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India Plans to Spend $10B on Homebuilt Oil Tanker Fleet

by Bloomberg|Mihir Mishra | Tuesday, May 20, 2025

India plans to spend 850 billion rupees ($10 billion) to purchase 112 crude carriers through 2040, people familiar with the matter said, as the world’s third-biggest importer of oil seeks to have its own fleet to secure supplies.

State-owned oil companies currently operate an aging fleet that’s mostly on-charter from global companies and the shipping and petroleum ministries want to change that, said the people, who asked not to be identified citing rules. The plan’s first phase involves purchasing 79 ships, of which 30 of them would be medium-range vessels, they said.

The purchase order for 10 tankers should come out as early as this month, the people said. Only ships built locally — even if there’s foreign collaboration — will be considered for purchase, they said.

Despite the global push for transition to cleaner sources of energy, India’s crude oil refining capacity is set to expand — to 450 million tons by the end of the decade from about 250 million tons now — on the back of growing domestic and overseas demand for oil products. For a nation that relies on imports for the bulk of its crude oil needs, it’s imperative to have sufficient shipping capacity of its own to carry out its energy trade.

India targets to raise the share of locally built oil tankers in its fleet to 7% by 2030 from 5% at present, the people said. The idea is to eventually increase it to 69% by 2047 — the deadline the country has set for becoming a developed nation.

The shipping and petroleum ministries and the government’s Press Information Bureau didn’t immediately respond to emailed requests for comments.

Prime Minister Narendra Modi’s government this year announced a 250 billion-rupee fund to support the country’s maritime sector, with one of its goals being to eventually reduce reliance on foreign-built vessels and bolster indigenous shipbuilding capacity.

India is also planning to add shipping capacity for transporting coal, fertilizer and steel, the people said. The idea is to replace most of it with India-built ships going ahead.

Lacking Scale

India’s ship building industry is still nascent and lacks scale in the absence of sufficient captive demand for ships, the people said. The economies of scale will follow once global shipbuilding companies come to India and build for the world, they said.

While the MT Maharshi Parashuram is the largest India-built oil tanker at 238-meters long and a deadweight tonnage of 93,332 metric tons, it dwarfs in comparison to China’s Minsheng Financial Leasing-owned Oceania — a supertanker measuring 380 meters long and boasting a deadweight tonnage of 441,584 metric tons.

The Indian government’s intent is to provide demand side stimulus for ship building companies, the people said, adding the country is inviting shipbuilders from Japan and South Korea to build ships with the promise of incentives.

South Korea’s HD Hyundai Heavy Industries Co. is in discussions with India’s state-owned Cochin Shipyard Ltd. for a new facility in the southwestern Indian coastal city of Kochi, local media reported. India has also held talks with Korean shipbuilders Samsung Heavy Industries Co. and Japan’s Nippon Yusen KK, also known as NYK Line, a local official had said earlier.

“It is a good move from energy security point of view since the dependence on China for a lot of these services is high,” according to Rajiv Jalota, a former chairman of government-owned Mumbai Port Trust. “The world needs to develop alternatives.”

Plus de 200 vieux tankers vendus par des acteurs occidentaux ont rejoint la flotte fantôme russe
Depuis le début du conflit russo-ukrainien, des sociétés européennes ou américaines ont vendu 230 pétroliers qui se sont ensuite retrouvés dans la flotte clandestine russe, affirme une étude publiée le 4 février. Cela à des prix avantageux leur ayant permis d’engranger au total plus de 6 milliards de dollars.


Le « Fos Da Vinci », un tanker de 2009, a été vendu en 2024 par le magnat grec Paris Kassidokostas-Latsis, pour 42 millions de dollars, à une société vietnamienne qui détenait déjà au moins un tanker de la flotte clandestine, note Follow the money. Il a depuis été rebaptisé « Sand » et est passé du pavillon de Malte à celui du Panama. | GEROLF DREBES/SHIPSPOTTING


Carole LANZI. Publié le 05/02/2025 Le marin

Depuis l’invasion de l’Ukraine, début 2022, des acteurs européens ou américains ont vendu au moins 230 pétroliers qui ont ensuite rejoint la flotte clandestine russe. Le tout pour plus de 6 milliards de dollars, les vieux navires concernés ayant été cédés à des conditions bien plus avantageuses qu’ils ne l’auraient été avant le début du conflit.


C’est ce que révèle le 4 février une étude du site d’information néerlandais Follow the money basée sur les données de... abonnés

L'Allemagne tente de sécuriser un pétrolier en difficulté en mer Baltique, Berlin accuse Moscou

AFP •11/01/2025

L'Allemagne s'efforce samedi de sécuriser un pétrolier en difficulté et d'éviter une marée noire en mer Baltique, un navire accusé de faire partie de la "flotte fantôme russe", souvent vétuste, par laquelle Moscou exporte son pétrole malgré les sanctions.

Le pétrolier Eventin, avec 99.000 tonnes de pétrole à bord, se trouve en situation de "détresse" et est en panne de moteurs après une coupure de courant survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, selon le centre de commandement allemand pour les urgences maritimes.

Le navire de 274 m de long, qui bat pavillon panaméen, a dérivé pendant un temps "à faible vitesse, incapable de manoeuvrer, dans les eaux côtières de la mer Baltique, au nord de Rügen", dans l'est du littoral allemand, a précisé le commandement.

Trois remorqueurs dépêchés sur les lieux ont réussi à établir une liaison avec le navire, qu'ils tentent d'écarter des côtes en le repoussant vers le nord-est, a indiqué l'autorité navale allemande dans communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

Le commandement a indiqué avoir pris cette "mesure de sécurité" parce que le vent, d'une force de 5 à 6 sur l'échelle de Beaufort, a tourné au nord et risque de rabattre le navire vers la côte, parmi des vagues d'"environ 2,5 m de haut".

Dans sa dérive, l'Eventin s'était approché à 14 km de l'île touristique de Rügen.

La zone visée, au nord-est du cap Arkona, est "plus sûre" car il y a "plus d'espace maritime" qui la sépare des côtes.

Il faudra environ huit heures aux navires parcourir les quelque 25 km jusqu'à la zone visée, qui pourra être atteinte en milieu de matinée, a précisé l'autorité.

Pour aider à ces remorquages, un hélicoptère de la police allemande a déposé par hélitreuillage sur l'Eventin quatre experts qui ont aussi apporté aux 24 membres d'équipage des radios et des lampes de poche "car le navire reste sans électricité".

Les quatre experts ont passé environ trois heures sur le navire avant d'être ramenés sur la côte.

Dans un précédent point sur l'opération, la même source avait indiqué qu'un avion de la marine allemande n'avait détecté "aucune fuite de pétrole" en effectuant plusieurs passages au-dessus du navire.
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First Supertanker to Be Scrapped in 2 Years Is a Dark Ship

by Bloomberg|Weilun Soon | Saturday, December 28, 2024

The Amor, a Cameroon-flagged vessel known to have transported Iranian oil, has become the first supertanker to be registered for demolition in more than two years, a sign that increased scrutiny on ships hauling sanctioned crude is raising pressure on operators.

The 24-year-old very large crude carrier was sold to an Indian scrapyard last week, according to a BRS Shipbrokers report and scrap dealer Wirana Shipping Corporation. This would be the first recorded, planned demolition of a VLCC since late 2022, when the Uranus was sent for disposal, according to ship-breaking data and BRS.

The scrapping of large ships became increasingly rare since Russia’s invasion of Ukraine and the subsequent imposition of Western sanctions on Moscow, which dramatically expanded demand for tankers to ferry restricted oil around the world. To support exports from the OPEC+ producer and from Iran, a plethora of private businesses stepped in to buy cheap, aging vessels — even two decades old and more — forming a “dark” fleet and keeping tankers afloat long past their usual lifespan.

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Le nom d’Euronav s’efface au profit de CMB.Tech
L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires d’Euronav a approuvé la disparition du nom de l’armateur pétrolier belge au profit de celui de CMB.Tech à compter du 1er octobre. D’ores et déjà, le site internet d’Euronav n’est plus accessible.


Euronav disparaît au profit de CMB.Tech. | EURONAV

Thibaud TEILLARD. Publié le 02/07/2024 Le marin

Réunie le 2 juillet à Anvers, le siège d’Euronav et de la Compagnie maritime belge, l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de l’armateur pétrolier a validé son changement de nom. Le nom d’Euronav s’efface au profit de celui de sa filiale CMB.Tech, la suite logique du rachat de l’armateur pétrolier par la Compagnie maritime belge et du rapprochement opérationnel avec sa filiale CMB.Tech.

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Le cap de bonne espérance, nouvel itinéraire privilégié des pétroliers

Agence Ecofin 12 juin 2024

Le circuit maritime passant par le cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud n’est habituellement pas celui auquel recourent le plus les compagnies pétrolières pour acheminer leurs cargaisons.

Le cap de Bonne-Espérance, situé à l’extrême sud de l’Afrique du Sud, s’impose de plus en plus comme le circuit privilégié en ce qui concerne le transport du brut et des produits pétroliers. C’est ce qu’indiquent des informations relayées mardi 11 juin, citant Vortexa, une compagnie de suivi en temps réel du flux de marchandises.

Selon les données compilées par la compagnie, les mouvements des cargaisons de pétrole brut et de produits pétroliers autour du cap de Bonne-Espérance ont atteint 8,7 millions de barils par jour entre janvier et mai 2024. Ceci représente une hausse d’environ 50 % par rapport à la moyenne de 5,9 millions de b/j enregistrée tout au long de l’année dernière.

Cette poussée du trafic autour du cap de Bonne-Espérance est essentiellement liée au conflit au Moyen-Orient et aux attaques des rebelles yéménites houthis qui ont augmenté les risques du transit par le canal du Suez, l’itinéraire le plus sollicité pour le transport du pétrole.

Nombre d’opérateurs de navires commerciaux jugent l’option du cap de Bonne-Espérance plus sûre qu’un passage par le détroit de Bab el-Mandeb et la mer Rouge, deux points de transit qui se trouvent à proximité des côtes du Yémen. Cela malgré les inconvénients en termes de délais et de coûts.

En effet selon les analystes, un détour des navires par le cap de Bonne-Espérance s’accompagne d’une hausse des frais et de la durée de transport des marchandises qui peut prendre deux fois plus de temps qu’en passant par le détroit de Bab el-Mandeb et le canal de Suez.

Les commandes des supertankers repartent de plus belle
Pour la transition énergétique, il faudra toujours compter sur le pétrole et les très gros navires transporteurs de brut. Après un trou d’air en 2022 et 2023, les commandes de very large crude carriers (VLCC) de 300 000 tonnes de port en lourd ont retrouvé début 2024 leur rythme normal avec déjà 29 navires en cinq mois.


La flotte des very large crude carrier de 300 000 tpl regroupe actuellement un peu plus de 900 navires en service dans le monde. | DR

Le marin Frédérick AUVRAY. 23 mai 2024

Oublié le passage à vide de 2022 avec seulement deux VLCC commandés, puis 13 en 2023. Les commandes de supertankers sont déjà passées à 29 navires depuis le début de l’année 2024. Si le rythme devait se poursuivre, 2024 pourrait être une année record de la décennie pour ces gros navires avec des pics de commandes de 59 navires enregistrées en 2017, 42 en 2018 et 33 en 2019.

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Les commandes de transporteurs de pétrole brut profitent d’abord aux chantiers chinois
L’année 2023 a vu un afflux inattendu des commandes de pétroliers et notamment de gros transporteurs de brut. Ultra-dominateurs sur les VLCC (very large crude carriers) et les pétroliers aframax, les chantiers chinois ont accaparé à eux seuls 75 % de ces nouvelles capacités.

Avec l’arrivée de l’ « Hirado », Euronav passe à huit pétroliers français

Publié le 10/11/2023 lemarin

Comme prévu, Euronav France compte un huitième pétrolier de type VLCC (transporteur de brut de 300 000 tonnes) sous pavillon français Rif.


L’« Hirado », pétrolier de 302 550 tpl, est le huitième pétrolier de la flotte française d’Euronav. (Photo : Euronav)

JP Morgan commande deux pétroliers au méthanol pour Totalénergies

Publié le 05/10/2023

JP Morgan global alternatives’ global transportation group (JPMGTG), filiale du géant bancaire américain, a confirmé le jeudi 5 octobre avoir commandé deux pétroliers dual-fuel pouvant être propulsés au méthanol, qui seront affrétés à temps par Totalénergies.

Les deux navires MR (medium range) de 49 800 tpl, aux normes Imo II, seront construits en Chine par le chantier Guangzhou shipyard international (GSI). Ils doivent être livrés en 2026. Selon des données de courtiers révélées fin août, le coût de chacun des deux pétroliers est estimé à 50 millions de dollars.

« Cette nouvelle commande est la première de JPMGTG dans le domaine du méthanol bi-carburant », se réjouit le groupe dans son communiqué. « Nous sommes ravis d’étendre notre empreinte dans cette nouvelle technologie de carburant, conformément à notre orientation d’investissement dans la réduction des gaz à effet de serre », a affirmé Andrian Dacy, le PDG de JPMGTG.

« Totalénergies franchit une étape significative en introduisant des tankers MR propulsés dual-fuel au méthanol dans notre flotte d’affrètement à temps », a de son côté déclaré Jérôme Cousin, directeur shipping de Totalénergies.

JPMGT investit massivement dans tous les secteurs du shipping. En France, il est à l’origine de la création cette année d’Orion global transport France, qui vient de franciser son premier méthanier.

En grande forme, Euronav annonce l’acquisition d’un nouveau pétrolier géant

Publié le 17/08/2023 lemarin

Alors qu’il a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice presque record, l’armateur pétrolier belge Euronav a annoncé le 16 août avoir signé un accord pour l’achat d’un VLCC (very large crude carrier) neuf avec une option à activer sous deux mois pour un second.


Le dernier VLCC à rejoindre la flotte d’Euronav est le « Clovis », livré en mai par le chantier coréen Hyundai Samho heavy industries. (Photo : Lappino/Shipspotting)

ses concurrents chinois qui ont déjà livré des grands pétroliers utilisant la propulsion vélique comme le VLCC « New Aden » livré en septembre 2022 par Dalian shipbuilding.

They estimate that the tanker in operation will achieve an annual fuel savings of 9.8 percent and more than 2,900 tons of carbon. The vessel is also fitted with the latest SOx and NOx technologies to reduce emissions, meeting the EEDI and EEXI standards.

Hyundai mise sur le vent pour les méthaniers et très grands pétroliers

Publié le 13/06/2023 lemarin

Le géant coréen de la construction naval Hyundai, associé à l’énergéticien Totalénergies et l’armateur japonais Mol, a obtenu l’approbation de principe de la société de classification Bureau veritas pour adapter la propulsion vélique à bord de méthaniers et de très grands pétroliers de type VLCC (very large crude carrier).


Hyundai cherche à recoller à ses concurrents chinois qui ont déjà livré des grands pétroliers utilisant la propulsion vélique comme le VLCC « New Aden » livré en septembre 2022 par Dalian shipbuilding. (Photo : CSSC)