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par supert » 06 avr. 2025, 14:25
la hausse des nouvelles capacités en net recul en 2024
Mais le ralentissement de la hausse observé à l'échelle mondiale peut être vu comme un signe que "la transition énergétique progresse à toute vitesse", estime Christine Shearer
par energy_isere » 04 avr. 2025, 01:45
Charbon : la hausse des nouvelles capacités en net recul en 2024 AFP le 03 avril 2025 La hausse des nouvelles capacités de production d'électricité à base de charbon s'est établie l'an dernier à un plus bas en vingt ans mais reste tirée par la Chine et l'Inde, selon un rapport publié jeudi. 44 GW de nouvelles capacités au charbon en 2024 La puissance de ces nouvelles capacités a été de 44 gigawatts (GW) en 2024, après 72 GW en 2023, soit la plus faible hausse depuis 2004, où elle avait été de 37 GW, selon ce rapport réalisé par un collectif de chercheurs et d'ONG. Le pic sur la période avait été atteint en 2015, avec 107 GW de nouvelles capacités raccordées au réseau. Plus du tiers de l'électricité mondiale est produite avec du charbon, un contributeur majeur au réchauffement climatique en raison des émissions de CO2 dues à sa combustion. Si plusieurs pays ont renoncé à cette source d'énergie pour produire de l'électricité, comme le Royaume-Uni qui a fermé sa dernière usine l'an dernier, la hausse reste tirée notamment par la Chine et l'Inde. Seulement 8 pays concernés Au total, seuls huit pays ont lancé la construction de nouvelles centrales à charbon en 2024, relève ce collectif qui comprend notamment les organisations Global Energy Monitor et E3G. Parmi eux, la Chine comme l'Inde ont procédé à plus de mises en chantier que jamais auparavant. Mais le ralentissement de la hausse observé à l'échelle mondiale peut être vu comme un signe que "la transition énergétique progresse à toute vitesse", estime Christine Shearer, cheffe de projet chez Global Energy Monitor. Toutefois, "il y a encore du travail à faire pour que l'on sorte du charbon comme source d'électricité, conformément aux accords de Paris", relève-t-elle. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la demande de charbon devrait plafonner jusqu'en 2027, son recul dans les pays développés étant effacé par la hausse provenant des pays émergents. Déclin de la rentabilité du charbon aux États-Unis Malgré un développement record des énergies renouvelables en Chine, ce pays absorbe encore un tiers du charbon consommé dans le monde. Signe d'espoir : en dépit du nombre sans précédent de mises en chantier observé en Chine l'an passé, celui des nouveaux permis de construire accordés y a reculé à un plus bas depuis trois ans. Parallèlement, le nombre de nouveaux projets a reculé en Indonésie en Malaisie, tandis que les Philippines ont adopté un moratoire et que le Vietnam s'est engagé à sortir du charbon, note le rapport. Celui-ci épingle le Japon et la Corée du Sud pour leur promotion d'une "série de technologies douteuses de décarbonation du charbon". Ces technologies, comme l'utilisation d'ammoniac durant la combustion du charbon, sont "coûteuses et peu susceptibles de permettre les réductions d'émissions importantes nécessaires à la stabilité du climat", estime ce document. Concernant le feu vert accordé par le nouveau président américain Donald Trump à la relance de l'électricité au charbon, les auteurs notent que "le premier mandat de M. Trump a montré qu'il est difficile de contrecarrer le déclin de la rentabilité de l'énergie au charbon aux États-Unis", vu notamment "l'âge avancé des centrales à charbon du pays".
par energy_isere » 21 sept. 2024, 14:46
Le Maroc et l'Égypte, rois de l'importation de charbon américain en Afrique RFI le : 19/09/2024 Les exportations de charbon américain en Afrique ont bondi lors des huit premiers mois de l'année, avec deux destinataires majeurs, le Maroc et l'Égypte. Ces ventes illustrent l'essor de la consommation de charbon sur le continent depuis deux ans, à l'inverse de la tendance observée en Europe et en Amérique du Nord. L'année n'est pas finie, mais à ce stade, les États-Unis s'imposent comme le fournisseur numéro 1 de charbon à l'Afrique, selon les données de suivi maritime du cabinet franco-belge Kpler cité par l'agence Reuters : de janvier à fin août, 64 % du charbon importé par le continent était américain. On parle là de charbon thermique, celui qui sert aux centrales électriques et aux chaudières industrielles, mais aussi aux cimenteries et aux briqueteries par exemple qui nécessitent une source d'énergie bon marché. Au cours du premier semestre, les exportateurs américains ont expédié la quasi-totalité (98 %) de leur charbon destiné au continent, vers deux pays : l'Égypte et le Maroc. Onze jours de trajet entre Baltimore et Casablanca Une des explications réside dans le temps de transport : il ne faut compter par exemple que 11 jours de trajet pour un navire qui va de Baltimore à Casablanca, soit un temps de parcours plus court qu'un long transfert par voie terrestre à travers le continent africain. Le fort pouvoir calorifique du charbon thermique américain justifie aussi l'engouement pour cette origine, c'est en tout cas l'explication donnée par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Il y a aussi tout simplement la demande intérieure très forte dans ces pays du nord de l'Afrique : au Maroc, plus de 60 % de l'électricité du pays est toujours dépendante du charbon. En Égypte, les besoins sont tels que, selon le cabinet Kpler, les importations ont augmenté en 2024 de 100 000 tonnes par mois par rapport à l'année dernière. Demande soutenue depuis deux ans en Afrique Si les États-Unis ont exporté plus vers l'Afrique, c'est aussi qu'ils ont vendu beaucoup moins à l'Europe cette année, en raison d'un hiver doux, et d'une plus grande utilisation du gaz naturel par les compagnies d'électricité ainsi que d'une augmentation de la production à partir de sources renouvelables selon l'EIA. C'est aussi que leur consommation intérieure à tendance à baisser, laissant plus de volumes disponibles à l'exportation pour répondre à des marchés en pleine expansion comme celui du continent africain. En deux ans, l'Afrique a vu ses achats de charbon augmenter de plus de 10 %.
par energy_isere » 04 août 2024, 11:07
IEA : Global coal demand is set to remain broadly flat through 2025 24 July 2024 Despite the rapid expansion of renewables, the huge growth of electricity demand in key economies indicates the world’s consumption of coal will stay largely stable this year and next year. Global coal demand is set to remain broadly unchanged in both 2024 and 2025 as surging electricity demand in some major economies offsets the impacts of a gradual recovery in hydropower and the rapid expansion of solar and wind, according to the IEA’s latest update on coal market trends worldwide. The world’s use of coal rose by 2.6% in 2023 to reach an all-time high, driven by strong growth in China and India, the two largest coal consumers globally, the IEA’s Coal Mid-Year Update finds. While coal demand grew in both the electricity and industrial sectors, the main driver was the use of coal to fill the gap created by low hydropower output and rapidly rising electricity demand. In China, which accounts for more than half of global coal consumption, electricity generation from hydropower has been recovering in 2024 from last year’s exceptionally low levels. This, alongside the continued rapid deployment of solar and wind, is significantly slowing down the growth in coal use in 2024. But another major annual increase in China’s electricity demand, forecast at 6.5% in 2024, makes a decline in the country’s coal consumption unlikely. In India, coal demand growth is set to decelerate in the second half of 2024 as weather conditions return to seasonal averages. In the first half of the year, India’s coal consumption rose sharply as a result of low hydropower output and a massive increase in electricity demand due to extreme heatwaves and strong economic growth. Coal demand in Europe is continuing on the downward trend that began in the late 2000s, largely due to emissions reduction efforts in power generation. After having fallen by more than 25% in 2023, coal power generation in the European Union is forecast to drop by almost as much again this year. Coal use has also been contracting significantly in the United States in recent years, but stronger electricity demand and less switching from coal to natural gas threaten to slow this trend in 2024. Japan and Korea continue to reduce their reliance on coal, although at a slower pace than Europe. “Our analysis shows that global coal demand is likely to remain broadly flat through 2025, based on today’s policy settings and market trends,” said Keisuke Sadamori, IEA Director of Energy Markets and Security. “The continued rapid deployment of solar and wind, combined with the recovery of hydropower in China, is putting significant pressure on coal use. But the electricity sector is the main driver of global coal demand, and electricity consumption is growing very strongly in several major economies. Without such rapid growth in electricity demand, we would be seeing a decline in global coal use this year. And the structural trends at work mean that global coal demand is set to reach a turning point and start declining soon.” On the supply side, global coal production is expected to decrease slightly in 2024 after steady growth the year before. In 2024, coal production in China is moderating after two years of staggering growth. In India, the push to boost coal production continues, with a supply increase of around 10% expected in 2024. In advanced economies, coal production is in decline, broadly reflecting demand. The report finds that trade volumes are at the highest levels ever seen despite the collapse of imports in Europe and the decline in imports in Northeast Asia (Japan, Korea and Chinese Taipei) since 2017. However, other countries are stepping in to take up available supply. In 2024, Vietnam is set to become the fifth largest coal importer, surpassing Chinese Taipei. Imports to China and India remain at all-time highs. Despite declining domestic production in China in the first half of this year, tighter sanctions on Russian producers and disruptions in a few exporting countries, the global coal market is well supplied, according to the report. With more stable natural gas prices than in recent years, coal prices remained range-bound in the first half of 2024. They have returned to levels last seen before the global energy crisis but remain elevated due to inflationary pressures.
par energy_isere » 24 juil. 2024, 22:50
La consommation mondiale de charbon est restée au plus haut en 2023 AFP le 24 juill. 2024 Le recours mondial au charbon a progressé de 2,6% en 2023 à un niveau record, selon des données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publiées mercredi au lendemain d'un nouveau record de chaleur planétaire attribué notamment à la combustion d'énergies fossiles comme le charbon. La hausse de la consommation de charbon, surtout en Chine et en Inde, est d'abord due à la production d'électricité en forte expansion, relève le rapport. La combustion du charbon pour produire de l'électricité ou alimenter l'industrie, émet dans l'atmosphère une large part du CO2 responsable du réchauffement des températures sur la planète. La Chine à elle seule représente plus de la moitié de la consommation mondiale, note l'AIE. Et "une augmentation annuelle majeure de la demande d'électricité de la Chine, prévue à 6,5% en 2024, rend peu probable une baisse de la consommation de charbon du pays". En Inde, cette consommation a "fortement augmenté" au premier semestre "en raison de la faible production hydroélectrique et d'une augmentation massive de la demande d'électricité due à des vagues de chaleur extrêmes et à une forte croissance économique". Cette croissance de la demande indienne "devrait ralentir au second semestre, à mesure que les conditions météorologiques reviendront aux moyennes saisonnières", ajoute l'AIE. A l'inverse, la production d'électricité à partir de charbon est en forte baisse en Europe, où elle a chuté de plus de 25% en 2023 et "devrait baisser presque autant cette année encore", selon l'AIE. L'utilisation du charbon s'est également "considérablement contractée" aux Etats-Unis, mais une demande d'électricité plus forte et une moindre transition vers le gaz "menacent de ralentir cette tendance en 2024", prévient le rapport. "Notre analyse montre que la demande mondiale de charbon devrait rester globalement stable jusqu'en 2025, sur la base des paramètres politiques actuels et des tendances du marché", résume Keisuke Sadamori, directeur Marchés et sécurité énergétique de l'AIE.
par energy_isere » 02 juil. 2024, 08:41
La dépendance au charbon augmente aux Philippines et en Indonésie, selon un rapport AFP le 02 juill. 2024 La part du charbon dans le mix énergétique augmente aux Philippines et en Indonésie, deux archipels d'Asie du Sud-Est qui peinent à développer les énergies renouvelables, selon un nouveau rapport publié lundi. En 2023, la part de l'électricité produite à partir du charbon en Indonésie a légèrement augmenté pour atteindre un nouveau record de 61,8%, selon Ember, un groupe de réflexion sur le climat et l'énergie, dont le siège se trouve à Londres. Cette dépendance croissante envers le charbon intervient en dépit d'un accord international de financement de 20 milliards de dollars, le partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), destiné à aider Jakarta à se sevrer de ce combustible, source clé d'émissions favorisant le changement climatique. L'Indonésie, plus grande économie d'Asie du Sud-Est, est le quatrième pays le plus peuplé du monde. La part du charbon dans le mix énergétique aux Philippines a quant à elle augmenté de près de 3% pour atteindre 61,9%, selon la même source. "Globalement, l'Indonésie et les Philippines sont les deux pays les plus dépendants du charbon en Asie du Sud-Est et leur dépendance à l'égard du charbon s'accroît rapidement", avertit le groupe de réflexion. Selon Ember, cette augmentation de la dépendance s'explique par le fait que le charbon est utilisé pour répondre à une consommation croissante d'énergie dans les deux pays, bien qu'aux Philippines, la dépendance au charbon ait progressé plus vite que la demande en énergie, selon le groupe. Le charbon supplée à une baisse de la production d'autres sources d'énergie, y compris la bioénergie et le gaz, selon Ember. Les deux pays sont par ailleurs en retard par rapport à leurs homologues régionaux en ce qui concerne l'énergie éolienne et solaire, selon le rapport. A l'échelle régionale, ces deux énergies renouvelables représentent en moyenne 4,4% de la production d'électricité, mais cette part n'est que de 3,2% aux Philippines et 0,3% en Indonésie. L'Indonésie est le troisième producteur mondial de charbon après la Chine et l'Inde et le plus grand exportateur mondial de charbon thermique. L'Indonésie produit de l'énergie renouvelable à partir de l'hydroélectricité, mais la production d'électricité hydroélectrique a chuté de 10% l'année dernière, probablement en raison de la sécheresse. Les Philippines ont pour objectif que les énergies renouvelables représentent 35% de leur production d'électricité d'ici à 2030, tandis que l'Indonésie s'est engagée à atteindre 44% la même année. L'Agence internationale de l'énergie estime que pour parvenir à réduire à zéro les émissions de CO2 d'ici le milieu du siècle, toute la production d'électricité à partir de charbon sans capturer les émissions doit cesser d'ici 2040.
par energy_isere » 08 mai 2024, 15:18
Charbon: recomposition de la demande, qui reste toujours record en Asie RFI le : 06/05/2024 Par : Marie-Pierre Olphand Est-on en train s'assister à un déclin de la demande en charbon ? Le G7 a décidé la semaine dernière de supprimer progressivement d'ici à 2035 les centrales à charbon. C'est la première fois que des pays industrialisés se fixent un agenda commun relatif à l'énergie fossile la plus polluante. Mais le charbon a encore de belles années devant lui : l'Asie s'illustre toujours par une demande record. Déchargement de charbon au terminal charbonnier du port de Lianyungang, dans la province orientale du Jiangsu en Chine, le 22 janvier 2024. AFP - STR Les pays du G7 ne représentent, « que » 21% des émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres pour 2021 de l'institut d'analyse du climat. Aussi importante soit-elle, la décision prise la semaine dernière est donc à relativiser. Le marché est aujourd'hui essentiellement tiré par l'Asie qui a consommé en 2022 plus de 80% du charbon mondial, selon une étude de la société de conseil Global Sovereign Advisory. Un marché lui-même dominé par la Chine à hauteur de 55% suivie de l'Inde avec 13%. La Chine proche de son pic de consommation mais pas l'Inde Cet état des lieux pourrait évoluer rapidement : la Chine - dont la consommation a triplé en deux décennies - serait proche de son pic de consommation, avec une baisse qui pourrait se concrétiser dès cette année selon les scénarios les plus optimistes, et ce, grâce notamment à la croissance exponentielle des énergies renouvelables alors que la demande indienne - qui a aussi triplé en deux décennies - reste sur une pente ascendante. Cette dépendance du pays au charbon est susceptible de durer encore jusqu'en 2040, selon l'institution BloombergNEF citée par Global Sovereign Advisory, tout simplement parce que le charbon est la principale source de production d'électricité en Inde et que s'en passer trop vite pourrait compromettre la croissance économique du pays. Mais le géant indien ne sera pas seul à alimenter la demande asiatique dans les prochaines années. L'Indonésie devrait bientôt dépasser le Japon pour devenir le quatrième consommateur mondial. Son appétit est tiré par la production de nickel, utilisé dans les batteries : l'industrie a besoin de grandes quantités de charbon pour le processus chimique de fabrication du métal, mais aussi sous forme d'électricité. D'autres pays de l'Asean affichent également une demande en hausse, le Vietnam, les Philippines et la Malaisie. Des prix plus élevés en Asie qu'en Europe Dans cette reconfiguration à venir de la demande asiatique, difficile d'anticiper quel sera demain l'équilibre entre l'offre et la demande et donc quels seront les niveaux de prix. Publiées en janvier, les prévisions 2024 du rapport Cyclope sur les matières premières annonçaient un prix à la baisse au vu de la diminution de la demande européenne, avec des prix qui resteraient plus élevés en Asie.
par energy_isere » 17 févr. 2024, 23:14
par Jeuf » 15 déc. 2023, 14:31
supert presque a écrit : ↑15 déc. 2023, 14:10 on est sur la bonne voie pour se passer des énergies fossiles : la dérivée troisième est négative
par supert » 15 déc. 2023, 14:10
par energy_isere » 15 déc. 2023, 12:38
La consommation mondiale de charbon devrait atteindre un pic historique en 2023 Selon le dernier rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie sur le marché du charbon publié vendredi 15 décembre, la demande mondiale de charbon devrait atteindre un pic historique en 2023 avec 8,5 milliards de tonnes. Alors qu’elle reste forte dans les économies émergentes et en développement, elle devrait se maintenir bien au-dessus des 8 milliards de tonnes annuelles dans les trois prochaines années. REUTERS 15 décembre 2023 Le monde est-il sur le point de tourner le dos au charbon ? D’après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié vendredi 15 décembre, le recours à ce combustible fortement émetteur de CO2 durant l'année 2023 devrait avoir atteint un pic historique. Selon elle, la demande en charbon devrait avoir progressé cette année de 1,4% pour dépasser, pour la première fois, les 8,5 milliards de tonnes, alors que la demande en Inde a vraisemblablement augmenté de 8% et celle en Chine de 5% du fait de la hausse de la demande énergétique et d'une faible production hydroélectrique. Toutefois, le recours au charbon devrait avoir diminué d'environ 20% dans l'Union européenne et aux Etats-Unis, indique dans son rapport l'agence intergouvernementale basée à Paris. L'utilisation du charbon ne devrait pas décliner avant 2026, date à laquelle les efforts majeurs destinés à accroître les capacités en énergies renouvelables permettront de réduire l'usage du charbon de 2,3% en comparaison aux niveaux de l'année écoulée. Il est cependant attendu que la consommation mondiale de charbon se maintienne dans trois ans bien au-delà du seuil de 8 milliards de tonnes, selon l'AIE, dont le rapport souligne que la sortie du charbon doit s'effectuer de manière beaucoup plus rapide pour atteindre les objectifs fixés par l'Accord de Paris sur le climat. Le recours au charbon amené à croître en Inde et en Asie du Sud-Est La Chine devrait représenter plus de la moitié du développement mondial des énergies renouvelables au cours des trois prochaines années, avec pour effet de faire chuter la demande en charbon dans le pays en 2024 puis de voir celle-ci se stabiliser d'ici 2026, indique l'AIE. Alors que la moitié du charbon utilisé dans le monde provient de l’empire du Milieu, l'horizon en la matière va grandement dépendre de la vitesse du déploiement des énergies «vertes», des conditions météorologiques et des changements structurels dans l'économie chinoise, d'après le rapport. Chine, Inde et Asie du Sud-Est devraient avoir représenté cette année les trois quarts de la consommation mondiale de charbon, contre un quart en 1990, écrit l'AIE, précisant que la consommation en Asie du Sud-Est devrait avoir éclipsé celles des Etats-Unis et de l'Union européenne. Inde et Asie du Sud-Est sont les seules régions où le recours au charbon devrait croître de manière significative au cours des trois prochaines années, selon l'agence.
par energy_isere » 05 sept. 2023, 23:16
La pollution par habitant liée au charbon augmente dans les pays du G20 (rapport) AFP le 05 sept. 2023 La pollution par habitant liée au charbon continue d'augmenter dans les pays du G20, selon un rapport publié mardi par le groupe de réflexion dédié au climat et à l'énergie Ember. Les pays du G20, dont les dirigeants se réunissent samedi et dimanche à New Delhi, sont à l'origine de 80% des émissions mondiales liées à l'énergie. En juillet, les ministres de l'Environnement du G20 ont échoué à trouver un accord sur le plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 pour faire face au changement climatique. Entre 2015 et 2022, les émissions de carbone liées au charbon par habitant au sein des pays du G20 ont augmenté de 9%, précise le rapport d'Ember. Douze pays membres du G20, dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Etats-Unis, ont toutefois réussi à réduire considérablement leurs émissions par habitant. Mais d'autres, tels que l'Inde, l'Indonésie et la Chine, ont vu leurs émissions augmenter. En Indonésie, les émissions de CO2 liées au charbon par habitant ont grimpé de 56% depuis 2015, selon le rapport, tandis qu'un groupe de pays riches et d'institutions internationales s'était engagé l'an dernier à verser à cet Etat 20 milliards de dollars pour réduire sa dépendance au charbon. Parmi les pays qui sont parvenus à réduire leurs émissions globales, certains continuent d'émettre bien plus que d'autres au regard de la moyenne mondiale par habitant, souligne le rapport. "La Chine et l'Inde sont souvent accusés d'être les principaux pollueurs au charbon. Mais si l'on tient compte de la population, la Corée du Sud et l'Australie étaient encore les plus gros pollueurs en 2022", explique Dave Jones, responsable chez Ember. Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), les centrales électriques au charbon qui ne déploient pas de technologie permettant le captage du carbone doivent réduire leurs émissions de 70 à 90% d'ici à huit ans. Mais de nombreux pays du G20 n'ont pas encore dévoilé de stratégie pour réduire leurs émissions liées au charbon, selon Ember. "L'essor de l'énergie éolienne et solaire contribue à réduire les émissions de charbon par habitant dans de nombreux pays, mais ce n'est pas encore suffisant pour répondre à la demande croissante en électricité dans la plupart des pays émergents", explique le rapport. A quelques jours du sommet à New Delhi, Ember a appelé les pays membres du G20 à s'accorder sur un plan pour tripler l'utilisation d'énergies renouvelables d'ici à 2030, et réduire progressivement la production d'électricité à partir du charbon.
par energy_isere » 07 avr. 2023, 09:00
Centrales à charbon : un parc mondial qui se moque de « l'agenda » climatique parue le 06 avril 2023 ............... En 2022, la puissance du parc mondial de centrales à charbon a augmenté de 19,5 GW (soit une croissance annuelle d'un peu moins de 1%). « En dehors de la Chine, ce parc a continué de se contracter, bien qu'à un rythme plus lent que les années précédentes », souligne Global Energy Monitor : près de 26 GW de centrales à charbon ont été arrêtées dans le monde en 2022 mais 45,5 GW d'installations utilisant ce combustible ont été mises en service dans le même temps, dont 59% en Chine. ...............
par mobar » 30 janv. 2023, 11:18
L’AIE s’attend à une augmentation de 2,8 % en moyenne par an de la demande mondiale d’électricité d’ici 2025, soit une augmentation absolue d’environ 2496 térawatts-heure. Les énergies renouvelables couvriront environ 90% de cette demande supplémentaire. Le reste sera couvert par la production d'électricité à partir du charbon et du gaz. Les plus fortes augmentations de la consommation du charbon destiné aux centrales électriques sont prévues en Chine (+5%), en Inde (+7%) et en Asie du Sud-Est (+14%).
par energy_isere » 28 janv. 2023, 16:07
Avec une demande mondiale stable jusqu’en 2025, le charbon a encore de belles années devant lui (rapport) Agence Ecofin 24 janvier 2023 La crise énergétique en Europe et les conditions météorologiques en Chine ont entraîné une augmentation de la demande mondiale de charbon en 2022. L’AIE s’attend à ce que cette embellie dure jusqu’en 2025. Bien qu’il reste en tête de liste des combustibles fossiles dont la consommation, la production et les prix devraient décliner dans un contexte d’accélération de la transition énergétique, le charbon a encore de beaux jours devant lui sur le moyen terme, selon un rapport publié le 16 décembre dernier par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Intitulé « Coal 2022 : Analysis and forecast to 2025 », le rapport précise que la consommation mondiale de charbon a augmenté de 1,2% en 2022 pour atteindre un niveau record de 8 milliards de tonnes. Les plus fortes augmentations de la demande ont été enregistrées en Inde (+7 %), en Europe (+6 %) et en Chine (+0,4 %). En proie à une grave crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine, plusieurs pays européens se sont tournés vers des ressources fossiles plus abordables que le gaz dont les prix ont flambé. C’est notamment le cas de la France et de l’Allemagne qui ont réactivé leurs centrales à charbon. En Chine, la faible production d'hydroélectricité enregistrée l’été dernier en raison d’une grande vague de chaleur, a entraîné une hausse significative de la production d'électricité à partir du charbon. Le rapport note dans ce cadre que la demande mondiale de charbon devrait rester stable autour du niveau enregistré en 2022 jusqu’en 2025. Mais l’évolution de la situation en Chine (53 % de la consommation mondiale de charbon) pourrait bien avoir le plus grand impact sur les perspectives de la demande mondiale de ce combustible fossile très polluant. Un manque d’intérêt de la part des investisseurs La croissance de la demande chinoise devrait rester relativement stagnante à une moyenne de 0,7 % par an jusqu'en 2025, en grande partie à cause de l'augmentation de la production des énergies renouvelables. La consommation indienne de charbon, qui enregistre une croissance annuelle moyenne de 6% depuis 2007, devrait continuer à être le principal moteur de la demande mondiale de charbon dans les prochaines années alors que l’utilisation de ce combustible fossile maintiendrait sa trajectoire descendante aux États-Unis. Au niveau mondial, la production d’électricité à partir du charbon devrait augmenter légèrement jusqu’en 2025, en raison de la hausse modeste prévue de l’électricité issue des centrales nucléaires et des prix élevés du gaz. Dans le même temps, la demande mondiale du charbon destiné aux activités industrielles restera stable à moyen terme en l’absence de solutions de rechange à faibles émissions capables de remplacer à grande échelle la principale source d’émissions de CO2 liées à l’énergie. L’AIE s’attend à une augmentation de 2,8 % en moyenne par an de la demande mondiale d’électricité d’ici 2025, soit une augmentation absolue d’environ 2496 térawatts-heure. Les énergies renouvelables couvriront environ 90% de cette demande supplémentaire. Le reste sera couvert par la production d'électricité à partir du charbon et du gaz. Les plus fortes augmentations de la consommation du charbon destiné aux centrales électriques sont prévues en Chine (+5%), en Inde (+7%) et en Asie du Sud-Est (+14%). Le rapport relève par ailleurs que la stabilisation de la demande mondiale de charbon ne devrait durer que quelques années avant de commencer à décliner, comme en témoigne le manque d’appétit des investisseurs (banques gouvernements, sociétés d’investissement, compagnies minières) pour le charbon, et plus particulièrement pour le charbon thermique.
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