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Halliburton confirme le ralentissement de son activité en Amérique du Nord au 1er trimestre

AFP le 22 avril 2025

Le groupe parapétrolier américain Halliburton a vu son activité ralentir encore davantage au premier trimestre en Amérique du Nord, un fléchissement partiellement compensé par l'international.

Moindre demande de services pour les puits américains

Le chiffre d'affaires ressort en baisse de 12% sur un an pour l'Amérique du Nord, mais n'a reculé que de 2% dans le reste du monde, selon un communiqué publié mardi. Au total, les revenus atteignent 5,42 milliards de dollars, en contraction de 6,7%, mais néanmoins au-dessus des anticipations du marché, qui tablait sur 5,28 milliards.

Le coup de frein en Amérique du Nord s'explique par une moindre demande de services pour les puits existants aux États-Unis et un ralentissement des ventes d'équipements offshore dans le Golfe du Mexique.

Ces éléments ont été pour partie contrebalancés par la bonne tenue des services de forage (nouveaux puits) sur le territoire américain.

La société parapétrolière a aussi été à la peine en Amérique latine (-19%), en particulier au Mexique.

Dynamisme d'autres régions

Halliburton a pu compter sur le dynamisme de ses autres régions d'implantation, en particulier la Norvège, la Namibie, le Koweït et l'Arabie saoudite.

Sur le plan de la profitabilité, le groupe de Houston (Texas) a vu sa marge opérationnelle plonger, à 8% contre 17% au trimestre précédent ou sur la même période de l'année précédente. Il n'a pas donné d'explication à cette érosion de ses marges, qui a mené à la fonte de son bénéfice net (-67% sur un an), à 203 millions de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s'affiche néanmoins à 60 cents, un niveau conforme aux attentes des analystes. Le bénéfice du groupe a aussi été grevé par des charges exceptionnelles, à hauteur de 356 millions de dollars, principalement liées à la dépréciation d'actifs en Argentine et à la dévaluation de la livre égyptienne.

Le PDG Jeff Miller, cité dans le communiqué, a évoqué les "pressions récentes sur le marché mondial de l'énergie", illustrées par la dégringolade des cours du pétrole, mais a estimé qu'Halliburton restait bien positionné, grâce à sa qualité de service et ses atouts technologiques.

L'entreprise vient notamment de lancer, à l'automne, un nouveau système de fracturation hydraulique automatisé, censé améliorer le rendement d'un puits.

Les investisseurs ont fraîchement accueilli la publication d'Halliburton, dont le titre perdait 2,60% dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de la Bourse de New York.

Vallourec: Contrat de pipelines pour le projet offshore Buzios 10 au Brésil
Vallourec a annoncé mardi la signature d'un contrat avec le groupe néerlandais Allseas pour la fourniture de pipelines au Brésil, dans le cadre du projet offshore Búzios 10, situé sur le champ de Búzios et opéré par Petrobras.

REUTERS 22 avril 2025

L'accord représente notamment près de 18.000 tonnes de solutions tubulaires premium sous-marines sans soudure en acier carbone, précise le groupe français dans un communiqué.

Le contrat inclut également une option portant sur près de 5.000 tonnes supplémentaires et la solution Pipe Navigator de Vallourec.

L’intégralité de la production sera réalisée dans l'usine de Vallourec à Jeceaba, au Brésil, selon le communiqué.

Services pétroliers: noces en vue entre l'italien Saipem et le norvégien Subsea7

Boursorama avec AFP •24/02/2025

La société italienne d'ingénierie pétrolière Saipem et le spécialiste des services pétroliers sous-marins norvégien Subsea7 ont franchi dimanche la première étape vers une fusion, en recueillant le feu vert de leurs actionnaires respectifs.

Cette union devrait donner naissance à un géant européen des services pétroliers avec un chiffre d'affaires cumulé d'environ 20 milliards d'euros, un portefeuille de commandes de 43 milliards d'euros et une capitalisation boursière de plus de 9 milliards d'euros.

Les actionnaires de Subsea7 recevront 6,688 actions de Saipem pour chaque titre détenu, précise dans un communiqué le groupe italien qui absorbe sa rivale norvégienne.

Des synergies d'environ 300 millions d'euros par an sont attendues à partir de la troisième année suivant la finalisation de la fusion, alors que les coûts de l'intégration sont estimés à 270 millions d'euros.

Les actionnaires de Saipem et de Subsea7 détiendront à parts égales (50-50) le capital de la société combinée, selon le groupe italien.

Les actions de la future entité, baptisée Saipem7, seront cotées à la fois sur les Bourses de Milan et d'Oslo. La finalisation de la transaction est prévue pour le second semestre 2026.

Saipem et Subsea7 avaient déjà eu des discussions sur un éventuel rapprochement en 2019, mais les négociations n'avaient pas abouti.

- Feu vert des actionnaires -

Le géant italien des hydrocarbures Eni, premier actionnaire de Saipem avec une part de 21,19%, et la Caisse des dépôts italienne (CDP) qui en contrôle 12,82%, ont tous deux approuvé dimanche cette fusion lors de réunions de leurs conseils d'administration respectifs.

Eni avait cédé en juin dernier 10% du capital de Saipem sur les marchés pour un montant de 393 millions d'euros, réduisant ainsi sa participation.

Coté à la Bourse de Milan, Saipem avait indiqué en octobre viser un chiffre d'affaires de plus de 14 milliards d'euros en 2024 et a affiché un bénéfice net de 206 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année.

Sa capitalisation boursière s'élève à 4,6 milliards d'euros et son cours a bondi de près de 70% sur un an. Saipem est présent dans plus de 50 pays et emploie plus de 30.000 personnes.

Après avoir subi une perte nette de 2,46 milliards d'euros en 2021, Saipem a amorcé un net redressement de ses comptes, grâce notamment à une augmentation de capital de 2 milliards d'euros en 2022.

Sous l'égide de son nouveau directeur général Alessandro Puliti, un ancien manager d'Eni nommé en août 2022, Saipem a commencé à se développer davantage dans des services liés à la transition énergétique.

Saipem et Seaway7, filiale de Subsea7 spécialisée dans les énergies renouvelables, avaient ainsi conclu en 2023 un accord de collaboration commerciale dans le domaine de l'énergie éolienne offshore.

- Protocole d'accord -

Dans le cadre de son plan stratégique 2022-2025, Saipem s'était engagé à réduire ses coûts et à se concentrer davantage sur ses activités d'ingénierie offshore, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique.

Subsea7, qui est basé au Luxembourg, mais coté à Oslo, s'est fixé comme objectif d'atteindre un chiffre d'affaires entre 6,5 et 6,8 milliards de dollars en 2024.

Le groupe, qui se présente comme "leader mondial dans la réalisation de projets et de services offshore pour l'industrie de l'énergie", a comme Saipem une capitalisation boursière d'environ 4,6 milliards d'euros.

Subsea7 est contrôlé à 23,6% par le milliardaire norvégien Kristian Siem qui préside son conseil d'administration, et à 8,9% par le fonds de pension public Folketrygdfondet.

Eni et la CDP ont annoncé dans un communiqué séparé avoir signé un protocole d'accord avec Siem Industries, le groupe fondé par Kristian Siem.

A l'issue de la transaction, Siem Industries, Eni et la CDP détiendront respectivement 11,8%, 10,6% et 6,4% de la nouvelle société.

Ensemble, ils représenteront environ 29% du capital social de la société et constitueront un "noyau stable d'actionnaires" qui nommera la majorité des membres de son conseil d'administration.

Technip Energies vise une forte croissance de son activité et de sa rentabilité jusqu'en 2028

AFP le 21 novembre 2024

Technip Energies table sur une forte hausse de son chiffre d'affaires et de sa rentabilité jusqu'en 2028 à la faveur de la "forte croissance" de tous ses marchés, y compris ceux liés à la décarbonation de l'énergie, a annoncé l'entreprise jeudi à l'occasion de sa journée investisseurs.

Le groupe français d'ingénierie et de services vise un chiffre d'affaires ajusté supérieur à 8,6 milliards d'euros en 2028, contre 6 milliards en 2023, soit une hausse de 7,4% par an sur la période, a-t-il indiqué en dévoilant ses perspectives pour les prochaines années.

L'Ebitda (excédent brut d'exploitation) devrait progresser à un taux annuel moyen de 8,2%, à 800 millions d'euros en 2028, contre 540 millions en 2023.

Technip Energies a également dévoilé ses perspectives pour 2025: il vise un chiffre d'affaires ajusté compris entre 7 et 7,6 milliards d'euros.

Le groupe avait indiqué viser 6,5 à 6,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires ajusté pour l'année 2024 lors de la présentation de ses résultats fin octobre.

"En plus des fortes perspectives de croissance à long terme de nos activités coeur de métier, nous diversifions et élargissons notre portefeuille de solutions et de clients, nous positionnant en leader sur de nouveaux marchés", a déclaré Arnaud Pieton, le directeur général du groupe, cité dans un communiqué.

"Forts d'un important pipeline commercial de plus de 75 milliards d'euros, et grâce à nos segments d'activité complémentaires, nous allons tirer parti de de ces marchés en expansion pour générer une croissance du chiffre d'affaires avec une rentabilité accrue jusqu'en 2028 et au-delà", a-t-il ajouté, en estimant que Technip Energies "a tous les atouts pour prospérer quel que soit le scénario de transition énergétique."

Selon lui, les revenus 2025 "sont déjà sécurisés à 70%", ce qui offre au groupe "une très forte visibilité sur l'activité" l'an prochain.

Technip Energies estime que les marchés de l'énergie tels que le GNL notamment "continueront à croître à des taux historiques", c'est-à-dire supérieurs au PIB, jusqu'en 2040.

En parallèle, ceux liés à la décarbonation, comme le captage du carbone, l'hydrogène propre et les carburants durables, notamment pour l'aérien, "gagneront en maturité, se développeront et s'accélèreront avec une croissance annuelle à deux chiffres jusqu'en 2040", pense l'entreprise.

Enfin, en termes de dividende, le groupe prévoit la distribution "d'un minimum de 25% à 35% du flux de trésorerie disponible, hors variation des besoins en fonds de roulement, avec une croissance en ligne avec la trajectoire de résultats."

Deux groupes malaisiens veulent fusionner pour créer un leader des unités pétrolières flottantes
La branche offshore du malaisien MISC entame des pourparlers avec son compatriote Bumi Armada en vue de fusionner. Si elle se concrétise, l’opération donnera naissance à un des leaders mondiaux des unités pétrolières flottantes (FPSO).


Bumi Armada comptabilise sept FPSO, un FSU et deux navires de construction. Il est aussi associé à la joint-venture Bluestreak CO2, qui a conclu un protocole d’accord en juillet pour étudier la faisabilité d’un stockage flottant et d’un transport par bateau de CO2 pour le projet de captage d’Uniper prévu sur l’île de Grain, au Royaume-Uni. | BUMI ARMADA

Carole LANZI. Publié le 15/11/2024 Le marin

La branche offshore de MISC et Bumi Armada entament des négociations en vue de fusionner. Les deux spécialistes malaisiens des unités flottantes de production d’hydrocarbures (FPSO) ont annoncé le 14 novembre avoir conclu un protocole d’accord en ce sens.


L’opération se ferait entièrement en actions. Elle donnerait naissance à l’un des leaders mondiaux des unités flottantes, a souligné MISC, par ailleurs présent dans le shipping de pétrole et de gaz. Selon le courtier CIMB Securities....,... abonnés

Le groupe parapétrolier Halliburton pénalisé par l'Amérique du Nord au 3e trimestre

AFP le 07 nov. 2024

Le groupe parapétrolier américain Halliburton a publié des résultats en recul au troisième trimestre, lestés par un déclin marqué de l'activité sur son principal marché, l'Amérique du Nord, selon un communiqué publié jeudi.

De juillet à fin septembre, le bénéfice net affiche un recul de 20% sur un an, à 571 millions de dollars. Il a été pénalisé par une charge exceptionnelle liée à une cyberattaque au mois d'août, ainsi que par des dépréciations d'actifs.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur de référence du marché, il atteint 73 cents contre 79 cents un an plus tôt, quasi conforme à ce qu'attendaient les analystes du marché.

Le chiffre d'affaires ressort quant à lui en petite baisse (-1,7%) à 5,7 milliards de dollars, un chiffre moins élevé qu'attendu par Wall Street.

Le principal marché du groupe, l'Amérique du Nord, a poursuivi son ralentissement: les revenus y ont atteint quelque 2,4 milliards de dollars sur le trimestre (-8,4%), conformes aux attentes des analystes.

En cause, fait valoir Halliburton, la diminution de la demande de pompage sous pression sur le territoire américain, comme au deuxième trimestre. Le chiffre d'affaires y a aussi souffert de la baisse d'activité dans le golfe du Mexique, en partie en raison des impacts des ouragans Francine et Helene.

La région Moyen-Orient/Asie a, elle, vu ses revenus grimper de 8,6% à 1,5 milliard de dollars, portée par la construction de nouveaux forages en Arabie saoudite et au Koweït notamment.

La région Europe/Afrique a enregistré un chiffre d'affaires stable (à 722 millions de dollars). En Amérique latine, le chiffre d'affaires a également quasiment stagné à 1,05 milliard de dollars.

Le groupe français Vallourec va fournir 25000 tonnes de tubes au groupe pétrolier brésilien Petrobras

Vallourec va fournir 25000 tonnes de tubes et des accessoires pour le développement de deux champs pétroliers et gaziers opérés par Petrobras au large du Brésil. En quasi-faillite en 2021, l’entreprise métallurgique française poursuit sa relance après la délocalisation assumée d'une partie de ses activités industrielles hors d'Europe.

Thibaut Chereau 27 septembre 2024


Vallourec va fournir 25000 tubes d'acier de haute précision pour deux champs offshores au large du Brésil.

Vallourec accroît un peu plus sa présence en Amérique du Sud. Vendredi 27 septembre, le groupe français spécialiste de la fabrication de tubes industriels (5,11 milliards d'euros de chiffre d’affaires en 2023 et 14000 salariés) a annoncé un contrat d’importance passé avec Petrobras.
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Le réveil des commandes des grands supplies pour l’oil & gas se confirme
Devenu quasi inexistant depuis la brusque chute des cours du pétrole en 2014, le marché des grands navires de soutien à l’offshore pétrolier et gazier fait son grand retour en 2024 avec déjà 18 navires commandés en neuf mois. Un retournement aussi inattendu que soudain qui va redonner du baume au cœur aux nombreux cabinets d’architecte navals européens spécialisés dans le domaine.


Dix ans après ces dernières commandes, Maersk revient sur le marché avec un grand supply multifonctions sous propulsion hybride de 110 mètres de long. | MAERSK SUPPLY SERVICE

Frédérick AUVRAY. Le marin 19 sept 2024


Totalement atones depuis dix ans avec une surabondance de navires dont beaucoup ont été ferraillés, d’autres, bien moins nombreux, reconvertis pour travailler au service de l’offshore éolien, les commandes des grands navires de soutien à l’industrie gazière et pétrolière ont retrouvé en 2024 le niveau qui était le leur avant le gros trou d’air de 2014.
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La nouvelle plus grande grue du monde pèse 6000 tonnes et va être mise en service cette année
Le spécialiste du levage néerlandais Mammoet a annoncé tester une grue géante d’une capacité maximale de 6000 tonnes. Prévue pour un déploiement d’ici à la fin de l’année, la SK6000 détrône «Big Carl», la grue SGC250 du Belge Sarens.

Guilhem Bernes 18 septembre 2024


La grue SK6000 de Mammoeta démarré son assemblage à partir de juin. Elle doit entrer en service commercial d'ici à la fin de l'année.

C'est un engin qui ne passera sûrement pas inaperçu. Le spécialiste du levage néerlandais Mammoet a annoncé l’entrée en phase de test de sa méga-grue SK6000. D’une capacité maximale de 6000 tonnes en levage vertical, elle coiffe au poteau la tenante du titre mondial, la géante SGC250 du Belge Sarens. Connue sous le nom «Big Carl», cette dernière possède une capacité maximale de 5000 tonnes. La grue néerlandaise atteint également une hauteur totale de 274 mètres – en utilisant la fixation d’une flèche fixe, soit 24 mètres de plus que Big Carl. Débutée en juin, la construction de la géante a nécessité de mobiliser trois grues, d’une capacité atteignant 250 tonnes. Actuellement en phase d’essai dans une usine aux Pays-Bas, SK6000 doit être déployée d’ici à la fin de l’année.

Grues géantes pour chantiers géants

Éoliens en mer, champs pétroliers et gaziers ou encore centrales nucléaires… L’entreprise vise avec son géant le marché des travaux pharaoniques. Car les grues géantes ont l’immense avantage de permettre aux chantiers de recourir à la préfabrication lourde directement sur site. Cette technique offre un gain de temps conséquent pour les constructeurs.

Sur le site de la centrale nucléaire d'Hinkley Point C, au Royaume-Uni, «Big Carl», désormais deuxième au podium, a ainsi soulevé et posé les 245 tonnes du dôme du site britannique en seulement une heure. La pièce géante avait été préfabriquée sur le site, aux côtés d’autres pièces géantes en béton ou en acier. Au total, la grue belge doit soulever 700 éléments géants environ durant la vie du chantier, dont le plus lourd doit peser 1600 tonnes.

En l’absence d’engins assez puissants pour lever et poser des éléments de plusieurs centaines, voire milliers de tonnes, la manœuvre se révélait impossible. Mais l’entrée sur le marché de grues de plus de 200 mètres des Allemands Demag et Liebherr, du Belge Sarens ou encore de l’Américain Manitowoc ont largement changé la donne, avec des hauteurs de levage dépassant 200 mètres.

China Builds the World’s Largest Oil Platform

By Irina Slav - Aug 15, 2024

China, the world’s biggest maker of solar panels, EVs, and wind turbines, has built the world’s largest offshore oil platform that will be used at the Marjan field in Saudi Arabia.

The structure, according to Chinese media, represents a breakthrough in the country’s development of large-scale offshore energy infrastructure. It also signals that there is enough demand for oil to motivate the investment in such a massive structure.

Indeed, the parameters of the platform are impressive. At 24 stories high, the platform weighs over 17,000 tons, has a deck the size of 15 basketball courts, and has an annual capacity for 24 million tons of crude oil, which is about 176 million barrels, and 7.4 billion cubic meters of natural gas.

The platform will now travel to Saudi Arabia where it will be installed at the Marjan field, which is currently undergoing an expansion aimed at boosting production. The program will cost $12 billion and add 300,000 barrels daily to the field’s capacity, bringing the total to 800,000 bpd. It would also add another 360,000 bpd in ethane and natural gas liquids production. The gas production capacity of the field is set to rise by 2.5 billion cu ft per day.

All this is happening while the International Energy Agency forecasts peak oil demand before 2030. It seems that with or without that peak, there will be plenty of demand for new production capacity, even as Saudi Arabia canceled its broader production capacity expansion program amid falling oil prices.

The completion of the Chinese mega platform also coincided with another breakthrough, this time from Chevron. The company announced last week it had successfully tested a new high-pressure extraction technology at a deepwater well in the Gulf of Mexico. The success of the technology means more resources could become recoverable.

“The Anchor project represents a breakthrough for the energy industry,” a senior Chevron executive said. “Application of this industry-first deepwater technology allows us to unlock previously difficult-to-access resources and will enable similar deepwater high-pressure developments for the industry.”

Energy analyst David Blackmon commented on the news in an opinion piece for The Telegraph, noting that the two stories—the Chinese platform and the Chevron technology—were evidence that offshore drilling was in full swing again, undermining predictions that the energy transition was slowly killing the oil industry.

Meanwhile, the International Energy Agency issued its new monthly oil report, keeping its forecast for oil demand growth at less than 1 million barrels daily both for this year and next. Yet investments such as the Marjan platform and the Chevron high-pressure technology are not of the short-term variety. These are investments betting on the sustained long-term demand for hydrocarbons. And it looks like a certain bet—even if growth peaks in less than 10 years.

The biggest killer of oil demand, according to all forecasts, would be the electrification of transport. This electrification is faster and more ambitious in China. And yet, while EV sales rise, China is working to boost its domestic oil production to reduce its reliance on imports. Incidentally, the rise in EV sales includes a massive jump in hybrid sales, which added 70% in the first seven months of the year.

Oil demand is very far from dying, and news such as the completion of the Marjan platform and Chevron’s high-pressure extraction technology is hard proof of that. However much governments spend on transition technology, it is the market that ultimately decides what energy source will live and what will die. For now, it looks like oil and gas are quite healthy, even with the state-sponsored proliferation of alternatives such as wind, solar, and EVs.

Technip Energies : "forte dynamique" des commandes, perspectives 2024 confirmées

AFP le 01 août 2024

Le groupe d'ingénierie et de services Technip Energies a confirmé ses objectifs annuels grâce à une "forte dynamique" des prises de commandes et une bonne performance opérationnelle et commerciale au premier semestre.

Le bénéfice net est ressorti en hausse de 46% au premier semestre, à 186,4 millions d'euros, et le chiffre d'affaires de 7% à 3 milliards d'euros, a-t-il annoncé dans un communiqué de résultats publié jeudi. En données ajustées, le bénéfice net progresse de 50% à 188 millions d'euros et l'activité de 11% à 3,2 milliards d'euros.

"La forte performance de Technip Energies au premier semestre nous place en bonne voie pour atteindre nos objectifs annuels", a déclaré Arnaud Pieton, le directeur général du groupe.

"Nous avons enregistré une augmentation à deux chiffres de notre chiffre d'affaires grâce à l'évolution positive du carnet de commandes et plus généralement la forte demande pour nos offres de services."

"La qualité de notre exécution a quant à elle assuré le maintien de la solidité de nos marges", a-t-il ajouté.

Pour l'année en cours, le groupe vise un chiffre d'affaires situé entre 6,1 et 6,6 milliards d'euros et une marge d'EBIT récurent entre 7,0 et 7,5%.

Les prises de commandes ajustées (nouvelles commandes) s'établissent à 4 milliards d'euros, "portée par des installations de GNL à bas-carbone et le succès de la division TPS" (Technologie, produits et services), indique le groupe. Le carnet de commandes ajusté est de 17 milliards d'euros.

Vallourec : remporte un beau contrat auprès de TotalEnergies en Afrique

Par Jean-Baptiste André le 10/07/2024

Faisant suite à un appel d'offres, Vallourec annonce s'être vu attribué un contrat par TotalEnergies pour la fourniture de près de 5.000 tonnes de tubes OCTG et des services associés, à destination du projet en eaux profondes Kaminho sur le bloc 20 à 100 km au large des côtes angolaises

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L’entreprise française spécialiste de la sismique CGG change de nom et devient Viridien
Le français CGG a annoncé le 16 mai son changement de nom. L’entreprise spécialisée dans l’exploration pétrolière se nomme désormais Viridien.


Toujours présent dans les données, études et équipements sismiques, CGG a parallèlement développé ces dernières années de nouvelles activités comme la surveillance des infrastructures et le Calcul haute performance (HPC). | CGG

Carole LANZI. le 18/05/2024 Le marin

Les actionnaires du français CGG ont approuvé le 15 mai, lors de l’assemblée générale annuelle, une résolution visant à changer la dénomination sociale du groupe, a annoncé la compagnie le lendemain.

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CGG et l'américain Baker Hughes veulent s'associer dans le captage du CO2

AFP le 08 mai 2024

Le groupe parapétrolier français CGG a annoncé mercredi un protocole d'accord avec l'américain Baker Hughes pour envisager une "offre conjointe" dans les technologies de captage et stockage du carbone (CCS ou CCUS).

"Cette collaboration ainsi que l'alliance commerciale proposée a pour intention de soutenir la croissance rapide des projets CCUS en fournissant des solutions de haute qualité et entièrement intégrées afin d'évaluer, de sélectionner, de caractériser et de surveiller les sites potentiels de stockage de dioxyde de carbone" à travers le monde, détaille dans un communiqué CGG, entreprise de géosciences, c'est-à-dire chargée d'évaluer les ressources du sous-sol.

Solution visant à enrayer le réchauffement climatique, la technologie du CCUS consiste à capter les émissions de dioxyde de carbone à la sortie des cheminées d'usine et à séquestrer, après liquéfaction, ce carbone dans des réservoirs géologiques. Dans certains projets, le CO2 peut aussi être valorisé.

Mais certains observateurs pointent aussi les limites de cette technologie qui intéresse beaucoup les groupes pétroliers.

Le groupe de réflexion Carbon Tracker estime ainsi qu'elle a tendance à "promettre beaucoup mais accoucher de peu". "Les applications dans certains secteurs ne sont toujours pas testées" et sont "très coûteuses", estime-t-il.