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30 oct. 2024, 20:30

Arctic LNG 2 mis à l’arrêt mais en passe de recevoir de nouveaux modules
Deux navires chinois sont parallèlement sur le point de lui livrer des modules nécessaires à la mise en service de son deuxième train.

Un navire chinois revient avec des équipements GNL à destination de la Russie après que les sanctions ont bloqué la livraison.

Le navire de transport lourd Wei Xiao Tian Shi est rentré en Chine avec sa cargaison d'origine intacte, marquant la fin d'une mission ratée visant à livrer des équipements essentiels au projet russe Arctic LNG 2. Le navire, transportant deux modules massifs fabriqués par Wison New Energies, a accosté au port de Dongzao Gang près de Nantong le 19 janvier, a rapporté gCaptain le 23 janvier.

Les modules, pesant chacun plus de 12 000 tonnes, étaient initialement destinés au troisième train de l'usine Arctic LNG 2 de Novatek, un projet phare de gaz naturel liquéfié. Mais le chargement s'est retrouvé empêtré dans la complexité croissante des sanctions internationales visant le secteur énergétique russe.

Arctic LNG 2 mis à l’arrêt mais en passe de recevoir de nouveaux modules
Le premier train de l’usine de liquéfaction russe Arctic LNG 2 a cessé ses activités courant octobre, faute de clients pour son GNL et de navires Arc7 pour assurer les livraisons hivernales. Deux navires chinois sont parallèlement sur le point de lui livrer des modules nécessaires à la mise en service de son deuxième train.


Novatek aurait mis à l’arrêt le 11 octobre le premier train de l’usine de liquéfaction Arctic LNG 2, dont une première cargaison avait été chargée en août. | KREMLIN

Le marin Carole LANZI. 30 oct 2024

Le russe Novatek a mis à l’arrêt le 11 octobre le premier train de l’usine de liquéfaction Arctic LNG 2, dont une première cargaison avait été chargée en août, a affirmé le 25 octobre une source citée par Reuters.

Le groupe russe ne prévoirait pas de reprendre ses opérations durant l’hiver. Arctic LNG 2 a chargé huit cargaisons de GNL depuis août mais trouver des acheteurs s’est révélé difficile, même avec les rabais importants probablement...
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Russia's Arctic LNG 2 Project Put on Ice With No Restart Plans

By Julianne Geiger - Oct 25, 2024

Russia's Novatek recently halted operations at its Arctic LNG 2 project, and it has no plans to restart it this winter, according to an anonymous Reuters source familiar with the matter. The development is a significant setback for the country's gas ambitions. This project, primarily located on the Gydan Peninsula in the Arctic and majority-owned by Novatek, was supposed to expand Russia's share in the global LNG market from 8% to an ambitious 20% by 2030. However, facing mounting sanctions from the U.S. and its allies due to the Ukraine conflict, Novatek has suspended its only active LNG train and currently has no plans to restart operations until next summer.

This suspension, which took effect on October 11, reflects the difficulties Arctic LNG 2 faces in finding buyers and securing the specialized ice-class vessels required for winter operations. U.S. sanctions have made potential buyers wary of dealing with Russian LNG due to potential retaliatory consequences. In fact, U.S. Assistant Secretary for Energy Resources Geoffrey Pyatt emphasized that the U.S. is stepping up efforts to choke off Russia's revenue from LNG sales, citing this as part of a broader strategy to reduce funding for Moscow's military actions.

While the Arctic LNG 2 project is now on hold, some of Russia's other LNG operations, such as the Yamal and Portovaya projects, continue to deliver gas to Europe and Asia. This targeted sanction approach has allowed Washington to limit Arctic LNG 2's influence while maintaining a stable global LNG market.

As of now, several LNG-laden tankers from the Arctic facility are awaiting destinations or storage, adding to the logistical strain and signaling further challenges for Russian LNG amid tightened sanctions.

Le deuxième train de liquéfaction du projet russe Artic LNG 2 remorqué à bon port
Un an après le premier, le deuxième des trois trains de liquéfaction d’Arctic LNG 2 a été remorqué dans l’Arctique russe. Mais le projet géant, sous sanctions occidentales, n’a toujours pas chargé son premier navire. Les observateurs scrutent néanmoins de près la constitution d’une flotte de méthaniers par des mystérieux opérateurs basés à Dubaï.


Le remorquage du premier train de liquéfaction d’Arctic LNG 2 s’est fait en juillet 2023. | NOVATEK

Thibaud TEILLARD. Le marin 26 juillet 2024

Une deuxième base gravitaire en béton (ou GBS) abritant une unité de liquéfaction pour le terminal russe Arctic LNG 2 a été remorquée vers le site du projet sur la péninsule de Gydan.

Le fournisseur de données iGIS/LNG a montré des images satellites de l’énorme structure remorquée dans la baie de Kola le 25 juillet, loin de son site de construction près de Mourmansk. Au moins cinq remorqueurs sont engagés, trois tirant à l’avant, deux à l’arrière et d’autres navires semblant aider à côté.

Sous l’œil de Vladimir Poutine
La première GBS, supportant le premier des trois trains de liquéfaction, avait été remorquée il y a tout juste un an, un événement auquel avait assisté le président russe Vladimir Poutine. Elle a été installée depuis au terminal Utrenniy d’Arctic LNG 2. L’unité de liquéfaction devait initialement être opérationnelle d’ici la... abonnés

Russia’s Novatek Slashes Gas Output at Sanctioned Arctic LNG 2

By Charles Kennedy - Jul 16, 2024,

The Arctic LNG 2 project in Russia, which Western sanctions have hit in recent months, significantly reduced its production of natural gas in May as it hasn’t exported any LNG yet, a source with knowledge of output data told Reuters on Tuesday.

Arctic LNG 2, in which Russian gas producer and LNG exporter Novatek has 60%, extracted 55 million cubic meters of natural gas in May, down from 215 million cubic meters in April, according to Reuters’s source.
Located in the Gydan Peninsula in the Arctic, the Arctic LNG 2 project was considered key to Russia’s efforts to boost its global LNG market share from 8% to 20% by 2030-2035.

But Arctic LNG 2 has been basically on ice since the U.S. imposed in November 2023 fresh sanctions on the Russian project.

As a result, foreign shareholders suspended participation in Arctic LNG 2, effectively withdrawing from the financing of the project and for offtake contracts for the new plant.

Arctic LNG 2 started operations such as natural gas extraction in December, but it hasn’t been able to ship any LNG cargo abroad yet.

The project has already seen months of delays after the U.S. sanctions upended the company’s plans for production start-up and export timelines.
Potential contract cancellations for the construction of ice-class LNG carriers and the sanctions on Arctic LNG 2 could hamper Russia’s plans to boost LNG sales now that its pipeline route to Europe is largely cut off.

Furthermore, Chinese engineering company Wison New Energies discontinued all ongoing Russian projects and will immediately and indefinitely stop taking any new Russian business, dealing a blow to Arctic LNG 2, for which Wison was to supply equipment for a gas turbine power station at the plant.

The EU added insult to injury as it banned last month new investments, as well as the provision of goods, technology, and services for the completion of Russian LNG projects under construction, such as Arctic LNG 2 and Murmansk LNG, in the first EU sanctions targeting Russia’s gas sector.

En Russie, le projet de production de gaz liquéfié Arctic LNG 2 serait à l’arrêt
Selon des sources proches de Reuters, le géant russe Novatek a décidé de suspendre la production de GNL sur son site de Sibérie. Les premières livraisons par méthaniers étaient attendues pour ce premier trimestre 2024.

Denis BLIN avec Reuters. le 02/04/2024

Novatek, plus gros producteur russe de GNL, a suspendu sa production sur le site Arctic LNG 2, dans le nord de la Russie, en raison de sanctions et d’une pénurie de méthaniers, selon des informations obtenues par Reuters mardi 2 avril.

L’industriel russe devait commencer à livrer son premier train de liquéfaction au premier trimestre 2024. Des complications sont toutefois apparues depuis que des sanctions occidentales ont été imposées sur le projet, en réponse à la guerre en Ukraine, forçant les investisseurs étrangers à stopper leur participation. Novatek est le quatrième plus gros producteur de GNL au monde avec des exportations annuelles de 32, 6 millions de tonnes.

Une des sources de Reuters indique que ce premier train de liquéfaction restera fermé au moins jusqu’à fin juin , précisant que la construction d’autres infrastructures sur ce projet, elle, continuait. Arctic LNG 2 prévoit trois trains de liquéfaction pour une production totale de 19,8 millions de tonnes par an.

Trois méthaniers disponibles

Le quotidien économique russe Vedomosti a de son côté affirmé, mardi, que la production de GNL sur le site avait chuté à 83 millions de mètres cubes en février en raison des retards sur les expéditions du gaz, ajoute Reuters. Cette production était de 425 millions de m³ en décembre et 250 millions de m³ en janvier.

Pour l’instant, seulement trois méthaniers appropriés ont été construits pour le projet Arctic LNG 2, l’Alexei Kossyguine, le Piotr Stolypine and le Sergueï Witte.

Le projet gazier Arctic LNG 2 avance mais au ralenti
Le premier train de liquéfaction d’Arctic LNG 2 pourrait exporter sa première cargaison en mars. Il ne fonctionne toutefois pour l’heure qu’à un tiers de sa capacité. Cela du fait des sanctions occidentales, qui ont aussi ralenti la construction des méthaniers Arc7 associés au projet.


La première cargaison d’Arctic LNG 2, issue de son premier train de liquéfaction, pourrait être chargée à bord du « Pyotr Kapitsa ». | NOVATEK

Carole LANZI. Publié le 15/02/2024 Le marin

La Russie espère faire partir une première cargaison de GNL du premier train d’Arctic LNG 2 en mars. Les sanctions occidentales n’ont pas mis le projet à l’arrêt, rappelle Hervé Baudu, professeur à l’École nationale supérieure maritime et membre de l’Académie de marine. Elles l’ont toutefois ralenti. Ce premier train ne fonctionne pour l’instant qu’à un tiers de sa capacité nominale de 6,6 millions de tonnes par an.

De fait, sur les sept turbines américaines initialement prévues, seules quatre ont été fournies. Des équipements chinois sont encore attendus. Le russe Novatek (NDLR : compagnie... (abonnés)

Arctic LNG 2: face aux sanctions américaines, TotalEnergies active le cas de "force majeure"

AFP le 16 janv. 2024

Le groupe français TotalEnergies a annoncé mardi avoir activé le cas de "force majeure" pour le gigantesque projet Arctic LNG 2 dans l'Arctique russe, dont il s'était mis en retrait début 2022 et qui est désormais visé par des sanctions américaines.

"Nous avons engagé le processus de force majeure conformément aux contrats en vigueur, et nous respecterons les régimes de sanctions applicables conformément à nos principes d'actions", a affirmé TotalEnergies dans un communiqué transmis à l'AFP.

La "force majeure" est une clause juridique qui permet aux entreprises de suspendre les livraisons en raison de facteurs jugés indépendants de leur volonté.

"En conséquence, aucun enlèvement de GNL d'Arctic LNG 2 par TotalEnergies n'est prévu en 2024", a donc ajouté le groupe français qui avait annoncé en mars 2022 arrêter son financement puis, en avril de la même année, une dépréciation de 4,1 milliards de dollars d'actifs concernant notamment ce projet, dans la foulée de l'assaut russe en Ukraine.

Dans les faits, TotalEnergies ne livrera donc pas de gaz naturel liquéfié (GNL) issu d'Arctic LNG 2 et ne touchera aucun revenu issu de ce projet.

Le projet Arctic LNG 2, estimé à 21 milliards de dollars, est vital pour la Russie, qui produit actuellement 8% du gaz naturel liquéfié mondial et souhaite atteindre 15 à 20% d'ici 2035 face à ses concurrents américains, qataris et australiens, soit un niveau de production d'environ 100 millions de tonnes par an.

Arctic LNG 2 a longtemps été considéré par les observateurs comme un exemple phare de la coopération énergétique entre Moscou et des entreprises internationales du secteur.

Novatek, premier exportateur russe de GNL, en est l'actionnaire majoritaire, à 60%, aux côtés de TotalEnergies et des entreprises chinoises CNPC et CNOOC et japonaise Japan Arctic LNG, toutes les quatre possédant chacune 10% du projet.

Mais étant également actionnaire de Novatek, TotalEnergies détient au total 21,5% d'Arctic LNG 2.

- Lancement malgré les sanctions -

Selon des médias, le géant gazier russe Novatek avait invoqué dès fin décembre le cas de "force majeure", quelques semaines après que les Etats-Unis ont sanctionné le projet, mettant en péril son lancement.

Les entreprises CNPC, CNOOC et Japan Arctic LNG ont elles aussi activé cette clause juridique exceptionnelle, selon le quotidien russe Kommersant.

Concrètement, les sanctions américaines peuvent dissuader les éventuels acheteurs et les transporteurs de livrer le gaz naturel liquéfié issu d'Arctic LNG 2, sous peine de mesures de rétorsion.

Pour autant, le vice-Premier ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a annoncé le 27 décembre que le gigantesque projet avait bien commencé malgré ces sanctions américaines, sans indiquer quels étaient les premiers clients étrangers.

"L'usine Arctic LNG 2 est actuellement en cours de construction, et la première étape a déjà commencé à fonctionner. Nous nous attendons à ce que les premières livraisons de ce projet aient lieu dès le premier trimestre de l'année prochaine", avait-il même assuré.

A terme, Arctic LNG 2 doit avoir une capacité de production de 19,8 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an grâce à trois lignes de production, soit un peu plus que la première usine géante de GNL à Yamal, en puisant dans le riche gisement de gaz d'Utrenneye.

De leur côté, les Européens n'ont à ce stade pas sanctionné les exportations de gaz naturel liquéfié russe et continuent à en acheter en provenance du vaste projet Yamal.

TotalEnergies et les autres actionnaires étrangers suspendent leur participation au projet russe Arctic LNG 2
En raison des sanctions américaines, les actionnaires étrangers du projet de terminal Arctic LNG 2 ont décidé de suspendre leur participation, rapporte la presse russe ce 25 décembre.

REUTERS 25 décembre 2023

Les actionnaires étrangers du projet russe de gaz naturel liquéfié (GNL) Arctic LNG 2 ont suspendu leur participation en raison des sanctions contre Moscou, renonçant ainsi à leurs responsabilités en matière de financement et d'exécution des contrats d'enlèvement de GNL, a rapporté le quotidien Kommersant lundi 25 décembre. Ce projet est un élément clé de la stratégie de la Russie sur le marché mondial du GNL où elle veut augmenter sa part de marché de 8% à 20% d'ici 2030.

Les États-Unis ont imposé le mois dernier des sanctions sur le projet Arctic LNG 2, dont la production devait démarrer avant la fin de cette année ou au début de 2024.

Le français TotalEnergies, les majors étatiques chinoises CNOOC et China National Petroleum Corp (CNPC), ainsi qu'un consortium composé des sociétés japonaises Mitsui and Co et JOGMEC - qui détiennent chacun une participation de 10% - ont déclaré un cas de force majeure concernant leur participation au projet, a rapporté Kommersant, citant des sources au sein du gouvernement russe.

Le projet est contrôlé par Novatek, le plus grand producteur russe de GNL avec une participation de 60%.


Novatek, CNOOC, JOGMEC et Total n'ont pas répondu à des demandes de commentaire dans l'immédiat. CNPC et Mitsui ont refusé de commenter. .

Selon le quotidien, la suspension de la participation pourrait conduire Arctic LNG 2 à perdre ses contrats à long terme sur l'approvisionnement en GNL, tandis que Novatek devra financer le projet par ses propres moyens et vendre le gaz sur le marché au comptant.

Les investissements initiaux dans le projet Arctic LNG 2 s'élevaient à 21 milliards de dollars. Le projet a déjà rencontré des difficultés pour lever des fonds à la suite des sanctions occidentales contre la Russie. Les sanctions ont également conduit Novatek à envoyer des notifications de force majeure à certains de ses clients concernant les futurs approvisionnements en GNL d'Arctic LNG 2, ont déclaré des sources industrielles à Reuters la semaine dernière.

L'Union européenne pourrait également imposer des restrictions sur les livraisons de GNL de la Russie.

Un responsable industriel basé à Pékin et ayant une connaissance directe du dossier a dit à Reuters la semaine dernière que CNPC et CNOOC avaient tous deux demandé au gouvernement américain des exemptions de sanctions pour Arctic LNG 2.

La production devrait commencer au début de l'année 2024 et les premiers méthaniers prendre la mer au premier trimestre de la même année, avait dit Novatek. Mais des sources industrielles affirment que les livraisons commerciales de GNL sont désormais attendues au plus tôt au deuxième trimestre 2024.

Un cas de force majeure peut être déclaré lorsqu'un fournisseur n'est pas en mesure de livrer ses clients en raison de circonstances indépendantes de sa volonté. Dans ce cas, il doit en informer l'autre partie et lui fournir une explication.

Novatek a émis des avis de force majeure concernant le projet Arctic LNG 2

par Chen Aizhu et Marwa Rashad logo REUTERS 21 décembre 2023

Le premier producteur russe de gaz naturel liquéfié (GNL), Novatek, a envoyé des notifications de force majeure à certains de ses clients concernant les futurs approvisionnements en GNL de son projet Arctic LNG 2, ont déclaré jeudi quatre sources industrielles à Reuters.


Novatek s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat sur la situation.

Les notifications ont été émises après que les États-Unis ont imposé le mois dernier des sanctions sur le projet Arctic LNG 2, dont la production devrait démarrer avant la fin de cette année ou au début de 2024.

Ce projet est un élément clé de la stratégie de la Russie sur le marché mondial du GNL où elle veut augmenter sa part de marché à un cinquième d'ici 2030 contre environ 8% actuellement.

Les premiers méthaniers associés au projet devraient prendre la mer au cours du premier trimestre 2024.

Selon l'une des sources, les clients qui s'étaient engagés à acheter le GNL, telles que les entreprises chinoises Shenergy Group et Zheijang Energy, ainsi que l'entreprise espagnole Repsol, ont reçu des notifications de force majeure.

Repsol n'avait pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire. Shenergy Group et Zheijang Energy n'étaient pas disponibles pour des commentaires.

Un cas de force majeure peut être déclaré lorsqu'un fournisseur n'est pas en mesure de livrer ses clients en raison de circonstances indépendantes de sa volonté. Dans ce cas, il doit en informer l'autre partie et lui fournir une explication.

CNOOC Confirms Arctic LNG 2 Set For Launch This Year

By Josh Owens - Aug 18, 2023,

Russia’s Arctic LNG 2 project is on track to begin first production later this year, one of the minority shareholders, China’s CNOOC, said on Friday.

“So far all the partners...have been financing the project as per normal. None is delaying in funding it. The project is thus proceeding as planned,” CNOOC’s chief financial officer Xie Weizhi told an earnings briefing in Hong Kong, as carried by Reuters.
Arctic LNG 2 is developed by Novatek, Russia’s largest independent natural gas producer, which holds a 60% stake in the LNG export project. The other shareholders include CNOOC of China and China National Petroleum Corporation (CNPC), French supermajor TotalEnergies, and Japanese firms Mitsui Group and Jogmec.

Arctic LNG 2 was planned to be up and running by 2023, reaching full capacity by 2026. The project is expected to produce 20 million tonnes of LNG annually.

Arctic LNG 2 production will be delivered to international markets by a fleet of ice-class LNG carriers that will be able to use the Northern Sea Route and the transshipment terminal in Kamchatka for cargoes destined for Asia and the transshipment terminal close to Murmansk for cargoes destined for Europe.

Novatek’s deputy chairman Eduard Gudkov told a Russian energy forum in June that the company plans to launch its Arctic LNG 2 project at the end of 2023 or in early 2024.

Novatek’s chief executive Leonid Mikhelson said last month that “We are going to meet the deadlines of the first line’s launch, scheduled for 2023.”
Novatek also plans to deliver 2 million tons of LNG to Japan from the project, Mikhelson was quoted as saying by Russian news agency TASS.

“Unlike Yamal LNG, the Arctic LNG 2 project envisages that the liquefied natural gas is marketed by partners, [depending on their] share in the project. The Japanese side holds 10% in the project, which amounts to two million tons. They will certainly be delivered to the Japanese market,” he said.

Malgré l’embargo, le projet russe Arctic LNG 2 se poursuit

Publié le 25/07/2023 lemarin

La deuxième unité de stockage flottant de GNL, dite Koryak FSU, de 361 600 m3 de capacité, est arrivée la semaine dernière dans la baie de Bechevinskaya, à l’est de la péninsule russe du Kamtchatka, alors que Vladimir Poutine a célébré une étape majeure dans le projet de liquéfaction Arctic LNG 2.


Le premier train de liquéfaction d’Artic LNG 2 à Mourmansk, en juillet. (Photo : Kremlin)

Poutine lance le méga-projet Arctic LNG 2 de gaz naturel liquéfié

AFP le 20 juill. 2023

Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi à Mourmansk le coup d'envoi de la première chaîne d'Arctic LNG 2, gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Arctique, dont le français TotalEnergies s'est retiré en 2022.

"Le mandat de remorquage pour le transport de la première chaîne de traitement de l'usine de GNL est prêt. Je demande l'autorisation de commencer les opérations de transport en mer", a indiqué un opérateur lors de la cérémonie de lancement, retransmise à la télévision.

"Permission accordée", a répondu M. Poutine en actionnant le levier, aux côtés du directeur du géant gazier Novatek, Léonid Mikhelson.

Ce projet, estimé à 21 milliards de dollars, est situé dans la péninsule de Gydan, à une trentaine de kilomètres d'une première usine géante de GNL dans la péninsule de Yamal, entrée en service en 2017.

Il est prévu que le projet atteigne une capacité de production de 19,8 millions de tonnes de GNL par an grâce à trois lignes de production, en puisant dans le riche gisement de gaz d'Utrenneye à proximité.

Le français TotalEnergies avait annoncé en 2022, après le début de l'offensive russe en Ukraine, arrêter son financement d'Arctic LNG 2, dont Novatek détient 60% aux côtés des chinois CNPC et CNOOC et du japonais Japan Arctic LNG.

Arctic LNG 2 est l'un des projets clés de l'exploitation prévue par la Russie de la "route maritime du nord" reliant l'Asie à l'Europe.

Moscou espère que cette voie de l'Arctique, rendue praticable grâce au réchauffement climatique et la fonte des glaces, soit en mesure à l'avenir de concurrencer le canal de Suez pour le commerce des hydrocarbures.

La mise en service du premier train d’Arctic LNG 2 reportée

Publié le 13/09/2022 lemarin

Le premier train de liquéfaction d’Arctic LNG 2 ne pourra pas entrer en service avant au plus tôt la fin 2023, a fait savoir le 6 septembre l’entreprise russe Novatek. Deux groupes européens impliqués dans le projet ont par ailleurs été remplacés.



La base gravitaire en béton accueillant le premier train de liquéfaction d’Arctic LNG 2 ne pourra pas être remorquée jusqu’au site du terminal avant août 2023 au plus tôt. (Photo : Novatek/archives)