posts au dessus.
Guinée équatoriale : VAALCO Energy réalise une avancée clé vers l’exploitation du bloc offshore P

Agence Ecofin 25 mars 2024

En septembre 2022, la Guinée équatoriale avait autorisé le plan de développement de la découverte Venus, logée sur le bloc pétrolier en mer P. La validation d’un accord d’exploitation conjointe était en attente d’approbation par l’État.

En Guinée équatoriale, la société pétrolière américaine VAALCO Energy a annoncé ce lundi 25 mars, la finalisation avec l’Etat de l’accord d’exploitation conjointe (JOA) relatif au plan de développement (POD) du gisement pétrolier Venus découvert dans le bloc offshore P. Une étape qui ouvre la voie à la phase de développement et d’exploitation pour une durée de 25 ans à compter de la date d’approbation du POD.

Désormais, VAALCO et ses partenaires que sont Crown Energy, Atlas Petroleum et GEPetrol tablent sur le lancement de l’étude d’ingénierie de base (FEED) dont la réussite est déterminante pour la prise d’une décision finale d’investissement (FID).

Venus abriterait quelque 84 millions de barils de ressources récupérables pour un rythme escompté de 15 000 b/j une fois mis en service.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... offshore-p

A ne pas confondre avec le projet Venus du meme nom mais situé en Namibie.

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 10 févr. 2024, 10:30

Guinée équatoriale : le départ d’ExxonMobil du pays pourrait intervenir plus tôt que prévu

Agence Ecofin 9 fev 2024

Fin 2022, des sources proches de la compagnie pétrolière américaine ExxonMobil ont annoncé l’intention de la société de se retirer du pays une fois sa licence pétrolière arrivée à expiration en 2026.

La décision d’ExxonMobil de se retirer de la Guinée équatoriale après près de trois décennies de présence active dans l’industrie pétrogazière, pourrait se concrétiser en avance sur le calendrier initialement annoncé.

Selon des informations communiquées jeudi 8 février par des analystes du secteur pétrolier, l’entreprise devrait officialiser son départ de la Guinée équatoriale dans les semaines à venir, ceci dans un contexte de réorientation stratégique de ses plans opérationnels.

Récemment, Darren Woods, le PDG d’ExxonMobil a réitéré l’ambition de la compagnie de miser davantage sur des opportunités à la fois à forte croissance et à faible coût, soulignant l’évolution des priorités de l’entreprise.

Or, la baisse des niveaux de production des actifs pétrogaziers d’ExxonMobil en Guinée équatoriale, ajoutée à la perte d’attractivité pour les investissements, a soutenu l’entreprise dans son projet de départ.

En novembre 2023, la compagnie a concrétisé un processus de transfert au gouvernement équato-guinéen de ses intérêts dans le bloc producteur offshore B. ExxonMobil avait tenté de trouver un potentiel repreneur pour son portefeuille d’actifs en Guinée équatorial, mais en vain.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... -que-prevu

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 25 mars 2023, 15:46

Guinée équatoriale : lancement des travaux de développement de la découverte pétrolière en mer Venus

Agence Ecofin 23 mars 2023

Le champ pétrolier équatoguinéen Venus a été découvert en 2005. Fin septembre 2022, les démarches préalables au lancement des travaux de développement avaient été finalisées.

En Guinée équatoriale, la compagnie pétrolière Atlas Petroleum International Limited a livré, mardi 21 mars, une mise à jour concernant le gisement pétrolier Venus identifié sur le bloc P en mer et situé à environ 50 km au sud des découvertes Ceiba et Okume. Selon cette dernière, la société et ses partenaires ont engagé la phase de développement du périmètre.

Ce nouveau développement fait suite à la validation du plan de développement par les autorités en septembre dernier. Un programme qui comprend notamment le forage d’un premier puits de développement d’ici le début de l’année prochaine.

Conformément aux prévisions des parties prenantes, le forage d’un deuxième puits de développement et d’un puits d’injection d’eau devrait intervenir entre 2024 et 2025. L’objectif de ces activités étant d’optimiser les ressources 2P potentiellement monétisables qui sont de l’ordre 15 à 30 millions de barils selon les informations disponibles sur le site web de la compagnie.

Parallèlement, les sociétés engagées sur ce projet comptent acquérir puis installer la plateforme de production prévue pour démarrer en 2026 à un plateau de 15 000 b/j.

« Nous sommes heureux que le développement de la découverte de Venus puisse maintenant avancer rapidement, grâce au ministère des Mines et des Hydrocarbures qui est un véritable catalyseur d’investissements en République de Guinée équatoriale, à la solide expertise technique de Vaalco pour développer et monétiser l’actif, ainsi qu’au rôle crucial de GEPetrol en tant que gestionnaire du secteur des hydrocarbures équatoguinéen », a déclaré Prince Arthur Eze, président exécutif d’Atlas Petroleum.

La compagnie dispose d’une participation de 5,6 % dans l’exploitation de la découverte Venus en partenariat avec Crown Energy (5 %), Vaalco Energy (31 %) et la société pétrolière publique GEPetrol (58,4 %).
https://www.agenceecofin.com/petrole/23 ... -mer-venus

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 25 févr. 2023, 11:45

Guinée équatoriale : Africa Oil s’offre deux blocs gaziers à fort potentiel

Agence Ecofin 20 fev 2023

La Guinée équatoriale travaille à se doter d’un important hub gazier en Afrique de l’Ouest. Pour cela, le gouvernement crée des conditions fiscales intéressantes pour attirer les investisseurs.

Le lundi 20 février, Africa Oil a annoncé son entrée en Guinée équatoriale. Un accord a été signé à cet effet avec les autorités locales du secteur. L’accord couvre deux contrats de partage de production pour les blocs EG-18 et EG-31, dans lesquels elle contrôlera une participation de 80 % ainsi que le statut d’opérateur, aux côtés de GEPetrol, la société publique équato-guinéenne du pétrole.

GEPetrol aura également une option pour acquérir 15 % supplémentaire dans chaque bloc. Au cours de la période d’exploration initiale, Africa Oil a un engagement de travail minimum de 7 millions de dollars pour les deux blocs, sans obligation de forage. Cet accord s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise visant à favoriser des projets d’exploration à faibles coûts, axés sur des infrastructures existantes.

« Nous sommes satisfaits de cet accord. Africa Oil cherche toujours à ajouter des blocs d’exploration avec des conditions fiscales attrayantes dans des zones avantageuses où les découvertes peuvent être rapidement évaluées et mises en production. Ces blocs offrent une valeur ajoutée à fort impact pour les actionnaires de la société à un coût relativement faible », a commenté Keith Hill, PDG d’Africa Oil.

Il faut savoir que le potentiel de l’EG-31 qui offre des perspectives gazières à faible risque dans une province pétrolière éprouvée, avec une infrastructure et un ullage permettant de produire d’importants volumes supplémentaires de gaz. Le bloc contient plusieurs prospects gaziers dans des profondeurs d’eau de moins de 80 mètres, et est proche des infrastructures existantes, notamment le champ gazier d’Alba et l’usine de GNL de Punta Europa.

Quant au bloc EG-18, il abrite un grand éventail de turbidités qui offrait une opportunité similaire à certaines des grandes découvertes d’Africa Oil en Namibie et en Afrique du Sud.
https://www.agenceecofin.com/gaz/2002-1 ... -potentiel

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 03 déc. 2022, 13:21

L’Américaine ExxonMobil compte quitter la Guinée équatoriale à l’expiration de sa licence en 2026

Agence Ecofin 30 nov 2022

Plusieurs multinationales ont annoncé ces derniers mois leur intention de se défaire de certains de leurs actifs africains jugés peu bénéfiques en raison de leur état de vieillissement entre autres.

Des sources proches du géant pétrolier américain ExxonMobil ont révélé mardi 29 novembre que la compagnie prévoit de se délester des actifs pétrogaziers en Guinée équatoriale à l’expiration de sa licence en 2026. D’ici là, le plan de la société consisterait à réduire sa production dans le pays.

La décision serait en lien avec les engagements climatiques du groupe qui a indiqué sa volonté de réduire ses émissions de carbone d’ici 2050. Selon Gail Anderson, responsable de recherche pour l’Afrique subsaharienne chez Wood Mackenzie, ce choix s’expliquerait par ailleurs, par le « coût élevé » du portefeuille d’actifs d’ExxonMobil en Guinée.

En effet, après avoir atteint son pic d’un peu plus de 300 000 b/j en 2011, la production d’or noir d’ExxonMobil dans le pays n’a cessé de décliner depuis pour atteindre environ 100 000 b/j en 2021.

Depuis, l’entreprise a multiplié les initiatives visant à céder ses intérêts dans le pays. En 2020 par exemple, elle a lancé la cession de sa participation dans Zafiro, un champ pétrolier producteur situé en eaux profondes, dans le bloc B, et retiré son personnel de la plateforme Serpentina qui assure l’exploitation du périmètre.

Notons que l’ensemble de ces mesures s’inscrivent dans une dynamique plus large en cours dans le secteur des hydrocarbures en Afrique. Outre ExxonMobil, sa compatriote Chevron et l’Anglo-Britannique Shell ont également engagé des démarches pour vendre certains de leurs actifs, au Nigéria notamment.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... ce-en-2026

Re: Guinée équatoriale

par energy_isere » 25 juin 2022, 09:46

Guinée équatoriale : Trident Energy exécute des travaux pour améliorer la production du champ en mer Okume

Agence Ecofin 24 juin 2022

En mai 2021, les sociétés engagées sur le bloc G, qui abrite les champs pétroliers Ceiba et Okume, avaient obtenu des autorités équatoguinéennes, une prolongation jusqu’en 2040 de leurs droits sur le périmètre.

En Guinée équatoriale, la société pétrolière Trident Energy a annoncé, le mardi 21 juin, qu'elle a lancé plusieurs opérations de remise à niveau sur le bloc G qu’elle opère avec 40,375 % de participation. Des travaux qui visent particulièrement à rehausser les niveaux de production du champ offshore Okume, grâce à la modernisation des installations en place.

Dans le cadre de ce programme budgétisé à 57 millions de dollars, la firme compte essentiellement procéder à l’installation de pompes électriques submersibles (ESP) dans 15 puits gaziers.

Les travaux, prévus pour s’achever d'ici la fin de cette année, impliqueront plus de 200 000 heures de travail couvrant, entre autres, des opérations d’approvisionnement et d’ingénierie destinées à optimiser le potentiel de l’actif arrivé à mi-chemin de son cycle de vie. Des projections indiquent que le bloc G restera économiquement viable jusqu’en 2043.

« En 2022, des développements tels que ceux entrepris par Trident Energy devraient être salués, la société faisant des progrès significatifs pour étendre les opérations pétrolières et gazières en Afrique », a commenté NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie.

Notons que la production actuelle du bloc est de 42 000 b/j pour des ressources brutes 2C estimées à environ 179 millions de barils en 2020.
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