[Acteurs] Le secteur parapétrolier

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Re: [Acteurs] Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 25 févr. 2025, 01:55

Services pétroliers: noces en vue entre l'italien Saipem et le norvégien Subsea7

Boursorama avec AFP •24/02/2025

La société italienne d'ingénierie pétrolière Saipem et le spécialiste des services pétroliers sous-marins norvégien Subsea7 ont franchi dimanche la première étape vers une fusion, en recueillant le feu vert de leurs actionnaires respectifs.

Cette union devrait donner naissance à un géant européen des services pétroliers avec un chiffre d'affaires cumulé d'environ 20 milliards d'euros, un portefeuille de commandes de 43 milliards d'euros et une capitalisation boursière de plus de 9 milliards d'euros.

Les actionnaires de Subsea7 recevront 6,688 actions de Saipem pour chaque titre détenu, précise dans un communiqué le groupe italien qui absorbe sa rivale norvégienne.

Des synergies d'environ 300 millions d'euros par an sont attendues à partir de la troisième année suivant la finalisation de la fusion, alors que les coûts de l'intégration sont estimés à 270 millions d'euros.

Les actionnaires de Saipem et de Subsea7 détiendront à parts égales (50-50) le capital de la société combinée, selon le groupe italien.

Les actions de la future entité, baptisée Saipem7, seront cotées à la fois sur les Bourses de Milan et d'Oslo. La finalisation de la transaction est prévue pour le second semestre 2026.

Saipem et Subsea7 avaient déjà eu des discussions sur un éventuel rapprochement en 2019, mais les négociations n'avaient pas abouti.

- Feu vert des actionnaires -

Le géant italien des hydrocarbures Eni, premier actionnaire de Saipem avec une part de 21,19%, et la Caisse des dépôts italienne (CDP) qui en contrôle 12,82%, ont tous deux approuvé dimanche cette fusion lors de réunions de leurs conseils d'administration respectifs.

Eni avait cédé en juin dernier 10% du capital de Saipem sur les marchés pour un montant de 393 millions d'euros, réduisant ainsi sa participation.

Coté à la Bourse de Milan, Saipem avait indiqué en octobre viser un chiffre d'affaires de plus de 14 milliards d'euros en 2024 et a affiché un bénéfice net de 206 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année.

Sa capitalisation boursière s'élève à 4,6 milliards d'euros et son cours a bondi de près de 70% sur un an. Saipem est présent dans plus de 50 pays et emploie plus de 30.000 personnes.

Après avoir subi une perte nette de 2,46 milliards d'euros en 2021, Saipem a amorcé un net redressement de ses comptes, grâce notamment à une augmentation de capital de 2 milliards d'euros en 2022.

Sous l'égide de son nouveau directeur général Alessandro Puliti, un ancien manager d'Eni nommé en août 2022, Saipem a commencé à se développer davantage dans des services liés à la transition énergétique.

Saipem et Seaway7, filiale de Subsea7 spécialisée dans les énergies renouvelables, avaient ainsi conclu en 2023 un accord de collaboration commerciale dans le domaine de l'énergie éolienne offshore.

- Protocole d'accord -

Dans le cadre de son plan stratégique 2022-2025, Saipem s'était engagé à réduire ses coûts et à se concentrer davantage sur ses activités d'ingénierie offshore, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique.

Subsea7, qui est basé au Luxembourg, mais coté à Oslo, s'est fixé comme objectif d'atteindre un chiffre d'affaires entre 6,5 et 6,8 milliards de dollars en 2024.

Le groupe, qui se présente comme "leader mondial dans la réalisation de projets et de services offshore pour l'industrie de l'énergie", a comme Saipem une capitalisation boursière d'environ 4,6 milliards d'euros.

Subsea7 est contrôlé à 23,6% par le milliardaire norvégien Kristian Siem qui préside son conseil d'administration, et à 8,9% par le fonds de pension public Folketrygdfondet.

Eni et la CDP ont annoncé dans un communiqué séparé avoir signé un protocole d'accord avec Siem Industries, le groupe fondé par Kristian Siem.

A l'issue de la transaction, Siem Industries, Eni et la CDP détiendront respectivement 11,8%, 10,6% et 6,4% de la nouvelle société.

Ensemble, ils représenteront environ 29% du capital social de la société et constitueront un "noyau stable d'actionnaires" qui nommera la majorité des membres de son conseil d'administration.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 09e8e6f44b

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Re: [Acteurs] Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 22 avr. 2025, 18:51

Vallourec: Contrat de pipelines pour le projet offshore Buzios 10 au Brésil
Vallourec a annoncé mardi la signature d'un contrat avec le groupe néerlandais Allseas pour la fourniture de pipelines au Brésil, dans le cadre du projet offshore Búzios 10, situé sur le champ de Búzios et opéré par Petrobras.

REUTERS 22 avril 2025

L'accord représente notamment près de 18.000 tonnes de solutions tubulaires premium sous-marines sans soudure en acier carbone, précise le groupe français dans un communiqué.

Le contrat inclut également une option portant sur près de 5.000 tonnes supplémentaires et la solution Pipe Navigator de Vallourec.

L’intégralité de la production sera réalisée dans l'usine de Vallourec à Jeceaba, au Brésil, selon le communiqué.
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... l.N2230932

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Re: [Acteurs] Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 22 avr. 2025, 20:16

Halliburton confirme le ralentissement de son activité en Amérique du Nord au 1er trimestre

AFP le 22 avril 2025

Le groupe parapétrolier américain Halliburton a vu son activité ralentir encore davantage au premier trimestre en Amérique du Nord, un fléchissement partiellement compensé par l'international.

Moindre demande de services pour les puits américains

Le chiffre d'affaires ressort en baisse de 12% sur un an pour l'Amérique du Nord, mais n'a reculé que de 2% dans le reste du monde, selon un communiqué publié mardi. Au total, les revenus atteignent 5,42 milliards de dollars, en contraction de 6,7%, mais néanmoins au-dessus des anticipations du marché, qui tablait sur 5,28 milliards.

Le coup de frein en Amérique du Nord s'explique par une moindre demande de services pour les puits existants aux États-Unis et un ralentissement des ventes d'équipements offshore dans le Golfe du Mexique.

Ces éléments ont été pour partie contrebalancés par la bonne tenue des services de forage (nouveaux puits) sur le territoire américain.

La société parapétrolière a aussi été à la peine en Amérique latine (-19%), en particulier au Mexique.

Dynamisme d'autres régions

Halliburton a pu compter sur le dynamisme de ses autres régions d'implantation, en particulier la Norvège, la Namibie, le Koweït et l'Arabie saoudite.

Sur le plan de la profitabilité, le groupe de Houston (Texas) a vu sa marge opérationnelle plonger, à 8% contre 17% au trimestre précédent ou sur la même période de l'année précédente. Il n'a pas donné d'explication à cette érosion de ses marges, qui a mené à la fonte de son bénéfice net (-67% sur un an), à 203 millions de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s'affiche néanmoins à 60 cents, un niveau conforme aux attentes des analystes. Le bénéfice du groupe a aussi été grevé par des charges exceptionnelles, à hauteur de 356 millions de dollars, principalement liées à la dépréciation d'actifs en Argentine et à la dévaluation de la livre égyptienne.

Le PDG Jeff Miller, cité dans le communiqué, a évoqué les "pressions récentes sur le marché mondial de l'énergie", illustrées par la dégringolade des cours du pétrole, mais a estimé qu'Halliburton restait bien positionné, grâce à sa qualité de service et ses atouts technologiques.

L'entreprise vient notamment de lancer, à l'automne, un nouveau système de fracturation hydraulique automatisé, censé améliorer le rendement d'un puits.

Les investisseurs ont fraîchement accueilli la publication d'Halliburton, dont le titre perdait 2,60% dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de la Bourse de New York.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tre-250422

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