par Jeuf » 09 janv. 2024, 17:28
mobar a écrit : ↑09 janv. 2024, 11:59
Attraper un cancer en vivant dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, ce n'est pas un risque mais une certitude
Non. Plus on s'éloigne dans l'espace et dans le temps de l'accident, plus le risque diminue.
Pour la limite spatiale, il y a une frontière où est considéré que la dose est acceptable, que la dose se rapproche assez de la radioactivité naturelle de fond (quelques mSv/an) pour que le lieu ne soit pas à évacuer. La limite est assez arbitraire. C'est pas : on est dans la zone on est sûr de tomber malade, on est à côté on risque rien ou plus grand chose. Vivant à Kiev, des centaines de milliers de gens sont près du "chaudron", ça se saurait s'ils sont beaucoup plus malade que la moyenne.
Par ailleurs, on a une probabilité de 1/2 de mourir rapidement exposé à 5000 millisieverts, de graves brulures et pas d'un cancer.
Les fortes doses donnent une irradiation aïgue. Quelques centaines d'intervenant juste après l'accident ont subit plusieurs Sv d'irradiation.
Les effets des plus faibles doses ne sont pas déterminées mais aléatoires, c'est l'apparition de cancer. La proba est estimé à 6-7% par sievert (
https://www.irsn.fr/sites/default/files ... onales.pdf ).
Personne ne subit (à ma connaissance ) 1 ou 5 Sv par an.
Dans des cartes que j'ai vu pour Fukushima, il était question de 20 à 60 mSv/an dans les mois qui ont suivi, et dans la zone d'exclusion (donc évacuée) .
Vivre 100 ans dans un lieu à 50mSv/an donne une dose totale de 5 SV, soit la dose mortelle une fois sur deux par irradiation aigue...et près de 40% de risque de cancer radio-induit, avec effet linéaire dose-effet et sans hormésis.
Par ailleurs, malheureusement ou heureusement, dans ce qu'on lit sur le sujet, on parle essentiellement de cancers comme conséquence sur la santé, et pas d'autres atteintes diverses à la santé de l'exposition aux rayonnement ionisants (soit qu'il n'y en a pas et on peut se remettre totalement, notamment d'une irradiation aigue, soit qu'on ne sait pas le mesurer. J'ai encore des choses à explorer)
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Attraper un cancer en vivant dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, ce n'est pas un risque mais une certitude
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Non. Plus on s'éloigne dans l'espace et dans le temps de l'accident, plus le risque diminue.
Pour la limite spatiale, il y a une frontière où est considéré que la dose est acceptable, que la dose se rapproche assez de la radioactivité naturelle de fond (quelques mSv/an) pour que le lieu ne soit pas à évacuer. La limite est assez arbitraire. C'est pas : on est dans la zone on est sûr de tomber malade, on est à côté on risque rien ou plus grand chose. Vivant à Kiev, des centaines de milliers de gens sont près du "chaudron", ça se saurait s'ils sont beaucoup plus malade que la moyenne.
Par ailleurs, on a une probabilité de 1/2 de mourir rapidement exposé à 5000 millisieverts, de graves brulures et pas d'un cancer.
Les fortes doses donnent une irradiation aïgue. Quelques centaines d'intervenant juste après l'accident ont subit plusieurs Sv d'irradiation.
Les effets des plus faibles doses ne sont pas déterminées mais aléatoires, c'est l'apparition de cancer. La proba est estimé à 6-7% par sievert ( https://www.irsn.fr/sites/default/files/documents/professionnels_sante/documentation/normes_internationales.pdf ).
Personne ne subit (à ma connaissance ) 1 ou 5 Sv par an.
Dans des cartes que j'ai vu pour Fukushima, il était question de 20 à 60 mSv/an dans les mois qui ont suivi, et dans la zone d'exclusion (donc évacuée) .
Vivre 100 ans dans un lieu à 50mSv/an donne une dose totale de 5 SV, soit la dose mortelle une fois sur deux par irradiation aigue...et près de 40% de risque de cancer radio-induit, avec effet linéaire dose-effet et sans hormésis.
Par ailleurs, malheureusement ou heureusement, dans ce qu'on lit sur le sujet, on parle essentiellement de cancers comme conséquence sur la santé, et pas d'autres atteintes diverses à la santé de l'exposition aux rayonnement ionisants (soit qu'il n'y en a pas et on peut se remettre totalement, notamment d'une irradiation aigue, soit qu'on ne sait pas le mesurer. J'ai encore des choses à explorer)