Guinée équatoriale

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Re: Guinée équatoriale

Message par energy_isere » 04 oct. 2025, 12:06

Guinée équatoriale : Chevron engage 690 millions $ pour développer le projet gazier Aseng

Agence Ecofin 30 sept 2025

La multinationale américaine Chevron envisageait de se désengager du gisement pétrogazier Aseng en Guinée équatoriale qui, selon GlobalData, a livré 94,4 % de ses ressources totales récupérables. Le producteur américain avait évoqué cette possibilité en 2022.

Selon des informations relayées lundi 29 septembre, la Guinée équatoriale et Chevron, via sa filiale Noble Energy, ont officialisé un accord pour développer le gaz associé au gisement pétrolier Aseng, situé dans le bloc I en mer. L’investissement estimé à 690 millions de dollars vise à accroître ainsi la production nationale de gaz.

L’initiative intervient dans un contexte de recul, ces dernières années, de la production de brut du pays qui selon l’OPEP oscille entre 55 000 et 62 000 barils par jour cette année en comparaison du pic historique de 241 000 barils par jour en 2010.

Dans cette situation qui a affecté les finances publiques liées au secteur des hydrocarbures, qui, selon la Banque mondiale, dominaient l’économie avec plus de 80 % des recettes en 2024, le gaz devient un relais essentiel pour Malabo.

« Le projet gazier Aseng permettra d’assurer un approvisionnement fiable en GNL sur les marchés mondiaux tout en servant de catalyseur pour faire avancer des développements stratégiques, tels que le complexe Punta Europa », a déclaré Antonio Oburu Ondo, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, cité par les médias locaux.

Selon les autorités, le gaz d’Aseng sera raccordé aux infrastructures existantes de Punta Europa, sur l’île de Bioko. Le complexe doté d’une unité de liquéfaction de 3,7 millions de tonnes par an et qui fonctionne en dessous de sa capacité faute de volumes suffisants, est alimenté par le champ Alen depuis 2021.

Depuis le lancement du Gas Mega Hub en 2019, la Guinée équatoriale cherche à regrouper et liquéfier son gaz à Punta Europa. Elle dispose de 39 milliards de mètres cubes de réserves prouvées selon le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) et a engagé des réformes fiscales pour attirer des capitaux. Le pays prépare notamment un appel d’offres pétrolier et gazier en 2026.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... zier-aseng

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Re: Guinée équatoriale

Message par energy_isere » 04 oct. 2025, 13:46

La Guinée équatoriale veut relancer son secteur pétrolier avec un nouveau cycle de licences en 2026

agence Ecofin 30 sept 2025

Après 15 ans de déclin, la Guinée équatoriale lancera un nouvel appel d’offres pétrolier d’avril à novembre 2026 pour 24 blocs. L’objectif est de relancer sa production vitale pour l’économie, malgré l’échec de projets précédents comme Fortuna FLNG.

La Guinée équatoriale ouvrira en avril un nouveau cycle de licences pétrolières et gazières, a annoncé lundi son ministre des Hydrocarbures et du Développement minier, Antonio Oburu Ondo (photo). L’appel d’offres, qui s’étendra jusqu’en novembre 2026, mettra 24 blocs à disposition des investisseurs, dont deux à terre et le reste en offshore.

Depuis son pic de 241 000 barils par jour en 2010, la production nationale a chuté à 55 000 barils par jour en 2023, selon l’OPEP, dont est membre le pays. Un recul continu de 15 ans qui a déjà poussé plusieurs majors à réduire ou cesser leurs activités dans le pays, dont ExxonMobil, parti en 2024 après près de trois décennies de présence.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), les hydrocarbures représentent 42 % du PIB, 95 % des exportations et 90 % des recettes publiques. Mais les initiatives lancées ces dernières années pour diversifier et revitaliser le secteur n’ont pas réussi à renverser la tendance. Le cycle de licences de 2019 n’a pas produit l’effet escompté, et le projet Fortuna FLNG, qui devait être le premier terminal de liquéfaction en eaux profondes d’Afrique, a échoué faute de financements, malgré plus d’une décennie d’efforts.

La nouvelle ronde intervient dans un contexte où la croissance économique du pays devrait rester atone. Le FMI prévoit un rythme moyen de 0,9 % par an entre 2025 et 2030, directement lié au déclin des hydrocarbures.

Pour contrer ce scénario, Malabo mise sur ses ambitions gazières, comme l’accord nouvellement signé avec Chevron pour développer le projet Aseng, estimé à 690 millions de dollars, et la relance de projets structurants comme le bloc gazier EG-27 pour un investissement de 4,5 milliards de dollars, soutenu par Afreximbank. Les autorités examinent la faisabilité d’un projet de liquéfaction de gaz naturel autour de ce dernier périmètre, qui pourrait générer 2,4 millions de tonnes de GNL par an sur une période de 20 ans et jouer un rôle clé dans les projets de relance.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... es-en-2026

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