par EPE_bel » 09 sept. 2014, 14:56
Alturiak a écrit :Si ça ne t'embête pas, j'aimerais bien que tu étayes ton propos. Parce qu'ici il me semble que pas mal de monde est d'accord pour considérer l'énergie comme étant à la base de notre confort (inconfort en cas de manque d'énergie) matériel, alimentaire, thermique, notre capacité de voyager, etc.
Demande à l'ouvrier chinois sous-payé qui habite sous les cheminées des centrales électriques au charbon si ses émissions de GES contribuent à son confort. L'Iphone ou la paire de Nike qu'il fabrique contribue certainement au confort de quelqu'un, mais rarement dans son pays. Ou, pris dans l'autre sens, l'européen moyen profite d'un confort qui a émis des GES ailleurs, puisque la plupart des grosses industries émettrices ont été délocalisées.
Je suis bien conscient qu'une telle misère existe, et est loin d'être marginale. Simplement la moyenne c'est 50% du niveau de vie d'un français ou d'un suisse. Pas la mort, ni même la survie.
Retire 50% du salaire moyen français et vois ce qu'il reste hors des besoins primaires. Les premières économies sont relativement faciles à supporter, on ne voyage plus, on se sort plus, on se passe de resto, on achète moins de viande, on descend en gamme sur tous les éléments de confort. Mais à un moment ça coince, on arrive à l'os, juste le nécessaire, se loger, se vêtir, se chauffer, s'alimenter, se soigner. Si ce n'est pas encore la mort, ça commence à ressembler au mode survie. Et les plus misérables sont déjà en plein dedans.
[quote="Alturiak"]Si ça ne t'embête pas, j'aimerais bien que tu étayes ton propos. Parce qu'ici il me semble que pas mal de monde est d'accord pour considérer l'énergie comme étant à la base de notre confort (inconfort en cas de manque d'énergie) matériel, alimentaire, thermique, notre capacité de voyager, etc.[/quote] Demande à l'ouvrier chinois sous-payé qui habite sous les cheminées des centrales électriques au charbon si ses émissions de GES contribuent à son confort. L'Iphone ou la paire de Nike qu'il fabrique contribue certainement au confort de quelqu'un, mais rarement dans son pays. Ou, pris dans l'autre sens, l'européen moyen profite d'un confort qui a émis des GES ailleurs, puisque la plupart des grosses industries émettrices ont été délocalisées.
[quote]Je suis bien conscient qu'une telle misère existe, et est loin d'être marginale. Simplement la moyenne c'est 50% du niveau de vie d'un français ou d'un suisse. Pas la mort, ni même la survie.[/quote]Retire 50% du salaire moyen français et vois ce qu'il reste hors des besoins primaires. Les premières économies sont relativement faciles à supporter, on ne voyage plus, on se sort plus, on se passe de resto, on achète moins de viande, on descend en gamme sur tous les éléments de confort. Mais à un moment ça coince, on arrive à l'os, juste le nécessaire, se loger, se vêtir, se chauffer, s'alimenter, se soigner. Si ce n'est pas encore la mort, ça commence à ressembler au mode survie. Et les plus misérables sont déjà en plein dedans.